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« Stade Adolphe-Chéron » : différence entre les versions

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== Description ==
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Ce stade, d'une capacité totale de {{formatnum:3500}} places, est aujourd'hui utilisé par les footballeurs de l'[[US Lusitanos Saint-Maur]] et les footballeuses de la [[VGA Saint-Maur]].
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== Histoire ==
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=== Stade olympique du Parc de Saint-Maur ===
=== Stade olympique du Parc de Saint-Maur ===
L'origine du stade remonte à 1912 et au legs Vassal. Le terrain de 37 hectares est en effet légué à la Ville de Saint-Maur par Philéas Vassal. Le testament pose quelques conditions comme l'interdiction de scinder la parcelle et l'obligation de la consacrer à la pratique sportive « des deux sexes »<ref>Clavel Cyrille, ''Saint-Maur, cité des sports'', Saint-Maur-des-Fossés, Le Vieux Saint-Maur, 2014, p.71</ref>. La Compagnie du Stade olympique est créée en 1920 pour gérer et exploiter le site. Sous la houlette d'[[Adolphe Chéron]], le stade est construit entre début 1920 et mai 1922. L'inauguration de l'enceinte qui peut alors accueillir 10 000 spectateurs a lieu le [[28 mai]] [[1922]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k810718d/f4.item.zoom ''L'Echo de Paris'', N° 29 mai 1922, p.4] sur ''gallica.bnf''</ref>,<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k623365d/f4.item.zoom ''Le Petit Journal'', N° 29 mai 1922, p.4] sur ''gallica.bnf''</ref>. Le gymnase Henry-Paté se trouve également sur le site.
L'origine du stade remonte à [[1912 en sport|1912]] et au legs Vassal. Le terrain de 37 hectares est en effet légué à la Ville de Saint-Maur par Philéas Vassal. Le testament pose quelques conditions comme l'interdiction de scinder la parcelle et l'obligation de la consacrer à la pratique sportive « des deux sexes »<ref>Clavel Cyrille, ''Saint-Maur, cité des sports'', Saint-Maur-des-Fossés, Le Vieux Saint-Maur, 2014, p.71</ref>. La Compagnie du Stade olympique est créée en 1920 pour gérer et exploiter le site. Sous la houlette d'[[Adolphe Chéron]], le stade est construit entre début [[1920 en sport|1920]] et mai [[1922 en sport|1922]]. L'inauguration de l'enceinte qui peut alors accueillir 10 000 spectateurs a lieu le [[28 mai en sport|28 mai]] [[1922 en sport|1922]]<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k810718d/f4.item.zoom ''L'Echo de Paris'', N° 29 mai 1922, p.4] sur ''gallica.bnf''</ref>,<ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k623365d/f4.item.zoom ''Le Petit Journal'', N° 29 mai 1922, p.4] sur ''gallica.bnf''</ref>. Le gymnase Henry-Paté se trouve également sur le site.


Le stade accueille notamment les Championnats de France d'athlétisme féminin en [[Championnats de France d'athlétisme 1929|1929]], [[Championnats de France d'athlétisme 1933|1933]] et [[Championnats de France d'athlétisme 1934|1934]].
Le stade accueille notamment les Championnats de France d'athlétisme féminin en [[Championnats de France d'athlétisme 1929|1929]], [[Championnats de France d'athlétisme 1933|1933]] et [[Championnats de France d'athlétisme 1934|1934]].


Le stade est rénové entre 1943 et 1951.
Le stade est rénové entre [[1943 en sport|1943]] et [[1951 en sport|1951]].


=== Stade Adolphe-Chéron ===
=== Stade Adolphe-Chéron ===
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* le [[12 octobre]] [[1966]], il fait ses adieux à la compétition en battant le record du monde du 2000 mètres (4:56.1).
* le [[12 octobre]] [[1966]], il fait ses adieux à la compétition en battant le record du monde du 2000 mètres (4:56.1).


D'autres records internationaux d'athlétisme furent également battus sur le stade:
D'autres records internationaux d'athlétisme sont également battus sur le stade:
* [[Hervé d'Encausse]] y bat le record d'Europe du [[saut à la perche]] le 5 juin 1968 (5,37 m).
* [[Hervé d'Encausse]] y bat le record d'Europe du [[saut à la perche]] le 5 juin 1968 (5,37 m).
* [[Guy Drut]] y bat le record du monde du [[110 mètres haies]] le [[23 juillet]] [[1975]] en 13.1.
* [[Guy Drut]] y bat le record du monde du [[110 mètres haies]] le [[23 juillet]] [[1975]] en 13.1.

Version du 20 novembre 2015 à 22:13

Stade Adolphe-Chéron
Généralités
Noms précédents
Stade olympique du Parc de Saint-Maur
Adresse
2 Avenue de Neptune 94100 Saint-Maur-des-Fossés, Val-de-Marne
Construction et ouverture
Construction
Ouverture
Utilisation
Clubs résidents
Propriétaire
Ville de Saint-Maur-des-Fossés
Administration
Ville de Saint-Maur-des-Fossés (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Équipement
Capacité
3 500
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire généralVoir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Le stade Adolphe-Chéron est le stade principal de football et d'athlétisme de la ville de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne).

Description

Ce stade, d'une capacité totale de 3 500 places, est aujourd'hui utilisé par les footballeurs de l'US Lusitanos Saint-Maur et les footballeuses de la VGA Saint-Maur.

Histoire

Stade olympique du Parc de Saint-Maur

L'origine du stade remonte à 1912 et au legs Vassal. Le terrain de 37 hectares est en effet légué à la Ville de Saint-Maur par Philéas Vassal. Le testament pose quelques conditions comme l'interdiction de scinder la parcelle et l'obligation de la consacrer à la pratique sportive « des deux sexes »[1]. La Compagnie du Stade olympique est créée en 1920 pour gérer et exploiter le site. Sous la houlette d'Adolphe Chéron, le stade est construit entre début 1920 et mai 1922. L'inauguration de l'enceinte qui peut alors accueillir 10 000 spectateurs a lieu le 28 mai 1922[2],[3]. Le gymnase Henry-Paté se trouve également sur le site.

Le stade accueille notamment les Championnats de France d'athlétisme féminin en 1929, 1933 et 1934.

Le stade est rénové entre 1943 et 1951.

Stade Adolphe-Chéron

Le stade prend son nom actuel le 24 mai 1952[4]. Au cours des années 1960, il est le théâtre d'exploits d'athlétisme, notamment les records battus par Michel Jazy au cours des fameuses « soirées de Saint-Maur » :

D'autres records internationaux d'athlétisme sont également battus sur le stade:

Plaque commémorant les records de Michel Jazy, Hervé d'Encausse et du relais 4X1500m français Plaque commémorant les records de Guy Drut et Roger Quemener

Références

  1. Clavel Cyrille, Saint-Maur, cité des sports, Saint-Maur-des-Fossés, Le Vieux Saint-Maur, 2014, p.71
  2. L'Echo de Paris, N° 29 mai 1922, p.4 sur gallica.bnf
  3. Le Petit Journal, N° 29 mai 1922, p.4 sur gallica.bnf
  4. Clavel Cyrille, op.cit., p.147