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« Avenue de Choisy » : différence entre les versions

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| ancien nom = Chemin de Vitry
| ancien nom = Chemin de Vitry
| photo = Paris 13e - Avenue de Choisy - vue nord 1.jpg
| photo = Paris 13e - Avenue de Choisy - vue nord 1.jpg
| légende = Vue nord à hauteur de la [[rue Toussaint-Féron]]
| légende = Vue nord à hauteur de la [[rue Toussaint-Féron]].
| Ville de Paris = 2004
| Ville de Paris = 2004
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| DGI = 2015
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Avec l'[[avenue d'Ivry]], c'est l'un des principaux axes du [[quartier asiatique de Paris|quartier asiatique]] de l'arrondissement.
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L'avenue part du [[boulevard Masséna]], traverse la [[rue de Tolbiac]] où elle est rejointe par l'[[avenue d'Ivry]] et aboutit à la [[place d'Italie (Paris)|place d'Italie]]. Elle a une longueur de {{Unité|1310|mètres}} et une largeur de {{Unité|30|mètres}} ({{Unité|31.50|m}} après la rue de Tolbiac).
L'avenue part du [[boulevard Masséna]], traverse la [[rue de Tolbiac]] où elle est rejointe par l'[[avenue d'Ivry]] et aboutit à la [[place d'Italie (Paris)|place d'Italie]]. Elle a une longueur de {{Unité|1310|mètres}} et une largeur de {{Unité|30|mètres}} ({{Unité|31.50|m}} après la rue de Tolbiac).


== Origine du nom ==
== Origine du nom ==
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== Historique ==
== Historique ==
Indiquée dès 1672 sous le nom de [[chemin de Vitry]], l'avenue de Choisy fait partie de Paris depuis l'extension de la capitale en [[1860]]. Elle séparait précédemment les deux communes de [[Gentilly (Val-de-Marne)|Gentilly]] et d'[[Ivry-sur-Seine]]. Bien antérieurement, elle faisait partie de l'ancienne [[voie romaine]] de Lutèce à Lyon<ref>{{Dictionnaire historique des rues de Paris}}, {{p.|348}}</ref>.
Indiquée dès 1672 sous le nom de [[chemin de Vitry]], l'avenue de Choisy fait partie de Paris depuis l'extension de la capitale en [[1860]]. Elle séparait précédemment les deux communes de [[Gentilly (Val-de-Marne)|Gentilly]] et d'[[Ivry-sur-Seine]]. Bien antérieurement, elle faisait partie de l'ancienne [[voie romaine]] de Lutèce à Lyon<ref>{{Dictionnaire historique des rues de Paris}}, {{p.|348}}.</ref>.


Elle n'a commencé réellement à s'urbaniser qu'à partir de la seconde moitié du {{s-|XIX|e}}, avec une vocation industrielle marquée. Elle a ainsi notamment accueilli les usines [[Panhard]] (devenues depuis immeubles d'habitation et centre commercial), la [[Chocolats Lombart|chocolaterie Lombart]] (devenue le lycée [[Gabriel Fauré]]), et surtout une vaste [[gaz de ville|usine à gaz]] (devenue le [[parc de Choisy]], la « Fondation [[George Eastman]] » et le lycée [[Claude Monet]]). Simultanément, la croissance de la population amenait à la construction de l'[[église Saint-Hippolyte (Paris)|église Saint-Hippolyte]].
Elle n'a commencé réellement à s'urbaniser qu'à partir de la seconde moitié du {{s-|XIX|e}}, avec une vocation industrielle marquée. Elle a ainsi notamment accueilli les usines [[Panhard]] (devenues depuis immeubles d'habitation et centre commercial), la [[Chocolats Lombart|chocolaterie Lombart]] (devenue le lycée Gabriel-Fauré), et surtout une vaste [[gaz de ville|usine à gaz]] (devenue le [[parc de Choisy]], la [[Institut dentaire George-Eastman (Paris)|fondation George-Eastman]] et le lycée Claude-Monet). Simultanément, la croissance de la population amenait à la construction de l'[[église Saint-Hippolyte (Paris)|église Saint-Hippolyte]].


