« João Goulart » : différence entre les versions

	João Goulart
	; Portrait officiel de João Goulart en 1961.
Fonctions
Président de la République des États-Unis du Brésil
	7 septembre 1961 – 1er avril 1964; (2 ans, 6 mois et 25 jours)
Premier ministre	Tancredo Neves; Brochado da Rocha (pt); Hermes Lima
Prédécesseur	Ranieri Mazzilli (intérim); Jânio da Silva Quadros
Successeur	Ranieri Mazzilli (intérim); Castelo Branco
Vice-président de la République des États-Unis du Brésil
	31 janvier 1956 – 7 septembre 1961; (5 ans, 7 mois et 7 jours)
Président	Juscelino Kubitschek; Jânio Quadros; Ranieri Mazzilli (intérim)
Prédécesseur	Café Filho
Successeur	José Maria Alkmin (indirectement)
Ministre du Travail, de l'Industrie et du Commerce du Brésil
	8 juin 1953 – 23 février 1954; (8 mois et 15 jours)
Président	Getúlio Vargas
Prédécesseur	José de Segadas Viana (pt)
Successeur	Hugo de Araújo Faria (pt)
Biographie
Nom de naissance	João Belchior Marques Goulart
Date de naissance	1er mars 1918
Lieu de naissance	São Borja (Brésil)
Date de décès	6 décembre 1976 (à 58 ans)
Lieu de décès	Mercedes (Argentine)
Nature du décès	Crise cardiaque
Nationalité	Brésilienne
Parti politique	Parti travailliste brésilien
Conjoint	Maria Teresa Fontela Goulart
Diplômé de	Université fédérale du Rio Grande do Sul
Profession	Avocat
	Vice-présidents de la République des États-Unis du Brésil; Présidents de la République des États-Unis du Brésil
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João Belchior Marques Goulart, ou Jango, né à São Borja, Rio Grande do Sul le 1^er mars 1918 et mort à Mercedes, Argentine le 6 décembre 1976, est un homme d'État brésilien, président de la République des États-Unis du Brésil du 7 septembre 1961 au 31 mars 1964.

Biographie

Né en 1919 à Iguariaçá, aujourd'hui territoire d'Itacurubi, prés de São Borja, Rio Grande do Sul, il provient d'une riche famille de propriétaires terriens.

Il est l’aîné d'une fratrie de huit composée de cinq sœurs (Eufrides, Maria, Iolanda, Cila et Neusa, épouse de Leonel Brizola) et de deux frères (Rivadávia et Ivan, le premier mort à six mois, le deuxième de leucémie à 33 ans).

Il est diplômé de droit en 1939 de la faculté de droit de Porto Alegre mais n'exercera jamais dans la profession. Riche propriétaire mais politiquement de gauche, il reste orphelin de père en 1943 et veut prendre en charge toute sa famille, mais en 1945, lors de la première retraite de Vargas (ami de la famille Goulart), il décide d'entrer en politique et devient vite très populaire.

Élu député de l'État du Rio Grande do Sul en 1946, ministre du Travail de Vargas en 1953, il fait doubler le salaire minimum. Il est élu vice-président en 1956 sous Kubitschek, puis sous Jânio Quadros. Son grand rival politique est le conservateur Carlos Lacerda, gouverneur de l'État de Guanabara.

Jango devient président de la République en 1961 et lance de nombreuses réformes sociales. Il parvient à réduire le parlementarisme du régime par l'organisation d'un plébiscite qui renforce le pouvoir présidentiel. L'administration Johnson soutient en 1964 une campagne de presse anti-Goulart^[1]. Ses réformes lui valent l'hostilité d'une partie des classes moyennes, des milieux d'affaires et des États-Unis, qui financent massivement l'opposition en vue des élections législatives de 1962^[2].

Il est renversé en 1964 par un coup d'État militaire, appuyé par la CIA. L'ambassadeur américain Lincoln Gordon admettra par la suite le soutien financier de Washington aux opposants de Goulart lors des élections municipales de 1962, la présence de nombreux officiers du renseignement au Brésil et l'encouragement aux putschistes et le fait que « la seule main étrangère impliquée fut celle de Washington »^[1].

