« Berlin Calling » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Gratus (discuter | contributions)
Retrait du lien vers la page « Marion Valantine » supprimée en PaS (Voir)
→‎Synopsis : ajout de deux parties et amélioration pour un vrai synopsis
Ligne 20 : Ligne 20 :
== Synopsis ==
== Synopsis ==


Le DJ de techno de Berlin et le producteur Martin Karow (surnommé Ickarus) visitent les clubs technos du monde entier, accompagnés de la petite amie du Dj (Mathilde), tout en travaillant sur la sortie d'un nouvel album studio qu'il planifie pour bientôt. Pour suivre le rythme de la vie de DJ, Ickarus se drogue en forte quantité (kétamine, cocaïne, MDMA, etc)
Ickarus ([[Paul Kalkbrenner]]), DJ compositeur de musique électronique [[berlin]]ois à succès, enchaîne les tournées dans le monde entier accompagné de sa petite amie et manageuse Mathilde (Rita Lengyel). Tout va pour le mieux lorsqu'un soir, sa dépendance à la drogue va lui coûter une admission en cure de désintoxication. S'ensuit une véritable descente aux enfers où la production de son dernier album reste son unique bouée de sauvetage.

principalement fournis par son Ami Erbse aux clubs à Berlin. Après avoir consommé ingéré une mauvaise pillule de MDMA contenant du PMA, Ickarus entre dans une psychose hallucinatoire et paranoïaque. Il se retrouve finalement nu dans un hôtel de Berlin à manger son petit-déjeuner en se tartinant du yaourt partout. Il est alors interné en hôpital psychiatrique à Berlin, ce qui met son album et ses prestations prochaines en danger.

À l'hôpital, Ickarus apprend à connaître les autres patients, à savoir Cristal Pete et Goa Gebhard. Le docteur docteur Paul recommande qu'Ickarus fasse une pause dans sa musique pour se remettre à l'hôpital sous ses soins. Elle souligne que l'engagement d'Ickarus à l'hôpital est purement volontaire. Bien qu'Ickarus accepte de rester à l'hôpital, il continue de travailler sur son album, il apporte son ordinateur portable et son équipement de composition à la clinique.

Ickarus retombe un soir dans ses travers et consomme à nouveau des drogues en quantité industrielles après avoir revu son fournisseur Erbse.

Alice, la responsable de sa maison de disques d'Ickarus, annonce à Mathilde que la sortie du nouvel album d'Ickarus est indéfiniment retardée. En entendant ceci, Ickarus rend visite à Alice et détruit son bureau lors d'une crise de folie alors qu'elle refuse de lui parler.

Dans le même temps, Mathilde ne supporte plus le manque d'investissement d'Ickarus quant à son rétablissement, elle ne peut plus accepter qu'Ickarus ne fasse pas le moindre effort pour essayer de moins se droguer ; elle le quitte donc pour s'engager dans une relation lesbienne avec Corinna.

Après avoir reçu une lettre réclamant à Mathilde 25,000 euros, Ickarus essaye de rendre visite à Mathilde à l'appartement de Corinna, mais celle-ci refuse de le voir. Docteur Paul, de son côté, annonce à Ickarus que puisqu'il refuse de suivre son calendrier de thérapie et quitte la clinique sans permission, il doit quitter la clinique définitivement. Cette nuit-là, après que le docteur Paul soit parti, Ickarus convainc l'interne de la clinique de lui permettre de faire une fête d'adieu avec les autres internés. La fête devient rapidement incontrôlable lorsqu'Ickarus apporte des cachets de drogues, de l'alcool et des prostituées. Docteur Paul et le reste du personnel de la clinique arrive au petit matin et constate la scène de débandade, Ickarus est alors enfermé dans sa chambre.

Le père d'Ickarus (un prêtre qui est aussi apparu plus tôt dans le film) et Mathilde se disputent avec docteur Paul pour qu'Ickarus puisse sortir et promouvoir son album dont sa maison de disque a finalement permis la publication. Finalement le DJ est relâché et reprend sa vie de DJ, au son d'un nouvel album adulé par les maison de disques et le public.


== Distribution ==
== Distribution ==
* [[Paul Kalkbrenner]] (VF : [[Anatole de Bodinat]]) : Ickarus''
* [[Paul Kalkbrenner]] (Martin "Ickarus" Karow)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Rita_Lengyel&action=edit&redlink=1 Rita Lengyel] (Mathilde)
* [[Rita Lengyel]] (<small>VF : Marion Valantine</small>) : Mathilde''
* [[Corinna Harfouch]] : Dr Petra Paul''
* [[Corinna Harfouch]] ( Docteur Petra Paul)
* [[Araba Walton]] : Corinna''
* [[Araba Walton]] (petite amie lesbienne de Mathilde)
* [[Peter Schneider (acteur)|Peter Schneider]] : Pete''
* Peter Schneider (Crystal Pete, colocataire d'Ickarus à la clinique)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=RP_Kahl&action=edit&redlink=1 RP Kahl] (Ickarus's friend and drug-supplier Erbse)
* [[Rolf Peter Kahl]] : Erbse''
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Henriette_M%C3%BCller&action=edit&redlink=1 Henriette Müller] (Jenny, la fille des toilettes)
* [[Henriette Müller]] : Jenny''
* [[Megan Gay]] : Alice''
* [[Mehdi Nebbou]] (Jamal)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Udo_Kroschwald&action=edit&redlink=1 Udo Kroschwald] (père d'Ickarus, prêtre)
* [[Max Mauff]] : Zivi Alex
* [[Megan Gay]] (Alice, responsable de la maison de disque)
* [[Maximilian Mauff]] (Alex, l'interne de clinique)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Peter_Moltzen&action=edit&redlink=1 Peter Moltzen] (frère d'Ickarus, pas de nom)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Dirk_Borchardt&action=edit&redlink=1 Dirk Borchardt] (Club boss Tom)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Erdal_Yildiz&action=edit&redlink=1 Erdal Yildiz] (personnel de l'hôtel)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Ernest_Allan_Hausmann&action=edit&redlink=1 Ernest Allan Hausmann] (Ernesto)
* André Hoffmann (Franz)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Caspar_B%C3%B3dy&action=edit&redlink=1 Caspar Bódy] (Goa Gebhard,patient de la clinique)
* Paul Preuss (BMW-Michi)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Sascha_Funke&action=edit&redlink=1 Sascha Funke] (joue son propre rôle)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Housemeister&action=edit&redlink=1 Housemeister] (joue son propre rôle)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Onze&action=edit&redlink=1 Onze] (joue son propre rôle)
* [[Fritz Kalkbrenner]] (joue son propre rôle)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Peggy_Laubinger&action=edit&redlink=1 Peggy Laubinger] (joue son propre rôle)
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Frank_K%C3%BCnster&action=edit&redlink=1 Frank Künster] (Frank )
* [https://en.wikipedia.org/w/index.php?title=Nico_B%C3%A4thgeh&action=edit&redlink=1 Nico Bäthgeh] (Nico)

== Production ==
Alors que le ''London Calling'' de The Clash sonnait l'urgence de la révolte punk qui rugissait dans la capitale anglaise, le réalisateur Hannes Stör a judicieusement appelé son quatrième film ''Berlin Calling.'' Un titre clair pour signifier que la cité allemande est désormais la capitale de la techno. L'histoire du long-métrage est simple, presque carricaturale : le DJ Ickarus sombre dans les travers de son métier et l'abus de drogues. Sa rédemption, en cure de désintoxication, passe par la production d'un nouvel album.

Coup de génie du réalitsateur : il confie le rôle principal du film, tout comme la réalisation de la bande-son, à Paul Kalkbrenner.

Producteur berlinois au succès d'estime, fidèle lieutenant d'Ellen Allien au sein du label Bpitch Control, Kaklbrenner a d'autres ambitions -et l'égo qui va avec- que de rester un second couteau de la vague de techno minimale qui sévit alors, particulièrement en Allemagne. Sa prestation à l'écran, convaincante, et surtout sa bande originale, particulièrement réussie, propulsent le producteur au rang de DJ star.

Berlin Calling devient aussi le film culte d'une génération comme Trainspotting avait pu l'être une décennie auparavant.

== Bande originale ==
L'album Berlin Calling comporte un authentique hit électro : le mielleux « Sky and Sand » (Ciel et Sable en français). Un morceau de house minimale, mélancolique, aux basses ouatées, porté par la voix plaintive de Fritz Kalkbrenner, qui n'est autre que le frère du DJ.

Les basses rebondies et cotonneuses sont d'ailleurs caractéristiques de Paul Kalkbrenner qui signe des morceaux lumineux (« Aaron », « Azure », « Castenets »), à la beauté mélancoliques (« Square 1 », « Train ») ; ou encore à la dynamique dancefloor (« Altes Kamuffel », « Tortes »). Le producteur ose une écriture plus mentale, électronica (« Quenne Fellow », « Gebruenn , Gebruenn »). L'album recèle une autre merveille minimale : « Mango », du très élégant producteur Sacha Funke, ami d'enfance et partenaire chez Bpitch.

Bien plus que le simple score d'un film, Paul Kalkbrenner, élevé en République Démocratique Allemande, révélé dans l'Allemagne réunifiée, a signé avec Berlin Calling la bande-son de l'Allemagne électronique des années 2000, réussissant à établir un pont entre l'esthétique rave et le clubbing post-modern.


== Lieux de tournage ==
== Lieux de tournage ==
Le film a notamment été tourné dans deux bars de Berlin, le Maria am Ufer et le Bar 25.
Le film a notamment été tourné dans deux bars de Berlin, le Maria am Ufer et le Bar 25.

== Référence culturelle ==
"Berlin calling" est un film qui dévoile les travers de son personnage à savoir Paul K, et est avant tout le reflet d'une nouvelle génération. Alors que dire à propos de ce grand nom de la techno berlinoise des temps modernes? La force du film réside surtout dans le fait qu'à travers une sorte de parcours initiatique (et non une biographie puisqu'on sait finalement peu de choses sur ce qui a déclenché tout cela), l'histoire qui en découle pourrait être un miroir de la vie de certains grands pionniers de l'électro européenne (leurs déboires, leur succès, leurs crises de stars, leur vulnérabilité quant à certains évènements) Il met en scène de ce fait une nouvelle génération de jeunes, mordus de cette musique révolutionnaire et ardents de grosses sensations. S'il se focalise assez nettement sur Paul Kalkbrenner, il y a une réelle volonté chez le réalisateur de parler d'une époque qui a donné naissance à un nouveau mode de vie, une nouvelle façon de faire la fête, une autre idée d'envisager la musique. Pourtant très bien réalisé, "Berlin calling" pêche néanmoins dans ce qui doit être son essence même : l'originalité.

On ne sait quasiment rien sur son enfance, son parcours, le début de sa carrière, ses premiers francs succès, et c'est dommage. On stagne de ce fait sur la manière dont il a su envisager les différentes échéances, on se focalise aussi sur son rapport ambigu avec les femmes et son accoutumance désastreuse envers les drogues les plus dures. Finalement, des cas similaires on en trouve beaucoup d'autres dans ce milieu.

Dans sa façon d'aborder les moments-clé de cette vie tourmentée mais aussi dans sa façon de narrer les évènements et de les replacer dans le temps, on plus d'avoir un certain mal à s'identifier au personnage principal, on a presque aucune notion de temps et parfois d'espace. On ne sait que peu de choses sur ce personnage là, et c'est frustrant (c'est d'ailleurs le souhait du réalisateur). Le film étudie donc davantage la psychologie de son personnage phare et son obsession pour la musique. Dans ce domaine là c'est une sacré réussite, le tout agrémenté d'une bande-son géniale et d'un jeu d'acteurs plus que convaincant.


== Bande originale ==
== Bande originale ==

Version du 29 avril 2016 à 01:15

Berlin Calling

Réalisation Hannes Stöhr
Scénario Hannes Stöhr
Sociétés de production Sabotage Films GmbH
Stoehrfilm
Pays de production Drapeau de l'Allemagne Allemagne
Genre Drame
Durée 105
Sortie 2008

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Berlin Calling est un film allemand de Hannes Stöhr, sorti le 2 octobre 2008. Le film met en scène les dessous de la vie nocturne de Berlin dans les milieux électros, à travers l'histoire d'un DJ dont l'addiction aux drogues dures l'amène en hôpital psychiatrique.

Synopsis

Le DJ de techno de Berlin et le producteur Martin Karow (surnommé Ickarus) visitent les clubs technos du monde entier, accompagnés de la petite amie du Dj (Mathilde), tout en travaillant sur la sortie d'un nouvel album studio qu'il planifie pour bientôt. Pour suivre le rythme de la vie de DJ, Ickarus se drogue en forte quantité (kétamine, cocaïne, MDMA, etc)

principalement fournis par son Ami Erbse aux clubs à Berlin. Après avoir consommé ingéré une mauvaise pillule de MDMA contenant du PMA, Ickarus entre dans une psychose hallucinatoire et paranoïaque. Il se retrouve finalement nu dans un hôtel de Berlin à manger son petit-déjeuner en se tartinant du yaourt partout. Il est alors interné en hôpital psychiatrique à Berlin, ce qui met son album et ses prestations prochaines en danger.

À l'hôpital, Ickarus apprend à connaître les autres patients, à savoir Cristal Pete et Goa Gebhard. Le docteur docteur Paul recommande qu'Ickarus fasse une pause dans sa musique pour se remettre à l'hôpital sous ses soins. Elle souligne que l'engagement d'Ickarus à l'hôpital est purement volontaire. Bien qu'Ickarus accepte de rester à l'hôpital, il continue de travailler sur son album, il apporte son ordinateur portable et son équipement de composition à la clinique.

Ickarus retombe un soir dans ses travers et consomme à nouveau des drogues en quantité industrielles après avoir revu son fournisseur Erbse.

Alice, la responsable de sa maison de disques d'Ickarus, annonce à Mathilde que la sortie du nouvel album d'Ickarus est indéfiniment retardée. En entendant ceci, Ickarus rend visite à Alice et détruit son bureau lors d'une crise de folie alors qu'elle refuse de lui parler.

Dans le même temps, Mathilde ne supporte plus le manque d'investissement d'Ickarus quant à son rétablissement, elle ne peut plus accepter qu'Ickarus ne fasse pas le moindre effort pour essayer de moins se droguer ; elle le quitte donc pour s'engager dans une relation lesbienne avec Corinna.

Après avoir reçu une lettre réclamant à Mathilde 25,000 euros, Ickarus essaye de rendre visite à Mathilde à l'appartement de Corinna, mais celle-ci refuse de le voir. Docteur Paul, de son côté, annonce à Ickarus que puisqu'il refuse de suivre son calendrier de thérapie et quitte la clinique sans permission, il doit quitter la clinique définitivement. Cette nuit-là, après que le docteur Paul soit parti, Ickarus convainc l'interne de la clinique de lui permettre de faire une fête d'adieu avec les autres internés. La fête devient rapidement incontrôlable lorsqu'Ickarus apporte des cachets de drogues, de l'alcool et des prostituées. Docteur Paul et le reste du personnel de la clinique arrive au petit matin et constate la scène de débandade, Ickarus est alors enfermé dans sa chambre.

Le père d'Ickarus (un prêtre qui est aussi apparu plus tôt dans le film) et Mathilde se disputent avec docteur Paul pour qu'Ickarus puisse sortir et promouvoir son album dont sa maison de disque a finalement permis la publication. Finalement le DJ est relâché et reprend sa vie de DJ, au son d'un nouvel album adulé par les maison de disques et le public.

Distribution

Production

Alors que le London Calling de The Clash sonnait l'urgence de la révolte punk qui rugissait dans la capitale anglaise, le réalisateur Hannes Stör a judicieusement appelé son quatrième film Berlin Calling. Un titre clair pour signifier que la cité allemande est désormais la capitale de la techno. L'histoire du long-métrage est simple, presque carricaturale : le DJ Ickarus sombre dans les travers de son métier et l'abus de drogues. Sa rédemption, en cure de désintoxication, passe par la production d'un nouvel album.

Coup de génie du réalitsateur : il confie le rôle principal du film, tout comme la réalisation de la bande-son, à Paul Kalkbrenner.

Producteur berlinois au succès d'estime, fidèle lieutenant d'Ellen Allien au sein du label Bpitch Control, Kaklbrenner a d'autres ambitions -et l'égo qui va avec- que de rester un second couteau de la vague de techno minimale qui sévit alors, particulièrement en Allemagne. Sa prestation à l'écran, convaincante, et surtout sa bande originale, particulièrement réussie, propulsent le producteur au rang de DJ star.

Berlin Calling devient aussi le film culte d'une génération comme Trainspotting avait pu l'être une décennie auparavant.

Bande originale

L'album Berlin Calling comporte un authentique hit électro : le mielleux « Sky and Sand » (Ciel et Sable en français). Un morceau de house minimale, mélancolique, aux basses ouatées, porté par la voix plaintive de Fritz Kalkbrenner, qui n'est autre que le frère du DJ.

Les basses rebondies et cotonneuses sont d'ailleurs caractéristiques de Paul Kalkbrenner qui signe des morceaux lumineux (« Aaron », « Azure », « Castenets »), à la beauté mélancoliques (« Square 1 », « Train ») ; ou encore à la dynamique dancefloor (« Altes Kamuffel », « Tortes »). Le producteur ose une écriture plus mentale, électronica (« Quenne Fellow », « Gebruenn , Gebruenn »). L'album recèle une autre merveille minimale : « Mango », du très élégant producteur Sacha Funke, ami d'enfance et partenaire chez Bpitch.

Bien plus que le simple score d'un film, Paul Kalkbrenner, élevé en République Démocratique Allemande, révélé dans l'Allemagne réunifiée, a signé avec Berlin Calling la bande-son de l'Allemagne électronique des années 2000, réussissant à établir un pont entre l'esthétique rave et le clubbing post-modern.

Lieux de tournage

Le film a notamment été tourné dans deux bars de Berlin, le Maria am Ufer et le Bar 25.

Référence culturelle

"Berlin calling" est un film qui dévoile les travers de son personnage à savoir Paul K, et est avant tout le reflet d'une nouvelle génération. Alors que dire à propos de ce grand nom de la techno berlinoise des temps modernes? La force du film réside surtout dans le fait qu'à travers une sorte de parcours initiatique (et non une biographie puisqu'on sait finalement peu de choses sur ce qui a déclenché tout cela), l'histoire qui en découle pourrait être un miroir de la vie de certains grands pionniers de l'électro européenne (leurs déboires, leur succès, leurs crises de stars, leur vulnérabilité quant à certains évènements) Il met en scène de ce fait une nouvelle génération de jeunes, mordus de cette musique révolutionnaire et ardents de grosses sensations. S'il se focalise assez nettement sur Paul Kalkbrenner, il y a une réelle volonté chez le réalisateur de parler d'une époque qui a donné naissance à un nouveau mode de vie, une nouvelle façon de faire la fête, une autre idée d'envisager la musique. Pourtant très bien réalisé, "Berlin calling" pêche néanmoins dans ce qui doit être son essence même : l'originalité.

On ne sait quasiment rien sur son enfance, son parcours, le début de sa carrière, ses premiers francs succès, et c'est dommage. On stagne de ce fait sur la manière dont il a su envisager les différentes échéances, on se focalise aussi sur son rapport ambigu avec les femmes et son accoutumance désastreuse envers les drogues les plus dures. Finalement, des cas similaires on en trouve beaucoup d'autres dans ce milieu.

Dans sa façon d'aborder les moments-clé de cette vie tourmentée mais aussi dans sa façon de narrer les évènements et de les replacer dans le temps, on plus d'avoir un certain mal à s'identifier au personnage principal, on a presque aucune notion de temps et parfois d'espace. On ne sait que peu de choses sur ce personnage là, et c'est frustrant (c'est d'ailleurs le souhait du réalisateur). Le film étudie donc davantage la psychologie de son personnage phare et son obsession pour la musique. Dans ce domaine là c'est une sacré réussite, le tout agrémenté d'une bande-son géniale et d'un jeu d'acteurs plus que convaincant.

Bande originale

  1. Aaron
  2. Queer Fellow
  3. Azure
  4. Sky & Sand
  5. Square 1
  6. Altes Kamuffel (Special Berlin Calling Edit)
  7. Torted
  8. Moob
  9. Mango (Special Berlin Calling Edit)
  10. Atzepeng (Special Berlin Calling Edit)
  11. Castenets (Special Berlin Calling Edit)
  12. Revolte
  13. Bengang
  14. Peet
  15. Absynthe
  16. Gebrünn Gebrünn (Spécial Berlin Calling Edit)

La bande originale du film a été composée par Paul Kalkbrenner, à l'exception de Mango (Sascha Funke).

Dans le titre Sky & Sand, la voix prêtée est celle de Fritz Kalkbrenner, le frère de Paul Kalkbrenner.

Liens externes