Jusqu'aux [[années 1960]], l'avenue de Choisy fait partie du {{13e}} populaire et ouvrier.
Jusqu'aux [[années 1960]], l'avenue de Choisy fait partie du {{13e}} populaire et ouvrier.


Dans les années 1960 et au début des [[années 1970]], l'opération [[Italie 13]], qui vise à la reconstruction d'une vaste zone dans le sud de l'arrondissement, a pour conséquence la construction d'une demi-douzaine de tours de trente étages environ au départ de l'avenue de Choisy (tours à noms de villes italiennes) et d'un centre commercial.
Dans les années 1960 et au début des [[années 1970]], l'opération [[Italie 13]], qui vise à la reconstruction d'une vaste zone dans le sud de l'arrondissement, a pour conséquence la construction d'une demi-douzaine de tours de trente étages environ au départ de l'avenue de Choisy (tours à noms de villes italiennes) et d'un centre commercial.


Après cette période de rénovation urbaine brutale, la sociologie de l'avenue de Choisy change profondément avec l'arrivée de réfugiés venant du Viêt Nam puis d'autres pays asiatiques à partir de 1975. Un vaste [[Quartier asiatique de Paris|quartier asiatique]] se forme de part et d'autre de l'avenue de Choisy, qui en constitue l'un des deux principaux axes avec l'avenue d'Ivry. C'est aujourd'hui une artère vivante, bordée sur toute sa longueur de restaurants et commerces majoritairement asiatiques.
Après cette période de rénovation urbaine brutale, la sociologie de l'avenue de Choisy change profondément avec l'arrivée de réfugiés venant du [[Viêt Nam]] puis d'autres pays asiatiques à partir de 1975. Un vaste [[Quartier asiatique de Paris|quartier asiatique]] se forme de part et d'autre de l'avenue de Choisy, qui en constitue l'un des deux principaux axes avec l'avenue d'Ivry. C'est aujourd'hui une artère vivante, bordée sur toute sa longueur de restaurants et commerces majoritairement asiatiques.


