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« Rampe (seuil) » : différence entre les versions

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Version du 21 juillet 2016 à 10:40

Une rampe (aussi appelée rampe rugueuse ou rampe en enrochement sec) en aménagement de rivière désigne un ouvrage permettant de franchir une différence de hauteur du lit d’un cours d’eau.

Au lieu de dissiper l’énergie cinétique et potentielle de l’eau grâce à un ressaut hydraulique, c’est la rugosité élevée de la rampe qui joue ce rôle. Pendant une crue, la rampe est noyée.

Une rampe présente l’avantage par rapport à un seuil de restaurer un passage pour le transport solide et les formes de vies aquatiques. Comme un seuil, elle permet de stabiliser le lit de la rivière en bloquant l’érosion.

Une rampe est une section pentue d’un lit de rivière (de 1 :3 à 1 :15 généralement autour de 1 :10) parsemée de corps perturbateurs tels que des enrochements ou un pavement. Le diamètre des blocs de roches est choisi suivant un calcul de stabilité. Suivant le débit de crue attendu la pente et les conditions d’écoulement des blocs d’une taille allant jusqu’à plus d’un mètre peuvent être utilisés pour un poids compris entre 1 ou 2 tonnes. Il existe différentes manière de réaliser une rampe. Il est possible d’enchâsser les roches comme des écailles de poissons pour augmenter la stabilité de l’ouvrage. En aval de la structure, une fosse de dissipation d’énergie est à prévoir avec des éléments parafouilles d’au moins 1,8 m de profondeur en raison de la perméabilité de la rampe. La mouille à l’aval peut devoir être rechargé en sédiments.

Ce type d’ouvrage a été développé majoritairement en Autriche mais est maintenant utilisé plus généralement en Europe (Allemagne, Suisse, Alsace…).

Pour des rampes à la déclivité moins marquée (1 :20 à 1 :100), on parle également de rampes de franchissement[1].

Les rampes en enrochement sec sont une alternative aux seuils plus proche de ce qui existe à l’état naturel dans les cours d’eau.

Le franchissement d’une rampe par les vertébrés aquatiques n’est cependant garanti que si les vitesses d’écoulements n’excède pas un certain niveau et que la hauteur d’eau disponible est suffisante. Ces conditions ne sont réunies que pour des rampes de pente réduite (1 :40 à 1 :50 maximum) ou en présence de nombreux corps perturbateurs réduisant la vitesse de l’eau[2].

Voir aussi

Sources et Bibliographie

  1. ISBN 3528025832
  2. Denise Weibel, Armin Peter, Anton Schleiss, Recueil des fiches sur l’aménagement et l’écologie des cours d’eau, Confédération Suisse - Office fédéral de l'environnement OFEV, , 60 p. (www.bafu.admin.ch/publikationen/publikation/01678/index.html%3Flang%3Dfr%26download%3DNHzLpZig7t,lnp6I0NTU042l2Z6ln1ae2IZn4Z2qZpnO2Yuq2Z6gpJCGfIN3fWym162dpYbUzd,Gpd6emK2Oz9aGodetmqaN19XI2IdvoaCVZ,s-.pdf+&cd=1&hl=de&ct=clnk&gl=ch), Annexe 6 : Franchissabilité des rampes en enrochements