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{{article détaillé|Histoire du rock}}
{{article détaillé|Histoire du rock}}


Le Rock c'est quoi ? C'est des guitares et des dragons !
=== Naissance aux États-Unis ===
[[Fichier:Elvis Presley 1970.jpg|thumb|[[Elvis Presley]] en 1970 : c'est grâce à lui que le rock gagna sa popularité mondiale.]]

Le [[rock 'n' roll]] est d'abord issu du [[rhythm and blues]] aux [[États-Unis]], le [[rythme (solfège)|rythme]] [[Division du temps (solfège)#Temps ternaire|ternaire]] de celui-ci étant remplacé par un [[Division du temps (solfège)#Temps binaire|rythme binaire]] et un [[tempo]] plus soutenu. Il faut distinguer rhythm and blues et rock 'n' roll, même si la tâche paraît délicate de la fin des [[années 1940]] à [[1954 en musique|1954]]. Le rock 'n' roll est un style musical inventé par les musiciens noirs, mais rendu célèbre mondialement par des musiciens blancs. Il est simple, facile à danser et excitant, ce nouveau style était idéal pour les night-clubs. L'étiquette rock 'n' roll a, dans un premier temps, été utilisée pour distinguer le rhythm and blues des [[Afro-Américains]] de celui des [[Blanc (humain)|Blancs]] et ce pour des raisons liées à la [[politique]] [[race humaine|raciale]] de l'époque. Il était inadmissible que des artistes blancs se retrouvent dans les mêmes bacs chez les [[disquaire]]s que les [[Noir (humain)|Noirs]]. La communauté blanche, qui ne fréquentait pas les night-clubs noirs, rejetait ce style musical considéré comme barbare.

En [[1951 en musique|1951]], le [[disc jockey]] [[Alan Freed]] anime une émission de radio appelée ''[[Moondog's Rock And Roll Party]]''. C'est la première diffusion du rock 'n' roll à une large audience. C'est ce disc jockey radio qui trouve son nom au rock 'n' roll en reprenant une expression que l'on retrouve depuis les [[années 1940]] dans certaines chansons de rhythm and blues et qui signifie en [[argot]] « faire l'amour ». Alan Freed est le premier disc jockey blanc à soutenir avec force des artistes noirs jouant la « musique du diable ». La bonne société américaine en fera son « ennemi numéro 1 » jusqu'à son décès en 1965.

Le terme ''{{lang|en|[[rockabilly]]}}'' désigne la première forme historiquement identifiable de rock 'n' roll : il s’agit essentiellement d'un croisement de [[rhythm and blues]] et de [[musique country]]. [[Elvis Presley]] et [[Bill Haley]] sont deux précurseurs chez les chanteurs blancs. [[Elvis Presley]], surnommé ''The King'' (« Le Roi » du rock 'n' roll), enregistre ce qui est probablement l'un des tout premiers morceaux de rockabilly avec ''[[That's All Right (Mama)]]'' et collectionnera très rapidement les succès. [[Fats Domino]], [[Little Richard]] et [[Chuck Berry]], musiciens noirs, sont alors les principaux piliers hyper-créatifs du rock 'n' roll, mais c'est [[Bill Haley|Bill Haley and His Comets]] qui signent officiellement le premier tube du rock 'n' roll avec le titre ''[[Rock Around the Clock]]'' ([[reprise]] de Sonny Dae and His Knights, [[1952 en musique|1952]]), d'un style très simplifié et facilement assimilable pour la communauté blanche. Ce premier [[tube (musique)|tube]] de l'histoire du rock 'n' roll qui figure au [[générique (cinéma)|générique]] du [[cinéma|film]] ''[[Graine de violence]]'' est numéro 1 des [[hit-parade]]s aux [[États-Unis]] (8 [[semaine]]s) et au [[Royaume-Uni]] (3 [[semaine]]s) en [[1955 en musique|1955]]. [[Buddy Holly]], [[Jerry Lee Lewis]], [[Eddie Cochran]] et [[Gene Vincent]] s'engouffrent dans la brèche. Les musiciens noirs restent très actifs grâce à [[Chuck Berry]] et [[Bo Diddley]] tout particulièrement. [[Little Richard]] signe sur son premier [[disque microsillon|45 tours]] quatre des plus grands standards de rock : ''[[Tutti Frutti (chanson)|Tutti Frutti]]'', ''[[Long Tall Sally]]'', ''Rip It Up'' et ''Ready Teddy''. Ces artistes afro-américains influenceront définitivement l'univers du rock 'n' roll par leurs compositions mais aussi par leurs jeux de scènes révolutionnaires. [[Chuck Berry]] aura marqué le rock avec son titre ''[[Johnny B. Goode]]'', repris par plusieurs générations de rockers, d'[[Elvis Presley]] à [[AC/DC]], en passant par [[The Beatles]]. Son jeu de scène et ses pas de danses seront repris également par ses successeurs, comme [[Elvis Presley]] ou [[Angus Young]]. Les [[Rolling Stones]] s'inspireront largement de son style.

Le rock 'n' roll provoque un mouvement de rejet de la bonne société américaine qui croit avoir triomphé de ce mouvement en [[1959]]. On annonce alors la mort du rock 'n' roll et il est vrai qu’aux États-Unis, le mouvement semble s'essouffler. Les [[chanteur]]s sont désormais très consensuels et [[Elvis Presley]] est institutionnalisé, cantonné aux [[ballade]]s. Le rock 'n' roll continue cependant de se développer sous des formes plus locales et confidentielles, comme la [[surf music]] de la côte ouest ou le [[Garage rock|garage]] au nord.

Le pur rock 'n' roll et le [[rockabilly]] tendent alors à disparaître, hormis quelques rares titres comme ''(Oh!) Pretty Woman'' de [[Roy Orbison]] en [[1964 en musique|1964]] et ''Wooly Bully'' de [[Sam the Sham and the Pharaohs]] en [[1965 en musique|1965]].


=== Années 1960 ===
=== Années 1960 ===
==== Renaissance britannique ====
[[Fichier:The Beatles in America.JPG|thumb|left|[[The Beatles|Les Beatles]] sur le tarmac de l'[[aéroport JFK]] de New York, le 7 février 1964.]]
[[Fichier:The Beatles in America.JPG|thumb|left|[[The Beatles|Les Beatles]] Eux c'est des cons
]]


==== Y a Johnny ====
La réplique ne vient pas des [[États-Unis]] mais du [[Royaume-Uni]]. Les premiers émules d'[[Elvis Presley]] apparaissent, comme [[Cliff Richard]], et de petites formations se multiplient pour les imiter. L'influence américaine de [[Chuck Berry]] est profonde. Au passage cependant, le rock 'n' roll s'acclimate et [[The Shadows]], qui accompagnent [[Cliff Richard]], initient l'archétype de la formation rock telle qu'elle sera reprise aussi bien en [[Europe]] que de l'autre côté de l'[[Océan Atlantique|Atlantique]] : la [[contrebasse]] disparaît au profit de la [[guitare basse]], deux [[guitariste]]s se répartissent les tâches de la rythmique pour le premier et des « chorus » pour le second. Les groupes britanniques s'éloignent ainsi rapidement de leur modèle américain pour créer une musique originale que les [[francophonie|francophones]] appellent « [[rock britannique|rock anglais]] ».

[[The Beatles|Les Beatles]] accentuent le travail sur la [[mélodie (succession de hauteurs)|mélodie]] et les [[harmonie]]s vocales et donnent naissance à la [[pop (musique)|musique pop]] tandis que le mouvement du « british blues boom » retourne aux racines [[blues]], privilégiant des [[rythme (solfège)|rythmes]] syncopés et des sonorités plus agressives. [[The Rolling Stones]] émergent comme le fer de lance de ce [[rock britannique]]. Des branches parallèles se multiplient alors : des [[groupe musical|groupes]] tels que [[The Who]], [[The Troggs]], [[The Small Faces]] et [[The Kinks]] développent le mouvement [[mod (sous-culture)|mod]], tandis que [[The Animals]] ou [[The Yardbirds]] créent un [[blues rock]] britannique. La richesse de la création britannique est florissante et impose définitivement au niveau mondial un [[genre musical]] qui devient emblématique de la seconde moitié du {{s-|XX|e}}. Le rock se ramifie alors presque à l'infini en explorant des niches apparemment improbables. Le [[jazz fusion]] naît de cette recherche entamée dès les [[années 1960]].

Si les [[années 1950]] proposaient une scène commune pour artistes [[Noir (humain)|noirs]] et [[Blanc (humain)|blancs]], les [[années 1960]] mettent fin à cette mixité. Les noirs abandonnent peu à peu le rock pour s'orienter vers des genres musicaux qui correspondent davantage à leur réalité sociale. La [[musique soul|soul]] militante de [[James Brown]] fait de plus en plus d'émules. La scène rock britannique est principalement blanche, tandis que les [[Afro-Américains|noirs américains]] adaptent à leur manière la redécouverte britannique de l'importance de la [[mélodie (succession de hauteurs)|mélodie]]. S'appuyant sur les anciennes structures [[Ségrégation raciale|ségrégationnistes]], ils mettent au monde une branche importante de l'[[généalogie|arbre généalogique]] du rock, englobant ce qu'il convient de qualifier de « dance music », du [[funk]] au [[rap]] en passant par la [[pop (musique)|pop]] de la [[Motown|Tamla]] des années 1960. Conséquence de ce cloisonnement, les rockers noirs sont rares dans l'autre grande famille du rock post-Beatles. L'une des exceptions est [[Jimi Hendrix]], guitariste de génie qui électrifie son [[blues]] et ouvre au rock blanc d'autres univers.

==== Pop et rock ====
{{Article détaillé|Pop (musique)}}
{{Article détaillé|Pop (musique)}}

Le terme « pop » désigne un sous-genre apparu dans les années 1950-1960. Le rock'n'roll évolue alors pour se subdiviser en deux branches principales : le rock, plus fidèle aux racines blues dont il est issu, et la [[Pop (musique)|pop]], qui met plus l'accent sur les mélodies et les harmonies vocales. La pop connaît sa maturité avec l'avènement des [[The Beatles|Beatles]]. Les représentants les plus emblématiques de la branche rhythm and blues étaient les [[The Rolling Stones|Rolling Stones]] (qui sur le tard reprirent cependant l'étiquette rock 'n roll). La pop, expression issue de l'anglais ''{{lang|en|popular music}}'' (« musique populaire »), s'est donc petit à petit distinguée comme un sous-genre du rock, dans les années 1960. À la base, la pop était l'équivalent anglais de la « variété ».

Si l'on considère que les Beatles ont créé ou au moins amené la musique pop, alors il s'agit d'une transformation adoucie et plus pétillante du rock'n'roll. Le premier album sera ''[[Rubber Soul]]'', toutefois précédé de quelques chansons de l'album ''[[Help! (album)|Help!]]'', où figure notamment ''[[Yesterday]]''.

==== Contre-culture ====
[[Fichier:Joan Baez Bob Dylan.jpg|thumb|[[Joan Baez]] et [[Bob Dylan]] en [[1963]].]]
[[Fichier:Joan Baez Bob Dylan.jpg|thumb|[[Joan Baez]] et [[Bob Dylan]] en [[1963]].]]


==== Le rock c'est quoi ? En gros ça s'résume à deux trucs , les guitares et les dragons ====
Si le rock 'n' roll a toujours été porté par une [[jeunesse]] trop à l'étroit dans le carcan moral de ses aînés, les textes jusqu'aux [[années 1960]] étaient souvent confinés aux thèmes festifs éventuellement chargés de [[dénotation et connotation|connotations]] [[sexualité|sexuelles]]. Avec [[Bob Dylan]], les paroles prennent une tournure à la fois plus [[poésie|poétique]] et plus engagée. Mariant la [[poésie]] [[surréalisme|surréaliste]] à l'engagement du mouvement [[musique folk|folk]] ([[Woody Guthrie]] puis [[Joan Baez]], [[Pete Seeger]]), il devient le [[Chronologie|chroniqueur]] de sa génération, abordant sans crainte des thèmes [[politique]]s et [[social|sociaux]]. Son impact sera décisif des deux côtés de l'[[Océan Atlantique|Atlantique]]. Aux [[États-Unis]], les ''protest songs'' expriment le rejet de la [[guerre froide]] ou de l'[[guerre du Viêt Nam|engagement militaire au Viêt Nam]] tandis qu'au [[Royaume-Uni]], [[John Lennon]] livre des textes plus personnels et recherchés. Le rock devient à la fois un mouvement [[art]]istique, qui acquiert une légitimité intellectuelle, et un courant de « contre-culture ». Cette tendance connaît son apogée avec les grands festivals de la fin des années 1960 : à [[Festival de Woodstock|Woodstock]] ou sur l'[[Festival de l'île de Wight|Île de Wight]] des centaines de milliers de jeunes se rassemblent pour partager à la fois une passion pour la [[musique]] mais également une vision du monde en rupture avec les normes établies.

==== Pop et folk ====
{{Article détaillé|Musique folk}}
{{Article détaillé|Musique folk}}


==== On s'en fout de ça c'est pas Johnny putain ! ====
Dans la deuxième moitié des [[années 1960]], apparaît la fusion de la pop et du [[musique folk|folk]] aux [[États-Unis]] avec [[Bob Dylan]], [[The Byrds]] puis [[The Band (groupe)|The Band]], [[Crosby, Stills & Nash (and Young)|Crosby, Stills and Nash]] et [[Neil Young]]. [[The Band (groupe)|The Band]], par sa fusion des [[musique traditionnelle|musiques traditionnelles]] avec le rock, le [[blues]], la [[musique country]] et les [[ballade]]s [[Irlande (île)|irlandaises]] des [[Appalaches]] aura une influence déterminante. En réaction, l'[[Angleterre]] produit elle aussi des [[artiste]]s à la recherche de leurs racines [[musique|musicales]] comme [[Bert Jansch]], [[Pentangle]], [[Fairport Convention]], [[Richard Thompson]], [[Steeleye Span]]. Ce courant accouchera du [[folk rock]] de grande diffusion aux [[États-Unis]] avec des groupes comme [[The Eagles]] ou [[Poco]]. En [[Angleterre]], ces [[musicien]]s se heurtent rapidement au [[mouvement punk|punk]], et, frappés de ringardise, leurs disques disparaissent dans les bacs [[world music|world]], [[musique celtique]], voire [[New age (musique)|new age]].