Une dictature militaire est alors instaurée. Jango est accusé d'être responsable de l'inflation, d'avoir organisé une redistribution suicidaire des richesses, d'aspirer à être dictateur et d'avoir des liens d'amitié avec les communistes. En désaccord sur ce point avec Leonel Brizola, il refuse d'utiliser la force et doit s'exiler en Uruguay, où il n'obtient, en dépit de sa position importante, que le droit d'asile, et non un statut de réfugié politique, qui lui aurait permis de s'engager davantage dans l'opposition à la dictature^[3]. Officiellement, il décède à la suite de problèmes cardiaques, à Mercedes en Argentine. Il y a, cependant, des supputations^[4] émises par les membres de la famille^[5] et des politiques^[6] que Goulart aurait été assassiné par des agents de l'opération Condor^[7]. Par volonté de la famille, aucune autopsie n'a été réalisée^[8].

Le 27 janvier 2008, la Folha de S. Paulo publie un reportage où un ancien agent des renseignements uruguayen, Mario Neira Barreiro, déclare que Goulart aurait été empoisonné par Sérgio Fleury, membre du Departamento de Ordem Política et Social, sous les ordres du président brésilien d'alors, Ernesto Geisel (1907-1996)^[9].

En mai 2013, la Comissão Nacional da Verdade décide qu'on peut exhumer le corps de Goulart pour des enquêtes post mortem^[10]. L'exhumation, réalisée le 7 novembre 2013, a duré 18 heures^[11]^{[réf. nécessaire]}^[12]

Un quartier de Santa Maria de Rio Grande do Sul porte son nom.

Autres images

Goulart et John Kennedy en 1962.
Monument en hommage à Goulart, à Porto Alegre.

Décorations

: Grand-maître de l'ordre national de la Croix du Sud

Références

↑ ^{a et b} (en) Library of Congress Country Studies - Brazil, Military Regime, 1964-85, Bibliothèque du Congrès américain.
↑ Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, 2015, p. 64.
↑ (pt) Roger Rodríguez, « El Uruguay de Philip Agee », La Republica, 11 janvier 2008.
↑ (pt) Neiva Moreira explica fatos da morte de Jango à Comissão na Câmara.
↑ « Filho de Jango diz que exumação é só início e quer que americanos deponham ».
↑ (pt) Carlos Heitor Cony, Ainda a Operação Condor.
↑ (pt) « Depois da morte, a Operação Condor vem à luz ».
↑ (pt) « Historiador rejeita tese de conspiração contra João Goulart ».
↑ (pt) « Goulart foi morto a pedido do Brasil, diz ex-agente uruguaio » sur Folha Online.
↑ « Corpo de João Goulart pode passar por exumação », BBC.
↑ (pt) Journal officiel du 7 novembre 2013.
↑ « Entenda como será feita a exumação de João Goulart », cnv.gov.br.

Liens externes

Notices d'autorité :
- VIAF
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- BnF (données)
- IdRef
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- GND
- Pays-Bas
- Pologne
- Israël
- Tchéquie
- WorldCat
(pt) Biographie.

[Library-1] {a et b} (en) Library of Congress Country Studies - Brazil, Military Regime, 1964-85, Bibliothèque du Congrès américain.

[2] Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation, Don Quichotte, 2015, p. 64.

[Rodriguez-3] (pt) Roger Rodríguez, « El Uruguay de Philip Agee », La Republica, 11 janvier 2008.

[4] (pt) Neiva Moreira explica fatos da morte de Jango à Comissão na Câmara.

[5] « Filho de Jango diz que exumação é só início e quer que americanos deponham ».

[6] (pt) Carlos Heitor Cony, Ainda a Operação Condor.

[7] (pt) « Depois da morte, a Operação Condor vem à luz ».

[8] (pt) « Historiador rejeita tese de conspiração contra João Goulart ».

[9] (pt) « Goulart foi morto a pedido do Brasil, diz ex-agente uruguaio » sur Folha Online.

[10] « Corpo de João Goulart pode passar por exumação », BBC.

[11] (pt) Journal officiel du 7 novembre 2013.

[12] « Entenda como será feita a exumação de João Goulart », cnv.gov.br.

