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Version du 8 septembre 2015 à 14:10

Équipe de Belgique
Généralités
Confédération UEFA
Couleurs rouge
Surnom Les Diables Rouges
de Rode Duivels
Belgian Red Devils
Stade principal Stade Roi Baudouin
Classement FIFA 2e (6 août 2015)[1]
Personnalités
Sélectionneur Marc Wilmots
Capitaine Vincent Kompany
Plus sélectionné Jan Ceulemans (96 sélections)
Meilleur buteur Paul Van Himst et
Bernard Voorhoof (30 buts)
Rencontres officielles historiques
Premier match Modèle:Date sport (France, 3-3)
Plus large victoire 10-1, Saint-Marin (Modèle:Date sport)
Plus large défaite 2-11, Angleterre (Modèle:Date sport)
Palmarès
Coupe du monde Phases finales : 12
4e en 1986
Championnat d'Europe Phases finales : 4
Finaliste en 1980
Jeux olympiques Médaille d'or en 1920

Maillots

Domicile

Extérieur

L'équipe de Belgique de football est la sélection de joueurs belges représentant le pays lors des compétitions internationales de football masculin, sous l'égide de l'Union royale belge des sociétés de football association (URBSFA).

Le premier match officiel de la Belgique est organisé le 1er mai 1904 à Bruxelles contre la France et se solde par un match nul sur le score de 3-3. La sélection belge remporte en 1920 la médaille d'or aux Jeux olympiques. La Belgique a depuis participé à douze phases finales de la Coupe du monde. Son meilleur résultat est la quatrième place atteinte lors de la Coupe du monde 1986 au Mexique. En Championnat d'Europe, son meilleur résultat est une finale en 1980, perdue contre l'Allemagne. En juin 2015, la sélection est deuxième du classement FIFA, leur meilleur classement, et dixième européenne.

Les internationaux belges sont surnommés les « Diables rouges », en référence à la couleur de leur maillot, depuis 1906, bien que ce surnom ne soit devenu officiel que plus tard. Durant le mandat de Raymond Goethals, dans les années 1970, ils sont aussi appelés les « Diables blancs ».

Histoire

La genèse d'une équipe nationale (1900-1904)

Voir l’image vierge
1re sélection belge, le 28 avril 1901 (match non officiel). Derrière, à partir de la gauche: Harry Menzies (FC Liégeois), Georges Simon (A&RC Bruxelles), Fernand Defalle (Gardien - FC Liégeois), Hughes Ryan (Léopold CB), Gustave Pelgrims (Léopold CB), Charles Maggee (Arbitre - Beerschot[2]).
Devant, à partir de la gauche: Herbert Potts (Beerschot), Jan Robyns (Beerschot), Ernest Gillon (A&RC Bruxelles), Albert Friling (Capitaine - Beerschot), Lucien Londot (FC Liégeois), Walter Potts (Beerschot).
[3],[2]

Les premiers matchs de football internationaux d'une sélection belge remontent à l'aube du XXe siècle. Le 11 octobre 1900, Jorge Diaz, président d'honneur du Beerschot et futur entraîneur de l'équipe nationale, offre un challenge pour voir s'affronter à Anvers les meilleures équipes d'Europe. Les organisateurs rencontrent cependant des difficultés et le tournoi se résume finalement à une partie entre une sélection belge et une sélection néerlandaise[3] choisie par un ex-footballeur de Rotterdam, Cees van Hasselt[4]. Ce tout premier match de l'équipe nationale belge se déroule le 28 avril 1901 et se conclut par une victoire 8-0 pour la Belgique[3]. Le premier but est inscrit par Benoit Lefever. Cette rencontre, disputée devant 300 spectateurs, n'est aujourd'hui pas reconnue officiellement puisque plusieurs étrangers étaient présents sur le terrain, tant du côté belge que néerlandais. Il était habituel à l'époque que les expatriés, notamment britanniques, soient intégrés à l'équipe nationale, comme cela avait été accepté lors d'un référendum organisé en novembre 1903 par La Vie Sportive (publication de la fédération)[3].

Dans les années qui suivent le premier match, le Challenge Vanden Abeele se tient encore à trois reprises : deux fois en 1902 et une fois en janvier 1904[5]. Ces trois matchs, toujours officieux, se soldent également par des victoires belges. Le capitaine de la Belgique lors du dernier de ces matchs est Samuel Waler, futur président du FC Malinois [5].

À cette époque, l'encadrement de l'équipe est bien différente de celui d'aujourd'hui. Ce n'est par exemple que lors du troisième match, en 1902, qu'il est décidé de fournir aux joueurs une « chemise aux couleurs nationales (...) [qui désignera], par un galon, le nombre de fois que chaque joueur a participé à une rencontre. »[5] On notera aussi qu'alors, non seulement il n'y a pas d'entraîneur national, mais de plus les joueurs ne sont pas désignés par un sélectionneur mais bien par les votes des délégués des clubs. Ces votes faisaient d'ailleurs l'objet d'âpres négociations et se trouvaient influencés par bien d'autres éléments que la seule qualité des joueurs[6].

Les débuts officiels (1904-1914)

Première sélection officielle du 1er mai 1904[5]
Alfred Verdyck (Anvers FC)
Albert Friling (Beerschot)
Edgard Poelmans (Union St-Gilloise)
Guillaume Van Den Eynde (Union St-Gilloise)
Charles Cambier (FC Bruges)
Capitaine Camille Van Hoorden (Racing Club Bruxelles)
Maurice Tobias (Union St-Gilloise)
Alexandre Wigand (Union St-Gilloise)
Georges Queritet (Racing Club Bruxelles)
Pierre-Joseph Destrebecq (Union St-Gilloise)
Charles Vanderstappen (Union St-Gilloise)

Les joueurs étrangers n'étant plus sélectionnés, le premier match reconnu comme officiel de la Belgique se tient le 1er mai 1904 contre l'équipe de France qui fait également ses débuts officiels[5]. Les deux formations s'affrontent au stade du Vivier d'Oie à Uccle, sur le terrain du Racing de Bruxelles et sous les encouragements de 1 500 spectateurs. Le match se termine sur une égalité 3-3. Les premiers buts belges sont inscrits par Georges Quéritet (deux fois) et Pierre-Joseph Destrebecq. Le gardien belge n'est autre qu'Alfred Verdyck, futur secrétaire général de l'Union belge de football[5].

Équipe de Belgique le 30 avril 1905 avant un match contre les Pays-Bas.

En 1905, l'organisation évolue. Un comité de sélection est mis sur pied afin de sélectionner les joueurs sur des critères sportifs et non plus en fonction de leur province d'origine[7]. Ce comité est composé de Hevenith, Convert, Friling, Romdenne, Boon et Seeldrayers[8]. Des matchs d'entraînements, auxquels les internationaux sont convoqués, sont également organisés, notamment contre les cadets de l'Académie militaire de Breda, le CVV Velocitas[8]. Enfin, l'équipe de Belgique revêt le fameux maillot rouge qui lui donnera bientôt son surnom[7]. C'est en effet en 1906 que l'éditeur de La Vie Sportive, Pierre Walchiers, qualifie pour la première fois les internationaux belges de « Diables Rouges » après l'enchaînement de deux victoires impressionnantes (5-0) aux dépens de la France, le 22 avril, puis des Pays-Bas, le 29 avril[7].

Juste avant ces succès, la Belgique essuie pourtant une dure défaite pour son premier déplacement en Angleterre. Le 6 janvier 1906 à Leyton, les diables rouges rencontre les Corinthians pour un match de préparation. Les amateurs londoniens infligent une très lourde défaite à la sélection belge : 12-0[9], qui n'est cependant pas reconnue officiellement vu qu'il s'agit d'un match contre une équipe de club. Les journaux évoquent, à la décharge des rouges, une traversée de la Manche catastrophique quelques heures avant le match et un mal de mer qui n'avait épargné aucun joueur[9]. Deux ans plus tard, pour un match officiel cette fois, c'est la sélection des internationaux anglais amateurs qui se déplace en Belgique. L'issue du match ne sera pas plus favorable aux joueurs belges, avec une défaite 2-8. Le match retour en Angleterre reste, lui, la plus lourde défaite officielle des « Diables Rouges », battus 11-2[9].

De 1920 à 1930 : trois tournois olympiques dont un victorieux

But de Robert Coppée en finale des J.O. de 1920.

Après la Première Guerre mondiale, le sport reprend peu à peu ses droits. Les Jeux olympiques d'été de 1920 sont organisés à Anvers, en Belgique. Dans le tournoi de football, la sélection-hôte est dispensée du premier tour. En quart de finale, elle élimine l'Espagne trois buts à un, les trois buts belges étant inscrits par Robert Coppée. En demi-finale, les « Diables Rouges » battent les Pays-Bas 3-0. En finale, la Belgique est opposée à la Tchécoslovaquie. Elle prend rapidement l'avance 2-0 après une demi-heure de jeu mais à cinq minutes de la mi-temps, les joueurs tchécoslovaques quittent le terrain, se plaignant d'un arbitrage favorable aux Belges. Le pays hôte est déclaré vainqueur du tournoi et son adversaire est disqualifié[10].

Quatre ans plus tard, lors des Jeux olympiques à Paris, la Belgique est dispensée du tour préliminaire en tant que tenante du titre. Toutefois, elle est éliminée dès les huitièmes de finale par la Suède huit buts à un[11]. En 1928 à Amsterdam, les Belges éliminent difficilement au premier tour leur voisin luxembourgeois cinq buts à trois puis sont battus sèchement par l'Argentine en huitième de finale (6-3)[12].