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== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
== Bâtiments remarquables et lieux de mémoire ==
* La [[place de Vénétie]], aménagée dans les années 1970 dans le cadre de l'opération [[Italie 13]], vaste ensemble commercial surmonté de tours et barres d'habitation sur l'emplacement des anciennes usines [[Panhard]]. À noter, du côté impair de l'avenue, sur le mur longeant la descente du parking sous le {{Numéro}}3, la mosaïque d'une voiture [[Panhard et Levassor]] avec son sigle « P&L » et l'inscription « De 1873 à 1970 s'élevaient à cet emplacement les établissements Panhard & Levassor où fut conçue et réalisée en 1890 la première voiture automobile ».
* La [[place de Vénétie]], aménagée dans les années 1970 dans le cadre de l'opération [[Italie 13]], vaste ensemble commercial surmonté de tours et barres d'habitation sur l'emplacement des anciennes usines [[Panhard]]. À noter, du côté impair de l'avenue, sur le mur longeant la descente du parking sous le {{Numéro}}3, la mosaïque d'une voiture [[Panhard et Levassor]] avec son sigle « P&L » et l'inscription « De 1873 à 1970 s'élevaient à cet emplacement les établissements Panhard & Levassor où fut conçue et réalisée en 1890 la première voiture automobile ».
* L'[[Église Saint-Hippolyte (Paris)|église Saint-Hippolyte]]<ref>[[commons:Category:Église Saint-Hippolyte|Voir photos sur l'église Saint-Hippolyte dans Commons]]. </ref>, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), construite de 1909 à 1924, notamment grâce à la générosité de la famille [[Panhard]]. Le bâtiment contigu, [[Église Notre-Dame-de-Chine de Paris|Notre Dame de Chine]], est affecté à la communauté catholique chinoise.
* L'[[Église Saint-Hippolyte (Paris)|église Saint-Hippolyte]]<ref>[[commons:Category:Église Saint-Hippolyte|Voir photos sur l'église Saint-Hippolyte dans Commons]].</ref>, œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), construite de 1909 à 1924, notamment grâce à la générosité de la famille [[Panhard]]. Le bâtiment contigu, [[Église Notre-Dame-de-Chine de Paris|Notre-Dame-de-Chine]], est affecté à la communauté catholique chinoise.
* Au {{Numéro}}34, une ancienne boulangerie décorée entre 1927 et 1937 par l'atelier de Benoist et Fils et par Albert Raybaud, devanture et décor intérieur inscrits aux [[Liste des monuments historiques du 13e arrondissement de Paris|Monuments historiques]] par arrêté du 23 mai 1984<ref>{{Mérimée|PA00086590}}</ref>. En 2008, cette devanture est devenue invisible, le commerce étant devenu un restaurant asiatique à la devanture sans intérêt historique.
* Au {{Numéro}}34, une ancienne boulangerie décorée entre 1927 et 1937 par l'atelier de Benoist et Fils et par Albert Raybaud, devanture et décor intérieur inscrits aux [[Liste des monuments historiques du 13e arrondissement de Paris|monuments historiques]] par arrêté du 23 mai 1984<ref>{{Mérimée|PA00086590}}.</ref>. En 2008, cette devanture est devenue invisible, le commerce étant devenu un restaurant asiatique à la devanture sans intérêt historique.
* La [[Cité scolaire Gabriel-Fauré|Cité scolaire Gabriel Fauré]], ancien emplacement de la [[Chocolats Lombart|chocolaterie Lombart]] de 1860 aux années 1940.
* La [[cité scolaire Gabriel-Fauré]], ancien emplacement de la [[Chocolats Lombart|chocolaterie Lombart]] de 1860 aux années 1940.
* École [[Auguste Perret]] : en février [[2003]], les travaux de construction de la [[Ligne 14 du métro de Paris|ligne 14 du métro]] ont occasionné l'effondrement du sol de la cour de l'école.
* École Auguste-Perret : en février [[2003]], les travaux de construction de la [[Ligne 14 du métro de Paris|ligne 14 du métro]] ont occasionné l'effondrement du sol de la cour de l'école.
* Au carrefour avec la [[rue du Docteur-Magnan]] (numéros 122 à 126) : ensemble de bâtiments parmi les plus anciens de l'avenue.
* Au carrefour avec la [[rue du Docteur-Magnan]] ({{numéros}}122 à 126) : ensemble de bâtiments parmi les plus anciens de l'avenue.
* Le [[parc de Choisy]] est aménagé sur les plans de l'architecte Roger Lardat en 1936-1937 à l'emplacement de l'ancienne [[gaz de ville|usine à gaz]] de la Compagnie parisienne du gaz, construite vers 1840. Un arbre de la liberté, planté en 1939, y rappelle le souvenir de 1789.
* Le [[parc de Choisy]] est aménagé sur les plans de l'architecte Roger Lardat, en 1936-1937, à l'emplacement de l'ancienne [[gaz de ville|usine à gaz]] de la Compagnie parisienne du gaz, construite vers 1840. Un [[arbre de la liberté]], planté en 1939, y rappelle le souvenir de [[Révolution française|1789]].
* La [[rue George-Eastman]] où se trouve la Fondation [[George Eastman]], bâtiment en briques rouges construit en 1937 par l'architecte [[Édouard Crevel]] (1880-1969) en vue de surveiller l'hygiène dentaire des enfants du quartier, à partir d'une donation de l'industriel américain inventeur de Kodak. Ce bâtiment abrite encore à ce jour entre autres un centre bucco-dentaire municipal. Carlo Sarrabezolles (1888-1971) en a conçu les décorations intérieure (cinq médaillons de bronze représentant l'enfant dans ses activités vitales : le sommeil, le repas, le jeu, l'étude et la musique) et extérieure (deux grands médaillons allégoriques, dont l'un représente l'Amérique offrant l'Institut dentaire à la France)<ref>Source : brochure de la Mairie de Paris sur la Fondation George Eastman.</ref>.
* La [[rue George-Eastman]], où se trouve la fondation George-Eastman, bâtiment en briques rouges construit en 1937 par l'architecte [[Édouard Crevel]] (1880-1969), en vue de surveiller l'hygiène dentaire des enfants du quartier, à partir d'une donation de l'industriel américain inventeur de [[Kodak]]. Ce bâtiment abrite encore à ce jour, entre autres, un centre bucco-dentaire municipal. [[Carlo Sarrabezolles]] (1888-1971) en a conçu les décorations intérieure (cinq médaillons de bronze représentant l'enfant dans ses activités vitales : le sommeil, le repas, le jeu, l'étude et la musique) et extérieure (deux grands médaillons allégoriques, dont l'un représente l'Amérique offrant l'Institut dentaire à la France)<ref>Brochure de la mairie de Paris sur la fondation George-Eastman.</ref>.


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Fichier:Institut George-Eastman.JPG|L'institut Eastman, vu depuis l'avenue
Fichier:Institut George-Eastman.JPG|L'institut Eastman, vu depuis l'avenue.
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Fichier:34, avenue de Choisy.JPG|Le {{numéro}}34, ancienne boulangerie classée aux [[Liste des monuments historiques du 13e arrondissement de Paris|monuments historiques.]]
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Version du 24 novembre 2017 à 16:18

13e arrt
Avenue de Choisy
Voir la photo.
Vue nord à hauteur de la rue Toussaint-Féron.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 13e
Quartier Maison-Blanche, Gare
Début 122, boulevard Masséna
Fin 219, boulevard Vincent-Auriol
1, avenue d'Italie
Morphologie
Longueur 1 310 m
Largeur 30 m
Historique
Ancien nom Chemin de Vitry
Géocodification
Ville de Paris 2004
DGI 2015
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Avenue de Choisy
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 13e arrondissement de Paris)
Avenue de Choisy
Images sur Wikimedia Commons Images sur Wikimedia Commons

L'avenue de Choisy est une voie du 13e arrondissement de Paris.

Situation

Avec l'avenue d'Ivry, c'est l'un des principaux axes du quartier asiatique de l'arrondissement.

L'avenue part du boulevard Masséna, traverse la rue de Tolbiac où elle est rejointe par l'avenue d'Ivry et aboutit à la place d'Italie. Elle a une longueur de 1 310 mètres et une largeur de 30 mètres (31,50 m après la rue de Tolbiac).

Origine du nom

Son nom se réfère à la commune de Choisy-le-Roi à laquelle conduit la route nationale 305, qui prolonge l'avenue de Choisy à travers Ivry-sur-Seine.

Historique

Indiquée dès 1672 sous le nom de chemin de Vitry, l'avenue de Choisy fait partie de Paris depuis l'extension de la capitale en 1860. Elle séparait précédemment les deux communes de Gentilly et d'Ivry-sur-Seine. Bien antérieurement, elle faisait partie de l'ancienne voie romaine de Lutèce à Lyon[1].

Elle n'a commencé réellement à s'urbaniser qu'à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, avec une vocation industrielle marquée. Elle a ainsi notamment accueilli les usines Panhard (devenues depuis immeubles d'habitation et centre commercial), la chocolaterie Lombart (devenue le lycée Gabriel-Fauré), et surtout une vaste usine à gaz (devenue le parc de Choisy, la fondation George-Eastman et le lycée Claude-Monet). Simultanément, la croissance de la population amenait à la construction de l'église Saint-Hippolyte.

