« Jean-Claude Perez (homme politique) » : différence entre les versions

	Jean-Claude Perez
Fonctions
Député de la 1re circonscription de l'Aude
	12 juin 1997 – 20 juin 2017; (20 ans et 8 jours)
Élection	1er juin 1997
Réélection	16 juin 2002 • 17 juin 2007 • 17 juin 2012
Prédécesseur	Gérard Larrat
Successeur	Danièle Hérin
Maire de Carcassonne
	20 septembre 2009 – 6 avril 2014; 4 ans, 6 mois et 17 jours
Élection	13 septembre 2009
Prédécesseur	Gérard Larrat
Successeur	Gérard Larrat
Biographie
Date de naissance	31 mars 1964 (60 ans)
Lieu de naissance	Carcassonne (Aude)
Nationalité	Française
Parti politique	PS (jusqu'en 2016) ; Divers gauche
Diplômé de	Université de Toulouse Le Mirail
Profession	Secrétaire de mairie
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Jean-Claude Perez, né le 31 mars 1964 à Carcassonne (Aude), est un homme politique français, député de l'Aude (1997-2017) et ancien maire de Carcassonne (2009-2014).

Biographie

Après des études de psychologie à l'université de Toulouse Le Mirail ^{[réf. nécessaire]}, il devient secrétaire de mairie. Il s'engage en politique au Parti socialiste.

Il est élu au conseil municipal de Limoux en 1989, au sein duquel il est nommé adjoint au maire, il le restera jusqu'à 1997, année où il devient député de la 1^re circonscription de l'Aude. Il est réélu en 2002, en 2007, avec 54,48 % des suffrages, et en 2012. Jean-Claude Perez est membre de la commission de la Défense nationale et des Forces armées.

Lors des élections municipales de 2008, il se présente à la mairie de Carcassonne, mais la liste qu'il mène est battue de 56 voix par celle du maire sortant, l’UMP Gérard Larrat. À la suite de nombreuses irrégularités, notamment de fausses procurations, un recours est déposé et le Conseil d’État annule les élections par arrêt du 29 mai 2009.

Une élection partielle se déroule les 6 et 13 septembre 2009. À la tête d’une liste d’union de la gauche soutenue par le MoDem, Jean-Claude Perez emporte la mairie au second tour avec 54,03 % des voix contre 45,97 % au maire sortant Gérard Larrat^[1].

Candidat pour un second mandat à la mairie de Carcassonne, sa liste est battue au second tour dans une triangulaire l'opposant au divers droite et ancien maire, Gérard Larrat, qui l'emporte, et au Front National Robert Morio.

D'abord candidat à un cinquième mandat de député, il doit d'abord passer par une primaire interne au PS et doit affronter deux autres candidats^[2]. Il renonce finalement à se présenter aux élections législatives françaises de 2017 entre les deux tours de la primaire où il est pourtant arrivé en tête au premier tour^[3]. Il quitte par la même occasion le Parti socialiste et justifie sa décision en déclarant que « Les petits calculs des dirigeants audois du PS ne sont pas à la hauteur des militants »^[4].

Il soutient le candidat En marche ! Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle 2017^[5].

Il se présente finalement sans parti aux élections législatives mais il est éliminé au premier tour avec 5,18 % des voix.

Synthèse des mandats

Anciens mandats électifs

1989 - 1997 : adjoint au maire de Limoux
2001 - 2009 : conseiller municipal de Carcassonne
2009 - 2014 : maire de Carcassonne
1997 -2017 : Député de la 1^re circonscription de l'Aude

Mandats électifs en cours

depuis 2001 : membre de la communauté d'agglomération du Carcassonnais puis de Carcassonne Agglo
depuis 2014 : conseiller municipal de Carcassonne

Notes et références

↑ « Le PS regagne la municipalité de Carcassonne après vingt-six ans », Le Monde, 14 septembre 2009.
↑ Aude : trois socialistes pour un seul siège
↑ AUDE/Primaire au PS: Pérez contre Giniès au second tour
↑ Carcassonne: Jean-Claude Pérez quitte le PS, et ne sera pas candidat aux législatives
↑ Manuel Quillivic, « Le député Pérez en marche pour Emmanuel Macron à la présidentielle », tvcarcassonne.com, 14 mars 2017

Liens externes

(fr) Sa fiche sur le site de l'Assemblée nationale

[1] « Le PS regagne la municipalité de Carcassonne après vingt-six ans », Le Monde, 14 septembre 2009.

[2] Aude : trois socialistes pour un seul siège

[3] AUDE/Primaire au PS: Pérez contre Giniès au second tour

[4] Carcassonne: Jean-Claude Pérez quitte le PS, et ne sera pas candidat aux législatives

[5] Manuel Quillivic, « Le député Pérez en marche pour Emmanuel Macron à la présidentielle », tvcarcassonne.com, 14 mars 2017

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[4]

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 Lors des [[Élections municipales françaises de 2008|élections municipales de 2008]], il se présente à la mairie de Carcassonne, mais la liste qu'il mène est battue de 56 voix par celle du maire sortant, l’[[Union pour un mouvement populaire|UMP]] [[Gérard Larrat]]. À la suite de nombreuses irrégularités, notamment de fausses procurations, un recours est déposé et le Conseil d’État annule les élections par arrêt du 29 mai 2009.
-Une [[Élections municipales partielles françaises en 2009|élection partielle]] se déroule les [[6 septembre|6]] et {{date|13|septembre|2009}}. À la tête d’une liste d’union de la gauche soutenue par le [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]], Jean-Claude Perez emporte la mairie au second tour avec 54,03 % des voix contre 45,97 % au maire sortant [[Gérard Larrat]]<ref>[http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/09/14/le-ps-regagne-la-municipalite-de-carcassonne-apres-26-ans_1239919_823448.html « Le PS regagne la municipalité de Carcassonne après vingt-six ans »], ''Le Monde'', 14 septembre 2009.</ref>.
+Une [[Élections municipales partielles françaises en 2009|élection partielle]] se déroule les [[6 septembre|6]] et {{date|13|septembre|2009}}. À la tête d’une liste d’union de la gauche soutenue par le [[Mouvement démocrate (France)|MoDem]], Jean-Claude Perez emporte la mairie au second tour avec 54,03 % des voix contre 45,97 % au maire sortant [[Gérard Larrat]]<ref>[https://www.lemonde.fr/politique/article/2009/09/14/le-ps-regagne-la-municipalite-de-carcassonne-apres-26-ans_1239919_823448.html « Le PS regagne la municipalité de Carcassonne après vingt-six ans »], ''Le Monde'', 14 septembre 2009.</ref>.
 Candidat pour un second mandat à la mairie de Carcassonne, sa liste est battue au second tour dans une triangulaire l'opposant au divers droite et ancien maire, [[Gérard Larrat]], qui l'emporte, et au Front National Robert Morio.