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  | réélection1                   =
  | président 1                   =
- | premier ministre 1            = [[Tancredo Neves]]<br />[[Francisco de Paula Brochado da Rocha|Brochado da Rocha]]<br />[[Hermes Lima]]
+ | premier ministre 1            = [[Tancredo Neves]]<br />{{Lien|langue=pt|fr=Francisco de Paula Brochado da Rocha|texte=Brochado da Rocha}}<br />[[Hermes Lima]]
  | président du conseil 1        =
  | gouvernement 1                =
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  | jusqu'au fonction3            = {{date|23|fevrier|1954}}<br /><small>({{durée|8|6|1953|23|2|1954}})</small>
  | président 3                   = [[Getúlio Vargas]]
- | prédécesseur 3                = [[José de Segadas Viana]]
+ | prédécesseur 3                = {{Lien|langue=pt|fr=José de Segadas Viana}}
- | successeur 3                  = [[Hugo de Araújo Faria]]
+ | successeur 3                  = {{Lien|langue=pt|fr=Hugo de Araújo Faria}}
  | nom de naissance              = João Belchior Marques Goulart
  | date de naissance             = {{date de naissance|1|mars|1918}}
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  | emblème                       = Coat of arms of the United States of Brazil.svg
  | liste                         = [[Vice-président de la République fédérative du Brésil|Vice-présidents de la République des États-Unis du Brésil]]<br />[[Liste des présidents du Brésil|Présidents de la République des États-Unis du Brésil]]
+|depuis le fonction1=}}
-}}
 '''João Belchior Marques Goulart''', ou '''Jango''', né à [[São Borja]], [[Rio Grande do Sul]] le {{Date de naissance|1|mars|1918}} et mort à [[Mercedes (Corrientes)|Mercedes]], [[Argentine]] le {{Date de décès|6|décembre|1976}}, est un [[homme d'État]] [[brésil]]ien, [[Liste des présidents du Brésil|président de la République des États-Unis du Brésil]] du {{Date|7|septembre|1961}} au {{date|31|mars|1964}}.
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 Il est diplômé de droit en [[1939]] de la faculté de droit de [[Porto Alegre]] mais n'exercera jamais dans la profession. Riche propriétaire mais politiquement de gauche, il reste orphelin de père en [[1943]] et veut prendre en charge toute sa famille, mais en [[1945]], lors de la première retraite de [[Getúlio Vargas|Vargas]] (ami de la famille Goulart), il décide d'entrer en politique et devient vite très populaire.
-Élu député de l'État du [[Rio Grande do Sul]] en [[1946]], ministre du travail de Vargas en [[1953]], il fait doubler le salaire minimum. Il est élu vice-président en [[1956]] sous [[Kubitschek]], puis sous [[Jânio Quadros]]. Son grand rival politique est le conservateur [[Carlos Lacerda]], gouverneur de l'État de Guanabara.
+Élu député de l'État du [[Rio Grande do Sul]] en [[1946]], ministre du Travail de Vargas en [[1953]], il fait doubler le salaire minimum. Il est élu vice-président en [[1956]] sous [[Kubitschek]], puis sous [[Jânio Quadros]]. Son grand rival politique est le conservateur [[Carlos Lacerda]], gouverneur de l'État de Guanabara.
-Jango devient président de la République en [[1961]] et lance de nombreuses réformes sociales. Il parvient à réduire le [[parlementarisme]] du régime par l'organisation d'un [[plébiscite]] qui renforce le pouvoir présidentiel. L'[[administration Johnson]] soutient en 1964 une campagne de presse anti-Goulart<ref name=Library>{{en}} [http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@field(DOCID+br0025) Library of Congress Country Studies - Brazil, Military Regime, 1964-85], [[Bibliothèque du Congrès]] américain</ref>. Ses réformes lui valent l'hostilité d'une partie des classes moyennes, des milieux d'affaires et des États-Unis, qui financent massivement l'opposition en vue des élections législatives de 1962<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maurice Lemoine|titre=Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’Etat modernes et autres tentatives de déstabilisation|passage=64|lieu=|éditeur=Don Quichotte|date=2015|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
+Jango devient président de la République en [[1961]] et lance de nombreuses réformes sociales. Il parvient à réduire le [[parlementarisme]] du régime par l'organisation d'un [[plébiscite]] qui renforce le pouvoir présidentiel. L'[[administration Johnson]] soutient en 1964 une campagne de presse anti-Goulart<ref name=Library>{{en}} [http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@field(DOCID+br0025) ''Library of Congress Country Studies - Brazil, Military Regime, 1964-85''], [[Bibliothèque du Congrès]] américain.</ref>. Ses réformes lui valent l'hostilité d'une partie des classes moyennes, des milieux d'affaires et des États-Unis, qui financent massivement l'opposition en vue des élections législatives de 1962<ref>{{Ouvrage|langue=|auteur1=Maurice Lemoine|titre=Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d’État modernes et autres tentatives de déstabilisation|passage=64|lieu=|éditeur=Don Quichotte|date=2015|pages totales=|isbn=|lire en ligne=}}.</ref>.
