Aller au contenu

« Juan José Torres » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Gzen92Bot (discuter | contributions)
m modèles {{1er}}, {{1re}}, {{2e}}, {{3e}}… avec nom commun (espace insécable avec ordinaux)
Ligne 46 : Ligne 46 :


== Biographie ==
== Biographie ==
Juan José Torres entre en 1941 à l'âge de 21 ans à l'école militaire d'artillerie d'Argentine. Il devient plus tard chef d'état major, attaché militaire au Brésil puis ambassadeur en Uruguay. En 1970, le président [[Luis Adolfo Siles Salinas|Siles Salinas]] qui avait constitutionnellement succédé au général Barrientos, mort dans un accident d'avion, est victime d'un coup d'État dirigé par [[Alfredo Ovando Candía]], lui-même renversé par le général [[Rogelio Miranda]] la même année. C'est à ce moment-là que Juan José Torres organise un « contre coup d'État » et devient le {{50e}} président de la Bolivie<ref>http://www.universalis.fr/encyclopedie/juan-jose-torres-gonzalez/</ref>. Mais son gouvernement n'est pas stable car supporté par une minorité de l'armée et par la classe moyenne du pays. Il est forcé de s'exiler en Argentine lorsque le colonel d'extrême droite [[Hugo Banzer]] le renverse. Il planifie son retour en Bolivie et organise la révolution qui pourrait mener la chute du régime de Banzer depuis l'Argentine mais disparait le {{Date|1|juin|1976}} et est retrouvé mort le lendemain ({{Date|2|juin|1976}}) criblé de balles. Les gouvernements fascistes argentin et bolivien ont rejeté toute accusation<ref>http://latinamericanhistory.about.com/od/20thcenturylatinamerica/p/juanjosetorres.htm</ref>.
Juan José Torres entre en 1941 à l'âge de 21 ans à l'école militaire d'artillerie d'Argentine. Il devient plus tard chef d'état major, attaché militaire au Brésil puis ambassadeur en Uruguay. En 1970, le président [[Luis Adolfo Siles Salinas|Siles Salinas]] qui avait constitutionnellement succédé au général Barrientos, mort dans un accident d'avion, est victime d'un coup d'État dirigé par [[Alfredo Ovando Candía]], lui-même renversé par le général [[Rogelio Miranda]] la même année. C'est à ce moment-là que Juan José Torres organise un « contre coup d'État » et devient le {{50e|président}} de la Bolivie<ref>http://www.universalis.fr/encyclopedie/juan-jose-torres-gonzalez/</ref>. Mais son gouvernement n'est pas stable car supporté par une minorité de l'armée et par la classe moyenne du pays. Il est forcé de s'exiler en Argentine lorsque le colonel d'extrême droite [[Hugo Banzer]] le renverse. Il planifie son retour en Bolivie et organise la révolution qui pourrait mener la chute du régime de Banzer depuis l'Argentine mais disparait le {{Date|1|juin|1976}} et est retrouvé mort le lendemain ({{Date|2|juin|1976}}) criblé de balles. Les gouvernements fascistes argentin et bolivien ont rejeté toute accusation<ref>http://latinamericanhistory.about.com/od/20thcenturylatinamerica/p/juanjosetorres.htm</ref>.


== Notes et références==
== Notes et références==

Version du 30 octobre 2016 à 07:22

Erreur : le thème « militaire » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.

Juan José Torres
Illustration.
Fonctions
50e président de Bolivie

(10 mois et 14 jours)
Prédécesseur Alfredo Ovando Candía
Successeur Hugo Banzer
Biographie
Nom de naissance Juan José Torres Gonzáles
Date de naissance
Lieu de naissance Santa Cruz (Bolivie)
Date de décès (à 56 ans)
Lieu de décès Buenos Aires (Argentine)
Nationalité Bolivienne

Juan José Torres Gonzáles né à Cochabamba en Bolivie le et mort le à Buenos Aires, fut président de la Bolivie entre le et le . Il était socialiste et était surnommé J. J. de son prénom. Il fut assassiné à Buenos Aires lorsqu'il était en exil, dans le cadre de l'opération Condor.

Biographie

Juan José Torres entre en 1941 à l'âge de 21 ans à l'école militaire d'artillerie d'Argentine. Il devient plus tard chef d'état major, attaché militaire au Brésil puis ambassadeur en Uruguay. En 1970, le président Siles Salinas qui avait constitutionnellement succédé au général Barrientos, mort dans un accident d'avion, est victime d'un coup d'État dirigé par Alfredo Ovando Candía, lui-même renversé par le général Rogelio Miranda la même année. C'est à ce moment-là que Juan José Torres organise un « contre coup d'État » et devient le 50e président de la Bolivie[1]. Mais son gouvernement n'est pas stable car supporté par une minorité de l'armée et par la classe moyenne du pays. Il est forcé de s'exiler en Argentine lorsque le colonel d'extrême droite Hugo Banzer le renverse. Il planifie son retour en Bolivie et organise la révolution qui pourrait mener la chute du régime de Banzer depuis l'Argentine mais disparait le et est retrouvé mort le lendemain () criblé de balles. Les gouvernements fascistes argentin et bolivien ont rejeté toute accusation[2].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes