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'''Le Micro Brise Le Silence''', ou simplement '''''MBS''''', est un groupe de [[rap algérien]] fondé en [[1993 en musique|1993]]<ref>[http://etudesafricaines.revues.org/index165.html À propos du rap en Algérie], sur ''etudesafricaines.revues.org'' (consulté le 18 décembre 2010).</ref>.


'''Le Micro brise le silence''', ou simplement '''MBS''', est un [[groupe musical|groupe]] de [[hip-hop]] [[Algérie|algérien]], originaire de [[Hussein Dey (commune)|Hussein-Dey]], à [[Alger]]. Le groupe semble, depuis, s'être éteint, après la sortie de ''Maquis bla sleh''.
== Historique ==
C'est en 1993 que le groupe fait son apparition, Ils se rencontrent au lycée et commencent à organiser des concerts hip-hop, dès 1993 fondé par quatre jeunes [[Alger|algérois]] : M'hand touat alias DEYMED, Redwane Tennoune alias Red One, Yacine Ayad et Rabah Ourrad alias DONQUISHOOT. Hadjira Fezoui alias ALGIRA les rejoint, elle est la voix féminine du groupe. Et MBS ose ! C'est dans un mix unique, que le groupe intègre au son hip hop urbain, des mélodies traditionnelles, tirées du patrimoine algérien. Leurs textes reflètent le malaise de toute une génération d'Algériens, engagés et conscients de leurs problèmes. Leurs couplets sont lourds de sens, et l'ensemble donne une touche exceptionnelle. Tous les cinq sont issus du quartier populaire [[Hussein Dey (commune)|Hussein-Dey]].


== Biographie ==
Leur premier album voit le jour en 1997, intitulé ''Ouled El Bahdja'' (''Les Enfants de la Radieuse''). Cet album rencontre un bon succès avec 60 000 exemplaires vendus en quelques mois malgré la censure, et le morceau ''Ouled El Bahdja'' devient un classique de rap algérien.
=== Débuts ===
C'est en [[1993]] que le groupe fait son apparition<ref name=:1>{{lien web|url=http://etudesafricaines.revues.org/165|titre=Culture planétaire et identités frontalières
À propos du rap en Algérie|site=etudesafricaines.revues.org|consulté le=23 août 2017}}.</ref>. Les membres du groupe {{incise|M'hand Touat (alias Deymed), Redwane Tennoune (alias Red One), Yacine Ayad, et Rabah Ourrad (alias Donquishoot)}} se rencontrent au lycée, et commencent à organiser des concerts [[hip-hop]] dès 1993. Hadjira Fezoui (alias Algira) les rejoint par la suite ; elle est la voix féminine du groupe. Tous les cinq sont issus du quartier populaire [[Hussein Dey (commune)|Hussein-Dey]], à [[Alger]]<ref name=:2>{{lien web|url=http://africultures.com/algerie-le-rap-brise-le-silence-1001/|titre=Algérie : le rap brise le silence|site=africultures.com|consulté le=23 août 2017}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=http://www.tv5monde.com/TV5Site/alger/fr/mediatheque/musique.html|titre=Alger en musiques |site=[[TV5 Monde]]|consulté le=23 août 2017}}.</ref>.


Le groupe intègre au son hip-hop urbain, des mélodies traditionnelles, tirées du patrimoine algérien. Leurs textes reflètent le malaise de toute une génération d'Algériens, engagés et conscients de leurs problèmes.
Juste une année après sort leur deuxième opus ''Al Aouama'' (''La Nageuse'') {{référence nécessaire|qui rencontre également un bon succès}}, 100.000 exemplaires vendus en quelques mois, et leur offre une place sur la scène artistique algérienne et [[Maghreb|maghrébine]]<ref>[http://www.rap-algerien.com/Algerie-le-rap-brise-le-silence.html Algérie : le rap brise le silence]</ref>. En 1998, ils participent au concert ''L'Algérie à Paris'' aux côtés de [[Cheb Khaled]], [[Cheb Mami]] et [[Cheb Yazid]].


