« Kōyō » : différence entre les versions

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Érable rougeoyant au temple Seiryo (Kyoto).

Kōyō (紅葉^?, littéralement « feuille rouge ») est l'appellation japonaise du changement de couleur des feuilles en automne, en particulier celles de l'érable japonais (紅葉/椛, momiji^?) ou du ginkgo. Kōyō est l'objet d'une coutume traditionnelle d'apprécier la beauté de ces feuilles, que l'on appelle momijigari (紅葉狩り^?, lit. « chasse aux feuilles rouges »)^[1].

Description

Cette coutume est à l'automne ce que hanami est au printemps^[2] : pendant quelques semaines, l'érable prend des couleurs allant du jaune au rouge vif, et les ginkgos se parent de jaune^[3]. À cette occasion, les endroits réputés (en particulier de nombreux temples de la région de Kyoto) sont envahis par la foule, notamment le deuxième dimanche de novembre lors du matsuri d'Arashiyama, créé en 1947.

La saison du kōyō commence à la mi-septembre sur l'île de Hokkaidō, et se termine à la mi-décembre dans la région de Tokyo^[3]. C'est à partir de l'époque de Heian (794-1185) que commence cette tradition. Longtemps réservée à l'aristocratie, c'est vers l'époque d'Edo (1603-1868) que le peuple l'adopte. À l'instar du hanami, les Japonais emportent leur pique-nique vers les sites qui offrent les plus beaux spectacles, comme les sommets de Nikkō.

Paysage d'automne (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Daigoji (Kyoto)
Kibune (Kyoto)
Kibune (Kyoto)
Kurama (Kyoto)
Kurama (Kyoto)
Kurama (Kyoto)
Muroji (Nara)

Références

↑ Cédric Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Gallimard, février 2016 (ISBN 978-2-07-046794-5), p. 169 :
« Car toute cette grande course automnale que j'avais échafaudée vers Vladivostok a un nom au pays du Soleil Levant : momijigari, la chasse aux feuilles rouges. »
↑ C. Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Gallimard, février 2016 (ISBN 978-2-07-046794-5), p. 169
↑ ^{a et b} Kôyô, la saison rouge et or du Japon, Nippon.com, le 11 octobre 2015

Voir aussi

Bibliographie

Éric Faure, Les fêtes traditionnelles à Kyôto, Éditions L'Harmattan, 2003, 226 p. (ISBN 2-7475-5451-1)

Articles connexes

Liens externes

(en) Japan Travel and Tourism Association, « Japan Foliage update », 2015 (consulté le 29 janvier 2016)

[1] Cédric Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Gallimard, février 2016 (ISBN 978-2-07-046794-5), p. 169 :
« Car toute cette grande course automnale que j'avais échafaudée vers Vladivostok a un nom au pays du Soleil Levant : momijigari, la chasse aux feuilles rouges. »

[2] C. Gras, L'hiver aux trousses, Paris, Gallimard, février 2016 (ISBN 978-2-07-046794-5), p. 169

[Nippon-3] {a et b} Kôyô, la saison rouge et or du Japon, Nippon.com, le 11 octobre 2015

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 == Description ==
-Cette coutume est à l'automne ce que ''[[hanami]]'' est au printemps : pendant quelques semaines, l'[[érable]] prend des couleurs allant du jaune au rouge vif, et les ginkgos se parent de jaune<ref name="Nippon">[http://www.nippon.com/fr/features/jg00004/ Kôyô, la saison rouge et or du Japon], Nippon.com, le 11 octobre 2015</ref>. À cette occasion, les endroits réputés (en particulier de nombreux temples de la région de [[Kyoto]]) sont envahis par la foule, notamment le deuxième dimanche de novembre lors du [[matsuri]] d'[[Arashiyama]], créé en [[1947]].
+Cette coutume est à l'automne ce que ''[[hanami]]'' est au printemps<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=C. Gras|titre=L'hiver aux trousses|passage=169|lieu=Paris|éditeur=Gallimard|date=février 2016|pages totales=|isbn=978-2-07-046794-5|lire en ligne=}}</ref> : pendant quelques semaines, l'[[érable]] prend des couleurs allant du jaune au rouge vif, et les ginkgos se parent de jaune<ref name="Nippon">[http://www.nippon.com/fr/features/jg00004/ Kôyô, la saison rouge et or du Japon], Nippon.com, le 11 octobre 2015</ref>. À cette occasion, les endroits réputés (en particulier de nombreux temples de la région de [[Kyoto]]) sont envahis par la foule, notamment le deuxième dimanche de novembre lors du [[matsuri]] d'[[Arashiyama]], créé en [[1947]].
 La saison du ''kōyō'' commence à la mi-septembre sur l'île de [[Hokkaidō]], et se termine à la mi-décembre dans la région de [[Tokyo]]<ref name="Nippon"/>. C'est à partir de l'[[époque de Heian]] (794-1185) que commence cette tradition. Longtemps réservée à l'aristocratie, c'est vers l'[[époque d'Edo]] (1603-1868) que le peuple l'adopte. À l'instar du ''[[hanami]]'', les Japonais emportent leur pique-nique vers les sites qui offrent les plus beaux spectacles, comme les sommets de [[Nikkō]].