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'''Alexander Minto Hughes''' (2 Mai 1945 – 13 Mars 1998)<ref>{{cite web|author=Doc Rock|url=http://thedeadrockstarsclub.com/1998.html|title=The Dead Rock Stars Club 1998 – 1999|publisher=Thedeadrockstarsclub.com|date=|accessdate=2014-01-26}}</ref>, mieux connu sous le nom de '''Judge Dread''', est un musicien de [[reggae]] et de [[ska]] britannique. Il est le premier artiste blanc à obtenir un hit reggae en [[Jamaïque]],. La [[BBC]] a censuré plusieurs de ses chansons en raison de son utilisation fréquente de sous-entendus sexuels et [[Double sens (figure de style)|des doubles sens]]. A sa mort, on peut lire dans ''[[Rolling Stone]]'' : "Il a vendu plusieurs millions d'albums tout au long de ses 25 ans de carrière et a été le second plus grand artiste de reggae au cours des années 1970 au [[Royaume-Uni]] en nombre de ventes, après Bob Marley "<ref name="Rolling Stone 17 March 1998">{{cite news|last=Hindin|first=Seth|title=Judge Dread Dead at 53|url=http://www.rollingstone.com/music/news/judge-dread-dead-at-53-19980317|date=17 March 1998|work=[[Rolling Stone]]|location=New York City|accessdate=21 April 2016}}</ref>.


== Les Débuts ==
== Les Débuts ==
Hughes nait le 2 Mai 1945, quelques jours avant [[8 mai 1945| la fin de la Seconde Guerre Mondiale]]. Il découvre la [[musique jamaïcaine]] adolescent lorsqu'il vit à [[Brixton]], au sud-ouest de [[Londres]].<ref name="Thompson">Thompson, Dave:"Reggae & Caribbean Music", 2002, Backbeat Books, [//en.wikipedia.org/wiki/Special:BookSources/0879306556 ISBN 0-87930-655-6]</ref> Hughes, jeune homme au physique impossant, rencontre des artistes jamaïcains tels [[Derrick Morgan]] et [[Prince Buster]] lorsqu'il travaille comme [[videur]] dans des [[Discothèque|boîtes]] de Londres comme que le Ram Jam à Brixton, ou en tant que garde du corps.<ref name="allmusic">{{cite web|author=Jo-Ann Greene|url=http://www.allmusic.com/artist/judge-dread-mn0000246565/biography|title=Judge Dread &#124; Biography|publisher=AllMusic|date=|accessdate=2014-01-26}}</ref><ref name="Larkin">Larkin, Colin:"The Virgin Encyclopedia of Reggae", 1998, Virgin Books, [//en.wikipedia.org/wiki/Special:BookSources/0753502429 ISBN 0-7535-0242-9]</ref> Après avoir été lutteur professionnel (sous le nom de "Le Bourreau Masqué") et recouvreur de dettes pour [[Trojan Records]], il a travaille en tant que DJ sur une radio locale. Dans les années 1960, il est aussi parfois membre de service d'ordre pour les [[The Rolling Stones|Rolling Stones]].<ref name="Independent obituary">{{cite news|last=Perrone|first=Pierre|title=Obituary: Judge Dread|url=http://www.independent.co.uk/news/obituaries/obituary-judge-dread-1150682.html|date=16 March 1998|newspaper=[[The Independent]]|location=London|accessdate=21 April 2016}}</ref>
Hughes nait le 2 Mai 1945, quelques jours avant [[8 mai 1945| la fin de la Seconde Guerre Mondiale]]. Il découvre la [[musique jamaïcaine]] adolescent lorsqu'il vit à [[Brixton]], au sud-ouest de [[Londres]].<ref name="Thompson">Thompson, Dave:"Reggae & Caribbean Music", 2002, Backbeat Books, [//en.wikipedia.org/wiki/Special:BookSources/0879306556 ISBN 0-87930-655-6]</ref> Hughes, jeune homme au physique impossant, rencontre des artistes jamaïcains tels [[Derrick Morgan]] et [[Prince Buster]] lorsqu'il travaille comme [[videur]] dans des [[Discothèque|boîtes]] de Londres, comme que le Ram Jam à Brixton, ou en tant que garde du corps.<ref name="allmusic">{{cite web|author=Jo-Ann Greene|url=http://www.allmusic.com/artist/judge-dread-mn0000246565/biography|title=Judge Dread &#124; Biography|publisher=AllMusic|date=|accessdate=2014-01-26}}</ref><ref name="Larkin">Larkin, Colin:"The Virgin Encyclopedia of Reggae", 1998, Virgin Books, [//en.wikipedia.org/wiki/Special:BookSources/0753502429 ISBN 0-7535-0242-9]</ref> Après avoir été lutteur professionnel (sous le pseudonyme du « Bourreau Masqué ») et recouvreur de dettes pour [[Trojan Records]], il travaille en tant que [[Disc jockey|DJ]] sur une radio locale. Dans les années 1960, il est aussi parfois membre de service d'ordre pour les [[The Rolling Stones|Rolling Stones]].<ref name="Independent obituary">{{cite news|last=Perrone|first=Pierre|title=Obituary: Judge Dread|url=http://www.independent.co.uk/news/obituaries/obituary-judge-dread-1150682.html|date=16 March 1998|newspaper=[[The Independent]]|location=London|accessdate=21 April 2016}}</ref>


== Carrière musicale ==
== Carrière musicale ==
En 1969, après que[[ Prince Buster]] ait obtenu un joli succès underground  avec son titre ''Big 5'', Hughes enregistre un morceau intitulée ''Big Six'', inspiré de ''Little Boy Blue'' de Verne and Son, repéré par Lee Gopthal, patron de Trojan, et publié sur le sous-label Big Shot. Hughes choisi Judge Dread comme nom de scène,d'après un autre titre de Prince Buster. Selon le journal britannique [[The Independant|The Independent]], cela s'est produit après qu'il ait joué la piste à l'équipe de production de Trojan Records en 1972. Un des membre de l'équipe, Joe Sinclair, a rappelé plus tard : "Quand Dread a apporté sa demo, nous n'avions pas vraiment cru que ce serait un tube national, mais nous avions compté que nous pourrions chercher quelque chose comme 70 000 ventes grâce à un changement de titre. Voyez-vous, Judge l'avait appelé ''Little Boy Blue'', alors que je pensais que ''Big Six'' susciterait plus d'intérêt, en rendant l'association avec le'' Big Five ''de Prince Buster plus évidente. Il s'est vendu à 300 000 exemplaires et a passé 27 semaines dans les charts Britanniques. En 1973, il a même été n° 1 en Afrique."<ref name="Independent obituary">{{cite news |last= Perrone |first= Pierre |title= Obituary: Judge Dread| url= http://www.independent.co.uk/news/obituaries/obituary-judge-dread-1150682.html| date= 16 March 1998|newspaper= [[The Independent]] |location=London| accessdate=21 April 2016 }}</ref> ''Big Six,'' atteint la 11e place des [[UK Singles Chart|charts au Royaume-Uni]] en 1972, avec plus de 300 000 exemplaires vendus, et reste six mois dans les hit-parades, en dépit de de son absencer de diffusion en radio en raison de ses [[Paroles (chanson)|paroles]].. D'autres [[Tube (musique)|singles]] à succès suivent avec ''Big Seven'' (co-écrit par Rupie Edwards) et "Big Eight", les deux basés sur le modèle de versions lubriques de [[Chanson enfantine|comptines enfantines]] sur un rythme reggae, ainsi que "Y Viva Suspenders" et "Up with the Cock".
En 1969, après que[[ Prince Buster]] ait obtenu un joli succès underground avec son titre ''Big Five'', Hughes enregistre un morceau intitulée ''Big Six'', inspiré de ''Little Boy Blue'' de Verne and Son, repéré par Lee Gopthal, patron de Trojan, et publié sur le sous-label Big Shot. Hughes choisi Judge Dread comme nom de scène,d'après un autre titre de Prince Buster. Selon le journal britannique ''[[The Independant|The Independent]]'', ça s'est passé après qu'il ait fait écouter la piste à l'équipe de production de Trojan Records en 1972. Un des membre de l'équipe, Joe Sinclair, a rappelé plus tard : « Quand Dread a apporté sa demo, nous n'avions pas vraiment cru que ce serait un tube national, mais nous avions compté que nous pourrions chercher quelque chose comme 70 000 ventes grâce à un changement de titre. Voyez-vous, Judge l'avait appelé ''Little Boy Blue'', alors que je pensais que ''Big Six'' susciterait plus d'intérêt, en rendant l'association avec le'' Big Five ''de Prince Buster plus évidente. Il s'est vendu à 300 000 exemplaires et a passé 27 semaines dans les charts Britanniques. En 1973, il a même été n° 1 en Afrique »<ref name="Independent obituary">{{cite news |last= Perrone |first= Pierre |title= Obituary: Judge Dread| url= http://www.independent.co.uk/news/obituaries/obituary-judge-dread-1150682.html| date= 16 March 1998|newspaper= [[The Independent]] |location=London| accessdate=21 April 2016 }}</ref>. ''Big Six,'' atteint la 11{{e}} place des [[UK Singles Chart|charts au Royaume-Uni]] en 1972, avec plus de 300 000 exemplaires vendus, et reste six mois dans les hit-parades, en dépit de de son absence de diffusion en radio en raison de ses [[Paroles (chanson)|paroles]].. D'autres [[Tube (musique)|singles]] à succès suivent avec ''Big Seven'' (co-écrit par Rupie Edwards) et ''Big Eight'', tous deux basés sur le modèle de versions lubriques de [[Chanson enfantine|comptines enfantines]] avec un rythme reggae, ainsi que ''Y Viva Suspenders'' et ''Up with the Cock''.


Judge Dread est le premier artiste blanc à obtenir un hit reggae en Jamaïque, ce qui l'amène à y faire une tournée, où beaucoup sont surpris de découvrir qu'il est blanc. Dread se classe onze fois dans les charts anglais au cours des années 1970, ce qui est plus que tout autre artiste de reggae (y compris [[Bob Marley]]). Le ''[[Livre Guinness des records|Guinness book des Records]]'' crédite Judge Dread pour avoir le nombre le plus élevé (onze) de chansons censurées de tous les temps. Plusieurs de ses chansons mentionnent [[Snodland]], la petite ville du Kent où il vécu, y compris ''The Belle of Snodland Town''.<ref name="The Belle of Snodland Town YouTube">{{cite web|title=The Belle of Snodland Town|url=https://www.youtube.com/watch?v=ANDDx5OgeDk|website=YouTube|accessdate=21 April 2016}}</ref> Il y a une rue dans la ville de Snodland porte son nom, la ''Alex Hughes Close''.<ref>{{cite web|author=|url=https://maps.google.com/maps?q=Alex+Hughes+Close,+Snodland,+United+Kingdom|title=Alex Hughes Close, Snodland – Google Maps|publisher=Maps.google.com|date=24 August 2014|accessdate=2014-08-24}}</ref>
Judge Dread est le premier artiste blanc à obtenir un hit reggae en Jamaïque, ce qui l'amène à y faire une tournée, où beaucoup sont surpris de découvrir qu'il est blanc. Dread se classe onze fois dans les charts anglais au cours des années 1970, ce qui est plus que tout autre artiste de reggae (y compris [[Bob Marley]]). Le ''[[Livre Guinness des records|Guinness book des Records]]'' crédite Judge Dread pour avoir le nombre le plus élevé (onze) de chansons censurées de tous les temps. Plusieurs de ses chansons mentionnent [[Snodland]], la petite ville du Kent où il vécu, y compris ''The Belle of Snodland Town''<ref name="The Belle of Snodland Town YouTube">{{cite web|title=The Belle of Snodland Town|url=https://www.youtube.com/watch?v=ANDDx5OgeDk|website=YouTube|accessdate=21 April 2016}}</ref>. Il y a une rue à Snodland qui porte son nom, la ''Alex Hughes Close''<ref>{{cite web|author=|url=https://maps.google.com/maps?q=Alex+Hughes+Close,+Snodland,+United+Kingdom|title=Alex Hughes Close, Snodland – Google Maps|publisher=Maps.google.com|date=24 August 2014|accessdate=2014-08-24}}</ref>.


Judge Dread est aussi un auteur-compositeur, qui attire l'attention d'[[Elvis Presley]]. Celui-ci souhaite enregistrer ''A Child's Prayer'' pour l'offrir à Noël à sa fille [[Lisa Marie Presley|Lisa Marie]] en 1977. Malheureusement, il meurt avant de pouvoir l'enregistrer. Dread participe à l'organisation un concert de charité mettant en vedette [[The Wailers]] et [[Desmond Dekker]], et publie un single caritatif intitulé ''Molly''. Malgré l'absence de sous-entendus dans les paroles, la chansons  est encore interdite de la radio, et n'a aucun classement. Ses enregistrements publié sous les pseudonymes de JD Alex et Jason Sinclair sont aussi interdits par la [[BBC Radio|BBC]].
Judge Dread est aussi un auteur-compositeur, qui attire l'attention d'[[Elvis Presley]]. Celui-ci souhaite enregistrer ''A Child's Prayer'' pour l'offrir à Noël à sa fille [[Lisa Marie Presley|Lisa Marie]] en 1977. Malheureusement, il meurt avant de pouvoir l'enregistrer. Dread participe à l'organisation d'un concert de charité mettant en vedette [[The Wailers]] et [[Desmond Dekker]], et publie un single caritatif intitulé ''Molly''. Malgré l'absence de sous-entendus dans les paroles, la chansons  est encore interdite de la radio, et n'a aucun classement. Ses enregistrements publié sous les pseudonymes de JD Alex et Jason Sinclair sont aussi interdits par la [[BBC Radio|BBC]].