De 1930 à 1938 : trois participations des diables rouges à la Coupe du monde

L'équipe de Belgique est une des quatre nations européennes à participer à la première Coupe du monde en 1930, organisée par l'Uruguay. C'est après la décision de la fédération belge de faire le déplacement que ses homologues française, roumaine et yougoslave décident également de prendre part à la compétition. Elle est éliminée au premier tour après deux défaites contre le Paraguay (0-1)[13] et les États-Unis (0-3)[14].

Quatre ans plus tard, la Belgique se qualifie de justesse pour la Coupe du monde 1934 organisée en Italie, pour avoir concédé un but de moins que l'Irlande face aux Pays-Bas[15]. Elle y est éliminée dès les huitièmes de finale par l'Allemagne, deux buts à cinq après avoir mené 2-1 à la mi-temps, les deux buts belges étant inscrits par Bernard Voorhoof[16]. L'équipe est sortie au même stade de la compétition en 1938 par le pays hôte, la France (1-3)[17].

De 1940 à 1968 : une longue traversée du désert

La Seconde Guerre mondiale interrompt toutes les compétitions de football. Elles reprennent en 1945 et la FIFA décide de reprendre l'organisation de la Coupe du monde à partir de 1950. La Belgique s'inscrit aux qualifications mais déclare forfait avant de disputer son premier match. Le pays participe aux éliminatoires de la Coupe du monde 1954 et se qualifie pour la phase finale en Suisse. Versée dans un groupe comprenant l'Angleterre et l'Italie, la Belgique parvient à décrocher un partage quatre buts partout face aux Anglais[18] mais s'incline 1-4 contre les Italiens[19] et se trouve éliminée au premier tour.

Résumé, en néerlandais, du match Pays-Bas - Belgique en avril 1955 (4'13)

Malgré la présence de joueurs de qualité tels que les attaquants Rik Coppens et Denis Houf ou les milieux de terrain Louis Carré et Victor Mees, la Belgique ne parvient pas à se qualifier pour la Coupe du monde 1958, distancée par la France dans son groupe de qualification[15]. La Belgique, bien que membre fondateur de l'Union des associations européennes de football (UEFA), ne s'inscrit pas à la première édition de la Coupe d'Europe des nations en 1960[20].

Présentation des sélections belge (à gauche) et néerlandaise, en 1960.

Durant la décennie qui suit, une génération de joueurs offensifs d'envergure émerge parmi les « Diables Rouges », avec des joueurs comme Jacques Stockman, Paul Van Himst et Roger Claessen notamment. Mais ces joueurs ne parviennent pas à qualifier le pays pour une grande compétition internationale. La Belgique est éliminée lors des qualifications pour la Coupe du monde 1962 avec quatre défaites en autant de matchs. Deux ans plus tard, elle est battue dès les huitièmes de finale de la Coupe d'Europe des nations par la Yougoslavie. Lors des éliminatoires de la Coupe du monde 1966, la Belgique termine ex-aequo avec la Bulgarie. Les deux équipes doivent disputer un match de barrage à Florence pour les départager, que les Bulgares remportent 2-1. Les « Diables Rouges » échouent également de peu durant les éliminatoires de l'Euro 1968, terminant un point derrière la France[15],[20].

De 1968 à 1978 : Retour timide au niveau international

Versée dans un groupe relevé en compagnie de l'Espagne, la Yougoslavie et la Finlande, la Belgique parvient à se qualifier pour la Coupe du monde 1970 en déjouant les pronostics. L'équipe est emmenée par les attaquants Johan Devrindt et Odilon Polleunis, auteurs respectivement de six et cinq buts sur les quatorze inscrits par la Belgique durant les qualifications. Durant la phase finale, la Belgique remporte sa première victoire en Coupe du monde face au Salvador (3-0)[21] mais est ensuite battue par l'URSS (1-4)[22] et le Mexique (0-1)[23], deux défaites signifiant son élimination[24]. Les joueurs les plus en vue sont l'attaquant Raoul Lambert et le milieu Wilfried Van Moer, qui inscrivent chacun deux buts durant le tournoi.

Lors des éliminatoires de l'Euro 1972, les Belges sortent premiers de leur groupe, composé du Portugal, de l'Écosse et du Danemark. En quart de finale, ils sont opposés à l'Italie des Riva, Rivera, Mazzola et Zoff, tenante du titre et finaliste de l'épreuve mondiale deux ans plus tôt. Après avoir tenu le 0-0 au match aller à San Siro, la Belgique remporte le match retour 2-1 et se qualifie pour les demi-finales de l'épreuve, ce qui constitue le début de la phase finale. Le pays est désigné hôte de la compétition. En demi-finale, les « Diables Rouges » s'inclinent contre la RFA sur un doublé de Gerd Müller. Ils remportent ensuite le match pour la troisième place face à la Hongrie. L'avant-centre Raoul Lambert est nommé dans l'équipe-type du tournoi, dont il est le seul joueur non-finaliste[25].

Après ces deux participations encourageantes à des tournois internationaux, la Belgique entame les qualifications pour la Coupe du monde 1974 avec confiance. Les joueurs terminent invaincus sans encaisser le moindre but mais sont toutefois devancés à la différence de buts par les Pays-Bas, avec qui ils ont fait deux fois 0-0, et sont donc éliminés alors que les Pays-Bas seront finalistes du Mondial[15]. La Belgique confirme ses bonnes performances lors des éliminatoires de l'Euro 1976, en terminant en tête de leur groupe devant la RDA, la France et l'Islande. Ils sont ensuite sèchement battus par les Pays-Bas en quart de finale (5-0 et 1-2)[20]. Les Belges sont une nouvelle fois opposés à leurs voisins bataves lors des qualifications pour la Coupe du monde 1978. Le résultat final est identique, les Néerlandais remportant le groupe haut la main[15].

De 1980 à 1986, la Belgique dans le gotha européen

Équipes de départ de la finale de l'Euro 1980 RFA-Belgique

Dotée d'une première génération « dorée », avec le gardien de but Jean-Marie Pfaff, les défenseurs Éric Gerets et Walter Meeuws ou encore l'attaquant Jan Ceulemans, la Belgique termine en tête de son groupe des éliminatoires pour l'Euro 1980 sans connaître la défaite[20]. Pour la première fois, la phase finale oppose huit équipes, réparties en deux groupes de quatre. Les Belges héritent d'un groupe très relevé avec le pays hôte, l'Italie, ainsi que l'Espagne et l'Angleterre. Après un nul contre les Anglais et une victoire sur les Espagnols, les « Diables Rouges » conservent le 0-0 face à l'Italie lors du match décisif et se qualifient pour la finale du tournoi. Les troupes du sélectionneur Guy Thys s'inclinent 2-1 contre la RFA, le second but d'Horst Hrubesch tombant à deux minutes de la fin du match[26]. Jan Ceulemans apparaît à son tour dans l'équipe-type du tournoi par l'UEFA.

Cette finale est encore aujourd'hui la meilleure performance de la Belgique lors d'un championnat d'Europe. Cette première historique marque le début d'un « âge d'or » pour l'équipe nationale belge qui obtient un nouveau statut dans le football européen.

Walter Meeuws, à droite, contre les Pays-Bas en 1981.

Après leur performance à l'Euro italien, les « Diables Rouges » sont de nouveau pris au sérieux par leurs adversaires. Ils terminent premiers de leur groupe de qualification pour la Coupe du monde 1982, devant la France et les Pays-Bas, finalistes des deux dernières éditions, qui sont donc éliminés[15]. Avec un noyau quasiment identique à celui qui avait atteint la finale de l'Euro (16 joueurs sur 22), la Belgique se qualifie donc pour sa première phase finale de Coupe du monde depuis douze ans. Au premier tour, elle hérite d'un groupe équilibré et dispute le match d'ouverture contre les champions du monde argentins. Les Belges créent la sensation en s'imposant 1-0, but d'Erwin Vandenbergh[27]. Ils remportent leur deuxième match contre le Salvador également 1-0, puis font un match nul 1-1 contre la Hongrie[28]. Avec ces résultats, la Belgique termine en tête de son groupe au premier tour et franchit un tour pour la première fois de son histoire. Au deuxième tour, la Belgique hérite de l'URSS et de la Pologne. L'équipe perd ses deux rencontres et est éliminée[27].

Chose assez rare, les « Diables Rouges » doivent aligner leurs trois gardiens durant la compétition. Le titulaire à ce poste, Jean-Marie Pfaff, se blesse après le premier tour et est remplacé par Theo Custers. Ce dernier ne dispute qu'une rencontre et se blesse à son tour. C'est ensuite Jacky Munaron, troisième gardien du noyau, qui joue le dernier match contre l'URSS[29].

Après le mondial, plusieurs cadres de l'équipe prennent leur retraite internationale, parmi lesquels Wilfried Van Moer et les frères Luc et Marc Millecamps. Leurs remplaçants les font vite oublier et entament les éliminatoires de l'Euro 1984 par quatre victoires en quatre rencontres, des résultats qui leur permettent d'assurer leur qualification alors qu'il reste encore deux rencontres à jouer (qui se solderont par un partage et une défaite lors de l'ultime journée)[20].

En phase finale, les « Diables Rouges » font figure d'outsider et tombent dans un groupe à leur portée avec la France, pays hôte et favori de la compétition, la Yougoslavie et le Danemark, qualifié surprise dont c'est seulement la deuxième grande compétition internationale, vingt ans après l'Euro 1964. Les Belges débutent bien le tournoi en s'imposant 2-0 contre la Yougoslavie[30] puis subissent une défaite cinglante 5-0 contre la France, avec un triplé de Michel Platini. Le dernier match contre le Danemark est décisif. La Belgique mène 0-2 après 39 minutes mais se fait rejoindre puis dépasser, les Danois l'emportant finalement 3-2[31],[32].

Équipes de départ de la demi-finale de la Coupe du monde 1986 Argentine-Belgique

Après cet Euro 1984 décevant, la Belgique entame plutôt mal les qualifications pour la Coupe du monde 1986 avec une défaite en Albanie et un partage en Grèce. L'équipe se reprend sur la fin des éliminatoires et termine deuxième du groupe, une position qui l'emmène en barrages contre les Pays-Bas. Les « Diables Rouges » gagnent le match aller à Bruxelles 1-0. Lors du match retour, ils tiennent le 0-0 pendant une heure puis encaissent deux buts en moins d'un quart d'heure. À cinq minutes de la fin du match, le défenseur Georges Grün inscrit un but de la tête qui qualifie les Belges[33]. Pour la deuxième fois consécutive, les « Oranjes » sont éliminés d'une Coupe du monde par leurs voisins.

En phase finale, la Belgique retrouve le Mexique, à nouveau pays-hôte de la compétition, le Paraguay et l'Irak. Sur le papier, le groupe est plus qu'abordable pour les Belges mais une défaite d'entrée 1-2 face au Mexique et des dissensions internes font craindre une élimination précoce. Les joueurs parviennent toutefois à se qualifier comme meilleur troisième après une victoire poussive 2-1 contre l'Irak et un partage deux buts partout face au Paraguay[34].

En huitième de finale, la Belgique est opposée à un des favoris de la compétition, l'URSS. Les Soviétiques prennent deux fois l'avance mais les Belges parviennent à chaque fois à égaliser, et prennent ensuite deux buts d'avance dans la prolongation, le dernier but de l'URSS ne changeant rien au résultat final. En quart de finale, la Belgique affronte l'Espagne et ouvre le score en première mi-temps. Les Espagnols égalisent à cinq minutes du terme puis les Belges s'imposent aux tirs au but. L'aventure des « Diables Rouges » s'arrête en demi-finale face à l'Argentine de Diego Maradona, auteur des deux buts du match. Dans la petite finale, les joueurs belges sont à nouveau battus, après prolongations, par la France (4-2)[35]. Cette quatrième place finale est toujours aujourd'hui le meilleur résultat de l'équipe nationale belge en Coupe du monde[34]. Le meneur de jeu Enzo Scifo est nommé meilleur jeune joueur du tournoi par la FIFA.

De 1986 à 1998 : trois fois en Coupe du monde, jamais à l'Euro

Quelques mois après le mondial mexicain débutent les éliminatoires de l'Euro 1988. La Belgique tient son rang jusqu'à deux défaites en fin de campagne, en Bulgarie et en Écosse, qui la privent d'une nouvelle participation au championnat d'Europe[20]. L'équipe se lance ensuite dans les qualifications pour la Coupe du monde 1990 et termine en tête de son groupe avec quatre victoires et quatre partages. En phase finale, les « Diables Rouges » enlèvent deux victoires sur la Corée du Sud (2-0) et l'Uruguay (3-1) puis concèdent une défaite sans conséquence face à l'Espagne. En huitième de finale face à l'Angleterre, ils se créent plusieurs occasions franches, sans réussite, et sont finalement éliminés sur un but inscrit à une minute de la fin de la prolongation par David Platt[36].

La sélection belge renouvèle son effectif à l'entame des éliminatoires de l'Euro 1992. Dans un groupe difficile comprenant notamment les champions du monde allemands, la Belgique termine troisième et est éliminée[20]. Le sélectionneur emblématique de l'équipe depuis 1976, Guy Thys, décide de prendre sa retraite et passe le relais à l'ancien international Paul Van Himst.

Sous la conduite de Van Himst, les Belges terminent en tête de leur groupe de qualification pour la Coupe du monde 1994, à égalité avec la Roumanie[15]. Durant sa préparation, la Belgique signe la plus large victoire de son histoire en s'imposant 9-0 face à la Zambie, Josip Weber inscrivant cinq buts au cours du match. Grâce à leurs bonnes performances lors des éditions précédentes, ils héritent du statut de tête de série pour la phase finale aux États-Unis. Les « Diables Rouges » entament la compétition par deux victoires un but à zéro, sur le Maroc et les Pays-Bas, grâce notamment à Michel Preud'homme, élu meilleur gardien de but du tournoi. Ils se font pourtant surprendre lors de leur dernier match contre l'Arabie saoudite et terminent 3e, à la différence de buts. Ils héritent en huitième de finale de l'Allemagne, tenante du titre, et s'inclinent trois buts à deux[15].

En qualifications de l'Euro 1996, la Belgique se retrouve versée dans un groupe difficile et finit troisième, derrière l'Espagne et le Danemark, qualifiés. Cette élimination coûte sa place à Paul Van Himst qui est remplacé par l'ancien meneur de jeu de l'équipe durant les années 1970, Wilfried Van Moer. Ce dernier débute les éliminatoires de la Coupe du monde 1998 par deux victoires poussives contre la Turquie et à Saint-Marin, suivies par une défaite cinglante 0-3 à domicile face aux Pays-Bas qui lui vaut d'être directement licencié. La Fédération belge engage Georges Leekens pour lui succéder, ce dernier parvenant à redresser la barre et à qualifier le pays pour la phase finale de la compétition après un barrage victorieux contre l'Irlande (1-1, 2-1)[37].

Malgré une préparation encourageante, les « Diables Rouges » sont éliminés au premier tour de la Coupe du monde après avoir concédé trois partages face aux Pays-Bas, au Mexique et à la Corée du Sud. De plus, des dissensions internes entre l'entraîneur et certains cadres de l'équipe dont Enzo Scifo sont rendues publiques et rendent la position du sélectionneur délicate. Après un an de matchs amicaux en demi-teinte, Leekens est finalement démis de ses fonctions en août 1999 à la suite d'une défaite contre la Finlande.

La déception de l'Euro 2000 à domicile et le déclin des années 2000

Fichier:Euro 2000 Belgium squad stamp.JPG
Sélection belge en 2000.

Un an avant l'Euro 2000 que la Belgique co-organise avec les Pays-Bas, Robert Waseige est nommé sélectionneur de l'équipe nationale. Ses premiers résultats rassurent, rendant les joueurs, la presse et les supporters enthousiastes. Les Belges débutent le tournoi par une victoire sur la Suède (2-1), puis s'inclinent contre l'Italie après avoir dominé la rencontre (0-2). La qualification se joue lors du dernier match contre la Turquie, face à laquelle ils peuvent se contenter d'un partage pour accéder aux quarts de finale. Les « Diables Rouges » concèdent un but juste avant la mi-temps à la suite d'une erreur de leur gardien Filip De Wilde. Les joueurs belges tentent d'égaliser mais encaissent un second but en contre-attaque et sont éliminés de la compétition dès le premier tour, devenant la première équipe d'un pays organisateur à réussir cette « performance »[38],[39].

Après la déception de l'Euro, les « Diables Rouges » débutent les qualifications pour la Coupe du monde 2002. Lors de la troisième rencontre de ces éliminatoires, la Belgique signe sa victoire la plus large, 10-1, contre Saint-Marin[40] . Le match suivant, en Écosse, est un tournant dans ces qualifications. Menés 2-0 à la mi-temps et réduits à dix, les Belges arrachent l'égalisation dans les arrêts de jeu grâce au jeune défenseur Daniel Van Buyten. Suivent ensuite trois victoires consécutives qui placent l'équipe belge en tête de son groupe avant le dernier match, un déplacement en Croatie. Les Belges tiennent le 0-0 jusqu'à un quart d'heure du terme, mais un but d'Alen Bokšić qualifie les Croates et envoie la Belgique vers les barrages. Elle y est opposée à la République tchèque. À onze contre dix, les « Diables Rouges » remportent le match aller à Bruxelles (1-0). Au retour, ils résistent au pressing des coéquipiers de Pavel Nedvěd et assurent finalement leur qualification grâce à un pénalty transformé en toute fin de match par le capitaine Marc Wilmots[41].

La Belgique débute le tournoi par un match nul encourageant contre le Japon (2-2)], un des deux pays organisateurs de la compétition, suivi d'un autre plus inquiétant contre la Tunisie (1-1). Elle remporte néanmoins le match décisif contre la Russie (3-2) et se qualifie pour les huitièmes de finale. Opposée au Brésil, favori de la compétition et futur vainqueur, la Belgique fait jeu égal avec son adversaire. Marc Wilmots pense inscrire le premier but du match mais celui-ci est injustement annulé par l'arbitre. Les Belges s'inclinent en fin de match (2-0) et sont éliminés[42],[43].

Waseige parti au Standard de Liège, le poste de sélectionneur est confié à Aimé Anthuenis, entraîneur à succès d'Anderlecht[44]. Son mandat débute difficilement, avec deux cinglantes défaites, à domicile contre la Bulgarie (0-2) puis en Croatie (0-4), au cours des éliminatoires de l'Euro 2004. La Belgique termine son parcours de meilleure manière mais échoue à la 3e place du groupe[20]. Malgré cet échec, Aimé Anthuenis est confirmé à son poste pour les qualifications pour la Coupe du monde 2006. Le début de ces éliminatoires est catastrophique avec un nul contre la Lituanie puis deux défaites, en Espagne et à domicile contre la Serbie-et-Monténégro. Une victoire contre la Bosnie-Herzégovine à domicile et deux succès face à Saint-Marin seront les seuls de la Belgique dans ce groupe. Les « Diables Rouges » terminent à la quatrième place et ne participent pas à la Coupe du monde pour la première fois depuis 1978, provoquant la colère des médias[45],[15].

Sébastien Pocognoli lors du match Italie - Belgique en mai 2008

Ce nouvel échec conduit à la démission d'Anthuenis. L'Union belge choisit comme nouveau sélectionneur René Vandereycken, pilier des « Diables Rouges » dans les années 1980, avec comme objectif de la qualifier pour l'Euro 2008[46]. Mais dès l'entame des éliminatoires, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes, avec notamment un nul à domicile contre le Kazakhstan en ouverture, puis deux défaites face au Portugal et des revers face à la Serbie, la Pologne et la Finlande. Elles entérinent rapidement l'élimination de la Belgique, qui finit cinquième de son groupe. En juin 2007, la Belgique apparaît à la 71e place du classement FIFA, sa plus mauvaise position depuis la création de ce classement en 1993[47].

Malgré cette campagne catastrophique, le contrat de Vandereycken est prolongé pour deux ans par la Fédération nationale[48]. Il change néanmoins d'adjoint, Franky Vercauteren remplaçant Stéphane Demol. Les matchs amicaux du premier semestre 2008 ne sont guère encourageants mais l'équipe parvient tout de même à redresser la barre à l'entame des qualifications pour la Coupe du monde 2010, signant deux victoires contre les modestes équipes d'Estonie et d'Arménie, un bon match nul en Turquie et ne s'inclinant que dans les dernières minutes face à l'Espagne, championne d'Europe en titre. Malheureusement, les espoirs de qualification pour le mondial sud-africain sont réduits à néant après deux défaites en une semaine contre la Bosnie-Herzégovine[15]. Ces contre-performances poussent l'URBSFA à licencier le sélectionneur le 7 avril 2009[49]. Son adjoint, Franky Vercauteren, est chargé de l’intérim[50] en attendant l'arrivée de son successeur désigné, le Néerlandais Dick Advocaat[51], en contrat avec le Zénith Saint-Pétersbourg jusqu'en décembre. Les résultats ne s'améliorent pas et après une défaite humiliante en Arménie, Vercauteren remet sa démission. Dans le même temps, Advocaat est libéré par son club et peut entrer immédiatement en fonction à la tête des « Diables Rouges »[52]. Une première polémique survient quand, en décembre, le sélectionneur s'engage également avec le club néerlandais d'AZ Alkmaar, une double-casquette finalement acceptée par l'Union Belge, l'équipe nationale ne devant disputer que deux rencontres amicales d'ici le début des qualifications pour l'Euro 2012. Malgré cette largesse, le 15 avril 2010, il annonce au président de la fédération belge son intention de quitter son poste pour prendre en main la sélection de Russie[53].

Depuis 2010, l'émergence d'une nouvelle génération

Parmi les candidats, l'Union Belge décide de nommer Georges Leekens[54], onze ans après son licenciement, avec Marc Wilmots pour adjoint. Les premiers matchs amicaux sont encourageants. Néanmoins la campagne de qualification démarre mal avec deux défaites contre l'Allemagne et la Turquie, suivies d'un partage 4-4 à domicile contre l'Autriche. L'équipe revient dans la course à la deuxième place mais concède ensuite deux partages contre les Turcs et l'Azerbaïdjan, scellant son élimination. Le jeu proposé est encourageant mais l'équipe belge, qui compte dans ses rangs des jeunes joueurs talentueux comme Eden Hazard, Axel Witsel, Marouane Fellaini, Steven Defour ou Kevin De Bruyne, manque de maturité à des moments cruciaux, ce qui lui coûte des points précieux[55].

Le 13 mai 2012, Georges Leekens annonce qu'il quitte son poste pour le FC Bruges — qui double son salaire[56]. Marc Wilmots assure l'intérim avant d'être confirmé comme sélectionneur en vue de la Coupe du monde 2014 au Brésil[57]. Le changement d'entraîneur coïncide avec des résultats en progression et provoque un engouement parmi les supporters, qui remplissent le Stade Roi Baudouin à chaque rencontre. Les éliminatoires de la Coupe du monde 2014 sont une réussite pour la Belgique, qui termine en tête de son groupe. La qualification est assurée le 11 octobre 2013 grâce à une victoire en Croatie[58], son dauphin. Ces bonnes prestations permettent à la Belgique de remonter au classement FIFA : cinquième place à la sortie des éliminatoires, la position la plus haute qu'elle ait alors jamais atteinte[59], l'équipe nationale est tête de série lors du tirage au sort des groupes de la phase finale de l'épreuve. La Belgique passe le premier tour après trois victoires contre l'Algérie (2-1 après avoir été menée 1-0), la Russie (1-0 grâce un but à la 88e minute) et la Corée du Sud (1-0)[60]. Les Diables rouges affrontent les États-Unis en huitième de finale. Ils dominent mais doivent attendre les prolongations pour marquer deux buts par Kevin De Bruyne et Romelu Lukaku. Le score final est de 2-1 et ils atteignent les quarts de finale pour la deuxième fois après 1986[61]. Les Belges jouent contre l'Argentine. Ils encaissent un but dès la 8e minute et n'arrivent pas à revenir. Le score reste donc de 1-0 et la Belgique est éliminée de la compétition[62].

En juin 2015, la sélection se présente comme la deuxième meilleure nation mondiale de football, selon le classement FIFA qui en fait l'équipe la plus forte derrière l'Allemagne.

Palmarès

Parcours en Coupe du monde

La Belgique a participé à douze reprises à une phase finale de la Coupe du monde. Elle fait partie des treize nations ayant fait le déplacement pour la première édition de la compétition et s'est qualifiée sur le terrain les onze autres fois, la dernière étant pour l'édition 2014. La meilleure performance de l'équipe nationale belge est une demi-finale, atteinte en 1986.

Phase finale Phase qualificative
Année Stade Position J G N D BP BC Pos J G N D BP BC
1930 Phase de groupes 9e 2 0 0 2 0 4 Pas de phase qualificative
1934 Huitième de finale 9e 1 0 0 1 2 5 2/3 2 0 1 1 6 8
1938 Huitième de finale 9e 1 0 0 1 1 3 2/3 2 1 1 0 4 3
1950 Forfait
1954 Phase de groupes 12e 2 0 1 1 5 8 1/3 4 3 1 0 11 6
1958 Non qualifiée 2/3 4 2 1 1 16 11
1962 3/3 4 0 0 4 3 10
1966 1/3 4 3 0 1 11 3
1970 Phase de groupes 10e 3 1 0 2 4 5 1/4 6 4 1 1 14 8
1974 Non qualifiée 2/4 6 4 2 0 12 0
1978 2/4 6 3 0 3 7 6
1982 Second tour 12e 5 2 1 2 3 5 1/5 8 5 1 2 12 9
1986 Demi-finale 4e 7 2 2 3 12 15 2/4 6 3 2 1 7 3
1990 Huitième de finale 9e 4 2 0 2 6 4 1/5 8 4 4 0 15 5
1994 Huitième de finale 9e 4 2 0 2 4 4 2/6 10 7 1 2 16 5
1998 Phase de groupes 17e 3 0 3 0 3 3 2/5 8 6 0 2 20 11
2002 Huitième de finale 9e 4 1 2 1 6 7 2/5 8 5 2 1 25 6
2006 Non qualifiée 4/6 10 3 3 4 16 11
2010 4/6 10 3 1 6 13 20
2014 Quart de finale 6e 5 4 0 1 6 3 1/6 10 8 2 0 18 4
2018
2022
Total 12/20 41 14 9 18 52 66 107 56 22 29 209 126 118

Parcours en Championnat d'Europe

L'Équipe belge a participé à quatre reprises à la phase finale du championnat d'Europe de football, trois fois via les qualifications et une fois en tant que pays co-organisateur. Sa meilleure performance dans la compétition est une finale disputée en 1980, perdue contre la RFA.

Phase finale Phase qualificative
Année Stade Position J G N D BP BC Pos J G N D BP BC
1960 Non inscrit
1964 Non qualifiée 14/29 2 0 0 2 2 4
1968 2/4 6 3 1 2 14 9
1972 Demi-finale 3e 2 1 0 1 3 3 1/4 8 5 2 1 13 4
1976 Non qualifiée 1/4 8 3 2 3 7 10
1980 Finale 2e 4 1 2 1 4 4 1/5 8 4 4 0 12 5
1984 Phase de groupes 5e 3 1 0 2 4 8 1/4 6 4 1 1 12 8
1988 Non qualifiée 3/5 8 3 3 2 16 8
1992 3/4 6 2 1 3 7 6
1996 3/6 10 4 3 3 17 13
2000 Phase de groupes 9e 3 1 0 2 2 5 Pays organisateur
2004 Non qualifiée 3/5 8 5 1 2 11 9
2008 5/8 14 5 3 6 14 16
2012 3/6 10 4 3 3 21 15
2016 1/6 5 3 2 0 13 1
Total 4/14 12 4 2 6 13 20 98 45 26 28 159 108

Parcours aux Jeux olympiques

La Belgique a participé aux Jeux olympiques à quatre reprises entre 1900 et 1928, remportant l'édition 1920 disputée à domicile. Cette médaille d'or olympique est à ce jour le seul titre majeur au palmarès de la sélection belge.

Jeux olympiques
Année Tour Classement M G N P Bp Bc
1900 Troisième[N 1] 3e 1 0 0 1 2 6
19041912 Non participante
1920 Vainqueur 1er 3 3 0 0 8 1
1924 Huitièmes de finale 15e 1 0 0 1 1 8
1928 Quarts de finale 6e 2 1 0 1 8 9
19361960 Non participante

La FIFA ne reconnaît pas les matchs disputés à partir des Jeux olympiques de 1960 comme des sélections internationales. Depuis 1992, ce sont les équipes espoirs qui participent aux Jeux olympiques, voir donc Équipe de Belgique espoirs de football pour les résultats récents.

Image et identité

Couleurs

Le drapeau tricolore belge

Traditionnellement l'équipe de Belgique porte les trois couleurs de son drapeau national, avec un maillot domicile à prédominance rouge. C'est ce qui explique le surnom très couramment utilisé de « Diables Rouges ». Les maillots extérieur sont traditionnellement blanc ou noir, accompagnés en général sur le short et/ou les chaussettes par les trois couleurs belges. Ces maillots ont valu aux joueurs d'être appelés les « Diables blancs » ou les « Diables noirs » à certaines occasions, même si de nos jours les « Diables noirs » est le surnom donné à l'équipe nationale de rugby.

Maillots domicile

1904-1954

1970-1972

1980
2006-2010

1982-2004,
2011-aujourd'hui
Maillots extérieur

1946

1972-1998,
2010

1999-2004,
2011-aujourd'hui

2006

La Belgique a connu six équipementiers depuis les années 1970[réf. nécessaire]. Le logo d'Umbro est visible sur les maillots du début des années 1970. L'Allemand Adidas, son successeur, est le dernier fabricant à avoir confectionné pour l'équipe de Belgique un maillot avec l'emblème historique, une crête de lion. Après un court contrat avec l'équipementier britannique Admiral Sportswear (en) lors des qualifications et de la Coupe du monde 1982, la Belgique retourne chez Adidas qui la fournit lors des trois Coupes du monde suivantes. Dans les années 1990, la Belgique change trois fois d'équipementier : elle contracte avec l'Italien Diadora en 1992, pour deux Coupes du monde, puis avec l'américain Nike en 1999. De juin 2010, jusqu'à la Coupe du monde 2014 au Brésil, son fournisseur est le Suisso-Qatari Burrda. Depuis le début des qualifications pour l'Euro 2016, la Belgique est retournée une nouvelle fois chez Adidas et y a signé un partenariat jusqu'en 2020[63].

Infrastructures

L'équipe nationale belge a disputé la majorité de ses rencontres à domicile à Bruxelles[64]. Le premier match de son histoire est joué au Stade du Vivier d'Oie, à Uccle, alors occupé par le Racing Club de Bruxelles, un des ténors du championnat. Les « Diables Rouges » évoluent ensuite dans d'autres stades de la capitale ou de sa périphérie, comme le Stade Joseph Marien sous ses différentes appellations, le Stade Constant Vanden Stock et le Stade Roi Baudouin, où ont lieu la plupart des rencontres officielles de l'équipe depuis sa rénovation à la fin des années 1990.

Avant la Seconde Guerre mondiale, les villes d'Anvers et de Liège, disposant de stades suffisamment grands, ont également accueilli les joueurs belges à plusieurs reprises. Au total, ce sont respectivement quinze et vingt rencontres internationales qui ont eu lieu dans ces deux villes, Anvers principalement avant le conflit (dix rencontres entre 1904 et 1945, cinq après) et Liège plutôt après le conflit (six rencontres avant 1945, quatorze après dont sept officielles)[64].

À l'occasion de certains matchs amicaux ou de rencontres de qualification face à des adversaires moins "prestigieux", l'équipe nationale est amenée à jouer en-dehors de la capitale. En plus de permettre à des supporters de venir encourager leurs favoris sans devoir se déplacer jusqu'à Bruxelles, l'organisation de ces rencontres dans d'autres villes permet également à la fédération de réduire ses coûts et de remplir le stade hôte, ce qui n'était pas toujours le cas au stade Roi-Baudouin, surtout entre 2000 et 2010. Ainsi, les Belges se sont produits sept fois à Bruges, quatre fois à Charleroi et à Genk, trois fois à Gand, deux fois à Verviers, et une fois à Lokeren, à Molenbeek et à Waregem[64].

Supporters

Les supporters belges sont réputés pour êtres chaleureux avec leurs adversaires. Par exemple, lors du déplacement en Écosse pour les qualifications pour le Mondial 2014, des supporters belges donnèrent des cadeaux aux enfants malades d'un hôpital, ou bien lors du déplacement en Bosnie-Herzégovine, à la fin du match, ils scandèrent " Bosnia, Bosnia..." Les chants des supporters belges sont typiques du pays. Les accessoires des supporters de Diables Rouges sont: un bonnet avec des cornes de diables dessus et une écharpe aux couleurs de la Belgique.

Maillot adidas sorti en 2014 de l'équipe nationale de Belgique.

Couverture médiatique

homme assis dans un stade de football tenant un micro en main
Gust De Muynck commente Belgique - Pays-Bas le 3 mai 1931

La première couverture en direct d'un match de football de l'équipe nationale de Belgique a lieu le 3 mai 1931, quand le journaliste Gust De Muynck commente Belgique - Pays-Bas à la radio, ce qui est aussi à l'époque le premier événement sportif retransmis à la radio[65]. Dans les décennies qui suivent, la télévision devient le moyen le plus populaire de suivre les matchs. Comme la population belge est répartie en trois communautés linguistiques, environ 60 % de néerlandophones, 40 % de francophones et moins d'1 % de germanophones, les rencontres sont diffusées à la fois en français et en néerlandais, les germanophones suivant régulièrement les matches en français.

Jusqu'en 1994, tous les matches de l'équipe nationale ont été diffusés sur les chaînes publiques, la RTBF pour la partie francophone du pays et la BRTN pour la partie néerlandophone. Par après, des chaînes commerciales commencent à acheter les droits de diffusion de certaines rencontres. La première est la VTM, associée à sa chaîne-sœur Kanaal 2 en Flandre. En Wallonie, la chaîne RTL-TVI a diffusé toutes les rencontres à domicile de 2002[66] à 2014, les matches en déplacement étant retransmis par la RTBF. Cette dernière récupère l'intégralité des droits à partir de la Coupe du monde 2014[67]. En Flandre, la situation était inversée, les matches à domicile étant diffusés par la chaîne publique VRT et les rencontres en déplacement par la chaîne privée VIER[68]. À partir du mondial brésilien, la chaîne publique récupère les droits de diffusion de l'ensemble des rencontres.

Les Diables Rouges dans la culture populaire

Rivalités avec d'autres équipes nationales

L'équipe de Belgique rivalise surtout avec deux pays: la France et les Pays-Bas. Ces trois pays s'affrontent d'ailleurs beaucoup. Si l'on regarde tous les match entre la Belgique et la France, il y a 30 victoires pour la Belgique à 24 pour la France, pour 19 matchs nuls, le dernier match le 7 juin 2015 se solda par un 4-3 pour la Belgique après deux mi-temps enflammées. Si l'on compare de la même façon la Belgique et les Pays-Bas, il y a 55 victoires des Pays-Bas, 41 pour la Belgique et 29 matchs nuls, ce qui fait plus de victoires pour les Pays-Bas, mais qui ont perdu leur dernier match face aux belges 4-2, juste avant les qualifications pour la Coupe du Monde 2014.

Personnalités importantes

Sélectionneurs

Avant 1910, un comité de la fédération belge sélectionne les joueurs. Depuis le recrutement de l'Écossais William Maxwell, un sélectionneur appointé officie à la tête de la sélection.

Liste des sélectionneurs de la Belgique, mise à jour le 6 septembre 2015.
Sélectionneur Période Matchs Gagnés Nuls Perdus Gagnés %
William Maxwell 1910-1913 19 8 3 8 42.10
Charles Bunyan 1914 4 0 0 4 0.0
William Maxwell 1920-1928 56 18 10 28 32.14
Victor Löwenfelt 1928-1930 11 5 2 4 45.45
Hector Goetinck 1930-1934 31 7 5 19 22.58
Jules Turnauer 1935 3 0 1 2 0.00
Jack Butler 1935-1939 30 7 7 16 23.33
Hector Goetinck 1939-1940 2 1 0 1 50.00
François Demol 1944-1946 8 2 2 4 25.00
Bill Gormlie 1947-1953 44 18 9 17 40.91
Dougall Livingstone 1953-1954 13 5 6 2 38.46
André Vandeweyer 1955-1957 17 4 2 11 23.53
Louis Nicolay 1957 1 1 0 0 100.00
Géza Toldi 1957-1958 6 1 2 3 16.67
Constant Vanden Stock 1958-1968 68 28 11 29 41.18
Raymond Goethals 1968-1976 44 25 8 11 56.82
Guy Thys 1976-1989 101 45 24 32 44.55
Walter Meeuws 1989-1990 6 2 3 1 33.33
Guy Thys 1990-1991 13 4 4 5 30.77
Paul Van Himst 1991-1996 36 19 5 12 52.78
Wilfried Van Moer 1996 5 2 2 1 40.00
Georges Leekens 1997-1999 29 10 10 9 34.48
Robert Waseige 1999-2002 34 16 11 7 47.06
Aimé Anthuenis 2002-2005 29 12 7 10 41.38
René Vandereycken 2005-2009 30 10 7 13 33.33
Franky Vercauteren 2009 5 0 1 4 0.00
Dick Advocaat 2009-2010 5 3 0 2 60.00
Georges Leekens 2010-2012 19 8 7 4 42.00
Marc Wilmots 2012- 38 25 6 7 65.79

Note : Les sélectionneurs en italique ont assuré l'intérim.

Joueurs emblématiques

Sans appartenir aux meilleures nations mondiales, la Belgique a régulièrement disposé de joueurs de talent. Avant la Première Guerre mondiale, la vedette de l'équipe est sans conteste l'avant-centre Robert De Veen, deux fois meilleur buteur du championnat, qui inscrit 26 buts en 23 matches, dont cinq lors d'une rencontre amicale contre la France en 1911, un record deux fois égalé mais jamais battu. Après le conflit, le gardien Jean De Bie, aidé des défenseurs Oscar Verbeeck et Armand Swartenbroeks, premier Diable Rouge à dépasser le cap des cinquante matches disputés, assurent un peu plus de stabilité derrière. L'attaque est emmenée par Louis Van Hege, buteur prolifique du Milan AC avant le conflit. Cette première « génération dorée » permet à la Belgique de décrocher son seul titre international, la médaille d'or aux Jeux Olympiques d'Anvers en 1920. Durant la suite des années 1920, d'autres avants vont se révéler sous le maillot national, comme Ferdinand Adams et Raymond Braine, ce dernier étant néanmoins suspendu à la fin de la décennie pour « faits de professionnalisme », ce qui le poussera à partir jouer au Sparta Prague.

Dans les années 1930, la Belgique participe aux trois premières éditions de la Coupe du monde de football. Dans les buts, Arnold Badjou a pris la place de titulaire. Devant, les buteurs du Standard de Liège, Jean Capelle, et du Lierse, Bernard Voorhoof (meilleur buteur de l'histoire de l'équipe nationale belge avec trente réalisations), inscrivent de nombreux buts pour l'équipe. En défense par contre, seul Robert Paverick, dans la seconde moitié de la décennie, parvient à se démarquer.

Après la Seconde Guerre mondiale, la Belgique conserve sa tradition d'attaquants prolifiques. Ainsi, des joueurs comme Victor Lemberechts, Léopold Anoul, Rik Coppens, Albert De Cleyn et Jef Mermans parviennent à scorer très régulièrement en équipe nationale, servis par le milieu de terrain Victor Mees, véritable maître à jouer de la sélection. Malheureusement, mis à part Fons Van Brandt, l'équipe ne compte pas de bons défenseurs et n'a pas de gardien de but titulaire indiscutable, une instabilité qui l'empêche de réaliser de bons résultats, en-dehors de la qualification pour la Coupe du monde 1954 en Suisse.

À la fin des années 1950 et au début des années 1960, une nouvelle génération de joueurs talentueux apparaît en équipe nationale. Le gardien Jean Nicolay est le premier d'une longue lignée de portiers de haut niveau qui feront la réputation de la Belgique durant les décennies suivantes. Devant lui, la défense est articulée autour de Georges Heylens. Au milieu, Paul Van Den Berg, Jef Jurion, Pierre Hanon et Léon Semmeling sont chargés d'alimenter les attaquants, Jacques Stockman, Wilfried Puis, Raoul Lambert et surtout Paul Van Himst, qui égalise le record de Bernard Voorhoof et est élu en 1995 meilleur joueur belge du vingtième siècle. Une partie de ces joueurs font toujours partie de la sélection au début des années 1970, quand la Belgique rejoue deux compétitions internationales, la Coupe du monde 1970 et l'Euro 1972. Christian Piot a pris le relais dans les buts, la défense est renforcée par l'émergence de Jean Thissen et Jean Dockx tandis que devant, Odilon Polleunis et Johan Devrindt font figure de compléments idéaux à la vedette de l'équipe, Paul Van Himst. La plupart de ces joueurs mettent un terme à leur carrière internationale au milieu de la décennie.

Après quelques années de disette, la Belgique va connaître une longue période faste à partir de la fin des années 1970 et durant toutes les années 1980, emmenée par une génération de joueurs doués dans tous les secteurs de jeu. Jean-Marie Pfaff s'installe comme titulaire au poste de gardien pour dix ans. La défense est tenue par Hugo Broos, Éric Gerets, Walter Meeuws, Luc Millecamps ou encore Michel Renquin. Dans l'entre-jeu, la Belgique peut compter sur des garçons comme Ludo Coeck, René Vandereycken, Franky Vercauteren, Julien Cools ou encore Wilfried Van Moer pour animer le jeu, ces deux derniers se retirant au début des « eighties ». Enfin, à l'attaque, le buteur brugeois Jan Ceulemans, recordman du nombre de sélections avec l'équipe belge, et Erwin Vandenbergh, six fois meilleur buteur du championnat belge, et François Van Der Elst sont les joueurs les plus souvent alignés. Ces joueurs disputent la finale de l'Euro 1980 et, renforcés par des jeunes talentueux comme les milieux Vincenzo Scifo ou Franky van der Elst, les défenseurs Lei Clijsters, Stéphane Demol et Georges Grün ou l'attaquant Nico Claesen, ils atteignent les demi-finales du Mondial 1986, au cours duquel Jean-Marie Pfaff est nommé meilleur gardien et Enzo Scifo meilleur jeune.

Les années 1990 voient la Belgique participer à trois coupes du monde, sans jamais dépasser le stade des huitièmes de finale. Lors des éditions 1990 et 1994, le but est défendu par Michel Preud'homme, considéré comme le meilleur gardien de l'histoire du football belge et reconnu meilleur gardien du monde en 1994. En défense, la Belgique compte dans ses rangs des joueurs comme Philippe Albert, Vital Borkelmans, Rudi Smidts et Marc Emmers. Des jeunes arrières comme Éric Deflandre, Glen De Boeck et Bertrand Crasson s'affirment comme les successeurs de leurs glorieux ainés. Le milieu de terrain reste articulé autour de Scifo et Van Der Elst, formant un triangle avec Lorenzo Staelens. Devant, des joueurs comme Marc Degryse, Marc Wilmots et Luc Nilis s'affirment, rejoints par les premiers joueurs étrangers naturalisés, le brésilien Luis Oliveira et le croate Josip Weber.

Le tournant des années 2000 marque un profond renouvellement des cadres dans l'équipe. En défense, Glen De Boeck et Éric Van Meir deviennent les titulaires dans l'axe, avec Nico Van Kerckhoven sur le flanc gauche, le poste d'arrière-droit changeant régulièrement. Daniel Van Buyten intègre également l'équipe au début de ce millénaire et prend rapidement une place dans le onze de base. Au poste de milieu défensif, Timmy Simons obtient rapidement la préséance sur ses concurrents et devient, en 2013, le deuxième joueur le plus capé de la sélection belge, à trois longueurs du record de Ceulemans. Aux artistes comme Scifo ou Degryse succèdent des milieux plus sobres, comme Bart Goor ou Gert Verheyen, travailleurs mais efficaces devant le but. Enfin, en attaque, les frères Émile et Mbo Mpenza marquent l'équipe mais de trop nombreuses blessures les limitent en dessous des soixante sélections, tandis que la retraite de Marc Wilmots est largement compensée par l'émergence de Wesley Sonck, buteur opportuniste qui inscrira 24 buts en 55 sélections.

Après quasiment une décennie sans éclat, la Belgique compte depuis 2008 sur une nouvelle génération prometteuse. Quatrièmes aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, les Espoirs ont fourni l'ossature de l'équipe actuelle qui a atteint les quarts de finale à la Coupe du monde 2014 au Brésil. La Belgique compte aujourd'hui des joueurs de talent qui évoluent dans les plus grands clubs européens : les défenseurs Vincent Kompany, actuel capitaine des « Diables Rouges », Thomas Vermaelen et Jan Vertonghen faisaient partie du noyau espoir et sont aujourd'hui titulaires indiscutables en équipe nationale aux côtés de Toby Alderweireld, devant le gardien Thibaut Courtois, déjà considéré à seulement 23 ans comme un des meilleurs gardiens du monde. En milieu de terrain : Axel Witsel, Marouane Fellaini et Radja Nainggolan sont les trois piliers de l'entre-jeu. Devant, Eden Hazard et Kevin De Bruyne, respectivement nommés meilleur joueur de Premier League[69] et de Bundesliga[70] lors de la saison 2014-2015 encadrent le plus souvent Christian Benteke ou le jeune Romelu Lukaku, international avant ses 17 ans[71].

L'entraîneur Marc Wilmots dispose encore sur le banc de nombreuses possibilités de valeur comme l'autre gardien de talent et titulaire à Liverpool, Simon Mignolet; les jokers de luxe Dries Mertens et Kevin Mirallas ou encore les jeunes espoirs Adnan Januzaj, Divock Origi ou Michy Batshuayi et, comme il aime à le souligner lui-même, il ne possède pas une équipe-type et des remplaçants mais bien 25 titulaires potentiels. La génération actuelle n'a probablement jamais été aussi riche et les années futures s'annoncent prometteuses tant en ce qui concerne la participation à des tournois majeurs qu'au niveau de la relève. Les équipes de jeunes disposent en effet de purs joyaux encore à tailler tels Youri Tielemans et Dennis Praet, déjà titulaires dans leurs club et bénéficiant déjà de l'intérêt grandissant de clubs étrangers, ou encore Charly Musonda Junior, parti à seulement 15 ans vers Chelsea[72].

Joueurs les plus capés et meilleurs buteurs

Joueurs les plus capés, au 6 septembre 2015[73].
# Joueurs Carrière Caps Buts
1. Jan Ceulemans 1977–1991 96 22
2. Timmy Simons 2001– 2014 93 6
3. Éric Gerets 1975–1991 86 3
Franky Van der Elst 1984–1998 86 1
5. Enzo Scifo 1984–1998 84 19
Daniel Van Buyten 2001–2014 84 10
7. Paul Van Himst 1960–1974 81 30
8. Bart Goor 1999–2008 78 13
9. Georges Grün 1984–1995 77 6
10. Jan Vertonghen 2007– 72 5
Liste des meilleurs buteurs, au 6 septembre 2015.
# Joueurs Carrière Buts Caps Moyenne
1. Bernard Voorhoof 1928–1940 30 61 0.49
Paul Van Himst 1960–1974 30 81 0.37
3. Marc Wilmots 1990–2002 29 70 0.41
4. Jef Mermans 1945–1956 28 56 0.50
5. Robert De Veen 1906–1913 26 23 1.13
Raymond Braine 1925–1939 26 54 0.48
7. Wesley Sonck 2001–2010 24 55 0.43
8. Jan Ceulemans 1977–1991 23 96 0.24
Marc Degryse 1984–1996 23 63 0.36
10. Rik Coppens 1949–1959 21 47 0.44

Note : Les joueurs en gras sont encore en activité.

Capitaines

Vincent Kompany de Manchester City est l'actuel capitaine de la Belgique.

La Belgique a été dirigée par au moins 87 capitaines différents jusqu'ici, 85 joueurs ayant commencé un match international en tant que capitaine[74], mais en raison des remplacements le nombre total est plus élevé. Le premier joueur à mener l'équipe était le milieu Camille Van Hoorden, capitaine à douze reprises[75]. Le joueur qui a commencé le plus souvent en tant que capitaine est Jan Ceulemans (48 fois)[76]. Au moins 15 attaquants et 8 gardiens de buts ont rempli ce rôle, mais dans la majorité des cas, des défenseurs et des milieux de terrain ont été nommés capitaine. L'actuel capitaine de la Belgique est le défenseur Vincent Kompany[77], également capitaine de son club, Manchester City. Blessé contre la France et suspendu contre le Pays de Galles, il a (temporairement) cédé le brassard à Eden Hazard[78] lors de ces deux rencontres. Eden Hazard est ainsi devenu le 85e joueur a débuter un match comme capitaine.

Dans le tableau suivant sont indiqués les différents joueurs belges ayant commencé un match international en tant que capitaine. Les joueurs ayant porté le brassard de capitaine à la suite d'un remplacement ou d'une expulsion en cours de match ne sont pas mentionnés.

Sélection actuelle

Effectif et encadrement de l'équipe de Belgique au [79],[80],[81],[82]
Joueurs     Encadrement technique
P. Nom Date de naissance Sél. But(s) Club Depuis
1 G Casteels, KoenKoen Casteels  (31 ans) 9 0 VfL Wolfsburg 2020
2 D Debast, ZenoZeno Debast  (20 ans) 7 0 RSC Anderlecht 2022
4 D Faes, WoutWout Faes  (26 ans) 14 0 Leicester City 2022
6 D Witsel, AxelAxel Witsel  (35 ans) 131 12 Atlético de Madrid 2008
7 M De Bruyne, KevinKevin De Bruyne Capitaine  (32 ans) 100 27 Manchester City 2010
9 A Trossard, LeandroLeandro Trossard  (29 ans) 33 8 Arsenal FC 2020
11 A Carrasco, YannickYannick Carrasco  (30 ans) 73 11 Al-Shabab FC 2015
12 G Kaminski, ThomasThomas Kaminski  (31 ans) 1 0 Luton Town 2024
13 G Sels, MatzMatz Sels  (32 ans) 8 0 Nottingham Forest 2021
14 A Lukebakio, DodiDodi Lukebakio  (26 ans) 15 2 Séville FC 2020
15 D Meunier, ThomasThomas Meunier  (32 ans) 65 8 Trabzonspor 2013
18 M Mangala, OrelOrel Mangala  (26 ans) 14 0 Olympique lyonnais 2022
19 A Bakayoko, JohanJohan Bakayoko  (21 ans) 11 1 PSV Eindhoven 2023
20 A Openda, LoïsLoïs Openda  (24 ans) 17 2 RB Leipzig 2022
21 D Castagne, TimothyTimothy Castagne  (28 ans) 42 2 Fulham FC 2018
22 A Doku, JérémyJérémy Doku  (22 ans) 21 2 Manchester City 2020
23 M Vermeeren, ArthurArthur Vermeeren  (19 ans) 4 0 Atlético de Madrid 2023
24 M Onana, AmadouAmadou Onana  (22 ans) 12 0 Everton FC 2022
25 D De Cuyper, MaximMaxim De Cuyper  (23 ans) 1 0 Club Bruges 2024
26 M Engels, ArneArne Engels  (20 ans) 0 0 FC Augsbourg 2024
27 M Keita, MandelaMandela Keita  (22 ans) 1 0 Royal Antwerp FC 2023
D Theate, ArthurArthur Theate  (24 ans) 15 0 Stade rennais FC 2021
D Vertonghen, JanJan Vertonghen  (37 ans) 154 10 RSC Anderlecht 2007
M Tielemans, YouriYouri Tielemans  (27 ans) 67 7 Aston Villa 2016
M Vranckx, AsterAster Vranckx  (21 ans) 6 0 VfL Wolfsburg 2023
A De Ketelaere, CharlesCharles De Ketelaere  (23 ans) 14 2 Atalanta Bergame 2020
A Lukaku, RomeluRomelu Lukaku  (31 ans) 114 83 AS Rome 2010
Sélectionneur
Sélectionneur(s) adjoint(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Vladimir Cepzanovic
  • Bram Gielen
  • Arne Jaspers
Entraîneur(s) des gardiens
  • Max Urwantschky
Kinésithérapeute(s)
  • James Van Gemert
  • Sander Nuyens
  • Eddy Pepels
  • Maikel Simons
Médecin(s)
  • Kristof Sas
  • Geert Declercq

Analyste(s)

  • Luke Benstead
  • Umberto Tedesco
  • Dylan Vanhaeren
  • Maxim Wouters

Légende


Appelés récemment

Les joueurs suivants ne font pas partie du dernier groupe appelé mais ont été retenus en équipe nationale lors des 12 derniers mois.

Les joueurs qui comportent le signe Joueur blessé, sont blessés au moment de la convocation. Les joueurs qui comportent le signe Joueur suspendu, sont suspendus au moment de la convocation.

Pos. Nom Date de Naissance Sél. Buts Club Dernier appel
ML Moussa DembéléJoueur blessé (36 ans) 62 5 Tottenham vs Pays de Galles, 12 juin 2015
ML Youri Tielemans (27 ans) 0 0 Anderlecht vs Pays de Galles, 12 juin 2015
DF Olivier Deschacht (43 ans) 20 0 Anderlecht vs Pays de Galles, 12 juin 2015
DF Anthony Vanden Borre (36 ans) 28 1 Anderlecht vs Pays de Galles, 12 juin 2015
ML Yannick Ferreira Carrasco (30 ans) 3 0 Atletico Madrid vs Pays de Galles, 12 juin 2015
ML Leander Dendoncker (29 ans) 1 0 Anderlecht vs Pays de Galles, 12 juin 2015
DF Thomas Meunier (32 ans) 3 0 Club Bruges KV vs France, 7 juin 2015
DF Laurens De Bock (31 ans) 0 0 Club Bruges KV vs Pays de Galles, 16 novembre 2014
ML Dennis Praet (30 ans) 1 0 RSC Anderlecht vs Islande, 12 novembre 2014
DF Jelle Van Damme (40 ans) 31 0 Standard de Liège vs Bosnie-Herzégovine, 13 octobre 2014
DF Sébastien Pocognoli (36 ans) 13 0 West Bromwich vs Bosnie-Herzégovine, 13 octobre 2014
ML Guillaume Gillet (40 ans) 21 1 RSC Anderlecht vs Australie, 4 septembre 2014
AT Thorgan Hazard (31 ans) 1 0 Borussia M'gladbach vs Australie, 4 septembre 2014
DF Jordan Lukaku (29 ans) 0 0 KV Ostende vs Australie, 4 septembre 2014

Statistiques

Nations rencontrées

Bilan de Belgique face aux sélections affrontées plus de quinze fois[N 2],[64]
Adversaire Victoires Matchs nuls Défaites Total
Pays-Bas 41 29 55 125
France 30 19 24 73
Suisse 12 6 8 26
Allemagne 4 1 20 25
Espagne 5 6 11 22
Angleterre 1 5 15 21
Italie 3 4 13 20
Pologne 6 6 7 19
Luxembourg 14 3 1 18
Écosse 10 3 4 17
Portugal 5 6 5 16

Au niveau mondial

Les douze participations belges à la Coupe du monde et les matchs amicaux joués sur plusieurs continents ont permis aux Diables rouges de se mesurer à de nombreuses autres sélections, même si la majorité des rencontres ont eu lieu face à d'autres équipes européennes. La Belgique dispute son premier match face à une sélection non européenne, le 2 juin 1928 face à l'Argentine lors des Jeux olympiques d'Amsterdam. Ces différentes compétitions ont donné l'occasion à l'équipe nationale de rencontrer en match officiel des sélections d'Afrique (Maroc,Tunisie et Algérie), d'Asie (Irak, Arabie saoudite, Japon, Corée du Sud à trois reprises), d'Amérique du Sud (Argentine quatre fois, Paraguay deux fois, Uruguay et Brésil) et d'Amérique du Nord (Mexique trois fois et Salvador et États-Unis deux fois).

De plus, les nombreux matchs amicaux organisés à travers le monde par la fédération ont permis aux Diables rouges de rencontrer de nombreuses autres équipes nationales avec des résultats parfois bons, comme la victoire de prestige face au Brésil (5-1) à Bruxelles en 1963, ou plus médiocres, à l'image des défaites au Japon (4-0) à Tokyo en 2009 ou à domicile face au Maroc (4-1) à Bruxelles en 2008.

Ses adversaires récurrents sont principalement les autres nations d'Europe de l'Ouest, à savoir les Pays-Bas, la France, la Suisse et l'Allemagne mais aussi l'Espagne, l'Angleterre ou l'Italie, la Belgique a eu l'occasion de rencontrer à plus de vingt reprises chacune ces nations, que ce soit en amical ou en match officiel.

À l'inverse, parmi les meilleures sélections mondiales, les Diables rouges n'ont jusqu'à présent jamais affronté l'Ukraine pour l'Europe, le Nigeria pour l'Afrique, l’Équateur pour l'Amérique du Sud, le Honduras pour l'Amérique centrale, la Chine pour l'Asie, la Nouvelle-Zélande pour l'Océanie.

En Europe

La Belgique a disputé fort logiquement le plus de rencontres face à des sélections membres de l'UEFA. Les Diables rouges ont disputé un total de 657 rencontres face à des nations membre de l'UEFA, le bilan est de 262 victoires, 146 matchs nuls et 249 défaites.

La Belgique a joué de nombreux matchs à enjeux face à des sélections européennes, que ce soit en Coupe du monde ou en Championnat d'Europe.

En 1934 puis en 1938 la Belgique est éliminée deux fois consécutivement par l'Allemagne et par la France en huitième de finale de la Coupe du monde. En 1972, la Belgique est éliminée en demi-finale de son Championnat d'Europe par la RFA (2-1), en 1980, la Belgique s'incline une nouvelle dois contre la RFA (2-1), en finale cette fois-ci. Lors de la Coupe du monde 1986, la Belgique termine à la 4e place, lors de cette phase finale, les Belges font tomber l'URSS en huitième de finale puis l'Espagne aux tirs au but en quart de finale, ils retrouvent de nouveau une sélection européenne en petite finale, ils s'inclinent lors de cette rencontre (4-2) face à la France. En 1990 puis en 1994, la Belgique est éliminée deux fois consécutivement au stade des huitièmes de finales, par l'Angleterre puis par sa bête noire dans les matchs à élimination directe, l'Allemagne.

Rivalité avec les Pays-Bas et la France

Équipe belge avant le match Belgique - Pays-Bas en 1905

Plus qu'avec n'importe quel de ses quatre pays voisins, la Belgique maintient une rivalité sportive importante avec les Pays-Bas, notamment dans le football. Cela peut essentiellement s'expliquer par la longue histoire commune des deux pays (ils ont été ensemble membre des Dix-Sept Provinces et du Royaume uni des Pays-Bas), par la taille similaire des deux pays et dans ce cas par leur passion commune partagée de longue date pour le football. Tenant compte de cela, on pourrait dire que les Diables Rouges et les Oranjes sont des adversaires idéaux pour le football. Les compétitions sportives internationales entre la Belgique et les Pays-Bas, généralement les matchs de football, sont aussi appelés Derby des Pays-Bas (Derbies der Lage Landen). Même si les deux pays entretiennent de bonnes relations, et que ces duels n'ont pas lieu dans une atmosphère hostile, l'ambiance est généralement très tendue y compris lors des matchs amicaux.

Dès 1901, une première rencontre (non officielle) a lieu, lors de ce match la sélection belge était renforcée par quelques Anglais, la Belgique a remporté ce match à domicile sur le score de (8-0)[83]. Il a ensuite été décidé que la Belgique jouerait deux fois par an contre Pays-Bas à partir de 1905, généralement une fois à Anvers et une fois à Rotterdam (plus tard à Amsterdam). Après deux nouveaux matchs officieux, les Oranjes ont remporté le premier match officiel entre les deux sélections en 1905 à l'extérieur (1-4) après prolongation. Un an plus tard, la Belgique a également connu sa première victoire officielle dans un Derby (5-0). La Belgique et les Pays-Bas se sont rencontrés à 125 reprises. Jusqu'à la fin des années 1960, ces pays se rencontraient normalement deux fois par an lors de matchs amicaux. Par la suite, les deux équipes se sont rencontrées plusieurs fois lors des qualifications pour la Coupe du monde ou le Championnat d'Europe. Elles se sont également rencontrées lors des Jeux olympiques (en 1920) et à deux reprises au premier tour de la phase finale de la Coupe du monde (lors des éditions de 1994 et de 1998). Dans les confrontations directes, les Oranjes mènent, ils ont remporté 55 duels, les Diables Rouges 41. En avril 2014, la dernière victoire néerlandaise date de 1997 (3-1) et la dernière victoire belge de 2012 (4-2).

La rivalité sportive entre la Belgique et la France est également historique, la première rencontre entre les deux sélections à lieu le 1er mai 1904, ce match est la première rencontre officielle des deux équipes. Au cours de leur histoire, les deux équipes se sont rencontrés à de très nombreuses reprises, jusqu'au début des années 1970, ces sélections se rencontraient quasi-annuellement pour un match amical[N 3] par la suite la Belgique et la France se sont affrontées quatre fois durant des éliminatoires pour la Coupe du monde (éliminatoires 1958 et de 1982). Deux autres matchs ont eu lieu en phase finale de la Coupe du monde: le premier en huitième de finale de la Coupe 1938 et le second pour la troisième place de l'édition de 1986), en ce qui concerne le Championnat d'Europe des nations, les deux pays se sont rencontrés quatre fois lors des éliminatoires (pour l'Euro 1968 et pour l'Euro 1976) et une fois en phase finale (Euro 1984). Au total, les deux équipes se sont affrontés à 73 reprises, la Belgique a remporté 30 matchs, la France 24.

Classements FIFA

Durant les 3 premières années du classement FIFA, les Belges se maintiennent dans le top 25 notamment grâce à leur huitième de finale atteint lors du Mondial 1994. L'absence de la Belgique lors de l'Euro 1996 entraine un recul du classement aux alentours de la 40e position. La sélection belge participe à la Coupe du monde 1998 puis à l'Euro 2000, deux participations qui lui permettent d'améliorer son classement malgré, à chaque fois, un parcours modeste (deux éliminations en phase de groupes). La Belgique atteint à nouveau les huitièmes de finale d'une Coupe du monde en 2002, ce qui lui permet d'intégrer pour la première fois le top 20 du classement FIFA. Par la suite, la Belgique échoue cinq fois consécutivement dans les qualifications pour les compétitions européennes et mondiales et retombe dès lors à la 71e place en juin 2007, son plus mauvais classement à ce jour. Les « Diables rouges » enregistrent à nouveau de bons résultats à partir de 2012, ce qui leur permet de réintégrer le top 25 mondial. La Belgique obtient son meilleur classement à ce jour, en atteignant la 2e place le 4 juin 2015[1].

Classement FIFA de l'équipe de Belgique
Année 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014
Classement mondial[fifa 1] 25 24 24 42 41 35 33 27 20 17 16 45 55 53 49 54 66 57 41 21 11 4
Classement en Europe[fifa 2] 17 16 16 22 20 17 23 18 15 12 11 22 27 28 27 28 35 33 24 13 7 2

Légende du classement mondial :

  • de 1 à 25
  • de 26 à 40
  • de 41 à 209
  • Notes et références

    Notes

    1. La Belgique est représentée par le Léopold Club de Bruxelles.
    2. Bilan mis à jour après le match contre la Côte d'Ivoire du 5 mars 2014.
    3. Les périodes de guerre interrompent cependant les rencontres officielles.

    Références

    1. a et b « Classement mondial », sur fr.fifa.com, (consulté le ).
    2. a et b (nl) Jean Fraiponts et Dirk Willocx, Kroniek van het Belgische voetbal : Pioniers en Rode Duivels - 1863-1906, vol. 1, Anvers, Assoc. BE bvba (ISBN 978-90-77314-01-2). Extrait consulté en ligne le 30 août 2010 sur Beerschot Athletic Club
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    4. Henry Guldemont, Toute l'histoire du football belge, Bruxelles, Arts & Voyages, dl 1978, 325 p. (ISBN 978-2-8016-0012-2 et 2-8016-0012-1), p. 64
    5. a b c d e et f Hubert C., op. cit., p. 13
    6. Hubert C., op. cit., p. 11
    7. a b et c Guldemont H., op. cit., p. 65
    8. a et b Hubert C., op. cit., p. 15
    9. a b et c Guldemont H., op. cit., p. 66
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    Références FIFA
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    Annexes

    Sur les autres projets Wikimedia :

    Bibliographie

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    • HUBERT, Christian. De Montevideo à Orlando / Christian Hubert. - Bruxelles : Labor, 1994. - 215 p. : ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm. Titre de couv. et de dos : "Les Diables rouges : de Montevideo à Orlando". ISBN 2-8040-1009-0.
    • HUBERT, Christian. Le siècle des Diables rouges / Christian Hubert. - Bruxelles : Luc Pire, 2006. - 1 vol. (151 p.) : ill., couv. ill. ; 28 cm. - (Voix du sport ). Palmarès. ISBN 2-87415-684-1 (rel.).
    • HUBERT, Christian. Les diables rouges / Christian Hubert. - Tournai: Arts et Voyages, 1980. - 1 vol. (208p.) : ill., couv. ill en coul. ; ISBN 2-8016-0046-6 Document utilisé pour la rédaction de l’article

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