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Lors des jeux de 2018, le directeur du limonadier [[paris|parisien]] [[Barnum (limonadier)|Barnum]] a déclaré sur Twitter qu'il allait reverser les bénéfices faits sur une soirée organisée dans le cadre des Gay Games par une association sportive LGBT à [[La Manif pour tous]] {{Incise|constituant ainsi un don illégal, La Manif pour tous étant un parti politique<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=TÊTU {{!}} Il se vante de reverser ses bénéfices liés aux Gay Games à la Manif pour tous : retour sur la polémique|périodique=TÊTU|date=2018-08-06|lire en ligne=http://tetu.com/2018/08/06/il-se-vante-davoir-reverse-de-largent-gagne-gay-games-a-manif-pour-tous/|consulté le=2018-08-06}}</ref>|.}}. L'association a décidé d'annuler sa commande auprès du prestataire<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Fred-Marie Lamouret|titre=Gay Games : un limonadier parisien tient des propos homophobes sur tweeter et se rétracte|périodique=France 3 Paris Ile-de-France|date=06/08/2018|issn=|lire en ligne=https://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/paris/gay-games-limonadier-parisien-tient-propos-homophobes-tweeter-se-retracte-1522852.html|consulté le=2018-08-06|pages=}}</ref>.
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Les Gay Games sont parfois critiqués comme constituant une forme de {{citation|[[pinkwashing]]}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Qui veut récupérer la cause LGBT ? / A la recherche de la culture surf|périodique=France Culture|date=2018-08-04|lire en ligne=https://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-du-week-end/qui-veut-recuperer-la-cause-lgbt-a-la-recherche-de-la-culture-surf}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Cortège de Tête de la Pride 2018 – Stop au Pinkwashing !|périodique=Friction Magazine|date=2018-06-25|lire en ligne=https://friction-magazine.fr/pride-2018-pink-bloc-cortege-de-tete-de-la-pride-stop-au-pinkwashing/|consulté le=2018-08-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=En marche (des fiertés) avec Mastercard et la mairie de Paris!|périodique=Slate.fr|date=2018-06-29|lire en ligne=http://www.slate.fr/story/163913/marche-des-fiertes-mastercard-mairie-de-paris|consulté le=2018-08-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Pierre Bouvier|titre=A Paris, un cortège de tête animé veut repolitiser la Marche des fiertés|périodique=Le Monde.fr|date=30 juin 2018|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/06/30/un-cortege-de-tete-anime-pour-repolitiser-la-marche-des-fiertes_5323839_3224.html|consulté le=2018-08-06|pages=}}</ref>.
Les Gay Games sont parfois critiqués comme constituant une forme de {{lang|en|''[[pinkwashing]]''}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Qui veut récupérer la cause LGBT ? / A la recherche de la culture surf|périodique=France Culture|date=2018-08-04|lire en ligne=https://www.franceculture.fr/emissions/le-magazine-du-week-end/qui-veut-recuperer-la-cause-lgbt-a-la-recherche-de-la-culture-surf}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Cortège de Tête de la Pride 2018 – Stop au Pinkwashing !|périodique=Friction Magazine|date=2018-06-25|lire en ligne=https://friction-magazine.fr/pride-2018-pink-bloc-cortege-de-tete-de-la-pride-stop-au-pinkwashing/|consulté le=2018-08-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=En marche (des fiertés) avec Mastercard et la mairie de Paris!|périodique=Slate.fr|date=2018-06-29|lire en ligne=http://www.slate.fr/story/163913/marche-des-fiertes-mastercard-mairie-de-paris|consulté le=2018-08-06}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|auteur1=Pierre Bouvier|titre=A Paris, un cortège de tête animé veut repolitiser la Marche des fiertés|périodique=Le Monde.fr|date=30 juin 2018|issn=|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/06/30/un-cortege-de-tete-anime-pour-repolitiser-la-marche-des-fiertes_5323839_3224.html|consulté le=2018-08-06|pages=}}</ref>.


== Bibliographie ==
== Bibliographie ==

Version du 6 août 2018 à 22:27

Gay Games
Description de cette image, également commentée ci-après
Cérémonie d'ouverture des Gay Games 2018 à Paris.
Généralités
Création Modèle:Date sport
Organisateur(s) Fédération des Gay Games (en)
Éditions 10
Nations 90
Pour la compétition en cours voir :
Gay Games 2018

Les Gay Games sont un événement sportif et culturel ouverts à toutes et à tous bien qu'historiquement destinés aux athlètes, artistes et musiciens lesbiens, homosexuels, bisexuels et transgenres (LGBT). Ils ont été fondés par le médecin et décathlonien olympique américain Tom Waddell[1].

