« Vedette (personnalité) » : différence entre les versions

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Dans les spectacles de [[music-hall]], il y avait plusieurs tours de chant : en première partie se produisaient un jeune chanteur de {{Citation|lever de rideau}} pour deux ou trois chansons, puis un jongleur, acrobate, imitateur ou prestidigitateur, enfin une '''{{Citation|vedette anglaise}}''' (troisième rang sur l'affiche). En seconde partie du spectacle se produisaient la '''{{Citation|vedette américaine}}''' puis la vedette principale (la [[tête d'affiche]]).
Dans les spectacles de [[music-hall]], il y avait plusieurs tours de chant : en première partie se produisaient un jeune chanteur de {{Citation|lever de rideau}} pour deux ou trois chansons, puis un jongleur, acrobate, imitateur ou prestidigitateur, enfin une '''{{Citation|vedette anglaise}}''' (troisième rang sur l'affiche). En seconde partie du spectacle se produisaient la '''{{Citation|vedette américaine}}''' puis la vedette principale (la [[tête d'affiche]]).

L'[[industrie du disque]] et les médias seront les vecteurs les plus importants du vedettariat dans les différents genres de musique. Le développement des artistes sera une stratégie essentielle de la croissance des labels discographiques ; la capacité de [[promotion]] et de distribution à grande échelle étant liée à leur taille et leur implantation multinationale. A l'âge d'or du disque, les plus grandes vedettes de la chanson, de la pop, du jazz ou de la musique classique ont des contrats d'exclusivité avec les [[majors du disque]]<ref>Mario d'Angelo, La renaissance du disque. Mutations mondiales d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française, 1990.</ref>. Pour [[Mario d'Angelo]], le vedettariat s'explique aussi par le fait que la vedette, connue et surtout reconnue, offre une certaine garantie de la qualité ou du style attendu par l'acheteur. Tout une construction était ainsi faite avec les [[Tube (musique)|tubes]], les [[Hit parade]] et les Top 50 ou 100 des artistes préférés<ref>[[Antoine Hennion]], [[Les Professionnels du disque. Une sociologie des variétés]], Paris, A.-M. Métailié, 1981.</ref>.

Dans le [[cinéma]], le même phénomène est observé : la réputation des premiers rôles (ou des [[réalisateurs]]) est indispensable pour atteindre le succès à l'international. L'industrie du cinéma doit donc fabriquer des vedettes et les entretenir par la [[médiatisation]]<ref>Alain Busson et Yves Evrard, ''Les industries culturelles et créatives. Économie et stratégie'', Paris, Vuibert, 2013.</ref>. Là encore, à un certain stade du vedettariat (ou de la "starification") ce sont les [[majors d'Hollywood]] qui sont le plus en capacité d'avoir des budgets de promotion conséquents pour alimenter la médiatisation (lors de la sortie d'un film, ou par des récompenses fortement médiatisées comme les Oscars<ref>Mario d'Angelo, ''Les Groupes médiatico-culturels face à la diversité culturelle''. Paris, éditions Idée Europe, (coll. Innovations & Développement) rééd. 2002, {{ISBN|2-909941-05-1}}</ref>.



== Voir aussi ==
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=== Lien externe ===
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* [https://www.cairn.info/revue-television-2015-1.htm Dossier « Stars de télévision », sous la direction de Dominique Pasquier et Myriam Tsikounas]
* [https://www.cairn.info/revue-television-2015-1.htm Dossier « Stars de télévision », sous la direction de Dominique Pasquier et Myriam Tsikounas]
* {{Lien web|url=http://www.latribune.fr/opinions/20090708trib000397166/michael-jackson-la-fin-d-un-certain-business-model.html|titre=Michael Jackson, la fin d'un certain "business model"|site=[[La Tribune (France)|latribune.fr]]|en ligne le=8 juillet 2009|consulté le=10 novembre 2011}}
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{{Portail|spectacle|sociologie|médias}}
{{Portail|spectacle|sociologie|médias}}

Version du 11 février 2016 à 01:42

Mack Swain, une star du cinéma muet.

Une vedette (de l'italien « vedetta », lieu élevé où est postée une sentinelle) ou une étoile (aussi appelée par l'anglicisme « star » signifiant « étoile » en français) est une personne très connue et souvent idolâtrée par les adeptes (fans) du « star system » ou vedettariat. Elle est souvent issue du milieu de l'industrie du spectacle.

On parle aussi plus généralement de « célébrités » ou de « personnages publics ».

Plusieurs expressions viennent du mot « star » : « popstar », « star system », « guest star », « rock star ».

Certaines émissions télévisées utilisent ce terme : Star Academy en France ou Star Académie au Québec, Popstars, À la recherche de la nouvelle star.

Dans les spectacles de music-hall, il y avait plusieurs tours de chant : en première partie se produisaient un jeune chanteur de « lever de rideau » pour deux ou trois chansons, puis un jongleur, acrobate, imitateur ou prestidigitateur, enfin une « vedette anglaise » (troisième rang sur l'affiche). En seconde partie du spectacle se produisaient la « vedette américaine » puis la vedette principale (la tête d'affiche).

L'industrie du disque et les médias seront les vecteurs les plus importants du vedettariat dans les différents genres de musique. Le développement des artistes sera une stratégie essentielle de la croissance des labels discographiques ; la capacité de promotion et de distribution à grande échelle étant liée à leur taille et leur implantation multinationale. A l'âge d'or du disque, les plus grandes vedettes de la chanson, de la pop, du jazz ou de la musique classique ont des contrats d'exclusivité avec les majors du disque[1]. Pour Mario d'Angelo, le vedettariat s'explique aussi par le fait que la vedette, connue et surtout reconnue, offre une certaine garantie de la qualité ou du style attendu par l'acheteur. Tout une construction était ainsi faite avec les tubes, les Hit parade et les Top 50 ou 100 des artistes préférés[2].

Dans le cinéma, le même phénomène est observé : la réputation des premiers rôles (ou des réalisateurs) est indispensable pour atteindre le succès à l'international. L'industrie du cinéma doit donc fabriquer des vedettes et les entretenir par la médiatisation[3]. Là encore, à un certain stade du vedettariat (ou de la "starification") ce sont les majors d'Hollywood qui sont le plus en capacité d'avoir des budgets de promotion conséquents pour alimenter la médiatisation (lors de la sortie d'un film, ou par des récompenses fortement médiatisées comme les Oscars[4].


Voir aussi

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Articles connexes

Lien externe

  1. Mario d'Angelo, La renaissance du disque. Mutations mondiales d'une industrie culturelle, Paris, La Documentation française, 1990.
  2. Antoine Hennion, Les Professionnels du disque. Une sociologie des variétés, Paris, A.-M. Métailié, 1981.
  3. Alain Busson et Yves Evrard, Les industries culturelles et créatives. Économie et stratégie, Paris, Vuibert, 2013.
  4. Mario d'Angelo, Les Groupes médiatico-culturels face à la diversité culturelle. Paris, éditions Idée Europe, (coll. Innovations & Développement) rééd. 2002, (ISBN 2-909941-05-1)