==== Psychédélisme ====
{{Article détaillé|psychédélisme}}
{{Article détaillé|psychédélisme}}
[[Fichier:Peace and love.jpg|thumb|Symbole de ''{{lang|en|[[Campagne pour le désarmement nucléaire|Ban the Bomb]]}}'', vulgarisé plus tard par l'expression ''{{lang|en|[[Peace and love]]}}'']]
[[Fichier:Peace and love.jpg|thumb|Symbole de ''{{lang|en|[[Campagne pour le désarmement nucléaire|Ban the Bomb]]}}'', vulgarisé plus tard par l'expression ''{{lang|en|[[Peace and love]]}}'']]
==== Y a que Johnny ! ====

À partir du milieu des [[années 1960]], la consommation de [[psychotrope]]s (en particulier le [[LSD]]), marque le début de la [[créativité|création artistique]] sous emprise. Alors que l'[[acid rock]] naît sur la côte ouest des [[États-Unis]] avec le [[Grateful Dead]], le [[psychédélisme]] fait également son apparition au [[Royaume-Uni]] à travers les premiers concerts de [[Pink Floyd]], la formation de [[Cream]] ou encore l'album ''[[Revolver (album)|Revolver]]'' des [[The Beatles|Beatles]]. Mais c'est avec l'album ''[[Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (album)|Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band]]'' de ces derniers que cette influence devient manifeste pour le grand public. Cette tendance favorise le retour en force des groupes américains tels que [[The Byrds]], [[The Doors]] ou [[Jefferson Airplane]]. L'œil du cyclone se situe néanmoins toujours au Royaume-Uni. De nouveaux courants voient le jour avec notamment le [[rock progressif]] de [[King Crimson]], [[Emerson, Lake & Palmer]], [[Genesis (groupe)|Genesis]] ou [[Yes]] qui introduit des éléments issus du [[jazz]] et de la [[musique classique]] ou le [[heavy metal]] dont les prémices se font sentir dès [[1966]] à travers les riff de guitare saturés de [[Cream]] ou [[Jimi Hendrix]], et qui naitra véritablement avec [[Led Zeppelin]], [[Deep Purple]], [[Black Sabbath]] ou encore [[Blue Cheer]].

Le rock de la fin des années 1960 se politise et le ''[[Flower Power]]'' est l'expression [[pacifisme|pacifique]] du rock planant qui caractérise le passage entre l'album ''[[Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band (album)|Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band]]'' des Beatles en [[1967]] et les premiers [[riff (musique)|riffs]] [[mouvement punk|punk]] de [[1975]]. Le passage aux [[années 1970]] est marqué par la mort prématurée de nombreuses [[star (personnalité)|stars]] du rock, comme [[Jimi Hendrix]] (Jimi Hendrix Experience), [[Brian Jones (musicien)|Brian Jones]] (Rolling Stones), [[Janis Joplin]] ou encore [[Jim Morrison]] ([[The Doors]]), tous âgés de 27 ans lors de leur mort.

Le [[psychédélisme]] est un style qui englobe donc des [[groupe musical|groupes]] variés qui ont un certain sens de l'expérimentation. Ainsi même des [[groupe musical|groupes]] comme [[The Velvet Underground]] peuvent parfois être qualifié de [[psychédélisme|psychédéliste]]. On distinguera alors le psychédélisme fondé sur le ''Flower Power'' d'un psychédélisme plus sombre et/ou [[culture underground|underground]]. Par là même, on peut citer [[Hawkwind]] ou encore [[Amon Düül|Amon Düül II]], fervents de voyages nocturnes et fantomatiques.

==== Garage rock et pub rock ====
{{Article détaillé|Garage rock|Pub rock}}

En 1965, le groupe américain [[The Sonics]] sort son premier album, ''Here Are the Sonics'', initiant le rock garage et provoquant, par ricochet, une explosion de groupes en Grande-Bretagne, avec un sous-genre qui sera appelé [[pub rock]] au début des années [[1970]]. Depuis, ce style a été exploré dans toutes ses facettes, du rock le plus dur (''[[Raw Power]]'', d'[[Iggy Pop|Iggy]] & [[The Stooges]]), au plus « calme » ([[MC5]]).

En [[1972]], le guitariste [[Lenny Kaye]], futur membre du [[Patti Smith Group]], crée la compilation ''[[Nuggets (compilations)|Nuggets]]'' (« Pépites » en français), qui regroupe les perles du rock garage entre 1965 et 1967, dont des groupes comme [[The Seeds]], [[The Electric Prunes]], [[The Strangeloves]] ou [[13th Floor Elevators]], l'ensemble sur un double album de 27 titres. Ce disque eut une influence extraordinaire sur la génération à venir, au point de voir publiée une suite aussi riche, avec ''Nuggets 2'' et ''Children Of Nuggets''. D'autres groupes s'inscrivent dans cette veine, comme [[The Stooges]], [[MC5]], [[The Cramps]], [[The White Stripes]], [[The Libertines]] ou [[The Hives]].

==== Jazz fusion ====
{{Article détaillé|Jazz fusion}}

Depuis la fin des années 1960, un nouveau style de jazz apparaît : le jazz fusion. Popularisé par l'album ''[[Hot Rats]]'' de [[Frank Zappa]], ce style connait un grand succès et beaucoup de groupes passent par une face jazz fusion, parmi lesquels [[Santana (groupe)|Santana]] avec les albums ''[[Caravanserai]]'' et ''[[Borboletta]]'', [[Al Di Meola]] sur l'album ''[[Elegant Gypsy]]'', [[John Mayall]] et d'autres musiciens célèbres.

Le jazz fusion connaît aussi des artistes à part entière comme [[Miles Davis]], [[Pat Metheny]], [[Steely Dan]], [[Weather Report]], [[Chick Corea]]. Un courant de ce que l'on appelait à l'époque le « free jazz rock » sera créé plus tard avec [[Last Exit]]. Son nom se transformera au fil du temps en « [[free rock]] ».

==== Avènement du hard rock ====
{{Article détaillé|Hard rock}}
[[Fichier:ACDC-Hughes-long ago.jpg|thumb|left|[[AC/DC]] à [[Belfast]] en 1979 avec Angus Young à gauche et Bon Scott à droite.]]

Au cours des années 1960, des groupes de rock britanniques tels que [[Cream]], [[The Rolling Stones]], [[The Beatles]], [[The Yardbirds]], [[The Who]] et [[The Kinks]] modifièrent le rock 'n' roll, ajoutant un son puissant, des lourds riffs de guitare, une batterie imposante et des voix fortes. Ce nouveau son posa les bases du hard rock. Dans le même temps, [[Jimi Hendrix]] produisit une forme de blues influencée par le [[rock psychédélique]], combinée avec des éléments de [[jazz]] et de rock 'n' roll, créant un genre unique. Il fut l'un des premiers guitaristes à expérimenter des effets de guitare comme le phasing, le feedback et la [[Distorsion (acoustique)|distorsion]], avec [[Dave Davies]] des Kinks, [[Pete Townshend]] des Who, [[Eric Clapton]] de Cream, et [[Jeff Beck]] des Yardbirds.

Le hard rock émergea à la fin des années 1960 avec les groupes britanniques [[Led Zeppelin]], [[Deep Purple]] et le [[heavy metal traditionnel]] avec [[Black Sabbath]] (groupe britannique également), qui mélangeaient la musique des premiers groupes de rock britanniques avec des formes dures de [[blues rock]] et d'[[acid rock]].

À cette époque, [[hard rock]] et [[heavy metal]] étaient alors synonymes (aux États-Unis et au Royaume-Uni, on parlait plus de « heavy metal » alors qu'en France, le grand public utilisait l'expression « hard rock », « heavy metal » étant utilisé uniquement par les spécialistes). Ce n'est qu'au cours des [[années 1980]] qu'on distingua les deux expressions. L'expression « heavy metal » est en effet redéfinie par le [[journaliste]] [[Lester Bangs]] du magazine ''[[Creem]]'' et se caractérise principalement par une distanciation de ses racines blues et des rythmiques lourdes et puissantes. Néanmoins, la frontière entre le heavy metal traditionnel et le hard rock reste floue.

Durant les années 1970, des groupes comme [[AC/DC]], [[Thin Lizzy]], [[Aerosmith]], [[Alice Cooper]], [[Kiss]], [[Scorpions]], [[Van Halen]], [[Queen]], [[Motörhead]] et [[Judas Priest]] apparaissent.

=== Années 1970 ===
==== Rock et glam ====
{{Article détaillé|Glam rock}}
[[Fichier:Queen 1984 0009.jpg|thumb|upright=0.6|[[Freddie Mercury]], chanteur du groupe [[Queen]].]]

Les [[années 1970]] voient la disparition progressive du [[psychédélisme]] et la fin du rêve [[hippie]]. Cette désillusion, associée à une marchandisation exponentielle de la musique donne naissance à un courant embrassant les contradictions de son époque en proposant une image [[:wikt:glamour|glamour]] et [[décadence|décadente]] : le [[glam rock]]. Sous le [[strass]] et les [[:wikt:paillette|paillette]]s de leurs costumes [[androgynie|androgynes]], [[David Bowie]], [[T. Rex]], [[Sweet (groupe)|Sweet]], [[Roxy Music]], [[The New York Dolls]], [[Elton John]], [[Gary Glitter]], [[Slade]] ou même [[Queen]] proposent un rock théâtral et [[baroque]], marquant également un retour à la spontanéité du rock 'n' roll, avec des morceaux plus courts et rapides que ceux du rock psychédélique. Facilement dansable, le glam rock aura beaucoup de succès dans les palmarès avec des titres comme ''Bang a Gong (Get It On)'' de [[T. Rex]] ou ''Rock N'Roll (Part 1)'' de [[Gary Glitter]] entre autres et influencera fortement le [[mouvement punk]]. Queen en reprendra, au départ du moins, le look et les costumes androgynes, mais y mélangera musicalement du [[heavy metal]], du [[rock progressif]] puis du [[funk]], de la [[Pop (musique)|pop]] et du [[disco]].

==== Révolution punk et conséquences ====
{{Article détaillé|Mouvement punk|Punk rock}}

Les racines musicales du [[mouvement punk]] remontent aux [[années 1960]] avec le genre [[Garage rock|garage]] ([[The Stooges]], [[MC5]]), suivi par la scène new-yorkaise du milieu des [[années 1970]] comprenant notamment le groupe de [[glam rock]] [[The New York Dolls]], et surtout [[Patti Smith]] dont le conseiller artistique était [[Lou Reed]], grand inspirateur du côté sombre de la musique punk. Parallèlement, [[The Ramones]] sortent en 1976 un premier album de rock rapide qui est considéré comme le premier album de [[punk rock]]. Issu de la scène du [[CBGB]], ce groupe provoqua une révolution dans la musique, influençant entre autres la vague [[mouvement punk|punk]] au Royaume-Uni, ainsi que la vague du rock métal qui comprenait une bonne centaine de groupes héritiers de [[Deep Purple]] comme [[Metallica]], [[Red Hot Chili Peppers]], [[U2]], [[Eddie Vedder]], [[Rob Zombie]], [[Rancid]] ou encore [[Motörhead]]. Cette scène comporte d'ailleurs de nombreux artistes différents musicalement, moins homogènes que la scène punk anglaise.

Le mouvement punk prend son envol au [[Royaume-Uni]] à partir de [[1976]] avec des groupes comme les [[Sex Pistols]], et leur titre ''[[God Save the Queen (chanson)|God Save the Queen]]'', ou [[The Clash]]. Ces groupes ont été directement influencés par le premier album des Ramones ainsi que par un de leurs concerts au [[Royaume-Uni]] en été [[1975]] auquel la majorité des membres de ces deux groupes ont assisté avant de faire de la musique, de même que le futur [[Captain Sensible]] de [[The Damned (groupe)|The Damned]]. Le mouvement punk s'oppose clairement en réaction au rock des années 1970 qui n'autorise les enregistrements qu'aux virtuoses en recherchant un jeu et un son de plus en plus raffinés. Ainsi, un des messages punks est d'encourager tout groupe souhaitant faire de la musique à passer à l'acte, sans attendre de maîtriser la technique et de posséder de gros moyens. Les punks ouvrent ainsi les portes des studios d'enregistrement à d'innombrables groupes, depuis [[The Police]] jusqu'à [[U2]].

Le second message des punks est social et politique. D'abord, c'est un renversement général et une inversion esthétique et morale de toutes les valeurs de la [[soixante-huitard|génération de 68]] et du [[festival de Woodstock]] qui se trouve qualifiées de [[baba cool]]. L'unisexe est abandonné pour un costume résolument sexiste en réinvestissant les symboliques des militaires et des prostituées. Les tons clairs et colorés à motifs fleuris, les tissus et les teintures naturelles sont remplacés par des couleurs violentes et des textures artificielles. La musique est à l'unisson de la mode : le son est artificiel, sale, avec des assonances et des arythmies. Du point de vue politique, c'est l'affirmation de la fin de l'idéologie du progrès indéfini, du présent qu'il faut sacrifier aux utopies politiques et aux lendemains qui chantent : ''{{lang|en|No future}}''. Les Britanniques enterrent leur statut de grande puissance (''{{lang|en|Anarchy In The UK}}'' ou ''{{lang|en|God Save The Queen}}'' des Sex Pistols où on entend : {{citation|''God save the Queen, She's no human being, Here's no future in England''}}… ou encore {{citation|''I'm so bored with the USA''}} du [[The Clash (album)|premier album]] des Clash.

Les [[États-Unis]] avaient résisté plus de dix-huit mois à la [[beatlemania]], ils tiendront bon pendant plus de vingt ans face à la vague punk. Si l'ouverture des studios a bien lieu aux [[États-Unis]], elle est moins flagrante qu'en [[Europe]]. Musicalement, les tenants d'un rock dit « moderne » se revendiquent toutefois ouvertement comme des enfants du punk. Il faut attendre les [[années 1980]] pour que les États-Unis voient se former des groupes comme les [[Pixies]], les [[Red Hot Chili Peppers]], les groupes de [[Mike Patton]] tels que [[Mr. Bungle]] ou [[Faith No More]], et le mouvement [[grunge]] de la côte ouest américaine pour percevoir un écho punk dans la musique américaine grand public, cicatrisant efficacement les plaies d'un rock divisé depuis plus de dix ans en deux camps : ''{{lang|en|Classic}}'' et ''{{lang|en|Modern}}''. Ce débat est essentiellement américain, car en Europe les modernistes ont gagné la partie dès le début des [[années 1980]].

=== Années 1980 ===
=== Années 1980 ===
==== Y a eu le super concert de Johnny au stade de France (J'ai la cassette) ! ====
==== Heavy metal ====
{{Article détaillé|Heavy metal}}

Désormais adulte, le rock s’est installé au cours des [[années 1970]] dans un rythme de croisière que les [[punk rock|punks]] [[Angleterre|anglais]] ont fait voler en éclats. Les [[années 1980]] s’ouvrent donc sur la promesse — rapidement déçue — d’un recommencement. Les années 1980 révèlent le brassage de plusieurs [[genre musical|genres]] qui se dissocieront vite de la représentation rock antérieure, mais elle comporte également bon nombre d'artistes qui feront vivre le rock, tout en le faisant évoluer.

Alors que la branche du [[hard rock]] se « [[heavy metal|métallise]] », radicalisant son discours sous une avalanche de [[décibel]]s, une accélération effrénée du [[tempo]] et une saturation qui repousse les limites de l'audible, le courant majeur s'assagit et se rapproche de plus en plus de la [[pop (musique)|pop]]. [[Dire Straits]] incarne ce rock serein, aux [[guitare]]s d'orfèvres et aux textes ciselés mais dont la fièvre est retombée, ou bien encore les irrévérencieux [[The Smiths]], conduits par le parolier [[Morrissey]] (même si celui-ci continue d'écrire des textes engagés, sa voix ramène à des sonorités [[pop (musique)|pop]]).

==== Rock indépendant ====
{{Article détaillé|Rock indépendant}}

Si quelques-uns dont [[U2]] ou [[R.E.M.]] tentent de raviver une démarche engagée, c'est plutôt aux frontières du rock, comme dans le métissage avec le [[funk]] de [[Michael Jackson]] ou de [[Prince Rogers Nelson|Prince]] que l'exploration musicale se poursuit, alors mise en avant par la chaîne musicale [[Music Television|MTV]]. C'est avec l'émergence de cette dernière que le [[rock indépendant]] (ou [[rock alternatif]]) va prendre de l'ampleur. Celui-ci est représenté par des groupes comme [[Sonic Youth]] ou [[Pixies]], et englobe de nombreux autres groupes [[Pop (musique)|pop]], électroniques, [[Musique industrielle|industriels]] ou [[Garage rock|garage]] puis [[shoegazing]], et aussi des groupes issus du [[post-punk]], qui poursuivent leurs carrières.

En marge du rock, ce vent de liberté profite aux [[musique électronique|musiques électroniques]], contraintes depuis leur émergence aux [[États-Unis]] puis en [[Angleterre]] (de la [[techno]] à l’[[acid house]]) de s’épanouir dans la clandestinité. Dans la deuxième moitié des années 1980, le heavy metal fera un retour en force sous la forme du [[glam metal]] à partir de Los Angeles et s'imposera comme le style le plus populaire au monde vers 1986. L'année suivante, il domine 80 % des palmarès américains avec des groupes comme [[Kiss]], [[Mötley Crüe]], [[Def Leppard]], [[Poison (groupe)|Poison]], [[Ratt]] et [[Bon Jovi]]. Alors que les groupes de Los Angeles prennent d'assaut les palmarès, certains groupes vont revenir à la base de la musique metal en proposant un son plus violent et agressif et en mettant l'accent sur la rapidité d'exécution, comme [[Metallica]], [[Slayer]], [[Anthrax (groupe)|Anthrax]] ou encore [[Megadeth]].

==== Néo-classique ====
{{Article détaillé|Metal néo-classique}}
Né dans le milieu des années 1980, le néo-classique est une nouvelle forme de musique qui mélange des riffs heavy metal et des compositions virant dans le classique. Le précurseur du mouvement fut [[Yngwie Malmsteen]] avec l'album ''Rising Force''. Le style est particulièrement complexe car il requiert une certaine virtuosité à la guitare. Il est pratiqué par des guitaristes comme [[Patrick Rondat]], [[Michael Angelo Batio]], Axel Rudi Pell, [[Jason Becker]] ou [[Randy Rhoads]].

==== Post-punk, new wave et electro ====
{{Article détaillé|Post-punk|New wave|Electro}}

Dès la fin des [[années 1970]], une partie du [[mouvement punk]] évolue vers une production en [[studio d'enregistrement|studio]] plus aboutie, une attention plus affirmée à la qualité des textes et une volonté générale plus orientée vers l'expérimentation. Les premiers à profiler le genre [[post-punk]] sont [[Wire (groupe)|Wire]], [[Devo]] ou [[Siouxsie and the Banshees]], des [[artiste]]s qui accordent une place prépondérante au [[studio d'enregistrement]] et qui se démarquent immédiatement du [[punk rock|punk]], conservant son aspect [[brutalité|brutal]] tout en créant des structures plus variées et, souvent, plus sombres.

L'expression « [[new wave]] » apparaît alors pour désigner cette [[musique]] plus sophistiquée qui met progressivement à profit les progrès des [[synthétiseur]]s en contrepoint de [[guitare]]s éthérées et de [[guitare basse|guitares basses]] pesantes. L'expression « new wave » reste cependant générique, englobant aussi bien la [[pop (musique)|pop]] des [[années 1980]] et la [[cold wave]] de [[Joy Division]] (avec l'album [[Closer (album de Joy Division)|Closer]] en [[1980]]) ou [[The Cure]] que le rock mâtiné de [[reggae]] de [[The Police]].

Contrairement à la new wave, l'emploi du terme [[post-punk]] se limite aux albums issus de la période allant de 1978 à environ 1982. Dans la lignée de [[Kraftwerk]], un courant [[electro]] (la [[synthpop]]) apparaît avec [[Depeche Mode]], mais aussi la [[House music|house]] amenée par [[New Order]]. Les [[synthétiseur]]s remplacent progressivement les [[guitare]]s. Cette démarche représentera plus tard l'un des fondements de la musique [[techno]].

=== Années 1990 ===
==== Mouvement américain ====
Le tournant des [[années 1990]] est amorcé par la scène bruitiste [[États-Unis|américaine]]. Sur la côte est, [[Sonic Youth]] puis les [[Pixies]] mêlent un sens aigu de la [[:wikt:mélodie|mélodie]] issue de la [[pop (musique)|musique pop]] avec une véritable rage rock 'n' roll. Au même moment, les [[Smashing Pumpkins]] apparaissent sur la scène et influencent toute une génération de [[guitare|guitaristes]].

Au début des années 2000, l'apparition d'un nouveau groupe, [[The Strokes]], marque le début d'une [[Nouvelle Vague]]. Ces New-Yorkais ont un son proche des [[Velvet Underground]], avec plein de dynamisme et de modernité ; ils ont une influence sur d'autres groupes, notamment britanniques, comme les [[Arctic Monkeys]] ([[rock indépendant]]).

==== Rock alternatif ====
{{Article détaillé|Rock alternatif}}

Les années 1990 sont particulièrement riches en ce qui concerne cette scène grâce à des groupes comme [[Marilyn Manson (groupe)|Marilyn Manson]], [[Jane's Addiction]], [[The Wallflowers]], [[Red Hot Chili Peppers]], [[Faith No More]], [[The Smashing Pumpkins]], [[Muse (groupe)|Muse]], [[R.E.M.]], [[Placebo (groupe)|Placebo]], [[Radiohead]], [[Pixies]] ou encore [[Nine Inch Nails]]. Ces groupes tous très différents participent au renouvellement du rock.

==== Grunge ====
{{Article détaillé|Grunge}}

Avec [[Nirvana (groupe)|Nirvana]] et leur album [[Bleach (album)|Bleach]], les [[Pixies]] ont annoncé le futur mouvement grunge en [[1989]], avec entre autres les morceaux ''Where is my Mind'' et ''Monkey Goes to Heaven''. La secousse devient vraiment sensible quand elle prend la forme du mouvement [[grunge]] à [[Seattle]], porté par les événements de la [[Guerre du Golfe (1990-1991)|guerre du Golfe]] et la critique du niveau de vie médiocre de la classe moyenne américaine. Les groupes importants de ce mouvement sont notamment [[Green River (groupe)|Green River]] et [[Melvins]] comme précurseurs et [[Nirvana (groupe)|Nirvana]] comme chef de file, mais aussi [[Soundgarden]], [[Pearl Jam]], [[Sonic Youth]], [[Alice in Chains]], [[Screaming Trees]], [[Mudhoney]], [[Hole (groupe de rock)|Hole]] et [[Stone Temple Pilots]].

==== Fusions ====
{{Article détaillé|Fusion (musique)}}

Parallèlement, le rock commence à intégrer des apports du [[hip-hop]], du [[funk]], du [[mouvement punk|punk]], du [[heavy metal|metal]] ou d'autres styles musicaux et les [[Fusion (rock)|fusions]] se font enfin entendre. [[Aerosmith]] avec [[Run DMC]] sur le remix de ''[[Walk This Way]]'' ouvrent la voie, suivis par [[Fishbone]], [[Living Colour]], [[Urban Dance Squad]], [[Body Count (groupe)|Body Count]] et les principales références [[Rage Against the Machine]] suivi de [[System of a Down]] comme héritier, [[Red Hot Chili Peppers]], ou les premiers albums d'[[Incubus (groupe)|Incubus]].

==== Pop anglaise ====
Au Royaume-Uni, durant toutes les années 1990, [[Blur]] (avec ''Parklife'' en [[1994]]), [[Oasis (groupe)|Oasis]] (avec ''Wonderwall'' en [[1995]]) et [[The Verve]] (avec ''Bitter Sweet Symphony'' en [[1997]]) semblent se partager le paysage grand public entre pop et rock, donnant naissance à une vague dite ''{{lang|en|[[britpop]]}}''. Dans un genre plus expérimental [[Radiohead]] est un des groupes majeurs des années 1990.

=== Années 2000 ===
Au début des années 2000, on assiste au retour d'un son plus ''roots'' directement inspiré du rock garage des années 1960, de la pop des [[The Velvet Underground|Velvet Underground]], du punk rock des années 1970 et de la new-wave et du post-punk des années 1980. Parmi les groupes majeurs de cette vague on peut citer [[The White Stripes]], [[The Strokes]], [[The Vines]], [[Arctic Monkeys]], [[The Libertines]], [[Bloc Party]], [[Franz Ferdinand]], [[Interpol]], [[The Kills]], [[The Yeah Yeah Yeahs]].

Au même moment, aux États-Unis, des groupes labellisés [[emo]] (mélange de punk, de new wave et pop) comme [[AFI (groupe)|AFI]] ou [[My Chemical Romance]] connaissent un grand succès commercial. L'[[emo]]core et le [[metalcore]], deux variantes plus proches du metal et du punk hardcore, représentent la face la moins commerciale et la plus dure de l'emo.

D'autres groupes plus [[rock indépendant]] comme [[TV on the Radio]], [[Liars]], [[chk chk chk]], [[LCD Soundsystem]] ou [[The Rapture]] proposent un nouveau son qui mélange (post-)punk, funk, dance, post-rock. En réponse à ce son [[dance-punk]], la new rave se développe en Grande-Bretagne avec des groupes comme [[The Klaxons]], [[Late of the Pier]], [[Trash Fashion]], [[Shitdisco]] ou [[Hadouken!]] ; la frontière entre rock et musique dance devient de plus en plus ténue. En effet, certains ne considèrent pas ces groupes comme des groupes de rock. [[Crystal Castles]] et [[Justice (groupe)|Justice]] font également partie de cette vague indie dance bien que leur musique soit plus électro que rock.

Aux États-Unis, dans la deuxième moitié des années 2000, une nouvelle vague de groupes plus ''lo-fi'', avec un son plus ''noisy'' et plus abrasif surgit avec des groupes comme [[The Black Keys]], [[The Black Lips]], [[Jay Reatard]] ou encore [[Wavves]]. Cette tendance se poursuivra dans les années 2010.

Le folk connaît de grandes heures avec des groupes ou des artistes comme [[Animal Collective]], [[Local Natives]], [[Sufjan Stevens]], [[Akron/Family]] ou [[Joanna Newsom]]. D'autres groupes comme [[Two Gallants]] mêlent énergie punk et folk intimiste.

=== Années 2010 ===
Les groupes de la vague garage se séparent (The White Stripes), ne rencontrent plus autant de succès que dans les années 2000 (The Strokes) ou sont en pause. Face à l'hégémonie de l'électro (la pop et le hip hop ont envahi les [[dance floor]]s), le rock s'efface et redevient ''underground''.

Une nouvelle tendance se dessine depuis la deuxième moitié des années 2000 et se confirme début 2010 : ces groupes semblent plutôt inspirés par le son indie des années 1980/1990 ([[The Pixies]], [[My Bloody Valentine]], [[Sonic Youth]], [[The Jesus and Mary Chain]], [[Nirvana (groupe)|Nirvana]] ou encore [[Weezer]]), dont [[No Age]], [[Cloud Nothings]], Male Bonding, [[Wavves]], [[Dum Dum Girls]], [[Best Coast]], [[Girls (groupe)|Girls]] ou [[Yuck]]. [[Japandroids]] semble plutôt inspiré par le rock indépendant des années 1990, le [[grunge]] et le post-hardcore.

Depuis la fin des [[années 2000]], le rock avec chant braillard, directement inspiré du punk ou du hardcore punk faits son retour avec des groupes comme [[Pissed Jeans]], Fucked Up ou encore [[Titus Andronicus]]. Ces groupes semblent reprendre le flambeau des punks des années 1970 et 1980.

== Par pays ==
=== International ===
Le rock, s'il est né aux [[États-Unis]] et en [[Grande-Bretagne]], s'est étendu à toute la planète. Outre les deux pays précédemment cités, d'autres comme le [[Canada]], l'[[Allemagne]], l'[[Australie]], le [[Japon]], le [[Brésil]], la [[Norvège]] et la [[Suède]] ont donné quelques-uns des plus grands groupes, entre autres sur la scène heavy metal. La ville de Québec au Canada est même fréquemment citée comme la capitale mondiale du metal.

L'anglais passant pour être la langue maternelle du rock, nombre de groupes dont la langue naturelle n'est pas l'anglais s'expriment dans cette langue, quitte à produire des textes pauvres. Dans le rock européen cependant, la plupart des groupes chantent dans leur propre langue<ref>[http://eurock.blogs.liberation.fr/ Site sur le rock européen]</ref>, mais se retrouvent de ce fait mal distribués par les maisons de disques : c'est le cas notamment d'[[Joakim Thåström|Imperiet]] en Suède, [[Eppu Normaali]] en Finlande, [[Quimby (groupe)|Quimby]] en Hongrie, [[Diaframma]] en Italie, etc. La critique rock s'est pour l'instant très peu intéressée au rock non anglophone.


=== France ===
=== France ===
{{Article détaillé|Rock français|Premier festival international de rock}}
{{Article détaillé|Rock français|Premier festival international de rock}}Y a Johnny[[Fichier:Johnny Hallyday (1965) by Erling Mandelmann.jpg|thumb|gauche|[[Johnny Hallyday]], en concert en 1965.]]
[[Fichier:Johnny Hallyday (1965) by Erling Mandelmann.jpg|thumb|gauche|[[Johnny Hallyday]], en concert en 1965.]]

Vers le milieu des années 1950, le rock connait des débuts modestes en France à travers le cinéma, notamment la diffusion des premiers films d’[[Elvis Presley]]. En [[1956 au cinéma|1956]] sort le film ''[[La Blonde et moi|The Girl Can’t Help It]]'' avec la chanson éponyme de [[Little Richard]] et ''[[Be-Bop-A-Lula]]'' de [[Gene Vincent]]. Quelques interprètes français sont précurseurs du genre : [[Line Renaud]] est considérée comme la première à avoir chanté un rock en français avec, en [[1955 en musique|1955]], l'adaptation de ''Tweedlee Dee'' de [[LaVern Baker]]. L'année suivante, le batteur de jazz [[Baptiste Reilles]] (1920-1987) alias [[Mac Kac]], sort le premier disque de rock français : ''T'es pas tombé sur la tête'' (adapté de ''See you later aligator'' de [[Bill Haley]]). [[Henri Salvador]], sous le pseudonyme d'Henry Cording et sur des paroles de [[Boris Vian]], enregistre un disque rock mêlant humour et parodie.

En 1958, [[Danyel Gérard]] sort ''D'où reviens-tu Billie Boy ?''. Il y eut encore [[Danny Boy et ses Pénitents|Danny Boy]] et [[Richard Anthony]] qui se distingue avec le titre ''Nouvelle vague''. À Paris, au [[Golf-Drouot]] - qui bientôt devient le temple du rock en France - se retrouvent régulièrement pour chanter des passionnés tels que Daniel Rondeau, Claude Moine et Jean-Philippe Smet, respectivement les futurs [[Long Chris]], [[Eddy Mitchell]] et [[Johnny Hallyday]].

Le phénomène rock s'étend véritablement dans l'Hexagone en [[1960]] avec la sortie des premiers disques et galas de [[Johnny Hallyday]] et l'avènement en [[1961 en musique|1961]] du premier groupe de rock français [[Les Chaussettes noires]] dont le chanteur est [[Eddy Mitchell]], bientôt concurrencé par [[Dick Rivers]] et [[Les Chats Sauvages]]. En [[1961 en musique|1961]] a lieu au [[Palais des sports de Paris]], le premier festival international de rock 'n' roll, dont l'impact contribue aussi à populariser cette musique. [[Serge Gainsbourg]] apporte, durant les années 1960 - et tout au long de sa carrière - une approche nouvelle du rock français, abordant différents genres : les percussions (album ''[[Gainsbourg Percussions]]''), la [[pop rock]] (''[[Initials B.B.]]'') le [[rock progressif]] (''[[Histoire de Melody Nelson]]'') et même le [[reggae]] (album ''[[Aux armes et cætera (album)|Aux armes et cætera]]'').

[[Fichier:Jacques Higelin 20070721 Auxerre 2.jpg|thumb|droite|Jacques Higelin en concert lors du cinquième festival Aux Zarbs d'[[Auxerre]] en juillet 2007.]]

Au début des années 1970, le groupe [[Ange (groupe)|Ange]] mèle [[musique médiévale]] et rock progressif. En [[1974 en musique|1974]], [[Jacques Higelin]], avec les albums ''[[BBH 75]]'' et ''[[Irradié]]'', donne à sa carrière un tournant résolument rock. En [[1976 en musique|1976]], le [[groupe musical|groupe]] [[Téléphone (groupe)|Téléphone]] apparaît et connaît rapidement un grand succès. D'autres groupes tentent de suivre la voie, [[Starshooter]], [[Bijou (groupe)|Bijou]], [[La Souris Déglinguée]], mais aucun n'atteindra la même notoriété, exception faite du groupe de [[Hard rock]] [[Trust (groupe)|Trust]] et du groupe [[Indochine (groupe)|Indochine]] très marqué par la [[new wave]].

Au début des années 1980, [[Alain Bashung]] apporte lui aussi sa touche - et cela jusque dans les années 2000 - grâce à une nouvelle forme de rock très mélodieux avec des textes surréalistes. Bruno Fumard, dit [[Jessé Garon']], compose ''C'est lundi'' (1983), renouant avec un rock'n'roll des origines. Patrick Coutin signe ''J'aime regarder les filles'', titre repris et remixé encore à ce jour{{quand|date=déc. 2014}} (par exemple la version de Polyester popularisée par [[2manydjs]] ou plus récemment{{quand|date=déc. 2014}} la reprise signée [[Mustang (groupe)|Mustang]]). [[Daniel Balavoine]], qui revendique l'étiquette de « chanteur de rock », déclare dans l'émission ''[[Les Enfants du rock]]'' du 15 septembre 1984 : {{citation|Je suis ce que je suis, j'ai la voix que j'ai. La musique rock ne se juge pas là dessus. Le rock, c'est la sueur et peu importe la manière dont on transpire. Je fais de la vraie musique rock française et non du rock anglo-saxon avec des mots en français.}}. Les groupes [[Oberkampf (groupe)|Oberkampf]], [[Bérurier Noir]], [[Lucrate Milk]], [[Pigalle (groupe)|Pigalle]], [[Les Wampas]], [[Les Thugs]], [[Les Rats (groupe)|les Rats]], [[Les Garçons Bouchers]], [[Mano Negra]], [[Noir Désir]], [[Les VRP]] marquent également le rock en France.

== Culture ==
Le rock n'est plus seulement un mouvement musical depuis le milieu des [[années 1950]]. Le film ''[[Graine de violence]]'' qui présente en générique le fameux ''[[Rock Around the Clock]]'' de [[Bill Haley]] pose d'ailleurs d'emblée les bases sociales du mouvement : la rébellion face à l'ordre établi. Cet esprit de sédition présent dès la naissance du rock au milieu des années 1950 est toujours vivace dans les [[années 1960]] avec le mouvement hippie, puis dès le début des [[années 1970]] avec les Ramones et le mouvement punk. Ce rôle semble avoir été repris depuis une quinzaine d'années par le rap, mais dans les faits, le rock n'a jamais renié ses racines rebelles. La fameuse maxime {{citation étrangère|langue=en|Sex, drugs and rock 'n' roll}} de [[Ian Dury]] est une autre facette du caractère libre et rebelle du rock (''[[Born to Be Wild]]'').

À partir de l’analyse des différents aspects de la vie des groupes de rock amateurs, du code comme des rituels rock, Bertrand Ricard propose une piste pour mieux comprendre ce qui pousse des jeunes à se réunir autour d’un projet de vie et d’un idéal esthétique communs. Ces jeunes qui font le choix du rock échafaudent au quotidien un « art de vivre communautaire » qui leur permet de jeter les bases d’un lien social neuf et pluriel : à la fois éthique, esthétique, affectif et « politique ». Signe d’une culture « oblique » qui tend à triompher peu à peu de la culture « noble » et « légitimée », la culture rock met en évidence les contrastes et les ambiguïtés qui traversent notre monde postmoderne. Plus que de construire une œuvre d’art collective, les jeunes musiciens, en se frottant à leur tour après tant d’autres à l’expérience esthétique, bâtissent un exemple pratique d’éthique, nécessaire à leur quête personnelle de reconnaissance et de visibilité sociales. Ils apprennent par la création d’une musique « pure et authentique » et par la confrontation au monde du spectacle le sens et l’importance de la ruse pour mener à bien leur « douce rébellion » face à un système qu’ils ne veulent plus combattre mais dompter.

Jadis considéré comme un vêtement de travail, le [[Jeans|blue jeans]] a été démocratisé par le mouvement rock. La mode, qu'elle soit vestimentaire ou capillaire, par exemple, est clairement influencée par le rock depuis cinq décennies. Le rock n'influence pas seulement la mode, mais plus généralement les arts, du cinéma à la peinture en passant par la littérature. L'œuvre d'[[Andy Warhol]], pour ne citer que lui, s'appuie ainsi clairement sur un socle rock. Aujourd'hui la presse rock a pris un nouvel essor après la « traversée du désert » (pas toujours justifiée) des années 1980 et 1990 et des magazines rock comme ''[[Rock & Folk]]'' sont à l'heure actuelle lus par des dizaines de milliers de personnes chaque mois. De plus, beaucoup de [[webzine]]s se sont créés sur Internet, dont certains mis à jour par des amateurs passionnés, rédigeant chroniques d'albums ou reviews de concerts, souhaitant rendre hommage à la musique rock qui fascine depuis cinquante ans.

Il existe également une [[Rock (danse)|danse éponyme]] qui se danse sur le rock à six temps. Depuis quelques années{{quand|date=déc. 2014}}, les créateurs de mode se revendiquent clairement de la mouvance rock. De [[Paul Smith (couturier)|Paul Smith]] en passant par [[Hedi Slimane]], [[Karl Lagerfeld]] ou la marque [[The Kooples]], ils utilisent ou réinterprètent les standards du look rock dans leurs collections.


