« Bruno-René Huchez » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Rehtse (discuter | contributions)
m WPCleaner v1.36 - Correction syntaxique (Section « Notes et références » manquante - Section vide)
→‎Distributeur : erreur de date
Ligne 103 : Ligne 103 :
* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Dan et Danny]]''
* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Dan et Danny]]''
* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Nell (série télévisée d'animation)|Nell]]''
* [[1989 à la télévision|1989]] : ''[[Nell (série télévisée d'animation)|Nell]]''
* [[1999 à la télévision|1989]] : ''[[Isabelle de Paris]]''
* [[1998 à la télévision|1998]] : ''[[Le Lac des cygnes]]''
* [[1998 à la télévision|1998]] : ''[[Le Lac des cygnes]]''
* [[1999 à la télévision|1999]] : ''[[Isabelle de Paris]]''


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 18 novembre 2015 à 18:23

Bruno-René Huchez, dit BRH, ou Huber Chonzu est un producteur français de séries d’animation pour la télévision, notamment à l’origine de l’arrivée sur les écrans français, francophones et européens de nombreuses séries japonaises cultes. En effet, il a introduit en France des séries animées japonaises et de grandes coproductions avec les « majors » américains dans les années 1980. Il est le créateur de la société IDDH et propriétaire du Château du Fay dans les Yvelines. La SCI du Fay et la société assurant l'exploitation de ce Château sont placées en liquidation judiciaire en avril 2014, à la demande du Procureur de la République (section financière).

Bruno-René Huchez a aussi introduit sur le territoire japonais deux sports populaires, le football et le rugby : il a vendu des matchs de football aux télévisions japonaises, dont « L’Épopée de Saint-Étienne » et a fait diffuser sur les antennes nippones des matchs de rugby pendant de nombreuses années.[réf. nécessaire]

Biographie

Bruno René Huchez, d’Arras à UFO Robot Grendizer

Un attrait irrésistible pour les contes et légendes…

Né à Arras en 1943 au sein d’une famille aristocratique, dans laquelle ses frères, sœurs, cousins et cousines font de brillantes études, BRH est atteint d’une maladie orpheline, qui le cloue au lit de longs mois au détriment de ses études. Passionné par l’imaginaire des romans d’aventure et des bandes dessinées, il dévore les contes et légendes du monde entier, ce qui ne sera pas sans influence sur la suite de sa carrière.

Les premières armes

Après des études de gestion et quelques années passées en Afrique, il intègre la société Marubeni, entreprise japonaise d’import-export, responsable du service « Recherche et Développement ». Ses objectifs sont de trouver soit des produits français à exporter en Asie, soit des produits asiatiques à distribuer sur le marché français ou européen. C’est ainsi qu’il découvre UFO Robot Grendizer, plus connu sous le nom de Goldorak. C’est le déclic pour BRH. Convaincu du succès de cette série sur les écrans européens, il rencontre Tōei animation, producteur de la série et acquiert les droits de diffusion, alors que TOEI n’exportait pas ses produits et que le marché européen était réservé aux États-Unis. Dans la foulée, il crée IDDH en 1977, une société de gestion de droits audiovisuels.

Le succès de Goldorak

BRH double le dessin animé et devient distributeur exclusif de Goldorak dans plusieurs pays d’Europe dont la France, l’Italie ou encore l’Allemagne. À partir de 1978, la série bouleverse les après-midi des enfants, devenant instantanément un phénomène : Goldorak devient le héros préféré de millions d’Européens. La légende Goldorak était née. Parallèlement, en Espagne, c’est Mazinger (nom générique donné à la trilogie de manga consacrée aux robots géants Mazinger, Great Mazinger et Goldorak), qui remplace le héros Goldorak. Pour l’anecdote, le nom de Goldorak a été trouvé par Jacques Canestrier ancien directeur commercial de la société de production, Telcia et quelques comédiens, qui prêtaient leur voix au héros. Il s’agit de la contraction de « Goldfinger » et « Mandrake », qui a donné Goldrake et finalement Goldorak. En 1978, BRH obtient tous les droits sur tous les noms (Actarus, Alcor, Vénusiaetc.) de la série.

De nombreuses autres séries d’animation telles que Capitaine Flam, Candy, San Ku Kaï, Albator, le corsaire de l’espace ou Cobra vont alors suivre. Le succès est considérable et les droits dérivés sont très importants. Les premiers jouets dérivés issus des séries labellisées « IDDH » importées en Europe, étaient de marque « POPY », produites sous licence de la TOEI. Parfois même des emballages japonais avec juste une étiquette de conformité. Puis, ce sont Mattel, Bandai et Hasbro qui profiteront dès le milieu des années 1980 de ce marché. À noter que « Popy » fut racheté par « Bandai » en 1980, et Popy fut la 1re marque de jouet, à pouvoir commercialiser du « Goldorak » officiel parmi toutes les contrefaçons ou bootlegs… Et que cette licence est toujours détenue par Bandai en 2012 pour le fameux[réf. souhaitée] Goldorak Grendizer Soul of Chogokin. Figurines et peluches ont fait et font encore le bonheur des fans.

De distributeur à producteur

Enchaînant les succès, BRH décide de produire sa propre émission jeunesse. Ce sera Amuse 3 en 1988, un programme consacré aux enfants, diffusé le dimanche soir de 18 h à 20 h sur FR3. À partir des années 1980, BRH décide de produire ses séries lui-même… Ne manquant pas d’imagination, il propose à Jacqueline Joubert, alors présentatrice, productrice et directrice des programmes jeunesse sur Antenne 2, une histoire inspirée de son enfance : Clémentine diffusée sur Antenne 2 à partir de 1985. Suivront de nombreuses séries d’animation coproduits avec les « majors » américains : Denver, le dernier dinosaure, Retour vers le futur, Tortues Ninja, Fantôme 2040etc. La production de Denver, le dernier dinosaure avec World Events Production, véritable succès planétaire et dont la réalisation revient à Bahram Rohani, fait d’IDDH la première société française de production en Europe. Après Denver, le dernier dinosaure, BRH enchaîne les succès avec Marianne 1re, Draculito, mon saigneur, Bucky O’Hare… contre les Krapos !, La Légende de Prince Vaillant ou encore Michel Strogoff.

La chute d’IDDH

Des difficultés financières

À la suite de problèmes financiers, en partie dus au dépôt de bilan de La Cinq, BRH cède son catalogue qui appartient désormais à Europe Images, mais parvient à terminer la production de plusieurs séries alors en cours grâce à M6. Mais cela ne suffit pas à combler l’argent perdu et IDDH dépose le bilan en 1999.

Dans les années 2000, Alexandre, le fils de BRH, crée à son tour Rouge Citron Production, société spécialisée dans la production des œuvres audiovisuelles et la distribution tant à la télévision qu’en DVD. BRH écrit des scénarios, notamment le long métrage Michel Strogoff, présenté au Stade de France. Il obtient les « Lauriers du Sénat » en 2006 (cérémonie très attendue par les professionnels de l’audiovisuel qui récompensent les meilleurs journalistes, producteurs, présentateurs).

Messieurs Huchez (père et fils) font aujourd'hui l'objet d'une interdiction de gérer, le père ayant également été place en faillite personnelle[1] .

La génération manga

BRH a réussi à faire vibrer toute une génération à travers ces séries aujourd’hui devenues cultes. Ayant contribué à l’introduction de la culture japonaise en Europe de toute une « génération manga ».

Filmographie

Producteur et/ou coproducteur

Distributeur

Notes et références

  1. Bruno Huchez: faillite personnelle, extrait de jugement.

Articles connexes