== Décès ==
== Décès ==
Judge Dread meurt d'une crise cardiaque au moment où il quitte la scène après un spectacle au Penny Theatre de [[Canterbury]], le 13 mars 1998. Lorsqu'il s'écroule, le public pense d'abord que son comportement faisait partie du show. Un ambulancier dans la foule comprends qu'il n'en est rien et une tente de le réanimer; peu de temps après, il est emmené au Kent and Canterbury Hospital où sa mort est pronocée.
Judge Dread meurt d'une crise cardiaque au moment où il quitte la scène après un spectacle au Penny Theatre de [[Canterbury]], le 13 mars 1998. Lorsqu'il s'écroule, le public pense d'abord que son comportement faisait partie du show. Un ambulancier dans la foule comprends qu'il n'en est rien et une tente de le réanimer. Il est emmené peu de temps après au Kent and Canterbury Hospital où sa mort est prononcée.


== Héritage ==
== Héritage ==
Suite à la mort de Judge Dread, Pierre Perrone, de ''The Independent, écrit'' : "Son jeu de scène, mélange de [[vaudeville]], de [[music-hall]], et de premier degré, a été sans aucun doute une influence majeure pour [[Ian Dury]] (ragardez ''Razzle in My Pocket'', la face B de ''Sex and Drugs and Rock and Roll'') et [[Buster Bloodvessel]], qui avait l'habitude de montrer ses fesses pour clore les concerts de [[Bad Manners (groupe)|Bad Manners]], un effet très Judge Dread en effet".
Suite à la mort de Judge Dread, Pierre Perrone, de ''The Independent'', écrit : « Son jeu de scène, mélange de [[vaudeville]], de [[music-hall]], et de premier degré, a été sans aucun doute une influence majeure pour [[Ian Dury]] (regardez ''Razzle in My Pocket'', la face B de ''Sex and Drugs and Rock and Roll'') et [[Buster Bloodvessel]], qui avait l'habitude de montrer ses fesses pour clore les concerts de [[Bad Manners (groupe)|Bad Manners]], un mouvement très Judge Dread en effet ».


== Discographie ==
== Discographie ==
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| 1972
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| Big Six
| ''Big Six''
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| 1972
| 1972
|Big Seven<br>
| ''Big Seven''
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| 1973
| 1973
| Big Eight
| ''Big Eight''
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| 1973
| 1973
| Big One
| ''Big One ''
| Oh, Elle Est Une Grande Fille
| ''Oh She Is A Big Girl''
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| 1974
| 1974
| Big Nine
| ''Big Nine''
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| 1974
| 1974
| Grandad's Flannelette Nightshirt
| ''Grandad's Flannelette Nightshirt''
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| –
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| 1975
| 1975
| [[Je t'aime… moi non plus]]
| ''[[Je t'aime… moi non plus]]''
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| 1975
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| Big Ten
| ''Big Ten''
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| Christmas in Dreadland
| ''Christmas in Dreadland''
| Come Outside
| ''Come Outside''
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| 1976
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| The Winkle Man
| ''The Winkle Man''
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| 1976
| 1976
| Y Viva Suspenders
| ''Y Viva Suspenders''
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| 1978
| 1978
| Up with the Cock
| ''Up with the Cock''
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| 1978
| 1978
| Hokey Cokey
| ''Hokey Cokey''
| [[Jingle Bells]]
| ''[[Jingle Bells]]''
| 64
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| 1980
| 1980
| Will I What
| ''Will I What''
| Last Tango in Snodland
| ''Last Tango in Snodland''
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| 1982
| 1982
|My Name's Dick<br>
| ''My Name's Dick''
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| 1984
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|[[Relax (chanson de Frankie Goes to Hollywood)|Relax]]
| ''[[Relax (chanson de Frankie Goes to Hollywood)|Relax]]''
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* Jamaica Jerk (Off)
* ''Jamaica Jerk (Off)''
* Bring Back The Skins
* ''Bring Back The Skins''
* End of the World
* ''End of the World''
* Big Everything
* ''Big Everything''
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Version du 5 mars 2017 à 18:15

