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'''René Quillivic''', né le {{date de naissance|30|avril|1925}} à [[Carpentras]], mort le 20 juillet 2016 à Paris, est un [[gravure|graveur]] et [[sculpteur]] français, connu notamment pour avoir gravé plus de 250 [[timbre postal|timbres-poste]] depuis 1970.
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== Biographie ==
== Biographie ==

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René Quillivic
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Naissance
Décès
Nom de naissance
René Marie Jacques QuillivicVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Sculpteur, graveur, dessinateur de timbres, médailleurVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Père
Conjoint
Distinctions

René Quillivic, né le à Carpentras, mort le 20 ou 21[1] juillet 2016 à Paris, est un graveur et sculpteur français, connu notamment pour avoir gravé plus de 250 timbres-poste depuis 1970.

Biographie

Fils du sculpteur et graveur René Quillivic et d'une mère artiste peintre, il entre à l'École des beaux-arts de Paris en 1947. Il y apprend la gravure, et découvre celle des timbres-poste à l'atelier de Robert Cami[2], ainsi que celle des médailles dans celui d'Henri Dropsy[3]. En 1948, il réalise Île de Sein, sa première médaille pour la Monnaie de Paris. Il suit également l'enseignement du peintre Fernand Léger, qu'il rencontre en 1948.

Second grand prix de Rome de gravure en taille-douce en 1950, Albert Decaris lui conseille d'être pensionnaire de la Casa de Velázquez à Madrid, de 1952 à 1954[4],[5] Decaris, alors membre du jury du prix de Rome, juge que cette école est trop classique par rapport aux premières œuvres de Quillivic[4].

Le [6], il épouse sa condisciple de l'École des beaux-arts, la décoratrice, artiste peintre et médailleuse Claudine Béréchel (1925-2011) qui lui donnera un fils, Armel Quillivic, avec lequel elle réalisera l'épée de membre de l'Institut de France de son mari[7].

Après ce séjour en Espagne et pendant les années 1960-1970, il vit de ses arts. Il crée des médailles pour la Monnaie de Paris de 1962 à 1984. Il se consacre également à l'architecture monumentale avant que la crise économique des années 1970 ne ralentissent cette activité.

Pensant devenir maquettiste et dessinateur de timbres plutôt que graveur d'aussi petit format, Quillivic se présente au siège des PTT, boulevard Brune à Paris, avec deux maquettes de timbres-poste de France. Il réussit un essai de gravure d'une maquette à l'effigie de Marc Chagall. Il grave son premier timbre-poste émis en 1970 pour Monaco. Invité au Salon philatélique d'automne dès 1969 grâce à ce timbre, il remporte le prix Jean Goujon de gravure. Il est embauché au Bureau d'études des postes et télécommunications d'outre-mer (BEPTOM) où le graveur Jean Miermont le prend sous son aile. Suivent des timbres pour des pays d'Afrique francophone et des territoires d'outre-mer français.

En 1973, à l'aide d'un séjour au Havre, il dessine des maquettes pour un projet de premier timbre de France sur l'écluse François Ier. On lui commande la gravure de l'une d'entre elles, mais c'est le dessin de Pierre Forget qui est finalement retenu[8]. L'année suivante est émis son premier timbre de France sur le thème de Saint-Nicolas-de-Port.

Au cours de sa carrière philatélique, il préfère graver uniquement ses dessins, estimant qu'il exprime son art à travers les deux ensembles[8].

Élu membre de l'Académie des beaux-arts dans la section IV de gravure, il siège à partir du 18 octobre 1995 au fauteuil qui fut occupé par Oscar Roty, créateur de la Semeuse, puis par André Jacquemin. C'est lui qui dessine et grave le timbre du bicentenaire de l'Institut de France, émis en 1995.

Parmi ses œuvres personnelles, il illustre de gravures des poèmes qu'il compose[8].

Œuvres

Sculpture

Timbre postal

Expositions

Notes et références

  1. Nécrologie, Le Télégramme, parue le 22 juillet 2016 sur letelegramme.fr ; page consultée le 5 août 2016.
  2. Timbres magazine, n°79, mai 2007, pages 68-74.
  3. Discours de réception de René Quillivic à l'Académie des beaux-arts par Jean-Marie Granier, 18 octobre 1995.
  4. a et b D'après le récit par Quillivic, Timbres magazine, n°55, mars 2005, pages 26-28.
  5. Où il se lie d'amitié avec les époux Émile Courtin, Berland, les époux Petit, Geneviève Laurent, Jean Mamez, Albert Zavarro, Jean Joyet et son épouse Marcelle Deloron, Mickaël Compagnion, Gaston Sébire, Paul Collomb, Bachir Yellès et Ernest Risse ainsi que le peintre Geoffroy Dauvergne, (1922-1977), Mickaël Compagnion. Cette promotion restera unie et seule la mort interrompra cette amitié.
  6. http://mondephilatelique.blog.lemonde.fr/2013/03/17/hommage-a-claudine-berechel/ Le Monde Philatélique, 17 mars 2013.
  7. Timbres magazine, n° 80, juin 2007, pages 68-73.
  8. a b et c Timbres magazine, n°80, juin 2007, pages 68-73.

Annexes

Sources

  • Entretien avec Jean-François Decaux, « Conversation avec… René Quillivic. “La gravure… une passion” », Timbres magazine, n° 55, mars 2005, pages 26-28. [L'artiste évoque ses souvenirs d'études et professionnels. L'entretien est illustré de maquettes de timbres de France].
  • Jean-François Decaux, « René Quillivic, la finesse et la rigueur dans l'art de la gravure », Timbres magazine, n° 79, mai 2007, pages 68-74. [La biographie est illustré de maquettes de timbres. Index des timbres gravés par Quillivic pour l'outre-mer et l'Afrique].
  • Jean-François Decaux, « René Quillivic, ou l'itinéraire d'un artiste heureux et serein », Timbres magazine, n°80, juin 2007, pages 68-73. [L'illustration est réalisée à l'aide de maquettes de timbres de France métropolitaine. Index des timbres gravés par Quillivic pour la France métropolitaine].

Bibliographie

  • Dictionnaire Bénézit
  • Jean-Marc Delaunay, Des palais en Espagne, l'École des hautes études hispaniques et la Casa de Velázquez au cœur des relations franco-espagnoles du XXe siècle 1898-1979, Bibliothèque de la Casa de Velázquez, Madrid, 1994, p.534, 670.p.
  • Bernard Jules Verlingue, Catalogue de l'exposition de René Quillivic (père) et fils et Claudine Béréchel, Quimper, Éd. Associations des amis du musée de la faïence de Quimper, 1997, 48 p.

Liens externes