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Les Hohenlohe-Neuenstein deviennent [[protestantisme|protestants]] et les Hohenlohe-Waldenbourg demeurent [[catholicisme|catholiques]]. Les Hohenlohe protestants acquièrent le comté de [[Gleichen]] en 1631 et vendent en 1378, la terre de Hohenlohe aux [[Burgraviat de Nuremberg|burgraves de Nuremberg]]<ref>D'après {{ouvrage|prénom1=Anthony |nom1=Stokvis|lien auteur1=Anthony Stokvis|titre= Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie |lieu=Leyde|année= 1887–1893|volume= III| passage=354-356}}.</ref>. Leur branche aînée s'éteint en 1805, tandis que la branche cadette se divise en trois branches en 1701 : les Hohenlohe-[[Langenbourg]], les Hohenlohe-[[Ingelfingen]] et les Hohenlohe-[[Kirchberg]] (éteinte en 1861). Les deux premières familles existent toujours. Les Hohenlohe-Ingelfingen sont eux-mêmes divisés en [[Hohenlohe-Ingelfingen]] et en Hohenlohe-[[Öhringen]].
Les Hohenlohe-Neuenstein deviennent [[protestantisme|protestants]] et les Hohenlohe-Waldenbourg demeurent [[catholicisme|catholiques]]. Les Hohenlohe protestants acquièrent le comté de [[Gleichen]] en 1631 et vendent en 1378, la terre de Hohenlohe aux [[Burgraviat de Nuremberg|burgraves de Nuremberg]]<ref>D'après {{ouvrage|prénom1=Anthony |nom1=Stokvis|lien auteur1=Anthony Stokvis|titre= Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie |lieu=Leyde|année= 1887–1893|volume= III| passage=354-356}}.</ref>. Leur branche aînée s'éteint en 1805, tandis que la branche cadette se divise en trois branches en 1701 : les Hohenlohe-[[Langenbourg]], les Hohenlohe-[[Ingelfingen]] et les Hohenlohe-[[Kirchberg]] (éteinte en 1861). Les deux premières familles existent toujours. Les Hohenlohe-Ingelfingen sont eux-mêmes divisés en [[Hohenlohe-Ingelfingen]] et en Hohenlohe-[[Öhringen]].


Quant aux Hohenlohe-Waldenbourg catholiques, ils se divisent en trois branches, les deux premières s'éteignent au XVIIIe siècle. Subsite celle des Hohenlohe-Schillingsfürst qui donne naissance à deux lignées, d'une part les Hohenlohe-Schillingsfürst qui possède les duchés de [[Ratibor]] et de [[Corvey]], hérités en 1834 par le prince [[Victor Ier de Hohenlohe-Ratibor|Victor de Hohenlohe-Schillingsfürst]], et donne naissance à plusieurs lignées Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, et une branche cadette, les Hohenlohe-Jagstberg, et d'autre part les Hohenlohe-[[Bartenstein]].
Quant aux Hohenlohe-Waldenbourg catholiques, ils se divisent en trois branches, les deux premières s'éteignent au XVIIIe siècle. Subsiste celle des Hohenlohe-Schillingsfürst qui donne naissance à deux lignées, d'une part les Hohenlohe-Schillingsfürst qui possède les duchés de [[Ratibor]] et de [[Corvey]], hérités en 1834 par le prince [[Victor Ier de Hohenlohe-Ratibor|Victor de Hohenlohe-Schillingsfürst]], et donne naissance à plusieurs lignées Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, et une branche cadette, les Hohenlohe-Jagstberg, et d'autre part les Hohenlohe-[[Bartenstein]].


Certains membres de la branche [[Hohenlohe-Langenbourg]] se sont convertis par mariage au catholicisme.
Certains membres de la branche [[Hohenlohe-Langenbourg]] se sont convertis par mariage au catholicisme.

Version du 17 septembre 2015 à 10:59

Armes des Hohenlohe (XVe siècle)

La maison Hohenlohe est une famille de la haute-noblesse germanique d'origine franque, dont les membres ont le titre de prince (Fürst). Les Hohenlohe étaient d'abord seigneurs d'un comté et ses deux branches ont été élevées au rang de princes du Saint-Empire romain germanique, respectivement en 1744 et en 1764. Ils perdent l'indépendance de leurs terres en 1806, lorsque le Saint Empire est aboli et que Napoléon remodèle les pays germaniques[1]. Les terres immédiates d'Empire des Hohenlohe qui regroupent alors 108 000 habitants [2] sont partagées entre le royaume de Bavière et le royaume de Wurtemberg et font 1760 km2.

