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La Slovénie est parfois surnommée la [[Suisse]] des [[Balkans]] ou la Suisse d'[[Europe du sud]] du fait de son relief montagneux.
La Slovénie est parfois surnommée la [[Suisse]] des [[Balkans]] ou la Suisse d'[[Europe du sud]] du fait de son relief montagneux.


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== Histoire ==
{{Article détaillé|Histoire de la Slovénie}}
[[Celtes]] et [[Illyriens]] constituent les premiers habitants de l'[[Antiquité]], et sont soumis à l'[[Empire romain]] au cours du {{s|I|er}}. La [[Carinthie (Slovénie)|Carinthie]] émerge probablement autour du {{s|VI}} à l'issue des invasions lombardes du nord de l'[[Italie]], et recouvre le territoire correspondant aux actuelles [[Carinthie (Land)|Carinthies autrichienne]] et [[Carinthie (Slovénie)|slovène]]. Si ses premiers temps restent indéterminés, son existence est formellement attestée au {{s|VIII}}, lorsqu'elle prend son indépendance de la [[Bavière]] ([[746]]).

Le territoire de l'actuelle Slovénie commence à partir du {{s|IX}} à passer de main en main au gré des invasions des puissances voisines, qu'il s'agisse de la [[Bavière]], de la [[République de Venise]], ou des [[Habsbourg]]s. Les Slovènes restent sous la domination de ces derniers du {{s|XIV}} à [[1918]], sans réel statut juridique mais avec toutefois une représentation à [[Vienne (Autriche)|Vienne]].

La région subit successivement l'influence de la [[Réforme protestante|Réforme]] au {{s|XVI}}, puis de la [[Contre-Réforme]] sous le règne de l'[[Archiduc]] [[Ferdinand d'Autriche]] au début du {{s|XVII}}. Tandis que les élites se germanisent, la population paysanne demeure largement à l'écart de ces transformations. Des intellectuels codifient le [[slovène]] en une langue littéraire au {{s|XIX}}, tandis que des revendications nationalistes commencent à se faire jour.

La [[Première Guerre mondiale]] touche durement le pays, notamment sur le front de [[Soča]] à l'ouest du pays. Après que la [[bataille de Caporetto]] annonce la fin des combats sur le sol [[Autriche-Hongrie|austro-hongrois]] en [[1917]], le [[Parti populaire slovène]] demande l'instauration d'un État semi-autonome regroupant les [[slaves]] du sud. Cette revendication est rapidement reprise par l'ensemble du spectre politique local sous le terme de [[Mouvement de la Déclaration]]<ref>{{Lien web|auteur=Silvo Kranjec|titre=Anton Korošec, politicien, prêtre|série=Slovenski biografski leksikon (Lexique biographique slovène)|url=http://nl.ijs.si:8080/fedora/get/sbl:1188/VIEW/|éditeur=Académie slovène des Arts et Sciences|consulté le=7 juillet 2011|langue=sl}}</ref>.

La prise du pouvoir par des nationalistes croates, slovènes et serbes le 6 octobre [[1918]] lors de la chute de l'Empire conduit à une déclaration formelle d'indépendance de l'[[État des Slovènes, Croates et Serbes]] le 29 octobre suivant. Le pays rejoint le [[Royaume de Serbie]] (dans lequel le [[Royaume du Monténégro]] était déjà entré trois jours avant) afin de former le {{1er décembre}} [[1918]] le [[Royaume des Serbes, Croates et Slovènes]] qui prendra le nom de [[Royaume de Yougoslavie]] en [[1929]].

