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« Rampe (seuil) » : différence entre les versions

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Les rampes en enrochement sec sont une alternative aux [[Seuil (barrage)|seuils]] plus proche de ce qui existe à l’état naturel dans les [[Cours d'eau|cours d’eau]].
Les rampes en enrochement sec sont une alternative aux [[Seuil (barrage)|seuils]] plus proche de ce qui existe à l’état naturel dans les [[Cours d'eau|cours d’eau]].


Le franchissement d’une rampe par les vertébrés aquatiques n’est cependant garanti que si les vitesses d’écoulements n’excède pas un certain niveau et que la hauteur d’eau disponible est suffisante. Ces conditions ne sont réunies que pour des rampes de pente réduite (1:40 à 1:50 maximum) ou en présence de nombreux corps perturbateurs réduisant la vitesse de l’eau<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Denise Weibel, Armin Peter, Anton Schleiss|titre=Recueil des fiches sur l’aménagement et l’écologie des cours d’eau|lieu=|éditeur=Confédération Suisse - Office fédéral de l'environnement OFEV|année=2012|pages totales=60|isbn=|lire en ligne=www.bafu.admin.ch/publikationen/publikation/01678/index.html%3Flang%3Dfr%26download%3DNHzLpZig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCGfIN3fWym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-.pdf+&cd=1&hl=de&ct=clnk&gl=ch|passage=Annexe 6 : Franchissabilité des rampes en enrochements}}</ref>.
Le franchissement d’une rampe par les vertébrés aquatiques n’est cependant garanti que si les vitesses d’écoulements n’excède pas un certain niveau et que la hauteur d’eau disponible est suffisante. Ces conditions ne sont réunies que pour des rampes de pente réduite (1:40 à 1:50 maximum) ou en présence de nombreux corps perturbateurs réduisant la vitesse de l’eau<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Denise Weibel, Armin Peter, Anton Schleiss|titre=Recueil des fiches sur l’aménagement et l’écologie des cours d’eau|passage=Annexe 6 : Franchissabilité des rampes en enrochements|lieu=|éditeur=Confédération Suisse - Office fédéral de l'environnement OFEV|année=2012|pages totales=60|isbn=|lire en ligne=http://www.bafu.admin.ch/publikationen/publikation/01678/index.html?lang=fr}}</ref>.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 20 septembre 2016 à 09:54

 Une rampe à Göppingen
Une rampe à Göppingen sur le Fils

Une rampe (aussi appelée rampe rugueuse ou rampe en enrochement sec) en aménagement de rivière désigne un ouvrage permettant de franchir une différence de hauteur du lit d’un cours d’eau.

Au lieu de dissiper l’énergie cinétique et potentielle de l’eau grâce à un ressaut hydraulique, c’est la rugosité élevée de la rampe qui joue ce rôle. Pendant une crue, la rampe est noyée.

Une rampe présente l’avantage par rapport à un seuil de restaurer un passage pour le transport solide et les formes de vies aquatiques. Comme un seuil, elle permet de stabiliser le lit de la rivière en bloquant l’érosion.

Une rampe est une section pentue d’un lit de rivière (de 1:3 à 1:15 généralement autour de 1:10) parsemée de corps perturbateurs tels que des enrochements ou un pavement. Le diamètre des blocs de roches est choisi suivant un calcul de stabilité. Suivant le débit de crue attendu, la pente et les conditions d’écoulement, des blocs d’une taille allant jusqu’à plus d’un mètre peuvent être utilisés pour un poids compris entre 1 ou 2 tonnes. Il existe différentes manières de réaliser une rampe. Il est possible d’enchâsser les roches comme des écailles de poissons pour augmenter la stabilité de l’ouvrage. En aval de la structure, une fosse de dissipation d’énergie est à prévoir avec des éléments parafouilles d’au moins 1,8 m de profondeur en raison de la perméabilité de la rampe. La mouille à l’aval peut devoir être rechargée en sédiments.

Ce type d’ouvrage a été développé majoritairement en Autriche mais est maintenant utilisé plus généralement en Europe (Allemagne, Suisse, Alsace…).

Pour des rampes à la déclivité moins marquée (1:20 à 1:100), on parle également de rampes de franchissement[1].

Les rampes en enrochement sec sont une alternative aux seuils plus proche de ce qui existe à l’état naturel dans les cours d’eau.

Le franchissement d’une rampe par les vertébrés aquatiques n’est cependant garanti que si les vitesses d’écoulements n’excède pas un certain niveau et que la hauteur d’eau disponible est suffisante. Ces conditions ne sont réunies que pour des rampes de pente réduite (1:40 à 1:50 maximum) ou en présence de nombreux corps perturbateurs réduisant la vitesse de l’eau[2].

Voir aussi

Sources et Bibliographie

  1. (de) Michael Hütte, Ökologie und Wasserbau: Ökologische Grundlagen von Gewässerverbauung und Wasserkraftnutzung, Vieweg+Teubner Verlag, (ISBN 9783528025830, lire en ligne)
  2. Denise Weibel, Armin Peter, Anton Schleiss, Recueil des fiches sur l’aménagement et l’écologie des cours d’eau, Confédération Suisse - Office fédéral de l'environnement OFEV, , 60 p. (lire en ligne), Annexe 6 : Franchissabilité des rampes en enrochements