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{{japonais|'''Kakure kirishitan'''|隠れキリシタン||[[japonais]] pour « chrétiens cachés »}} est un terme moderne pour désigner un membre de l'église catholique japonaise de l'[[époque d'Edo]] qui entre dans la clandestinité après la [[rébellion de Shimabara]] dans les années 1630<ref name="enc">{{ouvrage | encyclopedia = Encyclopedia of Japan | titre = S | url = http://rekishi.jkn21.com/ | consulté le = 9 aout 2012 | année = 2012 | éditeur = Shogakukan | lieu = Tokyo | oclc = 56431036}}</ref>{{,}}<ref name="d">{{ouvrage | encyclopedia = Dijitaru Daijisen | titre = 隠れキリシタン | url = http://rekishi.jkn21.com/ | consulté le = 9 août 2012 | année = 2012 | éditeur = Shogakukan | lieu = Tokyo | langue = ja | trans_title = Kakure Kirishitan | oclc = 56431036}}</ref>.
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== Histoire ==
== Histoire ==
{{article détaillé|Histoire du catholicisme au Japon}}
{{article détaillé|Histoire du catholicisme au Japon}}
Les ''kakure kirishitan'' sont appelés les chrétiens « cachés » parce qu'ils continuent à pratiquer le christianisme en secret. Ils pratiquent leur culte dans des [[Passage secret|pièces secrètes]] au sein de résidences particulières. Au fil du temps, les visages des [[saint]]s et de la [[Marie (mère de Jésus)|vierge Marie]] sont transformés en figurines qui ressemblent à des statues traditionnelles de [[Bouddhisme|bouddha]]s et de [[bodhisattva]]s<ref>[http://www33.ocn.ne.jp/~mariakannon マリア観音WebSite]</ref>. Les prières sont adaptées pour ressembler à des chants bouddhistes, tout en conservant beaucoup de mots non traduits du [[latin]], du [[portugais]] et de l'[[espagnol]]. La [[Bible]] et d'autres parties de la liturgie sont transmises oralement, par craintes que les ouvrages imprimés soient confisqués par les autorités<ref name="enc" />. En raison de l'expulsion du clergé catholique au {{s-|XVII|e}}, la communauté chrétienne ''kakure'' s'appuie sur des responsables laïcs pour conduire les services
Les ''kakure kirishitan'' sont appelés les chrétiens « cachés » parce qu'ils continuent à pratiquer le christianisme en secret. Ils pratiquent leur culte dans des [[Passage secret|pièces secrètes]] au sein de résidences particulières. Au fil du temps, les visages des [[saint]]s et de la [[Marie (mère de Jésus)|vierge Marie]] sont transformés en figurines qui ressemblent à des statues traditionnelles de [[Bouddhisme|bouddha]]s et de [[bodhisattva]]s<ref>{{ja}} [http://www33.ocn.ne.jp/~mariakannon {{lang|ja|マリア観音WebSite}}]</ref>. Les prières sont adaptées pour ressembler à des chants bouddhistes, tout en conservant beaucoup de mots non traduits du [[latin]], du [[portugais]] et de l'[[espagnol]]. La [[Bible]] et d'autres parties de la liturgie sont transmises oralement, par craintes que les ouvrages imprimés soient confisqués par les autorités<ref name="enc" />. En raison de l'expulsion du clergé catholique au {{s-|XVII|e}}, la communauté chrétienne ''kakure'' s'appuie sur des responsables laïcs pour conduire les services


Dans certains cas, les communautés s'éloignent de la doctrine chrétienne. Elles perdent le sens des prières et leur religion devient une version du [[culte des ancêtres]], dans laquelle les ancêtres se trouvent être leurs martyrs chrétiens.
Dans certains cas, les communautés s'éloignent de la doctrine chrétienne. Elles perdent le sens des prières et leur religion devient une version du [[culte des ancêtres]], dans laquelle les ancêtres se trouvent être leurs martyrs chrétiens.
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Pendant un certain temps, les ''harare kirishitan'' passent pour avoir entièrement disparu en raison de leur tradition du secret. Un groupe sur les îles Ikitsuki de la [[préfecture de Nagasaki]], négligé par le gouvernement japonais à l'époque de la persécution, a rendu ses pratiques publiques dans les années 1980 et les accomplit maintenant pour le public. Ces pratiques requièrent cependant certains attributs du théâtre, comme le récit de contes et l'utilisation de statues et autres images que les chrétiens plus « souterrains » n'avaient jamais créés.
Pendant un certain temps, les ''harare kirishitan'' passent pour avoir entièrement disparu en raison de leur tradition du secret. Un groupe sur les îles Ikitsuki de la [[préfecture de Nagasaki]], négligé par le gouvernement japonais à l'époque de la persécution, a rendu ses pratiques publiques dans les années 1980 et les accomplit maintenant pour le public. Ces pratiques requièrent cependant certains attributs du théâtre, comme le récit de contes et l'utilisation de statues et autres images que les chrétiens plus « souterrains » n'avaient jamais créés.


L'anthropologue Christal Whelan a découvert quelques ''hanare kirishitans'' sur les [[îles Gotō]] où ils s'étaient jadis réfugiés. Il n'y avait que deux prêtres survivants sur les îles, tous deux âgés de plus de 90 ans et qui ne se parlaient pas. Les rares laïcs survivants avaient également tous atteint un âge avancé, et certains d'entre eux n'avaient plus de prêtres de leur lignée et priaient seuls. Malgré leur forte tradition du secret, ces ''hanare kirishitans'' acceptèrent d'être filmés pour son documentaire ''Otaiya''<ref>http://www.catholiceducation.org/articles/religion/re0452.html</ref>.
L'anthropologue Christal Whelan a découvert quelques ''hanare kirishitan'' sur les [[îles Gotō]] où ils s'étaient jadis réfugiés. Il n'y avait que deux prêtres survivants sur les îles, tous deux âgés de plus de 90 ans et qui ne se parlaient pas. Les rares laïcs survivants avaient également tous atteint un âge avancé, et certains d'entre eux n'avaient plus de prêtres de leur lignée et priaient seuls. Malgré leur forte tradition du secret, ces ''hanare kirishitan'' acceptèrent d'être filmés pour son documentaire ''Otaiya''<ref>http://www.catholiceducation.org/articles/religion/re0452.html</ref>.


== Culture japonaise ==
== Culture japonaise ==
Le célèbre roman ''[[Silence (roman)|Silence]]'' de [[Shusaku Endo]] s'inspire de l'histoire orale des communautés locales ''kirishitan'' relatives au moment de la suppression de l'Église, comme le font certaines de ses nouvelles, dont « Mères » et « Unzen ».
Le célèbre roman ''[[Silence (roman)|Silence]]'' de [[Shūsaku Endō]] s'inspire de l'histoire orale des communautés locales ''kirishitan'' relatives au moment de la suppression de l'Église, comme le font certaines de ses nouvelles, dont ''Mères'' et ''Unzen''. Il a été adapté au cinéma [[Silence (film, 1971)|en 1971]] par Masahiro Shinoda, et [[Silence (film, 2016)|en 2016]] par Martin Scorsese.


Le compositeur japonais [[Yasuhide Ito]] a écrit une pièce <ref>{{Lien web|url=http://www.bravomusicinc.com/Artists/ito.html|titre=Yasuhide Ito|consulté le=2 décembre 2007}}</ref>{{,}}<ref name=wasbe>{{Lien web|url=http://www.wasbe.com/en/news/review200109_jp.html|titre=WASBE|consulté le=2 décembre 2007}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.philharmonicwinds.org/composer_ito.htm|titre=Philwinds: Composers' Corner: Yasuhide Ito|consulté le=2 décembre 2007}}</ref> pour [[orchestre d'harmonie]], appelée ''[[Gloriosa (poème)|Gloriosa]]'', inspirée par la musique des ''kakure kirishitans''<ref name=wasbe/>.
Le compositeur japonais [[Yasuhide Ito]] a écrit une pièce <ref>{{Lien web|url=http://www.bravomusicinc.com/Artists/ito.html|titre=Yasuhide Ito|consulté le=2 décembre 2007}}</ref>{{,}}<ref name=wasbe>{{Lien web|url=http://www.wasbe.com/en/news/review200109_jp.html|titre=WASBE|consulté le=2 décembre 2007}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=http://www.philharmonicwinds.org/composer_ito.htm|titre=Philwinds: Composers' Corner: Yasuhide Ito|consulté le=2 décembre 2007}}</ref> pour [[orchestre d'harmonie]], appelée ''[[Gloriosa (poème)|Gloriosa]]'', inspirée par la musique des ''kakure kirishitan''<ref name=wasbe/>.


La série animée ''[[Samurai Champloo]]'' repose en grande partie sur la relation de la [[rébellion de Shimabara]] et ses conséquences.
La série animée ''[[Samurai Champloo]]'' repose en grande partie sur la relation de la [[rébellion de Shimabara]] et ses conséquences.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Histoire du catholicisme au Japon]], [[Persécution des chrétiens au Japon]], [[Grand martyre de Nagasaki]], [[Seize martyrs de Nagasaki]]
* [[Histoire du catholicisme au Japon]], [[Persécution des chrétiens au Japon]], [[Grand martyre de Nagasaki]], [[Seize martyrs de Nagasaki]]
* [[Shūsaku Endō]], [[Tsurushi]]
* [[Shūsaku Endō]]
* [[Tsurushi]]
* [[Shusaku Endo]]'s novel ''Le silence'' about the 17th century suppression of the last known Japanese Christian communities.
* [[Jésus-Christ (Shingō)]]
* [[Jésus-Christ (Shingō)]]


=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* {{en}} [http://www.stolaf.edu/depts/asian-studies/projects/kakurekirishitan Photo-Documentary of Christian history in Japan with Concentration on Hidden Christians]: photo and film project by students of St Olaf College.
* {{en}} [http://www.stolaf.edu/depts/asian-studies/projects/kakurekirishitan ''Photo-Documentary of Christian history in Japan with Concentration on Hidden Christians''], St Olaf College.
* {{en}} [http://www.abc.net.au/foreign/content/2007/s1995699.htm "Japan - Hidden Christians"]: ''Foreign Correspondent (TV series)'' documentary
* {{en}} [http://www.abc.net.au/foreign/content/2007/s1995699.htm ''Japan - Hidden Christians''], ''Foreign Correspondent'', ABC. Documentaire.
* {{en}} [http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9B02EFDC163EF936A15751C1A9659C8B63&sec=travel&spon=&pagewanted=all Ikitsuki Journal; Once Banned, Christianity Withers in an Old Stronghold] New York Times Article Dec. 25, 2003
* {{en}} [http://query.nytimes.com/gst/fullpage.html?res=9B02EFDC163EF936A15751C1A9659C8B63&sec=travel&spon=&pagewanted=all ''Ikitsuki Journal; Once Banned, Christianity Withers in an Old Stronghold''], New York Times, le 25 décembre 2003
* {{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-05-07|url=http://www.samsloan.com/japan-ch.htm|titre=Lack of Oppression Hurts Christianity in Japan}} New York Times Article Apr. 3, 1997
* {{en}} {{lien brisé|consulté le=2013-05-07|url=http://www.samsloan.com/japan-ch.htm|titre=''Lack of Oppression Hurts Christianity in Japan''}}, New York Times, le 3 avril 1997
* {{en}} [http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,925197,00.html Japan's Crypto-Christians] Time Magazine Article
* {{en}} [http://www.time.com/time/magazine/article/0,9171,925197,00.html ''Japan's Crypto-Christians''], Time Magazine
* {{en}} [http://www.zenit.org/article-21265?l=english 2008 Beatification of Japanese Martyrs.]


{{Portail|Histoire du Japon|Christianisme}}
{{Portail|Histoire du Japon|Christianisme}}

Version du 7 février 2017 à 16:08

Statue de Maria-Kannon : vierge Marie ressemblant au Kannon bouddhiste de manière à cacher sa signification chrétienne. Collection Nantoyōsō, Japon.
Vierge Marie déguisée en Kannon, culte Kirishitan, XVIIe siècle Japon. Salle des Martyrs, missions étrangères de Paris.

Kakure kirishitan (隠れキリシタン?, japonais pour « chrétiens cachés ») est un terme moderne pour désigner un membre de l'église catholique japonaise de l'époque d'Edo qui entre dans la clandestinité après la rébellion de Shimabara dans les années 1630[1],[2].

Histoire

Les kakure kirishitan sont appelés les chrétiens « cachés » parce qu'ils continuent à pratiquer le christianisme en secret. Ils pratiquent leur culte dans des pièces secrètes au sein de résidences particulières. Au fil du temps, les visages des saints et de la vierge Marie sont transformés en figurines qui ressemblent à des statues traditionnelles de bouddhas et de bodhisattvas[3]. Les prières sont adaptées pour ressembler à des chants bouddhistes, tout en conservant beaucoup de mots non traduits du latin, du portugais et de l'espagnol. La Bible et d'autres parties de la liturgie sont transmises oralement, par craintes que les ouvrages imprimés soient confisqués par les autorités[1]. En raison de l'expulsion du clergé catholique au XVIIe siècle, la communauté chrétienne kakure s'appuie sur des responsables laïcs pour conduire les services

Dans certains cas, les communautés s'éloignent de la doctrine chrétienne. Elles perdent le sens des prières et leur religion devient une version du culte des ancêtres, dans laquelle les ancêtres se trouvent être leurs martyrs chrétiens.

Environ 30 000 chrétiens cachés, dont certains ont adopté ces nouvelles façons de pratiquer le christianisme, sortent de cachette quand la liberté religieuse est rétablie au milieu du XIXe siècle après la restauration de Meiji. Les kakure kirishitan sont alors appelés mukashi kirishitan (昔キリシタン?), c'est-à-dire « anciens » chrétiens, et émergent non seulement des zones traditionnelles chrétiennes de Kyushu, mais aussi d'autres régions rurales du Japon[1].

La majorité des kakure kirishitan rejoint l’Église catholique après avoir renoncé aux peu orthodoxes pratiques syncrétiques. Certains kakure kirishitan qui ne rejoignent pas l’Église catholique deviennent connus sous le nom hanare kirishitan (離れキリシタン?, « chrétiens séparés »)[1]. Les hanare kirishitan se trouvent à présent principalement dans le quartier Urakami de Nagasaki et dans les îles Gotō[2].

Disparition moderne des hanare kirishitan

Après la légalisation du christianisme et la sécularisation du Japon, de nombreuses lignées de hanare kirishitan s'éteignent brusquement. Traditionnellement, les garçons apprennent les rites et les prières de leurs pères, mais quand les garçons sont indifférents ou s'éloignent du domicile familial, il n'y a plus personne pour continuer la lignée.

Pendant un certain temps, les harare kirishitan passent pour avoir entièrement disparu en raison de leur tradition du secret. Un groupe sur les îles Ikitsuki de la préfecture de Nagasaki, négligé par le gouvernement japonais à l'époque de la persécution, a rendu ses pratiques publiques dans les années 1980 et les accomplit maintenant pour le public. Ces pratiques requièrent cependant certains attributs du théâtre, comme le récit de contes et l'utilisation de statues et autres images que les chrétiens plus « souterrains » n'avaient jamais créés.

L'anthropologue Christal Whelan a découvert quelques hanare kirishitan sur les îles Gotō où ils s'étaient jadis réfugiés. Il n'y avait que deux prêtres survivants sur les îles, tous deux âgés de plus de 90 ans et qui ne se parlaient pas. Les rares laïcs survivants avaient également tous atteint un âge avancé, et certains d'entre eux n'avaient plus de prêtres de leur lignée et priaient seuls. Malgré leur forte tradition du secret, ces hanare kirishitan acceptèrent d'être filmés pour son documentaire Otaiya[4].

Culture japonaise

Le célèbre roman Silence de Shūsaku Endō s'inspire de l'histoire orale des communautés locales kirishitan relatives au moment de la suppression de l'Église, comme le font certaines de ses nouvelles, dont Mères et Unzen. Il a été adapté au cinéma en 1971 par Masahiro Shinoda, et en 2016 par Martin Scorsese.

Le compositeur japonais Yasuhide Ito a écrit une pièce [5],[6],[7] pour orchestre d'harmonie, appelée Gloriosa, inspirée par la musique des kakure kirishitan[6].

La série animée Samurai Champloo repose en grande partie sur la relation de la rébellion de Shimabara et ses conséquences.

La série animée Rurouni Kenshin met en valeur un arc inspiré par la persécution des kakure kirishitan.

Rin Tohsaka, l'un des personnages principaux du visual novel Fate/stay night est un descendant d'une lignée kakure kirishitan.

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Kakure Kirishitan » (voir la liste des auteurs).
  1. a b c et d S, Tokyo, Shogakukan, (OCLC 56431036, lire en ligne)
  2. a et b (ja) 隠れキリシタン, Tokyo, Shogakukan,‎ (OCLC 56431036, lire en ligne)
  3. (ja) マリア観音WebSite
  4. http://www.catholiceducation.org/articles/religion/re0452.html
  5. « Yasuhide Ito » (consulté le )
  6. a et b « WASBE » (consulté le )
  7. « Philwinds: Composers' Corner: Yasuhide Ito » (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes