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Version du 21 mai 2017 à 12:48
Les particules ultra-fines, ultrafines[1] ou PUFs ou UFPs pour Ultrafine particles chez les anglophones) ou encore PM0.1[2] sont des particules de taille nanométrique (moins de 0,1 μm ou 100 nannomètres de diamètre) ; si petites qu’elles se comportent comme des gaz[3].
Elles ont des origines naturelles (incendies de forêt, volcanisme, érosion éolienne …) et anthropiques (échappement des moteurs et chaudières, raffineries, usure de pneus, peintures, freins et autres sources mécanique, soudure et autres systèmes fonctionnant à systèmes haute température, etc.).
Les PUFs contribuent très peu à la masse globale des polluants de l’air, mais elles sont dominantes en nombre de particules[4]et leur rôle est majeur dans les effets des pics de pollution et de la pollution chronique, en raison de leur quantité, de leur surface spécifique et de leur capacité à pénétrer profondément dans le poumon puis à traverser la barrière pulmonaire. Dans le domaine de la santé environnementale, c’est une catégorie majeure de polluant, en terme d'exposition respiratoire à la pollution, et d’effets sur la santé. [4][5].
Bien plus petites que les classes de particules réglementées (PM10 et PM2.5), et bien qu’elles soient suspectées d’avoir des effets graves sur la santé (car bien plus agressives à masse égale que les classes de particules plus importantes), elles ne sont pas encore réglementées. [2][6].
Pour les aspects généraux, techniques et technologiques du sujet, voir les articles nanoparticule et nanottechnologie ; Le présent article traite des PMO.1 et particules ultra-fine sous l'angle polluants ou composants de l’air
Classification
La microscopie électronique, la cristallographie et d’autres moyens permettent aux scientifiques d'observer la morphologie des particules ultrafines[7]. Ce groupe de particule est souvent subdivisé sous-classes .
- particules ultrafines à base de carbone, et à base d’atomes métalliques.
- particules classées selon leurs propriétés magnétiques.
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Attoui, M. B. (2016). Les nanoparticules dans l'air, génération, détection et granulométrie. 2268-3798
- Courtois B., 2011 : « En images : le plan particules » Le magazine des agents du Ministère de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement no 11 (octobre 2011) - p. 11-14
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Particules en suspension et santé - Résumé de GreenFacts de rapports scientifiques de l'OMS
- (fr) Présentation du plan particules (6 pages) - Ministère de l'Écologie
- (fr) Poussières, particules fines du diesel et du bois sur le site picbleu.fr
- Particules ultra-fines et santé au travail, sur le site de l'INRS
- Aloui, R., Magne, F., Devouassoux, G., Deverchere, J., Ritter, P., Bentaher, A., & Pacheco, Y. (2016). Effets des particules fines sur les cellules épithéliales bronchiques. Revue des Maladies Respiratoires, 33(9), 767-774.
- S. Iijima (1985). "Electron Microscopy of Small Particles". Journal of Electron Microscopy. 34 (4): 249.
- Morawska J, Moore MR, Ristovski Z. Health impacts of ultrafine particles. Canberra, Commonwealth of Australia. 2004 Disponible sur https://www.environment.gov.au/system/files/resources/00dbec61-f911-494b-bbc1-adc1038aa8c5/files/health-impacts.pdf. (consulté le 02/09/2016)
- T. Osunsanya; et al. (2001). "Acute Respiratory Effects of Particles: Mass or Number?". Occupational & Environmental Medicine. 58: 154–159. doi:10.1136/oem.58.3.154.
- V. Howard (2009). "Statement of Evidence: Particulate Emissions and Health (An Bord Plenala, on Proposed Ringaskiddy Waste-to-Energy Facility)." (PDF). Durham Environment Watch. Consulté 2011-04-26
- Attoui, M. B. (2016). Les nanoparticules dans l'air, génération, détection et granulométrie. 2268-3798.