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« Monténégro » : différence entre les versions

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Version du 15 octobre 2016 à 18:11

Monténégro

(sr) Crna Gora

(sr) Црна Гора

Drapeau
Drapeau du Monténégro
Blason
Armoiries du Monténégro
Devise Aucune
Hymne Oj, svijetla majska zoro
Description de l'image Europe-Montenegro.svg.
Administration
Forme de l'État République parlementaire
Président de la République Filip Vujanović
Premier ministre Milo Đukanović
Langues officielles Monténégrin mais aussi de la langue serbe, croate, bosnienne et d'une minorité albanaise.
Capitale Podgorica

42° 47′ N, 19° 28′ E

Géographie
Plus grande ville Podgorica
Superficie totale 13 812 km2
(classé 159e)
Superficie en eau 1,5
Fuseau horaire UTC +1
Histoire
Entité précédente
Indépendance de la Serbie-et-Monténégro
Déclarée
- Reconnue
- admission à l'ONU


Démographie
Gentilé Monténégrin
Population totale (2011) 661 807[1] hab.
(classé 160e)
Densité 44,9 hab./km2
Économie
Monnaie Euro de facto[2] (EUR)
Développement
IDH (2014) 0,802[3] (très élevé ; 49e)
Divers
Code ISO 3166-1 MNE, ME
Domaine Internet .me
Indicatif téléphonique +382

Le Monténégro (en monténégrin Crna Gora, en cyrillique Црна Гора, prononcé [ˈt͡sr̩̂ːnaː ˈɡɔ̌ra] Écouter) est un pays des Balkans, en Europe du Sud, bordé par la mer Adriatique et frontalier de la Croatie, de la Bosnie-Herzégovine, de la Serbie, du Kosovo[4] et de l'Albanie. Les villes principales sont la capitale Podgorica (Titograd de 1945 à 1992) avec 170 000 habitants, Nikšić (75 000) et Pljevlja (37 000). L'ancienne capitale royale est Cetinje qui détient également le titre de « capitale du trône » (prestonica).

Nom du pays

Le nom monténégrin ou serbo-croate du Monténégro, Crna Gora, peut se traduire littéralement par « Montagne Noire » ou « Mont-Noir », en référence aux forêts sombres qui recouvraient autrefois les Alpes dinariques.

Le nom du pays, dans la plupart des langues d'Europe occidentale, dont en français, en italien, en allemand, en roumain (Muntenegru) et en anglais, est tiré du terme vénitien monte negro, qui a la même signification et remonte probablement à l'époque de la domination de Venise sur la région, au Moyen Âge.

D'autres langues, notamment celles parlées aux environs immédiats, ont adopté leur propre traduction de l'expression : c'est ainsi le cas de l'albanais (Mali i Zi), du grec (Μαυροβούνιο, Mavrovoúnio), du turc (Karadağ), du russe (Черногория, Tchernogorya), de l'islandais (Svartfjallaland, c'est-à-dire « pays de la montagne noire ») ou même de l'arabe (الجبل الأسود, al-jabal ul-'aswad, « la montagne noire »).

Les langues chinoises utilisent la traduction ou la translittération. À Taïwan, on utilise la translittération 蒙特內哥羅 / Mengteneigeluo (chinois simplifié : 蒙特内哥罗 ; chinois traditionnel : 蒙特內哥羅 ; pinyin : Mēngtènèigēluó), et en Chine la traduction 黑山 / Hēishān, qui signifie littéralement « Montagne noire », traduction du nom local, Црна Гора / Crna Gora.

Histoire

L'île de Sveti Stefan près de Budva, sur le littoral adriatique.

Le Monténégro a une longue histoire de plusieurs siècles en tant que duché semi-indépendant, puis principauté autonome, puis en tant que royaume indépendant en 1910, avant qu'il ne rejoigne le futur royaume de Yougoslavie en 1918. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, il est séparé de la Serbie et occupé par l'Italie qui en fait un gouvernorat. Après la fin de la guerre en Yougoslavie, le nouveau régime communiste le transforme en République socialiste du Monténégro, l'une des républiques fédérées de la République fédérative socialiste de Yougoslavie.

Devenu un des deux États constitutifs de la République fédérale de Yougoslavie en 1992, il fait partie, après la dissolution de celle-ci en 2003, de la communauté d’États de Serbie-et-Monténégro, instaurée de façon transitoire.

Dans la soirée du , le Parlement du Monténégro proclame officiellement l’indépendance du pays et la dissolution de la communauté de Serbie-et-Monténégro[5], conformément au vœu des Monténégrins exprimés lors du référendum du précédent.

L’Islande, par la voix de son ministre des Affaires étrangères Geir Haarde, devient le premier pays au monde à reconnaître le Monténégro comme un pays indépendant et souverain. La Russie lui emboîte le pas le , devenant ainsi la première grande puissance à le faire, suivie deux jours plus tard par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France qui adoptent la même attitude, tout comme le gouvernement serbe.

Le suivant, le Monténégro devient le 56e État membre de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, puis le , il est admis en tant que 192e État membre de l’Organisation des Nations unies.

Le , le Monténégro présente sa candidature à l'Union européenne[6]. L'euro était déjà la monnaie locale de facto avant même l'indépendance du pays.

Relations avec l'Union européenne

Le Monténégro mène un processus d'adhésion à l'Union européenne. Le processus d'adhésion impose au Monténégro de régler les problèmes liés à la criminalité, à la contrebande, au nationalisme (la région doit toujours faire face aux problèmes liés au multiculturalisme), à la corruption, à la liberté d'information et à la capture des criminels de guerre. Le processus de séparation administrative de la Serbie est, en outre, encore loin du terme. Toutefois, ces dernières années, le Monténégro a progressé dans pratiquement tous les critères d'adhésion (démocratie, État de droit, économie)[réf. nécessaire].

Le , le Monténégro signe un Accord de stabilisation et d'association (entré en vigueur le ) avec l’Union européenne, ce qui constitue un premier rapprochement en vue d'une adhésion.

Le , le Monténégro dépose sa demande officielle de candidature à l'adhésion à l'Union européenne[7].

Le , la Commission européenne estime que le Monténégro a fait des progrès significatifs, et propose que lui soit accordé le statut de candidat à l’adhésion[8].

Le , le Conseil européen qui réunit les États membres adopte cette proposition et donne au Monténégro le statut officiel de candidat, ce qui signifie que des négociations d'adhésion vont pouvoir être ouvertes. Le président du Parlement monténégrin Ranko Krivokapic déclare : « Cela constitue une grande récompense, avec une obligation encore plus grande. »[9]

Géographie

Carte du Monténégro

Le Monténégro est situé dans les Balkans. C'est un territoire de forme relativement rectangulaire, bordé au sud par la mer Adriatique, à l'ouest par la Croatie et la Bosnie-Herzégovine, au nord par la Serbie, au nord-est par le Kosovo et enfin au sud-est par l'Albanie.

Le territoire monténégrin s'étend depuis les hautes montagnes à la frontière avec la Serbie et l'Albanie — une partie des karsts de l'ouest de la péninsule balkanique — jusqu'à une étroite plaine côtière de deux à six kilomètres de large. Cette plaine s'interrompt abruptement au nord, à l'endroit où le Mont Lovćen et l'Orjen plongent dans les bouches de Kotor. Ainsi, bien que disposant d'un large débouché sur la mer, le pays ne dispose pas de port important en raison d'un littoral très accidenté.

La région karstique du Monténégro se situe à environ 1 000 m d'altitude, certaines parties montant à près de 2 000 m, comme le mont Orjen (1 894 m), point culminant des chaînes calcaires côtières. La vallée de la Zeta est la zone la plus basse, avec une altitude d'environ 500 m. Le Monténégro possède quelques cavités naturelles.

Les montagnes du Monténégro comptent parmi les terrains les plus accidentés d'Europe et parmi les parties qui furent les plus érodées dans la péninsule balkanique pendant la dernière ère glaciaire. Le territoire culmine au Zla Kolata, dans les monts Prokletije, à une altitude de 2 534 m.

Subdivisions administratives

Du point de vue administratif, le Monténégro est divisé en 21 « municipalités » (opština en monténégrin), regroupant chacune une ville principale dont elle porte le nom.

Démographie

La population du Monténégro est proche de 661 807 habitants[10] et sa densité de 45 hab./km2.

Langues

Par langue :

  • Serbe : de 31,99 à 63,5 % (voir ci-dessous à la section Langue « monténégrine »)
  • Monténégrin : 21,53 % à 43,16 (voir ci-dessous à la section Langue « monténégrine »)
  • Bosniaque : 5,5 %[1]
  • Albanais : 5,26 %
  • Italien : 0,36 %

Langue « monténégrine »

D'après la constitution du Monténégro du , la principale langue officielle est le monténégrin. Mais l'usage du serbe, du bosnien, de l'albanais et du croate est aussi accepté officiellement. Cependant, l'alphabet latin est le seul utilisé[11].

La langue parlée au Monténégro est la variante iékavienne du serbo-croate. Les indépendantistes monténégrins insistent pour l'appeler monténégrin. Les autres continuent à l'appeler serbe. Le gouvernement a provoqué un mouvement de protestation chez les professeurs partisans de l’union avec la Serbie en souhaitant que les manuels appellent uniquement « langue maternelle » (et non plus « serbe ») la langue parlée au Monténégro. Depuis l'accession à l'indépendance, les citoyens monténégrins qui se définissent comme Serbes sont plus nombreux au nord, dans les territoires rattachés au Monténégro en 1913 (voir carte : en bleu) tandis que ceux qui se définissent comme Monténégrins sont plus nombreux au sud, dans le territoire déjà monténégrin avant 1913.

Même si certains linguistes utilisent encore le terme « serbo-croate » pour définir la langue parlée au Monténégro, en Serbie, en Bosnie-Herzégovine et en Croatie, le « serbo-croate » n’existe officiellement plus, chaque pays nommant sa langue : « monténégrin », « serbe », « bosniaque » (voire « bosno-serbe » ou « bosnien » en fonction de l’écriture utilisée) ou « croate ». C'est pourquoi les linguistes ont adopté, en majorité, un nouveau nom pour cette langue : le BCMS.

Il n'y a cependant pas isoglosse entre ces langues (les locuteurs se comprennent spontanément, sans traducteur) : leur définition est donc politique. En revanche, il y a des différences partielles de lexique (certains mots, certaines conjugaisons ou déclinaisons varient) et surtout une différence d'alphabet : il est cyrillique et latin en Serbie (avec une utilisation courante de l'alphabet latin en dehors des situations officielles) et dans la République serbe de Bosnie, mais latin en Croatie et dans la Fédération de Bosnie-et-Herzégovine. La tendance actuelle est à utiliser davantage l’alphabet latin[12].

Mais le fait que le pourcentage des Serbes varie de 31,99 à 63,5 % et celui des Monténégrins de 21,53 % à 43,16 % selon les sondages (les mêmes personnes pouvant se déclarer l'un ou l'autre d'un sondage ou d'un recensement à l'autre) montre à quel point la différenciation est psychologique et politique plutôt que linguistique ou culturelle.

Ethnies

Carte ethnique du Monténégro selon un sondage de 2011.

Un sondage sur la composition ethnique du Monténégro réalisé en 2011 donne les résultats suivants[13],,[14] :

La répartition ethnique au Monténégro n'est pas homogène, les Albanais sont situés en majorité à l'Est et au Sud-Est du pays, aux frontières du Monténégro et de la Serbie et aux frontières avec l'Albanie. Les Bosniaques ainsi que les Serbes vivent en majorité dans la zone nord dénommée aussi Sandžak. La petite minorité croate est localisée pour sa presque totalité dans la baie de Kotor.

Les Albanais du Monténégro représentent 10 % de la population et sont majoritairement de confession musulmane. Ils se trouvent surtout au sud du Monténégro à la frontière avec l'Albanie. Leurs noms ont été slavisés et leurs appellations subdivisées en : malisor, shqiptar et albanci.

Religions

Un sondage sur la composition confessionnelle du Monténégro réalisé en 2011 donne les résultats suivants[13],[14],[1] :

Politique

Façade principale du palais des princes puis des rois de Monténégro à Cetinje.

Le Monténégro est le premier pays du monde à avoir inscrit la protection de l'environnement dans sa constitution (en 1992).[réf. nécessaire]

Le droit de vote est accordé aux Monténégrins résidant dans le pays depuis plus de deux ans de façon continue. Cela interdit le droit de vote à la diaspora monténégrine, qui compte 800 000 personnes, rien qu'en Serbie, alors que le Monténégro est peuplé d'un peu moins de 700 000 habitants.

Le 12 juillet 2011, le Parlement du Monténégro a adopté la loi sur le statut de la dynastie Petrović Njegoš. Le chef de la Maison royale actuelle, le prince Nikola, s’est vu alloué un revenu équivalent à celui du président de la République.

Économie

Transports

Les infrastructures routières du Monténégro ne respectent pas encore les standards européens. Malgré un réseau routier étendu, aucune route n'est construite avec les standards autoroutiers. La construction de nouvelles autoroutes est considérée comme une priorité nationale, puisqu'elle doit permettre un meilleur développement régional et touristique. Deux routes européennes traversent actuellement le Monténégro, la E65 et la E80.

La colonne vertébrale du réseau ferroviaire monténégrin est la ligne Belgrade-Bar. Cette ligne croise les lignes Nikšić-Podgorica et Podgorica–Shkodër au niveau de la capitale monténégrine. La première a été rouverte au transport de passagers fin 2012 tandis que la seconde qui rejoint l'Albanie n'est utilisée que pour le fret.

Le Monténégro est desservi par deux aéroports internationaux, l'aéroport de Podgorica et celui de Tivat. Ces deux aéroports ont été utilisés par 1,1 million de passagers en 2008. La compagnie aérienne nationale est Montenegro Airlines.

Le port de Bar est le principal port maritime du Monténégro. Construit initialement en 1906, le port a été quasiment totalement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. Sa reconstruction a commencé en 1950. De nos jours, le port est équipé pour permettre le transport de plus de 5 millions de tonnes de fret par an. Pour autant, la dissolution de l'ancienne Yougoslavie et la petite taille de l'industrie monténégrine font que le port fonctionne à perte et largement en deçà de ses capacités. La rénovation de la ligne ferroviaire Belgrade-Bar et le projet de construction de l'autoroute Belgrade - Bar sont censés relancer l'activité portuaire.

Tourisme

Le Monténégro possède à la fois une côte pittoresque et une région montagneuse au nord. Le pays était une destination touristique prisée dans les années 1980, cependant les guerres de Yougoslavie qui ont touché les pays voisins au cours des années 1990 ont détruit l'image touristique du Monténégro.

La côte adriatique du Monténégro s'étire sur 295 km dont 72 km de plages et comporte de nombreux anciens villages préservés. La région côtière est considérée comme une des grandes « découvertes » touristiques de ces dernières années. Ce n'est qu'à partir des années 2000 que le secteur du tourisme a recommencé à prospérer. Depuis, le pays enregistre de fortes hausses du nombre de touristes et de nuitées. Le gouvernement du Monténégro a fait du développement du tourisme une priorité et veut faire du tourisme un des secteurs majeurs de l'économie du pays. Plusieurs mesures ont notamment été prises pour attirer les investisseurs étrangers et certains projets sont déjà en cours comme c'est le cas de Porto Montenegro.

Culture

Lieux culturels

Les villes de Cetinje et de Podgorica sont particulièrement riches en musées et galeries d'art. Nommons, par exemple, le Musée national du Monténégro ainsi que l'Institut de la République pour la préservation du patrimoine culturel, à Cetinje. Podgorica abrite quant à elle le Centre d'art moderne et le Musée de Podgorica.

Dans chacune de ces deux villes se trouvent respectivement le Théâtre royal « Zetski dom » et le Théâtre national monténégrin.

Musique

La musique monténégrine est comme toutes les autres musiques de la région fortement imprégnée par l'influence de la musique ottomane. Malgré une présence attestée dès le Moyen Âge, il paraît important de souligner que la musique du Monténégro a quelque peu périclité durant la longue lutte contre les Ottomans, les populations étant trop préoccupées par leur survie pour se consacrer à des activités purement culturelles.

En revanche, la musique monténégrine fut par la suite influencée par les traditions slaves, tziganes, albanaises, austro-hongroises et plus récemment, occidentales. Elle est très proche de la musique serbe, sa voisine immédiate, avec laquelle elle a été liée par l'histoire, de même qu'avec les autres musiques formant l'ex-Yougoslavie.

Peinture

En émigrant souvent à l'étranger, comme Dado en France, les peintres monténégrins ont joué un rôle majeur dans la diffusion de la culture monténégrine à travers le monde.

Gastronomie

La gastronomie monténégrine est influencée sur la côte adriatique par la cuisine méditerranéenne, alors que dans l'intérieur du pays (montagnes) les plats se basent plus sur les pommes de terre et les produits laitiers.

Médias

La Radio Televizija Crne Gore est la société publique de radio et de télévision du Monténégro.

Il existe de nombreuses chaines de télévisions privées diffusant sur l'ensemble du pays. Les principales stations privées sont :

  • RTV Atlas (en) - depuis Podgorica
  • TV Vijesti - depuis Podgorica
  • Pink M - depuis Budva et Podgorica
  • Prva Crnogorska televizija - depuis Podgorica
  • NTV Montena - depuis Podgorica
  • MBC - depuis Podgorica

Sport

Après l'indépendance, les fédérations sportives nationales monténégrines ont été fondées, dont la Fédération du Monténégro de football. L'équipe nationale de football joue à domicile au Podgorica City Stadium. D'une capacité de 24 000 places, il s'agit de l'unique stade monténégrin répondant aux normes de la FIFA pour la tenue de matchs internationaux. Elsad Zverotić est le premier buteur de la sélection.

En water-polo, l'équipe nationale masculine remporte le championnat d'Europe de 2008 et la Ligue mondiale de 2009. Côté club, le Vaterpolo klub Primorac gagne l'Euroligue en 2009[15] et le Vaterpolo Akademija Cattaro le trophée LEN en 2010[16].

Le troisième sport de prédilection des Monténégrins est le basket-ball. Durant les années 1990 et jusque dans les années 2000, le KK Budućnost Podgorica remporta de nombreuses victoires aux niveaux yougoslave et européen.

Le handball, en particulier le handball féminin est aussi devenu extrêmement populaire. L'équipe qui représente le Monténégro sur la scène européenne est le ŽRK Budućnost Podgorica, champion d'Europe en 2012 et 2015. La sélection nationale féminine a remporté la toute première médaille du pays aux Jeux olympiques : une médaille d'argent en 2012 à Londres, et le premier tire européen dans un sport collectif de l'histoire du pays, lors du championnat d'Europe en 2012 à Belgrade, son ancienne capitale. La sélection masculine est quant à elle qualifiée pour la première fois de son histoire au Championnat du monde 2013.

Notes et références

  1. a b et c (en) Central Intelligence Agency, The World Factbook, 2011
  2. Le Monténégro a adopté l'euro unilatéralement et par conséquent ne fait pas partie de la zone euro.
  3. (fr) « HDRO calculations based on data from UNDESA (2015), UNESCO Institute for Statistics (2015), United Nations Statistics Division (2015), World Bank (2015a), Barro and Lee (2014) and IMF (2015). »
  4. Le territoire du Kosovo est contesté mais le Monténégro a reconnu son indépendance le 9 octobre 2008 [1].
  5. (en) Site de la BBC
  6. « Le Monténégro officialise sa candidature à l'UE », Agence France-Presse et Le Monde, 15 décembre 2008.
  7. « Le Monténégro dépose officiellement sa candidature à l’adhésion à l’Union européenne », Courrier des Balkans, 15 décembre 2008.
  8. « UE : un pas en avant pour le Monténégro », Le Figaro, 9 novembre 2010.
  9. « Le Monténégro obtient le statut de candidat à l'accession à l'UE », Le Monde, 17 décembre 2010.
  10. « Statistiques 2011 », sur http://epp.eurostat.ec.europa.eu (consulté le ).
  11. (en) « Constitution du Monténégro (Article 13) sur le site de la Commission de Venise » (consulté le ).
  12. C’est cet alphabet qui est utilisé par les sites du gouvernement, du parlement et du président de la République.
  13. a et b « Article sur le Courrier des Balkans » (consulté le ).
  14. a et b (en) « Montenegro Facts », Gouvernement du Monténégro, .
  15. « Euroleague 2008-2009 Final Four », Ligue européenne de natation, 23 mai 2009.
  16. « LEN Trophy Men 2009-2010 Final », Ligue européenne de natation.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Autres