Histoire

Écu des Hohenlohe

Les premiers documents écrits sur cette famille datent du XIIe siècle et concernent leur titre de possession du château-fort de Hochlach (devenu Hohenlach, puis Hohenlohe), près d'Uffenheim. Cette famille augmente son influence dans les vallées de Franconie, notamment le long du Kocher, de la Jagst et du Tauber[3].

Henri Ier, mort en 1183, est le premier à prendre le titre de comte (Graf) de Hohenlohe. Ses deux petits-fils Godefroy (Gottfried) et Conrad forment en 1230, les deux branches[4] de la famille : la lignée des Hohenlohe-Hohenlohe et la lignée des Hohenlohe-Brauneck qui deviennent d'ardents partisans de l'empereur Frédéric II de Hohenstaufen. La seconde lignée s'éteint en 1390 et ses biens passent au Brandebourg et la première se divise entre plusieurs branches, dont les plus importantes sont la lignée Hohenlohe-Weikersheim et la lignée Hohenlohe-Uffenheim-Speckfeld (éteinte en 1412). La première est fondée par le comte Kraft de Hohenlohe (mort en 1313) et se divise aussi en plusieurs familles, surtout après les morts des comtes Albert et Georges en 1551. Les fils du comte Georges de Hohenlohe sont à l'origine de la branche Hohenlohe-Neuenstein et de la branche Hohenlohe-Waldenbourg. Les membres de la famille Hohenlohe descendent tous de ces deux lignes.

Les Hohenlohe-Neuenstein deviennent protestants et les Hohenlohe-Waldenbourg demeurent catholiques. Les Hohenlohe protestants acquièrent le comté de Gleichen en 1631 et vendent en 1378, la terre de Hohenlohe aux burgraves de Nuremberg[5]. Leur branche aînée s'éteint en 1805, tandis que la branche cadette se divise en trois branches en 1701 : les Hohenlohe-Langenbourg, les Hohenlohe-Ingelfingen et les Hohenlohe-Kirchberg (éteinte en 1861). Les deux premières familles existent toujours. Les Hohenlohe-Ingelfingen sont eux-mêmes divisés en Hohenlohe-Ingelfingen et en Hohenlohe-Öhringen.

Quant aux Hohenlohe-Waldenbourg catholiques, ils se divisent en trois branches, les deux premières s'éteignent au XVIIIe siècle. Subsiste celle des Hohenlohe-Schillingsfürst qui donne naissance à deux lignées, d'une part les Hohenlohe-Schillingsfürst qui possède les duchés de Ratibor et de Corvey, hérités en 1834 par le prince Victor de Hohenlohe-Schillingsfürst, et donne naissance à plusieurs lignées Hohenlohe-Waldenbourg-Schillingsfürst, et une branche cadette, les Hohenlohe-Jagstberg, et d'autre part les Hohenlohe-Bartenstein.

Certains membres de la branche Hohenlohe-Langenbourg se sont convertis par mariage au catholicisme.

Le chef de la maison Hohenlohe est actuellement le prince Philippe de Hohenlohe-Langenburg (Fürst Philipp zu Hohenlohe-Langenburg). Il réside au château de Langenbourg, à Langenbourg dans le Bade-Wurtemberg.

Membres éminents

Pierre tombale d'Albert-Kraft de Hohenlohe-Neuenstein, dans l'église de Neuenstein

Notes

  1. D'après Erwin Hölzle, Der deutsche Südwesten am Ende des alten Reiches (carte historique des région d'Allemagne etc., Württembergisches Statistisches Landesamt, , brochure, p. 102.
  2. D’après la carte de Thomas Höckmann, « Carte historique de la moitié nord du Bade-Wurtemberg en 1789 », sur www.ruhr-projekt.de (consulté le )
  3. D'après Wilhelm Karl von Isenburg, tableaux généalogiques européens [« Europäische Stammtafeln »], vol. XVII (1998) (réimpr. Nouvelle série), table n°1
  4. Nommées d'après leurs châteaux respectifs.
  5. D'après Anthony Stokvis, Manuel d'histoire, de généalogie et de chronologie, vol. III, Leyde, 1887–1893, p. 354-356.

Voir aussi

Galerie

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