-Il est renversé en [[Dictature militaire au Brésil (1964-1985)|1964 par un coup d'État]] militaire, appuyé par la [[Central Intelligence Agency|CIA]]. L'ambassadeur américain [[Lincoln Gordon]] admettra par la suite le soutien financier de Washington aux opposants de Goulart lors des élections municipales de 1962, la présence de nombreux officiers du renseignement au Brésil et l'encouragement aux putschistes et le fait que « la seule main étrangère impliquée fut celle de Washington »<ref name=Library/>.
+Il est renversé en [[Dictature militaire au Brésil (1964-1985)|1964 par un coup d'État]] militaire, appuyé par la [[Central Intelligence Agency|CIA]]. L'ambassadeur américain [[Lincoln Gordon]] admettra par la suite le soutien financier de Washington aux opposants de Goulart lors des élections municipales de 1962, la présence de nombreux officiers du renseignement au Brésil et l'encouragement aux putschistes et le fait que {{Citation|la seule main étrangère impliquée fut celle de Washington}}<ref name=Library/>.
-Une [[dictature]] militaire est alors instaurée. Jango est accusé d'être responsable de l'inflation, d'avoir organisé une redistribution suicidaire des richesses, d'aspirer à être dictateur et d'avoir des liens d'amitié avec les communistes. En désaccord sur ce point avec [[Leonel Brizola]], il refuse d'utiliser la force et doit s'exiler en [[Uruguay]], où il n'obtient, en dépit de sa position importante, que le droit d'asile, et non un statut de réfugié politique, qui lui aurait permis de s'engager davantage dans l'opposition à la dictature<ref name=Rodriguez>{{pt}} Roger Rodríguez, [http://www.larepublica.com.uy/politica/293039-el-uruguay-de-philip-agee El Uruguay de Philip Agee], ''[[La República (Uruguay)|La Republica]]'', 11 janvier 2008.</ref>. Officiellement, il décède à la suite de problèmes cardiaques, à Mercedes en [[Argentine]]. Il y a, cependant, des supputations<ref>{{pt}} [http://www.pdt.org.br/personalidades/jango_historia_6.htm Neiva Moreira explica fatos da morte de Jango à Comissão na Câmara]</ref> émises par les membres de la famille<ref>[http://www.opovo.com.br/app/maisnoticias/mundo/dw/2013/12/05/noticiasdw,3172948/filho-de-jango-diz-que-exumacao-e-so-inicio-e-quer-que-americanos-deponham.shtml Filho de Jango diz que exumação é só início e quer que americanos deponham]</ref> et des politiques<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/fsp/opiniao/fz0801200805.htm ''Ainda a Operação Condor'', di Carlos Heitor Cony]</ref> que Goulart aurait été assassiné par des agents de l'[[Opération Condor]]<ref>{{pt}} [http://www.pdt-rj.org.br/paginaindividual.asp?id=79 Depois da morte, a Operação Condor vem à luz]</ref>. Par volonté de la famille, aucune autopsie n'a été réalisée<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/poder/742607-historiador-rejeita-tese-de-conspiracao-contra-joao-goulart.shtml ''Historiador rejeita tese de conspiração contra João Goulart'']</ref>.
+Une [[dictature]] militaire est alors instaurée. Jango est accusé d'être responsable de l'inflation, d'avoir organisé une redistribution suicidaire des richesses, d'aspirer à être dictateur et d'avoir des liens d'amitié avec les communistes. En désaccord sur ce point avec [[Leonel Brizola]], il refuse d'utiliser la force et doit s'exiler en [[Uruguay]], où il n'obtient, en dépit de sa position importante, que le droit d'asile, et non un statut de réfugié politique, qui lui aurait permis de s'engager davantage dans l'opposition à la dictature<ref name=Rodriguez>{{pt}} Roger Rodríguez, [http://www.larepublica.com.uy/politica/293039-el-uruguay-de-philip-agee « El Uruguay de Philip Agee »], ''[[La República (Uruguay)|La Republica]]'', 11 janvier 2008.</ref>. Officiellement, il décède à la suite de problèmes cardiaques, à Mercedes en [[Argentine]]. Il y a, cependant, des supputations<ref>{{pt}} [http://www.pdt.org.br/personalidades/jango_historia_6.htm Neiva Moreira explica fatos da morte de Jango à Comissão na Câmara].