La première édition s'est déroulée en 1982 à San Francisco ; la 10e édition a lieu à Paris du au .

Historique

Les Gay Games ont été fondés par le médecin et décathlonien olympique américain Tom Waddell. La première édition a eu lieu à San Francisco en 1982 et a rassemblé 1 350 participants, avec comme maître de cérémonie l'écrivain Armistead Maupin[2]. Les Gay Games se déroulent tous les quatre ans, comme les Jeux olympiques, et sont encadrés par la Fédération des Gay Games (FGG)[3].

Éditions des Gay Games

Édition Année Ville hôte Pays Date Participants
1 1982 San Francisco Drapeau des États-Unis États-Unis 28 août au 2 septembre 1 350
2 1986 San Francisco Drapeau des États-Unis États-Unis 10 au 17 août 3 500
3 1990 Vancouver Drapeau du Canada Canada 4 au 11 août 8 800
4 1994 New York Drapeau des États-Unis États-Unis 18 au 25 juin 12 500
5 1998 Amsterdam Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 1er au 8 août 13 000
6 2002 Sydney Drapeau de l'Australie Australie 2 au 9 novembre 12 100
7 2006 Chicago Drapeau des États-Unis États-Unis 15 au 22 juillet 11 700
8 2010 Cologne Drapeau de l'Allemagne Allemagne 31 juillet au 6 août 9 500
9 2014 Cleveland et Akron Drapeau des États-Unis États-Unis 9 au 16 août 8 000
10 2018 Paris Drapeau de la France France 4 au 12 août 10 317
11 2022 Hong Kong Drapeau de Hong Kong Hong Kong à venir
12 2026 Annonce en 2021 à venir

Affiliation au mouvement olympique

En 1986, le Comité olympique des États-Unis (USOC) refuse l'utilisation du mot « olympique » pour désigner la rencontre[1].

En 1993, la Fédération des Gay Games (fondée en 1989) est reconnue par l'USOC[1].

Participation

Les Gay Games sont ouverts à toutes et à tous, sans distinction d’âge, d’orientation sexuelle, de religion, de nationalité. Aucun standard de performance sportive n’est exigé[4],[5]. La délégation française aux Gay Games est encadrée par la Fédération sportive gaie et lesbienne sous le nom « Équipe France ». Selon les organisateurs, la manifestation est « promotrice de valeurs de tolérance[5] ».

Polémiques et controverses

Lors des jeux de 2018, le directeur du limonadier parisien Barnum a déclaré sur Twitter qu'il allait reverser les bénéfices faits sur une soirée organisée dans le cadre des Gay Games par une association sportive LGBT à La Manif pour tous — constituant ainsi un don illégal, La Manif pour tous étant un parti politique[6]. L'association a décidé d'annuler sa commande auprès du prestataire[7].

Les Gay Games sont parfois critiqués comme constituant une forme de pinkwashing[8],[9],[10],[11].

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) Brian Pronger, « Gay Games », dans Bonnie Zimmerman, Encyclopedia of Lesbian Histories and Cultures, Routledge, coll. « Encyclopedias of Contemporary Culture », , 862 p. (ISBN 9781136787515, lire en ligne), p. 372-373 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Caroline Symons, The Gay Games : A History, Routledge, coll. « Routledge Critical Studies in Sport », , 302 p. (ISBN 9780203891841, lire en ligne)

Notes et références

  1. a b et c Didier Eribon, Dictionnaire des cultures gays et lesbiennes, Larousse, , 548 p. (2-03-505164-9), P.212.
  2. (en) How Armistead Maupin’s remarks at closing ceremony of #GayGames IV foretold the conclusion of Tales of the City. Remarques à la cérémonie de clôture des Gay Games IV au Yankee Stadium, June 25, 1994. Sur gaygames.org.
  3. site web de la Fédération des Gay Games'.
  4. Brian Pronger, p. 372
  5. a et b « Paris accueillera les Gay Games en 2018 », AFP,
  6. « TÊTU | Il se vante de reverser ses bénéfices liés aux Gay Games à la Manif pour tous : retour sur la polémique », TÊTU,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Fred-Marie Lamouret, « Gay Games : un limonadier parisien tient des propos homophobes sur tweeter et se rétracte », France 3 Paris Ile-de-France,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Qui veut récupérer la cause LGBT ? / A la recherche de la culture surf », France Culture,‎ (lire en ligne)
  9. « Cortège de Tête de la Pride 2018 – Stop au Pinkwashing ! », Friction Magazine,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. « En marche (des fiertés) avec Mastercard et la mairie de Paris! », Slate.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Pierre Bouvier, « A Paris, un cortège de tête animé veut repolitiser la Marche des fiertés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes