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« Porte de Paris (Moulins) » : différence entre les versions

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==Histoire==
==Histoire==
Au {{s|XVII}}, les [[faubourg]]s de [[Moulins (Allier)|Moulins]], capitale du [[duché de Bourbon]], se sont étendus au-delà de l'enceinte de la ville, le long des principaux axes<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier">{{Ouvrage|auteur1= |titre=Le patrimoine des communes de l'Allier |sous-titre= |éditeur=Flohic éditions |collection= |lieu= |année=1999|tome=1 |pages totales=1143 |passage=893|isbn=2-84234-053-1}}.</ref>. Il est donc décidé de construire une seconde enceinte pour englober ces faubourgs mais celle-ci ne sera jamais achevée, la paix étant revenue dans le royaume. Sa partie nord s'arrête alors à hauteur de la rue de Paris, n'étant pas prolongée jusqu'à l'Allier et deux tours sont alors dressées de part et d'autre de la route de Paris mais sans qu'elles semblent avoir été achevées (la tour Est sera détruite au cours du XIX{{e}} et la tour Ouest dont on peut encore voir la base, servira de glacière<ref name ="Générmont"/>)<ref group=Note>Il est mentionné mais sans qu'il soit clair si c'était sur les tours de la porte de Paris de la première ou de la seconde enceinte qu'étaient inscrites trois lettres ''G'' symbolisant le caractère des Moulinois : « gueux, glorieux, gourmands ».</ref>.
Au {{s|XVII}}, les [[faubourg]]s de [[Moulins (Allier)|Moulins]], capitale du [[duché de Bourbon]], se sont étendus au-delà de l'enceinte de la ville, le long des principaux axes<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier">{{Ouvrage|auteur1= |titre=Le patrimoine des communes de l'Allier |sous-titre= |éditeur=Flohic éditions |collection= |lieu= |année=1999|tome=1 |pages totales=1143 |passage=893|isbn=2-84234-053-1}}.</ref>. Il est donc décidé de construire une seconde enceinte pour englober ces faubourgs mais celle-ci ne sera jamais achevée, la paix étant revenue dans le royaume. Sa partie nord s'arrête alors à hauteur de la rue de Paris, n'étant pas prolongée jusqu'à l'Allier et deux tours sont alors dressées de part et d'autre de la route de Paris mais sans qu'elles semblent avoir été achevées (la tour Est sera détruite au cours du XIX{{e}} et la tour Ouest dont on peut encore voir la base, servira de glacière<ref name ="Générmont"/>)<ref group=Note>Il est mentionné mais sans qu'il soit clair si c'était sur les tours de la porte de Paris de la première ou de la seconde enceinte qu'étaient inscrites trois lettres ''G'' symbolisant le caractère des Moulinois : « gueux, glorieux, gourmands ».</ref>.


[[Jacques de Flesselles]], [[Intendant (Royaume de France)|intendant de la généralité]] de Moulins, décide néanmoins la création d'une porte symbolique pour marquer l'entrée de la ville<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/> avec l'édification de deux colonnes de pierre de chaque côté de la route de Paris. Les travaux débutent en juillet [[1764 en France|1764]]<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/>{{,}}<ref group=Note>La [[base Mérimée]] du ministère de la Culture indique comme période de construction le XVII{{e}} siècle, sans année précise, tandis que l'ouvrage ''Le Patrimoine des communes de l'Allier'' indique lui une construction entre 1764 et 1765, donc seconde moitié du XVIII{{e}}. Cet ouvrage précise que ''Jacques de Fréselles'', intendant de la ville, en est l'initiateur. Or [[Jacques de Flesselles]] (dans son orthographe exacte) a bien été [[Liste des intendants de la généralité de Moulins|intendant de la généralité de Moulins]] entre 1762 et 1765.</ref> et s'achèvent l'année suivante, dirigés par le maçon Martin<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/>. La rue de Paris est alors une des plus importantes voies de Moulins<ref name ="Texier"/>, des auberges et des couvents s'y sont installés mais aussi des nobles qui y ont fait construire leur hôtel particulier<ref name ="Texier">{{Ouvrage|auteur1=Fabienne Texier |titre=Moulins il y a 100 ans |sous-titre=en cartes postales anciennes |éditeur=éditions Patrimoines médias|collection= |lieu= Prahecq|année=2009|pages totales=140 |passage=46 |isbn=9782916757421}}.</ref> comme l'[[hôtel Héron]] et dont une partie est accolée à la colonne Est de la porte de Paris. C'est la maison natale du [[Claude-Louis-Hector de Villars|maréchal de Villars]]<ref group=Note>[[Pierre de Villars]], père du futur [[Claude-Louis-Hector de Villars|maréchal de Villars]] avait été exilé à Vienne après la [[Fronde (histoire)|Fronde]]. Sa mère, [[Marie Gigault de Bellefonds]], avait trouvé refuge à Moulins, chez sa tante, la comtesse de Saint-Géran, épouse du gouverneur du Bourbonnais (source: panneau "Parcours historique" de la ville de Moulins, situé sur l'immeuble en face).</ref> (1653-1734).
[[Jacques de Flesselles]], [[Intendant (Royaume de France)|intendant de la généralité]] de Moulins, décide néanmoins la création d'une porte symbolique pour marquer l'entrée de la ville<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/> avec l'édification de deux colonnes de pierre de chaque côté de la route de Paris. Les travaux débutent en juillet [[1764 en France|1764]]<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/>{{,}}<ref group=Note>La [[base Mérimée]] du ministère de la Culture indique comme période de construction le XVII{{e}} siècle, sans année précise, tandis que l'ouvrage ''Le Patrimoine des communes de l'Allier'' indique lui une construction entre 1764 et 1765, donc seconde moitié du XVIII{{e}}. Cet ouvrage précise que ''Jacques de Fréselles'', intendant de la ville, en est l'initiateur. Or [[Jacques de Flesselles]] (dans son orthographe exacte) a bien été [[Liste des intendants de la généralité de Moulins|intendant de la généralité de Moulins]] entre 1762 et 1765.</ref> et s'achèvent l'année suivante, dirigés par le maçon Martin<ref name = "Patrimoine des communes de l'Allier"/>. La rue de Paris est alors une des plus importantes voies de Moulins<ref name ="Texier"/>, des auberges et des couvents s'y sont installés mais aussi des nobles qui y ont fait construire leur hôtel particulier<ref name ="Texier">{{Ouvrage|auteur1=Fabienne Texier |titre=Moulins il y a 100 ans |sous-titre=en cartes postales anciennes |éditeur=éditions Patrimoines médias|collection= |lieu= Prahecq|année=2009|pages totales=140 |passage=46 |isbn=9782916757421}}.</ref> comme l'[[hôtel Héron]] et dont une partie est accolée à la colonne Est de la porte de Paris. C'est la maison natale du [[Claude-Louis-Hector de Villars|maréchal de Villars]]<ref group=Note>[[Pierre de Villars]], père du futur [[Claude-Louis-Hector de Villars|maréchal de Villars]] avait été exilé à Vienne après la [[Fronde (histoire)|Fronde]]. Sa mère, [[Marie Gigault de Bellefonds]], avait trouvé refuge à Moulins, chez sa tante, la comtesse de Saint-Géran, épouse du gouverneur du Bourbonnais (source: panneau "Parcours historique" de la ville de Moulins, situé sur l'immeuble en face).</ref> (1653-1734).


Comme entrée symbolique dans la ville, les portes sont des lieux de manifestations lors d'arrivée ou de sorties de personnages importants. Moulins est alors traversée par la route royale reliant Paris à Lyon (qui correspondait à une portion de l'actuelle [[Route nationale 7 (France métropolitaine)|route nationale 7]])<ref>Plaquette ''Parcours Moulins, Histoires de rues'', éditée la ville de Moulins et la direction du patrimoine du ministère de la Culture.</ref>. Ainsi il semble que cela soit en [[1771 en France|1771]]<ref name ="Faure">{{Ouvrage |auteur1=Henry Faure |titre=Histoire de Moulins |sous-titre=L'administration municipale, les fêtes publiques, les particularités diverses |éditeur=Le Livre d'Histoire|collection= |lieu=Paris |année=1999|tome=II |pages totales=776 |passage=147 à 149 |isbn= 2844350542}}.</ref> que la première manifestation officielle eut lieu à la porte de Paris lorsque la princesse [[Marie-Joséphine de Savoie]], fille de [[Victor-Amédée III]] quitte la ville (après y être entrée la veille par la porte de Lyon), étape sur sa route pour Versailles où elle va épouser Louis-Stanislas, comte de Provence<ref name ="Faure"/>, frère de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] et futur [[Louis XVIII]]. Elle fut escortée de la porte jusqu'à [[Villeneuve-sur-Allier|Villeneuve]]<ref name ="Faure"/>, la limite de la [[Duché de Bourbon|province bourbonnaise]], par des [[Régiment de La Reine cavalerie|cavaliers de la Reine]] et la [[maréchaussée]]<ref name ="Faure"/>. Deux ans plus tard, en [[1773 en France|1773]], une cérémonie similaire se déroula pour sa sœur, [[Marie-Thérèse de Savoie (1756-1805)|Marie-Thérèse de Savoie]]<ref name ="Faure"/> qui se rend à Versailles pour épouser un autre frère du roi, le comte d'Artois, futur [[Charles X]]. La milice bourgeoise lui rend les honneurs à son passage de la porte de Paris<ref name ="Faure"/>.
Comme entrée symbolique dans la ville, les portes sont des lieux de manifestations lors d'arrivée ou de sorties de personnages importants. Moulins est alors traversée par la route royale reliant Paris à Lyon (qui correspondait à une portion de l'actuelle [[Route nationale 7 (France métropolitaine)|route nationale 7]])<ref>Plaquette ''Parcours Moulins, Histoires de rues'', éditée la ville de Moulins et la direction du patrimoine du ministère de la Culture.</ref>. Ainsi il semble que cela soit en [[1771 en France|1771]]<ref name ="Faure">{{Ouvrage |auteur1=Henry Faure |titre=Histoire de Moulins |sous-titre=L'administration municipale, les fêtes publiques, les particularités diverses |éditeur=Le Livre d'Histoire|collection= |lieu=Paris |année=1999|tome=II |pages totales=776 |passage=147 à 149 |isbn= 2844350542}}.</ref> que la première manifestation officielle eut lieu à la porte de Paris lorsque la princesse [[Marie-Joséphine de Savoie]], fille de [[Victor-Amédée III]] quitte la ville (après y être entrée la veille par la porte de Lyon), étape sur sa route pour Versailles où elle va épouser Louis-Stanislas, comte de Provence<ref name ="Faure"/>, frère de [[Louis XVI de France|Louis XVI]] et futur [[Louis XVIII]]. Elle fut escortée de la porte jusqu'à [[Villeneuve-sur-Allier|Villeneuve]]<ref name ="Faure"/>, la limite de la [[Duché de Bourbon|province bourbonnaise]], par des [[Régiment de La Reine cavalerie|cavaliers de la Reine]] et la [[maréchaussée]]<ref name ="Faure"/>. Deux ans plus tard, en [[1773 en France|1773]], une cérémonie similaire se déroula pour sa sœur, [[Marie-Thérèse de Savoie (1756-1805)|Marie-Thérèse de Savoie]]<ref name ="Faure"/> qui se rend à Versailles pour épouser un autre frère du roi, le comte d'Artois, futur [[Charles X]]. La milice bourgeoise lui rend les honneurs à son passage de la porte de Paris<ref name ="Faure"/>.


