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[[Fichier:Takoyaki stall by chou i ci at Sumiyoshi Taisha, Osaka.jpg|thumb|200px|Vente de ''[[takoyaki]]'' près du [[Sumiyoshi-taisha|Grand sanctuaire Sumiyoshi]]]]
Dans les rues, ces [[échoppe]]s ou charrettes en bois, mobiles ou démontables, vendent des plats populaires, les ''amaguri'' (châtaignes grillées), ''mitarashi [[dango]]'' (boulette sucrée de pâte de riz gluant), ''[[oden]]'' (pot-au-feu), ''[[okonomiyaki]]'' (quiche japonaise), ''yakiimo'' (patate douce cuite), ''[[yakisoba]]'' (nouilles frits), ''[[yakitori]]'' (brochettes de poulet)<ref name="Boyé"/>, ainsi que des ''[[rāmen]]'' (pâtes), ''[[takoyaki]]'' (pieuvre), ''Kaki Tenpura'' (huîtres frites), ''[[Granita|kakigōri]]'' (glace pilée), et autres plats de la [[cuisine japonaise]].<br />
Dans les rues, ces [[échoppe]]s ou charrettes en bois, mobiles ou démontables, vendent des plats populaires, les ''amaguri'' (châtaignes grillées), ''mitarashi [[dango]]'' (boulette sucrée de pâte de riz gluant), ''[[oden]]'' (pot-au-feu), ''[[okonomiyaki]]'' (quiche japonaise), ''yakiimo'' (patate douce cuite), ''[[yakisoba]]'' (nouilles frits), ''[[yakitori]]'' (brochettes de poulet)<ref name="Boyé"/>, ainsi que des ''[[rāmen]]'' (pâtes), ''[[takoyaki]]'' (pieuvre), ''Kaki Tenpura'' (huîtres frites), ''[[Granita|kakigōri]]'' (glace pilée), et autres plats de la [[cuisine japonaise]].<br />
Les ''yatai'' sont présents dans les villes dont [[Fukuoka]], où ils sont particulièrement nombreux. Ils s'installent en début de soirée(17h) et partent avant l'aube(04h au plus tard)<ref>[http://www.shinryu.fr/1325-yatai.html ''屋台 – Yatai'']</ref>.
Les ''yatai'' sont présents dans les villes dont [[Fukuoka]], où ils sont particulièrement nombreux. Ils s'installent en début de soirée et partent avant l'aube<ref>[http://www.shinryu.fr/1325-yatai.html ''屋台 – Yatai'']</ref>.

Alors que partout dans le Japon les municipalités tentent de fermer les Yatai, notamment pour des raisons de voisinage et d hygiène, a Fukuoka, depuis Avril 2017, de nouveaux Yatai ont été ouvert, dont un tenue par un français (seul étranger disposant officiellement de l'autorisation municipale): ”Chez Remy” ou bien "レミさんち"


Pendant la durée des fêtes et festivals japonais ([[matsuri]]), ce sont les ''rotenshō'', aux allures de stands de foire<ref>Martin Beaulieu, [http://books.google.fr/books?id=C7-D9nwoWMAC&pg=PT19&lpg=PT19&dq=Yatai#v=onepage&q&f=false ''La vie quotidienne au Japon''], le quotidien japonais : la consommation, [[Guides de voyage Ulysse]], {{p.}}44</ref>, qui proposent ces spécialités, des ''okonomiyaki'', ''takoyaki'' et ''yakisoba''<ref name="Boyé"/>. L'autorisation pour faire commerce est demandée un an à l'avance à la police japonaise<ref>Kiwa Nakano, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ebisu_1340-3656_2005_num_34_1_1414?_Prescripts_Search_tabs1=standard& ''Conflits entre « création » et « tradition » dans une fête urbaine''], [[Maison franco-japonaise|revue ''Ebisu'']], {{vol}}et {{n°}}34, 2005, {{pp.|39-81}}, {{p.}}56</ref>.
Pendant la durée des fêtes et festivals japonais ([[matsuri]]), ce sont les ''rotenshō'', aux allures de stands de foire<ref>Martin Beaulieu, [http://books.google.fr/books?id=C7-D9nwoWMAC&pg=PT19&lpg=PT19&dq=Yatai#v=onepage&q&f=false ''La vie quotidienne au Japon''], le quotidien japonais : la consommation, [[Guides de voyage Ulysse]], {{p.}}44</ref>, qui proposent ces spécialités, des ''okonomiyaki'', ''takoyaki'' et ''yakisoba''<ref name="Boyé"/>. L'autorisation pour faire commerce est demandée un an à l'avance à la police japonaise<ref>Kiwa Nakano, [http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ebisu_1340-3656_2005_num_34_1_1414?_Prescripts_Search_tabs1=standard& ''Conflits entre « création » et « tradition » dans une fête urbaine''], [[Maison franco-japonaise|revue ''Ebisu'']], {{vol}}et {{n°}}34, 2005, {{pp.|39-81}}, {{p.}}56</ref>.

Version du 31 juillet 2017 à 11:24

Vente de tenpura à l'époque Edo (Fukagawa Edo Museum)

Le yatai (屋台?, « échoppe ambulante, tréteaux »)[1] est le nom du stand ambulant de restauration en plein air au Japon.

Histoire

La tradition des marchands ambulants (露天商, rotenshō?)[2] remonte à l'époque Edo, dans les années 1630.

Le système sankin-kōtai instauré par le 3e shogun Tokugawa, qui exigeait aux quelques 250 seigneurs provinciaux du Japon féodal, les daimyos, de venir à Edo tous les deux ans servir sa cour, généra une suite nombreuse de serviteurs et guerriers samouraïs (l'entourage du seigneur Maeda s'élevait à environ un millier de personnes). Tous les déplacements étaient effectués à pied ; ce système engendra donc des étalages aux bords des routes pour la vente de sandales, articles alimentaires, thé…

Un autre facteur clé dans le développement des vendeurs de rue était la présence de plus d'un millier de temples et de sanctuaires à travers le pays, qui attiraient un grand nombre de personnes chaque année, ainsi que toutes sortes de vendeurs. Cette tradition se poursuit encore aujourd'hui, bien que la plupart des visiteurs voyagent par autobus, voitures et trains[3].

Description

Yatai à Hakata-ku, Fukuoka
Vente de takoyaki près du Grand sanctuaire Sumiyoshi

Dans les rues, ces échoppes ou charrettes en bois, mobiles ou démontables, vendent des plats populaires, les amaguri (châtaignes grillées), mitarashi dango (boulette sucrée de pâte de riz gluant), oden (pot-au-feu), okonomiyaki (quiche japonaise), yakiimo (patate douce cuite), yakisoba (nouilles frits), yakitori (brochettes de poulet)[3], ainsi que des rāmen (pâtes), takoyaki (pieuvre), Kaki Tenpura (huîtres frites), kakigōri (glace pilée), et autres plats de la cuisine japonaise.
Les yatai sont présents dans les villes dont Fukuoka, où ils sont particulièrement nombreux. Ils s'installent en début de soirée et partent avant l'aube[4].

Pendant la durée des fêtes et festivals japonais (matsuri), ce sont les rotenshō, aux allures de stands de foire[5], qui proposent ces spécialités, des okonomiyaki, takoyaki et yakisoba[3]. L'autorisation pour faire commerce est demandée un an à l'avance à la police japonaise[6].

Autres pays d'Asie

A Hong Kong ce type d'étal est nommé dai pai dong (en). En Indonésie, les warungs servent du poisson-chat grillé. Aux Philippines, les restaurants traditionnels sont appelés turo-turo[7].

Références

  1. Freelang, Dictionnaire japonais-français en ligne
  2. [PDF] Iderlina Mateo-Babiano, Hitoshi Ieda, The Sociology of Street Use in Edo and Colonial Manila, Journal of the Eastern Asia Society for Transportation Studies, vol. 8, 2010, p. 12
  3. a b et c (en) Boyé Lafayette De Mente, Dining Guide to Japan, Tuttle Publishing, 2007, Rotensho p. 109, Yatai p. 148-150
  4. 屋台 – Yatai
  5. Martin Beaulieu, La vie quotidienne au Japon, le quotidien japonais : la consommation, Guides de voyage Ulysse, p. 44
  6. Kiwa Nakano, Conflits entre « création » et « tradition » dans une fête urbaine, revue Ebisu, vol. et no 34, 2005, pp. 39-81, p. 56
  7. [PDF] Iderlina Mateo-Babiano, Hitoshi Ieda, Street space sustainability in asia : the role of the asian pedestrian and street culture, Journal of the Eastern Asia Society for Transportation Studies, vol. 7, 2007, p. 10[1924]

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Articles connexes