=== Premiers albums ===
En 1999, un troisième album intitulé ''Le micro brise le silence'' sort chez [[Universal Music Group|Universal]]. Une production plus étoffée, MBS s’est discipliné, a appris à maîtriser ses pulsions, ses sentiments. La musique de MBS véhicule les aspirations d’une jeunesse qui ne cesse de crier son désespoir, les massacres et les abus de l’armée, le chômage... Il figure parmi les dix meilleurs albums qui ont marqué l'histoire du rap africain.
Leur premier album studio, intitulé ''Ouled el bahdja'' (en français : {{citation|Les Enfants de la radieuse}}), est publié en [[1997]]<ref>{{lien web|lang=en|url=http://www.allmusic.com/album/ouled-el-bahdja-mw0001070984|titre= MBS - Ouled el Bahdja|site=[[AllMusic]]|consulté le=23 août 2017}}.</ref>. Cet album rencontre un bon succès avec {{nombre|60000}} exemplaires vendus en quelques mois malgré la censure, et le morceau ''Ouled el bahdja'' devient un classique de [[rap algérien]]{{refnec|date=août 2017}}. Juste une année après, en [[1998]], sort leur deuxième opus, ''Al aouama'' ({{citation|La Nageuse}}), qui compte {{nombre|100000}} exemplaires vendus en quelques mois<ref>{{lien web|url=https://www.letemps.ch/culture/2000/03/16/micro-brise-silence-rap-se-reinvente-quartiers-alger|titre=Avec Le Micro Brise le Silence, le rap se réinvente dans les quartiers d'Alger|date=16 mars 2000|site=letemps.ch|consulté le=23 août 2017}}.</ref>, et leur offre une place sur la scène artistique algérienne et [[Maghreb|maghrébine]]<ref name=:2/>. En [[1998]], ils participent au concert ''L'Algérie à Paris'', aux côtés de Cheb Khaled, [[Cheb Mami]], et Cheb Yazid.


En [[1999]], un troisième album, intitulé ''Le Micro brise le silence'', sort chez [[Universal Music Group|Universal]]<ref>{{lien web|url=http://musique.rfi.fr/musique/20090116-algerie-le-rap-squatte-lunderground|titre=Algérie, le rap squatte l’underground|passage=Entre 1998 et 2000, le Micro Brise le Silence, Intik et les Hamma, trois formations algéroises ont signé en France avec Universal ou Sony.|site=[[RFI Musique]]|consulté le=23 août 2017}}.</ref>. L'album compte {{nombre|20000}} exemplaires vendus<ref name=:3/>. La style musical de MBS véhicule les aspirations d’une jeunesse qui ne cesse de crier son désespoir, les massacres et les abus de l’armée, et le [[chômage]]<ref>{{lien web|url=http://musique.rfi.fr/musique/20000210-mbs|titre=MBS|site=[[RFI Musique]]|passage=Quant à l'histoire de l'engagement dans les textes ou non, il est permis de relativiser au regard du discours tenu par MBS : Le chômage, l'injustice, le pouvoir policier, le pouvoir politique soutenu par les militaires, la jeunesse sans avenir, la corruption, etc.|consulté le=23 août 2017}}.</ref>.
En 2001, après une expérience très enrichissante chez un major de disques des plus prestigieux, en l’occurrence Island/Universal, les cinq enfants terribles d’Hussein Dey renouent avec leur public algérien. ''Wellew'' (''Ils sont revenus'') lui est exclusivement dédié. Un album très agressif et protestataire avec des titres comme ''Le Réalisateur'', ''Mchi Tel3ab'', ''La Mort'', ''Dziriya (Ana Twiri)'', ''Mr le Président'', ou encore ''Houmeti l'Hussein-Dey''.


=== ''Wellew'' ===
En 2005 arrive leur dernier album, ''Maquis bla sleh''. Ce dernier album, dont le titre rappelle le sigle du groupe, a été présenté lors d’une conférence animée à la Maison de la presse. Il est composé de 14 chansons qui font 47 minutes de musique. Dans ''Maquis bla sleh'', le groupe chante qu’il « est toujours possible d’arranger les choses sans recourir aux armes », selon Rabah, parolier attitré de MBS. ''Dakhla'', ''Achewik'' (chanson kabyle), ''El Firan'', ''Mina Alger ila Berlin''… sont autant de titres de chanson composant cet album qui ne déroge pas au « militantisme de la rue » prôné par ce groupe de rap « made in Algeria ». Les ex-« rappeurs d’Hussein Dey », qui vivent depuis 3 ans en France, affirment vouloir « renouer avec le public algérien.
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=== ''Maquis bla sleh'' ===
En 2007 Diaz intègre le groupe à la demande du crew.
En [[2005]] arrive leur dernier album studio, ''Maquis bla sleh''. Ce dernier album, dont le titre rappelle le sigle du groupe, est présenté lors d’une conférence animée à la Maison de la presse. Il est composé de 14 chansons qui font 47 minutes de musique. Dans ''Maquis bla sleh'', le groupe chante qu’il « est toujours possible d’arranger les choses sans recourir aux armes », selon Rabah, parolier attitré de MBS. ''Dakhla'', ''Achewik'' (chanson kabyle), ''El Firan'', ''Mina Alger ila Berlin''… sont autant de titres de chanson composant cet album qui ne déroge pas au « militantisme de la rue » prôné par ce groupe de rap « made in Algeria ». Les ex-« rappeurs d’Hussein Dey », qui vivent depuis 3 ans en France, affirment vouloir « renouer avec le public algérien.


En [[2007]], Diaz intègre le groupe à la demande du crew. Le groupe semble, depuis, s'être éteint.
==  Discographie ==

* [[1997 en musique|1997]] : ''Ouled El Bahdja''
== Discographie ==
* [[1998 en musique|1998]] : ''Al Aouama''
* [[1999 en musique|1999]] : ''Le Micro Brise Le Silence''
* [[1997 en musique|1997]] : ''Ouled el bahdja''
* [[1998 en musique|1998]] : ''Al aouama''
* [[1999 en musique|1999]] : ''Le Micro brise le silence''
* [[2001 en musique|2001]] : ''Wellew''
* [[2001 en musique|2001]] : ''Wellew''
* [[2005 en musique|2005]] : ''Maquis Bla Sleh''
* [[2005 en musique|2005]] : ''Maquis bla sleh''


=== Solo Rabah Donquishoot ===
== Notes et références ==
{{références}}
* [[2002 en musique|2002]] : ''Galouli''
* [[2003 en musique|2003]] : ''Djabha Gagnant''
* [[2004 en musique|2004]] : ''Rabah Président''
* [[2009 en musique|2009]] : ''Dernier Cri''

== Références ==
<references />

{{Portail|Algérie|Hip-hop|Musique}}


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{{DEFAULTSORT:Micro brise le silence}}
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[[Catégorie:Groupe de hip-hop algérien]]
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[[Catégorie:Groupe de musique formé en 1993]]
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Version du 23 août 2017 à 10:38

Le Micro brise le silence
Autre nom MBS[1],[2], El Micro ybrizi sket, Mime ba sin
Pays d'origine Drapeau de l'Algérie Algérie
Genre musical Hip-hop algérien, hip-hop alternatif, rap politique
Années actives 19932005
Labels SOS Pub, Universal, Dounia, Izem Production
Composition du groupe
Membres Rabah Donquishoot
Deymed
Diaz
Anciens membres Yacine
Red One
Algira

Le Micro brise le silence, ou simplement MBS, est un groupe de hip-hop algérien, originaire de Hussein-Dey, à Alger. Le groupe semble, depuis, s'être éteint, après la sortie de Maquis bla sleh.

Biographie

Débuts

C'est en 1993 que le groupe fait son apparition[1]. Les membres du groupe — M'hand Touat (alias Deymed), Redwane Tennoune (alias Red One), Yacine Ayad, et Rabah Ourrad (alias Donquishoot) — se rencontrent au lycée, et commencent à organiser des concerts hip-hop dès 1993. Hadjira Fezoui (alias Algira) les rejoint par la suite ; elle est la voix féminine du groupe. Tous les cinq sont issus du quartier populaire Hussein-Dey, à Alger[3],[4].

Le groupe intègre au son hip-hop urbain, des mélodies traditionnelles, tirées du patrimoine algérien. Leurs textes reflètent le malaise de toute une génération d'Algériens, engagés et conscients de leurs problèmes.

