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'''Juan José Torres Gonzáles''' né à [[Cochabamba (Bolivie)|Cochabamba]] en [[Bolivie]] le {{Date|5|mars|1920}} et mort le {{Date|2|juin|1976}} à [[Buenos Aires]], est un [[homme d'État]] [[bolivie]]n, président de la Bolivie entre le {{Date|7|octobre|1970}} et le {{Date|21|août|1971}}. Il était socialiste et était surnommé J. J. de son prénom. Il fut assassiné à Buenos Aires lorsqu'il était en exil, dans le cadre de l'[[opération Condor]]. |
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== Biographie == |
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Version du 9 juin 2017 à 16:56
Juan José Torres | |
Fonctions | |
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Président de la République de Bolivie | |
– (10 mois et 14 jours) |
|
Prédécesseur | Alfredo Ovando Candía |
Successeur | Hugo Banzer |
Biographie | |
Nom de naissance | Juan José Torres Gonzáles |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Santa Cruz (Bolivie) |
Date de décès | (à 56 ans) |
Lieu de décès | Buenos Aires (Argentine) |
Nationalité | bolivienne |
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Juan José Torres Gonzáles né à Cochabamba en Bolivie le et mort le à Buenos Aires, est un homme d'État bolivien, président de la Bolivie entre le et le . Il était socialiste et était surnommé J. J. de son prénom. Il fut assassiné à Buenos Aires lorsqu'il était en exil, dans le cadre de l'opération Condor.
Biographie
Juan José Torres entre en 1941 à l'âge de 21 ans à l'école militaire d'artillerie d'Argentine. Il devient plus tard chef d'état major, attaché militaire au Brésil puis ambassadeur en Uruguay. En 1970, le président Siles Salinas qui avait constitutionnellement succédé au général Barrientos, mort dans un accident d'avion, est victime d'un coup d'État dirigé par Alfredo Ovando Candía, lui-même renversé par le général Rogelio Miranda la même année. C'est à ce moment-là que Juan José Torres organise un « contre coup d'État » et devient le 50e président de la Bolivie[1]. Mais son gouvernement n'est pas stable car supporté par une minorité de l'armée et par la classe moyenne du pays. Il est forcé de s'exiler en Argentine lorsque le colonel d'extrême droite Hugo Banzer le renverse. Il planifie son retour en Bolivie et organise la révolution qui pourrait mener la chute du régime de Banzer depuis l'Argentine mais disparait le et est retrouvé mort le lendemain () criblé de balles. Les gouvernements fascistes argentin et bolivien ont rejeté toute accusation[2].
Notes et références
Voir aussi
Articles connexes