</ref> émises par les membres de la famille<ref>[http://www.opovo.com.br/app/maisnoticias/mundo/dw/2013/12/05/noticiasdw,3172948/filho-de-jango-diz-que-exumacao-e-so-inicio-e-quer-que-americanos-deponham.shtml « Filho de Jango diz que exumação é só início e quer que americanos deponham »].</ref> et des politiques<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/fsp/opiniao/fz0801200805.htm Carlos Heitor Cony, ''Ainda a Operação Condor''].</ref> que Goulart aurait été assassiné par des agents de l'[[Opération Condor|opération ''Condor'']]<ref>{{pt}} [http://www.pdt-rj.org.br/paginaindividual.asp?id=79 « Depois da morte, a Operação Condor vem à luz »].</ref>. Par volonté de la famille, aucune autopsie n'a été réalisée<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/poder/742607-historiador-rejeita-tese-de-conspiracao-contra-joao-goulart.shtml « Historiador rejeita tese de conspiração contra João Goulart »].</ref>.
-Le [[27 janvier]] [[2008]], la ''[[Folha de S. Paulo]]'' publie un reportage où un ancien agent des renseignements uruguayen, Mario Neira Barreiro, déclare que Goulart aurait été empoisonné par Sérgio Fleury, membre du ''Departamento de Ordem Política et Social'', sous les ordres du président brésilien d'alors, [[Ernesto Geisel]] ([[1907]]-[[1996]])<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u367282.shtml ''Goulart foi morto a pedido do Brasil, diz ex-agente uruguaio''] sur Folha Online</ref>.
+Le [[27 janvier]] [[2008]], la ''[[Folha de S. Paulo]]'' publie un reportage où un ancien agent des renseignements uruguayen, Mario Neira Barreiro, déclare que Goulart aurait été empoisonné par Sérgio Fleury, membre du Departamento de Ordem Política et Social, sous les ordres du président brésilien d'alors, [[Ernesto Geisel]] ([[1907]]-[[1996]])<ref>{{pt}} [http://www1.folha.uol.com.br/folha/brasil/ult96u367282.shtml « Goulart foi morto a pedido do Brasil, diz ex-agente uruguaio »] sur Folha Online.</ref>.
-En {{date||mai|2013}}, la ''[[Commission nationale de la vérité (Brésil)|Comissão Nacional da Verdade]]'' décide qu'on peut exhumer le corps de Goulart pour des enquêtes ''post-mortem''<ref>[http://www.bbc.co.uk/portuguese/ultimas_noticias/2013/05/130502_goulart_exumacao_lk_rn.shtml ''Corpo de João Goulart pode passar por exumação'']</ref>. {{refnec|L'exhumation, réalisée le [[7 novembre]] [[2013]], a duré 18 heures<ref>{{pt}} [http://pesquisa.in.gov.br/imprensa/jsp/visualiza/index.jsp?jornal=2&pagina=5&data=07/11/2013 Journal officiel du 7 novembre 2013]</ref>}}<ref>[http://www.cnv.gov.br/index.php/outros-destaques/376-entenda-como-sera-exumacao-do-ex-presidente-joao-goulart ''Entenda como será feita a exumação de João Goulart'']</ref>
+En {{date||mai|2013}}, la [[Commission nationale de la vérité (Brésil)|Comissão Nacional da Verdade]] décide qu'on peut exhumer le corps de Goulart pour des enquêtes ''post mortem''<ref>[http://www.bbc.co.uk/portuguese/ultimas_noticias/2013/05/130502_goulart_exumacao_lk_rn.shtml « Corpo de João Goulart pode passar por exumação »], BBC.</ref>. {{refnec|L'exhumation, réalisée le [[7 novembre]] [[2013]], a duré 18 heures<ref>{{pt}} [http://pesquisa.in.gov.br/imprensa/jsp/visualiza/index.jsp?jornal=2&pagina=5&data=07/11/2013 Journal officiel du 7 novembre 2013].</ref>}}<ref>[http://www.cnv.gov.br/index.php/outros-destaques/376-entenda-como-sera-exumacao-do-ex-presidente-joao-goulart « Entenda como será feita a exumação de João Goulart »], cnv.gov.br.</ref>
 Un [[Presidente João Goulart|quartier]] de [[Santa Maria (Rio Grande do Sul)|Santa Maria]] de Rio Grande do Sul porte son nom.
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 == Autres images ==
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-Fichier:Kennedy and Goulart review troops 1962.jpg|Goulart et [[John Kennedy]] en [[1962]]
+Fichier:Kennedy and Goulart review troops 1962.jpg|Goulart et [[John Kennedy]] en [[1962]].
-Fichier:Monumento Jango.jpg|Monument en hommage à Goulart, à [[Porto Alegre]]
+Fichier:Monumento Jango.jpg|Monument en hommage à Goulart, à [[Porto Alegre]].
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 == Décorations ==
-[[Image:BRA Order of the Southern Cross - Grand Cross BAR.png|left|50px]] : Grand-maître de l'[[Ordre national de la Croix du Sud]]
+[[Image:BRA Order of the Southern Cross - Grand Cross BAR.png|left|50px]] : Grand-maître de l'[[ordre national de la Croix du Sud]]
 == Références ==
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 == Liens externes ==
 * {{autorité}}
-* {{pt}} [http://www.cpdoc.fgv.br/nav_gv/htm/biografias/Joao_Goulart.asp Biographie]
+* {{pt}} [http://www.cpdoc.fgv.br/nav_gv/htm/biografias/Joao_Goulart.asp Biographie].
 {{Palette|Présidents du Brésil}}