Un [[plébiscite]] conduit en octobre [[1920]] cède la [[Duché de Carinthie|Carinthie du sud]] slovénophone à l'[[Autriche]]. L'Istrie revoit ses anciennes frontières vénitiennes sous le [[Royaume d'Italie (1861-1946)|Royaume d'Italie]] par le [[Traité de Rapallo (1920)|Traité de Rapallo]] en [[1920]], alors que le [[Traité du Trianon]] attribue les régions majoritairement slovénophones de [[Hongrie]] ([[Prekmurje]]) à la Yougoslavie (un cinquième de la population de la région était hongroise). La politique fasciste de l'Italie conduit à une résistance armée des populations à l'intérieur des terres slovènes et croates, notamment ''via'' la formation du groupe [[Trieste]], [[Istrie]], [[Gorizia]] et [[Fiume]] (actuellement [[Rijeka]]) en [[1927]], qui est démantelé par la [[Organizzazione di Vigilanza e Repressione dell'Antifascismo|police secrète fasciste]] en [[1941]].

Durant la [[Seconde Guerre mondiale]], après l'[[invasion de la Yougoslavie]], le territoire slovène est partagé entre l'[[Royaume d'Italie (1861-1946)|Italie]] - qui se réserve la région de la capitale qu'elle transforme en [[province de Ljubljana]] - l'[[Troisième Reich|Allemagne nazie]] et la [[Royaume de Hongrie (1920-1946)|Hongrie]]. À l'issue d'une [[Front yougoslave de la Seconde Guerre mondiale|terrible guerre de résistance]], la Yougoslavie est reconstituée ; la Slovénie devient la [[République socialiste de Slovénie]], État fédéré de la [[République fédérative socialiste de Yougoslavie|République populaire fédérative de Yougoslavie]] proclamée le 29 novembre [[1945]]. Au traité de Paris en [[1947]], l'[[Italie]] perd la quasi-totalité de la [[Vénétie julienne]]. L'[[Istrie]] est ensuite placée provisoirement dans la zone B du [[territoire libre de Trieste]]. Ce territoire est dissous ''de facto'' en 1954, quand la zone A comprenant la ville de Trieste est rendue à l'Italie tandis que la zone B est attachée à la fédération yougoslave. Par ce fait l'[[Istrie]] se vide par un fort exode offrant une région et un accès stratégique à la mer à l'actuelle Slovénie.

Les frustrations envers un État fédéral jugé inefficace et dispendieux s'accumulent{{référence nécessaire}} et, en parallèle à la crise économique que traverse l'ensemble du [[bloc socialiste]] dans les [[années 1980]], les tensions entre les partis communistes slovène et serbe (dirigé par [[Slobodan Milosevic]]) s'exacerbent. Le 27 septembre [[1989]], le Parlement slovène réforme la constitution de la République et retire le monopole du pouvoir politique à la [[Ligue des communistes de Slovénie]] tout en affirmant le droit pour la République de quitter la Fédération<ref>http://www.twenty.si/first-20-years/89/</ref>. Le {{date|7|mars|1990}} le terme « socialiste » est retiré du nom de l'État, qui devient "République de Slovénie"<ref name="twenty.si">http://www.twenty.si/first-20-years/90/</ref> tout en restant membre de l'État yougoslave.

Le 23 décembre [[1990]], un [[référendum]] sur l'indépendance aboutit avec près de 89 % des voix. La déclaration formelle d'indépendance intervient après le passage d'une loi en ce sens le 25 juin [[1991]]<ref name="Race">{{Lien web|url=http://dk.fdv.uni-lj.si/dela/Race-Helena.PDF |titre="Dan prej" (''Un jour avant'')|langue=sl|auteur=Helena Race |éditeur=Faculty des Sciences sociales, Université de Ljubljana |année=2005 |consulté le=19 juillet 2011}}</ref>{{,}}<ref name="Prunk">{{Lien web |url=http://www.slovenija2001.gov.si/10years/path/ |titre=Path to Slovene State |année=2001 |consulté le=19 juillet 2011 |éditeur=Gouvernement de la République de Slovénie|auteur=Janko Prunk}}</ref>. Un [[Guerre de Slovénie|court conflit armé]] a lieu lorsque les troupes slovènes sont confrontées à une tentative d'intervention yougoslave<ref name="Race" />{{,}}<ref name="SAF History">{{Lien web |url=http://www.slovenskavojska.si/en/about-the-slovenian-armed-forces/history/ |titre=About the Slovenian Military Forces: History |éditeur=Ministère de la Défense slovène |consulté le=19 juillet 2011}}</ref>. La guerre s'étend sur une dizaine de jours, à l'issue desquels l'[[accord de Brioni]] est signé sous les auspices de la [[Communauté européenne]] le 7 juillet [[1991]]. L'armée yougoslave commence son retrait et le dernier soldat quitte le territoire le 26 octobre suivant<ref name="SAF History" />.

En mars [[2003]], la Slovénie tient [[Référendum slovène sur l'adhésion à l'Union européenne et l'OTAN|deux référendums]] sur l'adhésion à l'[[OTAN]] et à l'[[Union européenne]], qu'elle rejoint respectivement les 29 mars et {{1er mai}} [[2004]] (après signature du [[Traité d'Athènes (2003)|traité d'Athènes]]). Au premier semestre [[2008]], la Slovénie tient la [[Présidence du Conseil de l'Union européenne|présidence tournante du Conseil de l'Union européenne]].


== Géographie ==
== Géographie ==

Version du 29 mars 2017 à 13:16

République de Slovénie

(sl) Republika Slovenija

Drapeau
Drapeau de la Slovénie
Blason
Armoiries de la Slovénie
Devise aucune
Hymne Zdravljica
Description de l'image EU-Slovenia.svg.
Administration
Forme de l'État République parlementaire
Président de la République Borut Pahor
Président du gouvernement Miro Cerar
Langues officielles Slovène
Capitale Ljubljana

46° 03′ N, 14° 30′ E

Géographie
Plus grande ville Ljubljana
Superficie totale 20 273 km2
(classé 149e)
Superficie en eau 0,6 %
Fuseau horaire UTC +1 (Heure normale d'Europe centrale) ; heure d'été : UTC+2 (CEST)
Histoire
Entité précédente
Indépendance De l’Autriche-Hongrie
De la Yougoslavie
Date
Démographie
Gentilé Slovène
Population totale (2015) 2 062 874[1] hab.
(classé 144e)
Densité 102 hab./km2
Économie
PIB nominal (2013) 48 milliards de $[2]
PIB (PPA) 58,7 milliards de $[2]
PIB nominal par hab. (2013) 23 317 $ [3] (33e)
PIB (PPA) par hab. (2013) 28 512 $ [3]8 (37e)
Monnaie Euro[4] (EUR)
Développement
IDH (2013) en augmentation 0,874 (très élevé ; 25e)
Divers
Code ISO 3166-1 SVN, SI
Domaine Internet .si
Indicatif téléphonique +386

La Slovénie, en forme longue la République de Slovénie, en slovène Slovenija et Republika Slovenija, est un pays d’Europe centrale et membre de l'Union européenne. Elle est bordée par la mer Adriatique, l’Italie, l’Autriche, la Hongrie et la Croatie.

Au XXe siècle, elle fait partie de la Yougoslavie avant d'obtenir son indépendance le . Elle est membre de l'Union européenne depuis le et a rejoint la zone euro, puis l'espace Schengen en 2007. Elle est membre de l'OTAN depuis le 29 mars 2004.

Toponymie

On retrouve la racine du nom de la Slovénie dans la contraction du mot slave (slovanska) et celui de vénète.

La Slovénie et la Slovaquie sont souvent confondues, car les noms Slovenská Republika (qui signifie République slovaque en slovaque) et Republika Slovenija peuvent prêter à confusion dans de nombreuses langues. Chaque année, un poids considérable de courrier mal acheminé est à réexpédier vers la Slovénie (600 kg en 2004)[5][source insuffisante]. Cette confusion fait que le personnel des deux ambassades se retrouve chaque mois pour échanger le courrier mal adressé.

La Slovénie est parfois surnommée la Suisse des Balkans ou la Suisse d'Europe du sud du fait de son relief montagneux.

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Géographie

Généralités

La Slovénie est un pays d'Europe du sud. Elle possède une frontière terrestre avec l'Italie, l'Autriche, la Hongrie et la Croatie.

La capitale de la Slovénie est Ljubljana (parfois écrit avec l'orthographe italienne Lubiana), autrefois connue sous son nom allemand de Laibach (souvent orthographié Laybach en français). Son point culminant est le Triglav (2 864 m)[6], qui est aussi représenté symboliquement sur son drapeau national et sur la pièce nationale de 50 centimes d'euro.

Divisions administratives

Les régions historiques de Slovénie.

La Slovénie est composée de 210 communes, dont 11 ayant un statut « urbain »[Quoi ?]. Ce sont à ce jour les seules subdivisions en Slovénie. Le gouvernement slovène souhaite créer de nouvelles régions administratives officielles (une douzaine au total)[réf. nécessaire].

Il y a toutefois huit régions traditionnelles (mais non officielles) :[réf. nécessaire]

Politique

La Constitution de la Slovénie est adoptée le 23 décembre 1991. La Slovénie est une République parlementaire. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement (en), qui est composé de deux chambres. L'Assemblée nationale est composée de 90 députés élus pour quatre ans. Le Conseil national est composé de 40 membres élus pour cinq ans. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement dirigé par un président du gouvernement. Le président de la République exerce avant tout une magistrature morale.

Lors de l'élection présidentielle des 11 novembre et 2012, l'ancien président du gouvernement social-démocrate Borut Pahor défait au second tour, dans un contexte de faible participation, le chef de l'État sortant Danilo Türk.

Au cours des élections législatives anticipées du 13 juillet 2014, le Parti de Miro Cerar (SMC), récemment créé par l'universitaire Miro Cerar, remporte 36 députés. Il s'associe ensuite avec le Parti démocrate des retraités slovènes (DeSUS) et les Sociaux-démocrates (SD) pour former un gouvernement majoritaire.

Relations avec l'Union européenne

La Slovénie signe un accord d'association avec l'Union européenne et dépose sa candidature officielle pour l'adhésion en 1996. Après un référendum national favorable à l'adhésion à l'Union européenne et l'OTAN, elle signe le traité d'adhésion en 2003 et devient membre de l'Union européenne en 2004. Elle occupe la présidence tournante du Conseil des ministres au premier semestre 2008.

Politique étrangère

Les relations diplomatiques de la République de Slovénie en France :

Démographie

Les groupes ethniques de la Slovénie sont les Slovènes (83,1 %), les Serbes (2 %), les Croates (1,8 %), les Bosniaques (1,1 %) et d’autres (12 %), ainsi que des minorités ethniques hongroise et italienne (0,5 %), selon le recensement de 2002. L’espérance de vie en 2009 était de 73,25 ans pour les hommes et de 80,8 ans pour les femmes.

Après l’indépendance de la Slovénie en 1991, 18 355 citoyens « non-Slovènes » (environ 1 % de la population) ont été effacés des registres administratifs et placés dans la catégorie des étrangers, car nés dans une autre république yougoslave. En 2004, la Cour Suprême a ordonné leur réintégration. Ce groupe a été appelé les effacés de Slovénie)[7].

Avec 95 habitants au kilomètre carré, la Slovénie se place parmi les pays peu denses d’Europe (comparée à la densité des Pays-Bas (320 hab./km²) ou de l’Italie (195 hab./km²)). Environ 50 % de la population habite dans des zones urbaines, le reste en milieu rural.

Langues

La langue officielle est le slovène, qui appartient au groupe des langues slaves méridionales. Le hongrois et l’italien bénéficient d’un statut de langue officielle dans les régions pluriethniques le long des frontières hongroise et italienne. L'anglais et l'allemand sont deux langues très présentes, surtout chez les plus jeunes, et se retrouvent par exemple dans le secteur du commerce ou du tourisme.

Du fait que la Slovénie était l'une des républiques fédérées de la Yougoslavie avant 1991, de nombreuses personnes qui avaient plus de 15 ans à cette époque, savent parler le Serbo-Croate, ou le comprennent à des degrés divers, ou partiels, car il était enseigné dans les écoles. Le Slovène est assez éloigné du Serbo-Croate.