Premiers albums

Leur premier album studio, intitulé Ouled el bahdja (en français : « Les Enfants de la radieuse »), est publié en 1997[5]. Cet album rencontre un bon succès avec 60 000 exemplaires vendus en quelques mois malgré la censure, et le morceau Ouled el bahdja devient un classique de rap algérien[réf. nécessaire]. Juste une année après, en 1998, sort leur deuxième opus, Al aouama (« La Nageuse »), qui compte 100 000 exemplaires vendus en quelques mois[6], et leur offre une place sur la scène artistique algérienne et maghrébine[3]. En 1998, ils participent au concert L'Algérie à Paris, aux côtés de Cheb Khaled, Cheb Mami, et Cheb Yazid.

En 1999, un troisième album, intitulé Le Micro brise le silence, sort chez Universal[7]. L'album compte 20 000 exemplaires vendus[8]. La style musical de MBS véhicule les aspirations d’une jeunesse qui ne cesse de crier son désespoir, les massacres et les abus de l’armée, et le chômage[9].

Wellew

En 2001, après leur séparation avec la major de disques Island/Universal[8], MBS renouent avec leur public algérien. Wellew (« Ils sont revenus ») lui est exclusivement dédié. Un album très agressif et protestataire avec des titres comme Le Réalisateur, Mchi Tel3ab, La Mort, Dziriya (Ana Twiri), Mr le Président, ou encore Houmeti l'Hussein-Dey.

Maquis bla sleh

En 2005 arrive leur dernier album studio, Maquis bla sleh. Ce dernier album, dont le titre rappelle le sigle du groupe, est présenté lors d’une conférence animée à la Maison de la presse. Il est composé de 14 chansons qui font 47 minutes de musique. Dans Maquis bla sleh, le groupe chante qu’il « est toujours possible d’arranger les choses sans recourir aux armes », selon Rabah, parolier attitré de MBS. Dakhla, Achewik (chanson kabyle), El Firan, Mina Alger ila Berlin… sont autant de titres de chanson composant cet album qui ne déroge pas au « militantisme de la rue » prôné par ce groupe de rap « made in Algeria ». Les ex-« rappeurs d’Hussein Dey », qui vivent depuis 3 ans en France, affirment vouloir « renouer avec le public algérien.

En 2007, Diaz intègre le groupe à la demande du crew. Le groupe semble, depuis, s'être éteint.

Discographie

  • 1997 : Ouled el bahdja
  • 1998 : Al aouama
  • 1999 : Le Micro brise le silence
  • 2001 : Wellew
  • 2005 : Maquis bla sleh

Notes et références

  1. a et b « Culture planétaire et identités frontalières À propos du rap en Algérie », sur etudesafricaines.revues.org (consulté le ).
  2. « Culture : Le coup de bill'art du Soir - Le micro qui brise le silence », sur lesoirdalgerie.com (consulté le ).
  3. a et b « Algérie : le rap brise le silence », sur africultures.com (consulté le ).
  4. « Alger en musiques », sur TV5 Monde (consulté le ).
  5. (en) « MBS - Ouled el Bahdja », sur AllMusic (consulté le ).
  6. « Avec Le Micro Brise le Silence, le rap se réinvente dans les quartiers d'Alger », sur letemps.ch, (consulté le ).
  7. « Algérie, le rap squatte l’underground », sur RFI Musique (consulté le ), Entre 1998 et 2000, le Micro Brise le Silence, Intik et les Hamma, trois formations algéroises ont signé en France avec Universal ou Sony..
  8. a et b Daikha Dridi, « Alger Paris, le rap et la galère » (consulté le ), Universal nous avait mal maquettés, les grosses radios ne s’intéressaient pas au rap arabe, on n’a donc pas eu accès aux gros médias parce que ce qu’on faisait était trop communautaire, en plus on n’était pas stables, trop de problèmes de visas au goût de notre maison de disque, la séparation a donc eu lieu en 2001.
  9. « MBS », sur RFI Musique (consulté le ), Quant à l'histoire de l'engagement dans les textes ou non, il est permis de relativiser au regard du discours tenu par MBS : Le chômage, l'injustice, le pouvoir policier, le pouvoir politique soutenu par les militaires, la jeunesse sans avenir, la corruption, etc..