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== Biographie ==
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Originaire d'une famille [[calvinisme|calviniste]] stricte, Carlyle se destine à une vie de {{refnec|prêtre}}. C'est lors de ses années à l'[[Université d'Édimbourg]] qu'il perd la foi. Il conserve cependant tout au long de sa vie les valeurs que lui ont inculquées ses parents. Cette synthèse d'un tempérament religieux et d'une foi chrétienne perdue contribue à rendre le travail de Carlyle — comme en France celui de [[Ernest Renan|Renan]] — intéressant aux yeux de nombre de ses contemporains, qui à l'époque sont aux prises avec des changements scientifiques et politiques menaçant l'ordre social établi.
Originaire d'une famille [[calvinisme|calviniste]] stricte, Carlyle se destine au métier de {{refnc|pasteur}}. C'est lors de ses années à l'[[Université d'Édimbourg]] qu'il perd la foi. Il conserve cependant tout au long de sa vie les valeurs que lui ont inculquées ses parents. Cette synthèse d'un tempérament religieux et d'une foi chrétienne perdue contribue à rendre le travail de Carlyle — comme en France celui de [[Ernest Renan|Renan]] — intéressant aux yeux de nombre de ses contemporains, qui à l'époque sont aux prises avec des changements scientifiques et politiques menaçant l'ordre social établi.


Il nommait l’économie « ''the dismal science'' », ce qui signifie en français « la science lugubre<ref>Source : ''L'économie pour les nuls'' de Michel Musolino.</ref> ».
Il nommait l’économie « ''the dismal science'' », ce qui signifie en français « la science lugubre<ref>Source : ''L'économie pour les nuls'' de Michel Musolino.</ref> ».

Version du 24 janvier 2018 à 22:20

Thomas Carlyle
Description de cette image, également commentée ci-après
Thomas Carlyle
Naissance
Ecclefechan, Écosse, Royaume-Uni
Décès (à 85 ans)
Londres, Angleterre, Royaume-Uni
Activité principale
Écrivain
Auteur
Langue d’écriture Anglais britannique
Genres

Thomas Carlyle, né à Ecclefechan (Eaglais Fheichein en gaélique écossais), dans le comté de Dumfries et Galloway le , mort à Chelsea à Londres le , est un écrivain, satiriste et historien britannique, dont le travail eut une très forte influence durant l'époque victorienne.

Biographie

Originaire d'une famille calviniste stricte, Carlyle se destine au métier de pasteur[réf. non conforme]. C'est lors de ses années à l'Université d'Édimbourg qu'il perd la foi. Il conserve cependant tout au long de sa vie les valeurs que lui ont inculquées ses parents. Cette synthèse d'un tempérament religieux et d'une foi chrétienne perdue contribue à rendre le travail de Carlyle — comme en France celui de Renan — intéressant aux yeux de nombre de ses contemporains, qui à l'époque sont aux prises avec des changements scientifiques et politiques menaçant l'ordre social établi.

Il nommait l’économie « the dismal science », ce qui signifie en français « la science lugubre[1] ».

En 1837, il publia l'Histoire de la Révolution française, une œuvre littéraire et historique de grande qualité qui eut une influence profonde et durable sur la culture anglaise. Son ouvrage innovait en faisant du peuple de Paris et non plus des élites révolutionnaires le seul et véritable acteur de la Révolution française ; bien que différente de celle de Burke par sa condamnation de la société d'Ancien régime, sa critique de la Révolution française vise à susciter chez son lecteur un profond dégoût à l'égard de cet événement historique ; la mise en avant des images de la foule sanguinaire, la description des scènes d'horreur provoquées par la populace visent à alerter sur les dangers d'un nouveau sans-culottisme[2].

Il a écrit : « La véritable Université, de nos jours, c'est une collection de livres » (dans Héros et culte des héros).

Correspondance

  • Correspondance : Goethe, Carlyle (édition de Charles Eliot Norton ; traduction de Georges Khnopff). – Paris : Éditions du Sandre, 2005. – 183 p., 22 cm. – (ISBN 2-91495-822-6), comprenant le texte d'une correspondance du au 6 mai 1832 (Goethe étant déjà mort depuis mars 1832) et quelques annexes.

Bibliographie partielle

  • Novalis, 1829
    • Traduction française : Étude sur Novalis, Stalker Éditeur, 2008.
  • Les héros [« On Heroes and Hero Worship and the Heroic in History »] (trad. François Rosso), Maisonneuve & Larose, coll. « Les trésors retrouvés de la Revue des deux mondes », (réimpr. 1998), 317 p. (ISBN 2-70681-321-0, lire en ligne)
  • Signs of the Times, 1829 Lire en ligne
  • Sartor Resartus, 1831 Lire en ligne
  • The French Revolution : A History, 1837 Lire en ligne
  • Past and Present, 1843 Lire en ligne
  • Oliver Cromwell's letters and speeches, with elucidations, publié par Thomas Carlyle, 3 vol., 1845 Lire en ligne (autre version, également en ligne)
    • John Morrill, Textualizing and Contextualizing Cromwell, in Historical Journal, 1990 no 33/3, p. 629-639 ISSN 0018-246X (disponible sur Jstor). Ce texte étudie les éditions d'Abbott et de Carlyle.
  • An Occasional Discourse on the Nigger Question, 1849 Lire en ligne
  • Latter-Day Pamphlets, 1850 Lire en ligne
  • The Life Of John Sterling, 1851 Lire en ligne
  • History of Friedrich II of Prussia, 1858 Lire en ligne
  • Lucien de Vissec La mission de l'homme de lettres d'après Carlyle, Dans la Revue politique et littéraire Revue bleue. 1er semestre 1902.
  • Nouveaux Essais choisis de critique et de morale du genre biographique, traduction de Barthélemy Edmond, 2e éd., Paris, Mercure de France, 1909.

Notes et références

  1. Source : L'économie pour les nuls de Michel Musolino.
  2. Sous la direction de Jean-Clément Martin, Dictionnaire de la Contre-Révolution, Joël Félix, « Carlyle, Thomas », éd. Perrin, 2011, p. 141.

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