== Johnny putain , Johnny ! ==
== Cinéma ==
Liste de films liés à la musique rock :
Liste de films liés à la musique rock :
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Version du 4 janvier 2017 à 22:45

Rock
Origines stylistiques Rock 'n' roll, blues électrique, folk, country, rhythm and blues, jazz
Origines culturelles Années 1950 et 1960, Drapeau des États-Unis États-Unis, Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Instruments typiques Guitare électrique, basse, batterie, chant, synthétiseur, claviers
Popularité Mondiale
Scènes régionales Monde entier, principalement en Amérique du Nord et en Europe
Voir aussi Opéra-rock, Rock and Roll Hall of Fame

Sous-genres

Art rock, garage rock, glam rock, grunge, hard rock, heavy metal, krautrock, punk rock, rockabilly, rock alternatif, rock expérimental, rock progressif, rock psychédélique, rock sudiste, soft rock, surf rock (Liste complète)

Genres dérivés

Heavy metal, pop

Genres associés

Rap rock, bhangra rock, blues rock, country rock, flamenco-rock, folk rock, glam punk, jazz fusion, punta rock, space rock, stoner rock

Le rock est un genre musical apparu dans les années 1950 aux États-Unis et qui s'est développé en différents sous-genres à partir des années 1960, particulièrement aux États-Unis et au Royaume-Uni[1],[2]. Il prend ses racines dans le rock 'n' roll des années 1940 et 1950, lui-même grandement influencé par le rhythm and blues et la country. Le rock a également beaucoup tiré d'autres genres dont le folk, le blues, le jazz, la musique classique .

Il est caractérisé par une mélodie vocale dominante, souvent accompagnée par une ou plusieurs guitares électriques, une guitare basse et une batterie ; il peut également être accompagné de synthétiseurs/piano, de cuivres ou d'autres instruments.

Durant les années 1960 et le début des années 1970, le rock se divise en de nombreux sous-genres, comme le rock psychédélique et le garage rock. Il se mélange avec d'autres genres musicaux, comme la musique folk (folk rock), le jazz (jazz fusion) ou se rapproche du blues (blues rock). Dans les années 1970, le rock est parfois influencé par la soul, le funk et la musique latine.

Durant la même décennie, d'autres branches du rock se développent tels que le glam rock, le hard rock, le heavy metal, le rock progressif, le punk rock et le soft rock. Parmi les sous-genres du rock ayant émergé pendant les années 1980, les plus populaires sont la new wave, le punk hardcore et le rock alternatif. Pendant les années 1990, d'autres sous-genres apparaissent comme le grunge, la Britpop, le rock indépendant et le nu metal.

La plupart des groupes de rock sont composés d'un guitariste électrique, d'un chanteur principal, d'un bassiste et d'un batteur, ce qui forme un quatuor. Certains groupes omettent un ou plusieurs de ces rôles ou comprennent un chanteur jouant un instrument en même temps qu'il chante, formant ainsi un trio ou un duo ; d'autres comprennent des musiciens supplémentaires, comme un ou deux guitaristes rythmiques, ou un claviériste. Plus rarement, des groupes utilisent également des instruments à cordes comme des violons ou des violoncelles, des instruments à vent comme le saxophone, des cuivres ou des instruments tels que des trompettes ou des trombones.

Plus récemment[Quand ?], le terme « rock » est utilisé comme un terme générique incluant des formes comme la pop music, la musique soul, et parfois même le hip-hop, auquel il est souvent opposé[3]. Le rock voit son influence culturelle devenir prééminente, du cinéma aux bandes dessinées en passant par la mode vestimentaire.

Histoire

Le Rock c'est quoi ? C'est des guitares et des dragons !

Années 1960

Les Beatles Eux c'est des cons

Y a Johnny

Joan Baez et Bob Dylan en 1963.

Le rock c'est quoi ? En gros ça s'résume à deux trucs , les guitares et les dragons

On s'en fout de ça c'est pas Johnny putain !

Symbole de Ban the Bomb, vulgarisé plus tard par l'expression Peace and love

Y a que Johnny !

Années 1980

Y a eu le super concert de Johnny au stade de France (J'ai la cassette) !

France

Y a Johnny

Johnny Hallyday, en concert en 1965.

Johnny putain , Johnny !

Liste de films liés à la musique rock :

Musées

Experience Music Project de Seattle.

Notes et références

  1. W. E. Studwell and D. F. Lonergan, The Classic Rock and Roll Reader: Rock Music from its Beginnings to the mid-1970s (Abingdon: Routledge, 1999), (ISBN 0-7890-0151-9)
  2. (en) « Pop/Rock » (Identifiant genre/pop-rock-d20 peu probable - vérifier et adapter, SVP), sur AllMusic
  3. R. Beebe, D. Fulbrook, B. Saunders, "Introduction" in R. Beebe, D. Fulbrook, B. Saunders, eds, Rock over the edge: transformations in popular music culture (Duke University Press, 2002), p. 7.

Annexes

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Bibliographie

  • Collectif, sous la direction de Michka Assayas, Le nouveau dictionnaire du rock, Robert Laffont (collection Bouquins), A-L, XXV + 1 545 p., M-Z, 1 772 p., 2014 (ISBN 978-2-221-11039-3)
  • Philippe Daufouy et Jean-Pierre Sarton, Pop music/rock, éditions Champ Libre, 1972 (ISBN 2-8518-4202-1)
  • Nicolas Dupuy, Le Rock pour les Nuls, éditions First, 2009 (ISBN 978-2-7540-0819-8)
  • Pol Gosset, Bibliorock : répertoire signalétique de 6 400 livres en français sur l'histoire du rock et de ses artistes[1], 9ème édition, octobre 2016, 278 p., chez l'auteur.
  • Fabien Hein, Le monde du rock. Ethnographie du réel, Bordeaux, IRMA/Éditions Mélanie Seteun, 2006
  • Alain Lambert, Musique populaire et contre culture. Deuxième suite sur La loi du Rock de Claude Chastagner (en continuant de relire Rousseau), Musicologie.org, Montreuil 2009 Publié en 2015 dans l'essai Principes de la mélodie - Musiques populaires, philosophie, contre-cultures. L'Harmattan Paris
  • Daniel Lesueur, L'Héritage du rock'n'roll, 2003
  • Florent Mazzoleni, L'Odyssée du Rock, 2004
  • Florent Mazzoleni, Les racines du rock, Paris, Hors collection, 2008 (ISBN 978-2-258-07783-6), 160 pages
  • Francis Métivier, Rock'n philo, Bréal, Paris, 2011 (ISBN 978 2 7495 3027 7), 406 pages
  • Christophe Pirenne, Une histoire musicale du rock, Paris, Fayard, 2011, 797 pages.
  • Roger Pouivet, Philosophie du rock. Une ontologie des artefacts et des enregistrements, PUF, Paris, 2010 (ISBN 978-2-1305-7364-7), 261 pages
  • Jean-Marie Seca, 2001, Les Musiciens underground, Paris, PUF.
  • Nick Tosches, Héros oubliés du rock'n'roll, 2000
  • Jean-Paul Bourre, Sexe, sang, et Rock'n roll, Ed. Camion Blanc, 2009 (ISBN 2-3577-9022-9)
  • Volume ! La revue des musiques populaires, Bordeaux, Éditions Mélanie Seteun, 2002 à aujourd'hui. En ligne.
  • Jérôme Alberola (2012), Les belles et les bêtes, Anthologie du rock au féminin, de la soul au metal Camion Blanc

Articles connexes

Liens externes