Économie

Avec sa petite économie de transition et une population d'approximativement deux millions d‘habitants, la Slovénie fut un modèle de succès économique et de stabilité pour ses voisins de l’ancienne Yougoslavie.

Le pays, qui a rejoint l’Union européenne en 2004, possède une main-d’œuvre de très bon niveau, un emplacement géographique stratégique et des infrastructures de bonne qualité.

L'économie slovène se caractérise par l'élevage, l'exploitation forestière et le tourisme en particulier dans le nord-ouest. Le sous-sol possède du plomb et du zinc. Plus à l'est, le relief s'abaisse, et c'est dans cette région que les industries sont les plus développées (aluminium, métallurgie, construction mécanique, charbon, centrale thermique, textile). La capitale, Ljubljana, vit surtout du secteur tertiaire. Vers le sud, le haut Karst est largement boisé avec une agriculture peu développée.

La Slovénie possède un PIB par habitant plus élevé que les autres pays d’Europe centrale et elle est devenue en 2004 le premier pays en transition d’une économie planifiée vers une économie de marché à passer du statut de pays emprunteur à partenaire donateur à la Banque mondiale. Elle a rejoint l'Eurogroupe le 1er janvier 2007.

La dette publique de la Slovénie s'élève à 63,2 % du PIB en 2013[8].

La Slovénie fait partie de la zone euro depuis le (1 euro valant 239,64 tolars). La Slovénie est ainsi devenue le premier pays à adopter la monnaie européenne après l’introduction fiduciaire de l’euro le 1er janvier 2002[9].

Depuis 2009, la Slovénie connaît une période économique difficile. Le pays a été touché par la crise économique mondiale, notamment en raison de la chute de ses exportations vers les marchés extérieurs[10]. Début 2012, Standard and Poor's a dégradé la note de la Slovénie de A+ à A, avant de placer de nouveau le pays sous surveillance négative début novembre 2012. Le pays a connu une récession de son économie de -2,2% en 2012[11] et de -1,1% en 2013 [12].

Transport

Culture et patrimoine

Fêtes et jours fériés
Date   Nom français Nom local
1er janvier   Nouvel an Novo leto
8 février   Fête de la Culture slovène
(anniversaire de la mort du poète France Prešeren)
Slovenski kulturni praznik
27 avril   Fête de la Libération Dan upora proti okupatorju
1er et 2 mai   Fête du Travail Praznik dela
25 juin   Proclamation de la souveraineté Dan državnosti
15 août   Fête de l'Assomption Marijino vnebovzetje
31 octobre   Fête de la Réforme Dan reformacije
1er novembre   Fête de la Toussaint Vsi sveti
25 décembre   Noël Božič
26 décembre   Journée de l'indépendance Dan samostojnosti

Les premiers textes connus en langue slovène sont les Feuillets de Freising (Brižinski spomeniki), écrits entre 972 et 1039 pour des besoins d’évangélisation[réf. souhaitée]. La langue est alors utilisée par les couches les plus basses de la société (même si les bourgeois et la petite noblesse la connaissaient), ainsi que par le clergé.

Avec le luthéranisme, le slovène entame sa carrière de langue littéraire. Les idées de la Réforme se répandent bien en Slovénie. On doit mentionner Primož Trubar (1508-1586) qui, imprégné des idées nouvelles, hésite toutefois à rompre avec Rome. Ses prêches en slovène dans la cathédrale de Ljubljana attirent les foules.

Symboles

Le Triglav, un symbole national.

Le protée, une espèce de salamandre, est l'un des symboles importants de la Slovénie. Ce pays dispose en effet de nombreuses grottes abritant cet animal. On en trouve par exemple dans la grande grotte de Postojna mais aussi dans les grottes de Škocjan. Véritable rareté naturelle, le protée, ainsi que plusieurs grottes de la région attirent de nombreux touristes. Un vivarium est présent dans la grotte de Postojna et on peut y voir le milieu naturel de l’animal[13].

Entre 1991 et fin 2006, la monnaie nationale du pays était le tolar. Le protée était représenté sur la pièce de 10 centimes de tolar. Depuis 2007, la monnaie de la Slovénie est l’euro et les pièces en euro de la Slovénie disposent aujourd'hui d'autres symboles. La plus ancienne revue slovène de vulgarisation scientifique, publiée pour la première fois en 1933, portait le nom de Proteus[14].

Patrimoine monumental

Sport

Katarina Srebotnik.

Le sport le plus populaire en Slovénie est très probablement le ski alpin, les skieurs slovènes sont toutefois forts présents au niveau international ; on peut citer parmi les plus connus Andrej Jerman, qui fait partie des meilleurs descendeurs du monde, et de bons slalomeurs comme Aleš Gorza, Mitja Dragšič ou Bernard Vajdič. Chez les femmes, Tina Maze est actuellement l'une des principales spécialistes de slalom géant et de la descente, obtenant également de probants résultats en slalom et Super G, ce qui lui permet de se positionner comme une des meilleures skieuses mondiales, lui permettant de gagner un gros globe sur la saison 2012-2013 et 2 titres olympiques en descente et en géant et 5 titres de championne du monde. Le pays dispose également de plusieurs équipes reconnues en hockey sur glace et des joueurs internationalement reconnus comme Anže Kopitar, le tout premier hockeyeur d'origine slovène à évoluer dans la LNH nord-américaine[15] et Jan Muršak.

En football, la Slovénie connut une génération dorée au début des années 2000 avec des joueurs tels que Zlatko Zahovič, Ales Ceh, Milenko Ačimovič ou encore Sašo Udovič, qui qualifièrent leur équipe pour l'Euro 2000 et la coupe du monde 2002 ainsi que la coupe du monde 2010.

La Slovénie possède aussi une équipe nationale de basket-ball de bon niveau, qui fait partie des huit meilleures nations européennes. Les stars actuelles de l'équipe slovène sont Erazem Lorbek (FC Barcelone), Mirza Begić (Olympiakos), Beno Udrih (Knicks de New York) et Goran Dragić (Suns de Phoenix).

Le handball est un des principaux sport en Slovénie, l'équipe nationale a obtenu une médaille d'argent au Championnat d'Europe en 2004, événement que le pays organisait. Également réputée dans toute l'Europe pour son championnat, la Slovénie compte de remarquables clubs tels que le RK Celje Pivovarna Laško, qui remporta la Ligue des Champions, le RK Koper, qui remporta le Coupe Challenge, le RK Gorenje Velenje, finaliste de la Coupe EHF.

Le cyclisme est un sport en développement en Slovénie, avec quelques très bon coureurs. On peut citer Janez Brajkovič, sans aucun doute le meilleur coureur slovène du peloton professionnel en 2012, le grimpeur Simon Špilak, le sprinter Grega Bole ou encore les expérimentés Tadej Valjavec (10e du Tour de France 2008) et Matej Mugerli.

La Slovénie est très peu présente en athlétisme, mais elle a cependant eu deux athlètes de haut niveau avec Matic Osovnikar qui fait partie des meilleurs sprinteurs européens et surtout Primož Kozmus qui a été sacré champion olympique du lancer de marteau aux Jeux olympiques d'été de 2008. La Jamaïcaine Merlene Ottey, légende de l'athlétisme mondial, a acquis la nationalité slovène en 2004 et est encore membre de l'équipe nationale du relais 4 × 100m à l'âge de 50 ans.

En tennis, le pays compte la meilleure joueuse au monde en double, en la personne de Katarina Srebotnik.

En 2012, l'équipe nationale slovène de hockey sur glace a réussi l'exploit de se qualifier pour les Jeux olympiques d'hiver de Sotchi en 2014 alors que le pays ne compte qu'environ 200 joueurs professionnels.

En 2014, la Slovénie a organisé les championnats d'Europe d'escrime, dans les trois armes, pour les catégories « cadet » et « junior » (du 22 février au 8 mars).

Codes

La Slovénie a pour codes :

Notes et références

Liens externes

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