v · m Présidents et chefs d’État du Brésil
Vieille République	Manuel Deodoro da Fonseca (1889) Floriano Vieira Peixoto (1891) Prudente José de Morais e Barros (1894) Manuel de Campos Sales (1898) Francisco de Paula Rodrigues Alves (1902) Afonso Augusto Moreira Pena (1906) Nilo Procópio Peçanha (1909) Hermes da Fonseca (1910) Venceslau Brás (1914) Delfim Moreira (1918) Epitácio Pessoa (1919) Artur Bernardes (1922) Washington Luís (1926) Júlio Prestes (1930)
Estado Novo	Augusto Fragoso (1930) Getúlio Vargas (1930) José Linhares (1945)
Deuxième République	Eurico Gaspar Dutra (1946) Getúlio Vargas (1951) João Café Filho (1954) Carlos Coimbra da Luz (1955) Nereu de Oliveira Ramos (1955) Juscelino Kubitschek (1956) Jânio da Silva Quadros (1961) Pascoal Mazzilli (1961) João Goulart (1961) Pascoal Mazzilli (1964)
Dictature militaire	Humberto Castelo Branco (1964) Arthur da Costa e Silva (1967) Aurélio de Lira Tavares (1969) Augusto Rademaker (1969) Márcio de Sousa Melo (1969) Emílio Garrastazu Médici (1969) Ernesto Geisel (1974) João Figueiredo (1979)
Nouvelle République	José Sarney (1985) Fernando Collor (1990) Itamar Franco (1992) Fernando Henrique Cardoso (1995) Lula da Silva (2003) Dilma Rousseff (2011) Michel Temer (2016) Jair Bolsonaro (2019) Lula da Silva (2023)