Jusqu'aux années 1960, l'avenue de Choisy fait partie du 13e populaire et ouvrier.

Dans les années 1960 et au début des années 1970, l'opération Italie 13, qui vise à la reconstruction d'une vaste zone dans le sud de l'arrondissement, a pour conséquence la construction d'une demi-douzaine de tours de trente étages environ au départ de l'avenue de Choisy (tours à noms de villes italiennes) et d'un centre commercial.

Après cette période de rénovation urbaine brutale, la sociologie de l'avenue de Choisy change profondément avec l'arrivée de réfugiés venant du Viêt Nam puis d'autres pays asiatiques à partir de 1975. Un vaste quartier asiatique se forme de part et d'autre de l'avenue de Choisy, qui en constitue l'un des deux principaux axes avec l'avenue d'Ivry. C'est aujourd'hui une artère vivante, bordée sur toute sa longueur de restaurants et commerces majoritairement asiatiques.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • La place de Vénétie, aménagée dans les années 1970 dans le cadre de l'opération Italie 13, vaste ensemble commercial surmonté de tours et barres d'habitation sur l'emplacement des anciennes usines Panhard. À noter, du côté impair de l'avenue, sur le mur longeant la descente du parking sous le no 3, la mosaïque d'une voiture Panhard et Levassor avec son sigle « P&L » et l'inscription « De 1873 à 1970 s'élevaient à cet emplacement les établissements Panhard & Levassor où fut conçue et réalisée en 1890 la première voiture automobile ».
  • L'église Saint-Hippolyte[2], œuvre de l'architecte Jules Astruc (1862-1935), construite de 1909 à 1924, notamment grâce à la générosité de la famille Panhard. Le bâtiment contigu, Notre-Dame-de-Chine, est affecté à la communauté catholique chinoise.
  • Au no 34, une ancienne boulangerie décorée entre 1927 et 1937 par l'atelier de Benoist et Fils et par Albert Raybaud, devanture et décor intérieur inscrits aux monuments historiques par arrêté du 23 mai 1984[3]. En 2008, cette devanture est devenue invisible, le commerce étant devenu un restaurant asiatique à la devanture sans intérêt historique.
  • La cité scolaire Gabriel-Fauré, ancien emplacement de la chocolaterie Lombart de 1860 aux années 1940.
  • École Auguste-Perret : en février 2003, les travaux de construction de la ligne 14 du métro ont occasionné l'effondrement du sol de la cour de l'école.
  • Au carrefour avec la rue du Docteur-Magnan (nos 122 à 126) : ensemble de bâtiments parmi les plus anciens de l'avenue.
  • Le parc de Choisy est aménagé sur les plans de l'architecte Roger Lardat, en 1936-1937, à l'emplacement de l'ancienne usine à gaz de la Compagnie parisienne du gaz, construite vers 1840. Un arbre de la liberté, planté en 1939, y rappelle le souvenir de 1789.
  • La rue George-Eastman, où se trouve la fondation George-Eastman, bâtiment en briques rouges construit en 1937 par l'architecte Édouard Crevel (1880-1969), en vue de surveiller l'hygiène dentaire des enfants du quartier, à partir d'une donation de l'industriel américain inventeur de Kodak. Ce bâtiment abrite encore à ce jour, entre autres, un centre bucco-dentaire municipal. Carlo Sarrabezolles (1888-1971) en a conçu les décorations intérieure (cinq médaillons de bronze représentant l'enfant dans ses activités vitales : le sommeil, le repas, le jeu, l'étude et la musique) et extérieure (deux grands médaillons allégoriques, dont l'un représente l'Amérique offrant l'Institut dentaire à la France)[4].

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Accès

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 348.
  2. Voir photos sur l'église Saint-Hippolyte dans Commons.
  3. Notice no PA00086590, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Brochure de la mairie de Paris sur la fondation George-Eastman.