Judge Dread
Surnom Judge Dread, Jason Sinclair, Jamie Kent and JD Alex
Nom de naissance Alexander Minto Hughes
Naissance
Snodland, Kent, England
Décès
Genre musical Ska
Reggae
Rocksteady
Instruments Chant
Années actives 1972-1998
Labels Trojan Records

modifier Consultez la documentation du modèle

Alexander Minto Hughes (2 Mai 1945 – 13 Mars 1998)[1], mieux connu sous le nom de Judge Dread, est un musicien de reggae et de ska britannique. Il est le premier artiste blanc à obtenir un hit reggae en Jamaïque,. La BBC a censuré plusieurs de ses chansons en raison de son utilisation fréquente de sous-entendus sexuels et des doubles sens. A sa mort, on peut lire dans Rolling Stone : "Il a vendu plusieurs millions d'albums tout au long de ses 25 ans de carrière et a été le second plus grand artiste de reggae au cours des années 1970 au Royaume-Uni en nombre de ventes, après Bob Marley "[2].

Les Débuts

Hughes nait le 2 Mai 1945, quelques jours avant la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Il découvre la musique jamaïcaine adolescent lorsqu'il vit à Brixton, au sud-ouest de Londres.[3] Hughes, jeune homme au physique impossant, rencontre des artistes jamaïcains tels Derrick Morgan et Prince Buster lorsqu'il travaille comme videur dans des boîtes de Londres, comme que le Ram Jam à Brixton, ou en tant que garde du corps.[4][5] Après avoir été lutteur professionnel (sous le pseudonyme du « Bourreau Masqué ») et recouvreur de dettes pour Trojan Records, il travaille en tant que DJ sur une radio locale. Dans les années 1960, il est aussi parfois membre de service d'ordre pour les Rolling Stones.[6]

Carrière musicale

En 1969, après que Prince Buster ait obtenu un joli succès underground avec son titre Big Five, Hughes enregistre un morceau intitulée Big Six, inspiré de Little Boy Blue de Verne and Son, repéré par Lee Gopthal, patron de Trojan, et publié sur le sous-label Big Shot. Hughes choisi Judge Dread comme nom de scène,d'après un autre titre de Prince Buster. Selon le journal britannique The Independent, ça s'est passé après qu'il ait fait écouter la piste à l'équipe de production de Trojan Records en 1972. Un des membre de l'équipe, Joe Sinclair, a rappelé plus tard : « Quand Dread a apporté sa demo, nous n'avions pas vraiment cru que ce serait un tube national, mais nous avions compté que nous pourrions chercher quelque chose comme 70 000 ventes grâce à un changement de titre. Voyez-vous, Judge l'avait appelé Little Boy Blue, alors que je pensais que Big Six susciterait plus d'intérêt, en rendant l'association avec le Big Five de Prince Buster plus évidente. Il s'est vendu à 300 000 exemplaires et a passé 27 semaines dans les charts Britanniques. En 1973, il a même été n° 1 en Afrique »[6]. Big Six, atteint la 11e place des charts au Royaume-Uni en 1972, avec plus de 300 000 exemplaires vendus, et reste six mois dans les hit-parades, en dépit de de son absence de diffusion en radio en raison de ses paroles.. D'autres singles à succès suivent avec Big Seven (co-écrit par Rupie Edwards) et Big Eight, tous deux basés sur le modèle de versions lubriques de comptines enfantines avec un rythme reggae, ainsi que Y Viva Suspenders et Up with the Cock.

Judge Dread est le premier artiste blanc à obtenir un hit reggae en Jamaïque, ce qui l'amène à y faire une tournée, où beaucoup sont surpris de découvrir qu'il est blanc. Dread se classe onze fois dans les charts anglais au cours des années 1970, ce qui est plus que tout autre artiste de reggae (y compris Bob Marley). Le Guinness book des Records crédite Judge Dread pour avoir le nombre le plus élevé (onze) de chansons censurées de tous les temps. Plusieurs de ses chansons mentionnent Snodland, la petite ville du Kent où il vécu, y compris The Belle of Snodland Town[7]. Il y a une rue à Snodland qui porte son nom, la Alex Hughes Close[8].

Judge Dread est aussi un auteur-compositeur, qui attire l'attention d'Elvis Presley. Celui-ci souhaite enregistrer A Child's Prayer pour l'offrir à Noël à sa fille Lisa Marie en 1977. Malheureusement, il meurt avant de pouvoir l'enregistrer. Dread participe à l'organisation d'un concert de charité mettant en vedette The Wailers et Desmond Dekker, et publie un single caritatif intitulé Molly. Malgré l'absence de sous-entendus dans les paroles, la chansons  est encore interdite de la radio, et n'a aucun classement. Ses enregistrements publié sous les pseudonymes de JD Alex et Jason Sinclair sont aussi interdits par la BBC.

Décès

Judge Dread meurt d'une crise cardiaque au moment où il quitte la scène après un spectacle au Penny Theatre de Canterbury, le 13 mars 1998. Lorsqu'il s'écroule, le public pense d'abord que son comportement faisait partie du show. Un ambulancier dans la foule comprends qu'il n'en est rien et une tente de le réanimer. Il est emmené peu de temps après au Kent and Canterbury Hospital où sa mort est prononcée.

Héritage

Suite à la mort de Judge Dread, Pierre Perrone, de The Independent, écrit : « Son jeu de scène, mélange de vaudeville, de music-hall, et de premier degré, a été sans aucun doute une influence majeure pour Ian Dury (regardez Razzle in My Pocket, la face B de Sex and Drugs and Rock and Roll) et Buster Bloodvessel, qui avait l'habitude de montrer ses fesses pour clore les concerts de Bad Manners, un mouvement très Judge Dread en effet ».

Discographie

Singles

Année Face A Face B Royaume-UNI
1972 Big Six 11
1972 Big Seven 8
1973 Big Eight 14
1973 Big One Oh She Is A Big Girl –
1974 Big Nine –
1974 Grandad's Flannelette Nightshirt –
1975 Je t'aime… moi non plus 9
1975 Big Ten 14
1975 Christmas in Dreadland Come Outside 14
1976 The Winkle Man 35
1976 Y Viva Suspenders 27
1978 Up with the Cock 49
1978 Hokey Cokey Jingle Bells 64
1980 Will I What Last Tango in Snodland –
1982 My Name's Dick –
1984 Relax 76

EP's

Année Titre Les pistes Royaume-UNI
1977 5th Anniversary[9]
  • Jamaica Jerk (Off)
  • Bring Back The Skins
  • End of the World
  • Big Everything
 31

Albums

  • Dreadmania: It's All In The Mind (1972, Trojan)
  • Working Class 'Ero (1974, Trojan)
  • Bedtime Stories – (1975, Creole) – UK Albums Chart # 26
  • Last of The Skinheads (1976, Cactus)
  • 40 Big Ones – (1977, Creole) – # 51
  • Reggae and Ska – (1980, Cargo Records, Allemagne)
  • Rub a Dub (1981, Creole)
  • Not Guilty (1984, Creole)
  • Live and Lewd (1988, Skank)
  • King of Rudeness (1989, Skank)
  • Never Mind Up with the Cock, Here's Judge Dread (1994, Tring)
  • Ska'd For Life (1996, Magnum)
  • Dread White and Blue (1996, Magnum)

Voir aussi

Références

  1. ↑ Doc Rock, « The Dead Rock Stars Club 1998 – 1999 », Thedeadrockstarsclub.com (consulté le )
  2. ↑ (en) Seth Hindin, « Judge Dread Dead at 53 », Rolling Stone, New York City,‎ (lire en ligne)
  3. ↑ Thompson, Dave:"Reggae & Caribbean Music", 2002, Backbeat Books, ISBN 0-87930-655-6
  4. ↑ Jo-Ann Greene, « Judge Dread | Biography », AllMusic (consulté le )
  5. ↑ Larkin, Colin:"The Virgin Encyclopedia of Reggae", 1998, Virgin Books, ISBN 0-7535-0242-9
  6. ↑ a et b (en) Pierre Perrone, « Obituary: Judge Dread », The Independent, London,‎ (lire en ligne) Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « Independent obituary » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  7. ↑ « The Belle of Snodland Town », sur YouTube (consulté le )
  8. ↑ « Alex Hughes Close, Snodland – Google Maps », Maps.google.com, (consulté le )
  9. ↑ (en) David Roberts, British Hit Singles & Albums, London, 19th, (ISBN 1-904994-10-5), p. 291
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