Sous la Révolution, en l'[[an II]] (1793-1794), les armoiries figurant sur les pilastres furent détruites<ref name ="Générmont">{{Ouvrage|auteur1=Marcel Génermont |titre=Vieilles rues, plaques neuves |sous-titre=Les rues de Moulins, Avermes et Izeure à travers les ages |éditeur=éditions des Cahiers du Bourbonnais |collection= |numéro d'édition=2 |lieu=Moulins |année=1972 |pages totales=273 |passage=170 |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>
Sous la Révolution, en l'[[an II]] (1793-1794), les armoiries figurant sur les pilastres furent détruites<ref name ="Générmont">{{Ouvrage|auteur1=Marcel Génermont |titre=Vieilles rues, plaques neuves |sous-titre=Les rues de Moulins, Avermes et Izeure à travers les ages |éditeur=éditions des Cahiers du Bourbonnais |collection= |numéro d'édition=2 |lieu=Moulins |année=1972 |pages totales=273 |passage=170 |isbn= |lire en ligne= }}.</ref>


La porte de Paris est inscrite comme [[Monument historique (France)|Monument historique]] le 9 décembre 1929<ref name ="Mérimée">{{Mérimée|PA00093230}}</ref>.
La porte de Paris est inscrite comme [[Monument historique (France)|Monument historique]] le 9 décembre 1929<ref name ="Mérimée">{{Base Mérimée|PA00093230}}</ref>.


À la fin du XIX{{e}} et au début du XX{{e}}, comme le montrent les photographies et cartes postales de l'époque, les façades adjacentes à la porte de Paris, lorsque l'on entrait dans la ville (côté nord) servaient de support à des panneaux de réclames<ref name ="Texier"/>.
À la fin du XIX{{e}} et au début du XX{{e}}, comme le montrent les photographies et cartes postales de l'époque, les façades adjacentes à la porte de Paris, lorsque l'on entrait dans la ville (côté nord) servaient de support à des panneaux de réclames<ref name ="Texier"/>.

Version du 20 mars 2018 à 00:19

Porte de Paris
Porte de Paris en septembre 2011, vue du nord (de l'"extérieur")
Présentation
Destination initiale
Entrée symbolique de la ville
Architecte
inconnu
Matériau
pierre
Construction
1764-1765
Commanditaire
Propriétaire
Commune
Patrimonialité
Localisation
Commune
Adresse
rue de Paris
Coordonnées
Carte

La porte de Paris est une porte de ville à Moulins, dans le département de l'Allier (région Auvergne-Rhône-Alpes), constituée de deux colonnes monumentales carrées en pierre érigées de part et d'autre de la rue de Paris dans la seconde moitié du XVIIIe siècle pour marquer symboliquement ce qui était à l'époque l'entrée de la ville. Elle est inscrite aux monuments historiques depuis 1929.

Histoire

Au XVIIe siècle, les faubourgs de Moulins, capitale du duché de Bourbon, se sont étendus au-delà de l'enceinte de la ville, le long des principaux axes[1]. Il est donc décidé de construire une seconde enceinte pour englober ces faubourgs mais celle-ci ne sera jamais achevée, la paix étant revenue dans le royaume. Sa partie nord s'arrête alors à hauteur de la rue de Paris, n'étant pas prolongée jusqu'à l'Allier et deux tours sont alors dressées de part et d'autre de la route de Paris mais sans qu'elles semblent avoir été achevées (la tour Est sera détruite au cours du XIXe et la tour Ouest dont on peut encore voir la base, servira de glacière[2])[Note 1].

Jacques de Flesselles, intendant de la généralité de Moulins, décide néanmoins la création d'une porte symbolique pour marquer l'entrée de la ville[1] avec l'édification de deux colonnes de pierre de chaque côté de la route de Paris. Les travaux débutent en juillet 1764[1],[Note 2] et s'achèvent l'année suivante, dirigés par le maçon Martin[1]. La rue de Paris est alors une des plus importantes voies de Moulins[3], des auberges et des couvents s'y sont installés mais aussi des nobles qui y ont fait construire leur hôtel particulier[3] comme l'hôtel Héron et dont une partie est accolée à la colonne Est de la porte de Paris. C'est la maison natale du maréchal de Villars[Note 3] (1653-1734).

Comme entrée symbolique dans la ville, les portes sont des lieux de manifestations lors d'arrivée ou de sorties de personnages importants. Moulins est alors traversée par la route royale reliant Paris à Lyon (qui correspondait à une portion de l'actuelle route nationale 7)[4]. Ainsi il semble que cela soit en 1771[5] que la première manifestation officielle eut lieu à la porte de Paris lorsque la princesse Marie-Joséphine de Savoie, fille de Victor-Amédée III quitte la ville (après y être entrée la veille par la porte de Lyon), étape sur sa route pour Versailles où elle va épouser Louis-Stanislas, comte de Provence[5], frère de Louis XVI et futur Louis XVIII. Elle fut escortée de la porte jusqu'à Villeneuve[5], la limite de la province bourbonnaise, par des cavaliers de la Reine et la maréchaussée[5]. Deux ans plus tard, en 1773, une cérémonie similaire se déroula pour sa sœur, Marie-Thérèse de Savoie[5] qui se rend à Versailles pour épouser un autre frère du roi, le comte d'Artois, futur Charles X. La milice bourgeoise lui rend les honneurs à son passage de la porte de Paris[5].

Sous la Révolution, en l'an II (1793-1794), les armoiries figurant sur les pilastres furent détruites[2]

La porte de Paris est inscrite comme Monument historique le 9 décembre 1929[6].

À la fin du XIXe et au début du XXe, comme le montrent les photographies et cartes postales de l'époque, les façades adjacentes à la porte de Paris, lorsque l'on entrait dans la ville (côté nord) servaient de support à des panneaux de réclames[3].

Références

  1. a b c et d Le patrimoine des communes de l'Allier, t. 1, Flohic éditions, , 1143 p. (ISBN 2-84234-053-1), p. 893.
  2. a et b Marcel Génermont, Vieilles rues, plaques neuves : Les rues de Moulins, Avermes et Izeure à travers les ages, Moulins, éditions des Cahiers du Bourbonnais, , 2e éd., 273 p., p. 170.
  3. a b et c Fabienne Texier, Moulins il y a 100 ans : en cartes postales anciennes, Prahecq, éditions Patrimoines médias, , 140 p. (ISBN 9782916757421), p. 46.
  4. Plaquette Parcours Moulins, Histoires de rues, éditée la ville de Moulins et la direction du patrimoine du ministère de la Culture.
  5. a b c d e et f Henry Faure, Histoire de Moulins : L'administration municipale, les fêtes publiques, les particularités diverses, t. II, Paris, Le Livre d'Histoire, , 776 p. (ISBN 2844350542), p. 147 à 149.
  6. Notice no PA00093230, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Note

  1. Il est mentionné mais sans qu'il soit clair si c'était sur les tours de la porte de Paris de la première ou de la seconde enceinte qu'étaient inscrites trois lettres G symbolisant le caractère des Moulinois : « gueux, glorieux, gourmands ».
  2. La base Mérimée du ministère de la Culture indique comme période de construction le XVIIe siècle, sans année précise, tandis que l'ouvrage Le Patrimoine des communes de l'Allier indique lui une construction entre 1764 et 1765, donc seconde moitié du XVIIIe. Cet ouvrage précise que Jacques de Fréselles, intendant de la ville, en est l'initiateur. Or Jacques de Flesselles (dans son orthographe exacte) a bien été intendant de la généralité de Moulins entre 1762 et 1765.
  3. Pierre de Villars, père du futur maréchal de Villars avait été exilé à Vienne après la Fronde. Sa mère, Marie Gigault de Bellefonds, avait trouvé refuge à Moulins, chez sa tante, la comtesse de Saint-Géran, épouse du gouverneur du Bourbonnais (source: panneau "Parcours historique" de la ville de Moulins, situé sur l'immeuble en face).

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