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== Historique ==
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En Juillet 1967, [[Chris Blackwell]] et [[Lee Gopthal]], les patrons de [[Island Records]] décident de lancer une [[filiale]] de leur label jamaïcain destiné à la commercialisation de productions jamaïcaines sur le marché britannique. Le nom de ce nouveau label fait directement référence au célèbre [[DJ]] [[Duke Reid]], également patron du prolifique label [[Treasure Island (label)|Treasure Island]] et dont le surnom était ''The Trojan'' (le Troyen). En effet sur les flancs de sa camionnette [[Ford]] Trojan, Duke Reid avait inscrit l'inscription: " ''The Trojan King of Sound System'' "<ref>Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014</ref>. Pour le logo du label, Blackwell et Gopthal s'inspirent évidemment du casque des guerriers de la [[Grèce antique]].<br />
En Juillet 1967, [[Chris Blackwell]] et [[Lee Gopthal]], les patrons de [[Island Records]] décident de lancer une [[filiale]] de leur label jamaïcain destiné à la commercialisation de productions jamaïcaines sur le marché britannique. Le nom de ce nouveau label fait directement référence au célèbre [[DJ]] [[Duke Reid]], également patron du prolifique label [[Treasure Island (label)|Treasure Island]] et dont le surnom était ''The Trojan'' (le Troyen). En effet sur les flancs de sa camionnette [[Ford]] Trojan, Duke Reid avait inscrit l'inscription: " ''The Trojan King of Sound System'' "<ref>Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014</ref>. Pour le logo du label, Blackwell et Gopthal s'inspirent évidemment du casque des guerriers de la [[Grèce antique]].<br />
Le catalogue de Trojan Records qui édite les réalisations des plus importants producteurs jamaïcains (entre autres : Coxsone Dodd, Lee Perry, Clancy Eccles, etc...) reçoit un succès immédiat auprès des jeunes de la classe ouvrière anglaise, non seulement auprès des enfants d'immigrés jamaïcains, mais aussi des jeunes [[Skinhead|skinheads]], qui, comme leurs ainés les [[Mod (sous-culture)|mods]], sont férus de musique noire.
Le catalogue de Trojan Records qui édite les réalisations des plus importants producteurs jamaïcains (entre autres : Coxsone Dodd, Lee Perry, Clancy Eccles, etc.) reçoit un succès immédiat auprès des jeunes de la classe ouvrière anglaise, non seulement auprès des enfants d'immigrés jamaïcains, mais aussi des jeunes [[Skinhead|skinheads]], qui, comme leurs ainés les [[Mod (sous-culture)|mods]], sont férus de musique noire.
De 1967 à la fin des années 1970, Trojan records va suivre à travers son catalogue l'évolution de la musique jamaïcaine: ska, rocksteady, early reggae, reggae roots. Mais il reste le label référence concernant la période 1968-1971 appelée également " ''skinhead reggae'' " avec des hits tels que ''Liquidator'' de [[Harry J]], ''Israelites'' de [[Desmond Dekker]], ''Return of Django'' de [[Lee Perry]] ou encore ''Double Barrel'' de [[Dave & Ansel Collins]].
De 1967 à la fin des années 1970, Trojan records va suivre à travers son catalogue l'évolution de la musique jamaïcaine: ska, rocksteady, early reggae, reggae roots. Mais il reste le label référence concernant la période 1968-1971 appelée également " ''skinhead reggae'' " avec des hits tels que ''Liquidator'' de [[Harry J]], ''Israelites'' de [[Desmond Dekker]], ''Return of Django'' de [[Lee Perry]] ou encore ''Double Barrel'' de [[Dave & Ansel Collins]].
Les difficultés financières font que le label est racheté une première fois en 1975 par [[Marcel Rodd]], le patron du label Saga<ref>Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014</ref>, puis une seconde fois en 2001 par [[Sanctuary Records]], pour finalement être absorbé par [[Universal Music]] en 2007.
Les difficultés financières font que le label est racheté une première fois en 1975 par [[Marcel Rodd]], le patron du label Saga<ref>Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014</ref>, puis une seconde fois en 2001 par [[Sanctuary Records]], pour finalement être absorbé par [[Universal Music]] en 2007.

Version du 23 octobre 2016 à 03:42

Trojan Records
Description de l'image Trojan logo.jpg.
Filiale Sanctuary Records
Fondation (56 ans)
Fondateur Lee Gopthal
Genre Reggae, Ska, Rocksteady, Dub, R&B, Soul, Calypso, Dancehall, Ragga
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Siège Queens, New York
Site web http://trojanrecords.com/

Trojan Records est une maison d'édition de disques britannique spécialisée dans les musiques ska, rocksteady, reggae, et dub.

Historique

En Juillet 1967, Chris Blackwell et Lee Gopthal, les patrons de Island Records décident de lancer une filiale de leur label jamaïcain destiné à la commercialisation de productions jamaïcaines sur le marché britannique. Le nom de ce nouveau label fait directement référence au célèbre DJ Duke Reid, également patron du prolifique label Treasure Island et dont le surnom était The Trojan (le Troyen). En effet sur les flancs de sa camionnette Ford Trojan, Duke Reid avait inscrit l'inscription: " The Trojan King of Sound System "[1]. Pour le logo du label, Blackwell et Gopthal s'inspirent évidemment du casque des guerriers de la Grèce antique.
Le catalogue de Trojan Records qui édite les réalisations des plus importants producteurs jamaïcains (entre autres : Coxsone Dodd, Lee Perry, Clancy Eccles, etc.) reçoit un succès immédiat auprès des jeunes de la classe ouvrière anglaise, non seulement auprès des enfants d'immigrés jamaïcains, mais aussi des jeunes skinheads, qui, comme leurs ainés les mods, sont férus de musique noire. De 1967 à la fin des années 1970, Trojan records va suivre à travers son catalogue l'évolution de la musique jamaïcaine: ska, rocksteady, early reggae, reggae roots. Mais il reste le label référence concernant la période 1968-1971 appelée également " skinhead reggae " avec des hits tels que Liquidator de Harry J, Israelites de Desmond Dekker, Return of Django de Lee Perry ou encore Double Barrel de Dave & Ansel Collins. Les difficultés financières font que le label est racheté une première fois en 1975 par Marcel Rodd, le patron du label Saga[2], puis une seconde fois en 2001 par Sanctuary Records, pour finalement être absorbé par Universal Music en 2007. La société a depuis étendu son éventail de styles musicaux à des genres plus récents, comme la musique jungle par exemple. Trojan publie également des compilations par thèmes comprenant 50 titres sur 3 CD.

Artistes

Compilation Albums, Box Set

  1. # Trojan Box-Set: Skinhead Reggae
  2. # *Trojan Box-Set: Mod Reggae
  3. # *Trojan Box-Set: Mod Reggae, Vol.2
  4. # *Trojan Box-Set: Rude Boy
  5. # *Trojan Box-Set: Suedehead
  6. # *Trojan Box-Set: Sixties
  7. # *Trojan Box-Set: Seventies
  8. # *Trojan Box-Set: Eighties
  9. # *Trojan Box-Set: Reggae Chill-Out
  10. # *Trojan Box-Set: Originals
  11. # *Trojan Box-Set: X-Rated
  12. # *Trojan Box-Set: Dub
  13. # *Trojan Box-Set: Dub, Vol.2
  14. # *Trojan Box-Set: Dub Rarities
  15. # *Trojan Box-Set: UK Hits
  16. # *Trojan Box-Set: Ska
  17. # *Trojan Box-Set: Ska, Vol.2
  18. # *Trojan Box-Set: Ska Rarities
  19. # *Trojan Box-Set: Ska Revival
  20. # *Trojan Box-Set: Rocksteady
  21. # *Trojan Box-Set: Rocksteady Rarities
  22. # *Trojan Box-Set: Jamaican Hits
  23. # *Trojan Box-Set: Beatles Tribute
  24. # *Trojan Box-Set: Bob Marley Covers
  25. # *Trojan Box-Set: British Reggae
  26. # *Trojan Box-Set: Calypso
  27. # *Trojan Box-Set: Carnival
  28. # *Trojan Box-Set: Club Reggae
  29. # *Yesterday(Beatles Tribute)
  30. # *Yesterday 2

Notes et références

  1. Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014
  2. Farid Abdelouahab : « Reggae », éditions Chroniques 2014

Sources

  • Michael de Koningh & Laurence Cane-Honeysett: Young, Gifted And Black, The Story Of Trojan Records, 2003, Sanctuary Publishing, UK, ISBN 1-86074-464-8.

Voir aussi

Liens externes