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'''Roberto Marcelo Levingston Laborda''' (né à [[San Luis (Argentine)|San Luis]], le [[19 janvier]] [[1920]] et mort le {{date|17|juin|2015}}<ref>http://www.lanacion.com.ar/1802793-murio-roberto-marcelo-levingston</ref>) est un militaire [[argentine|argentin]], qui fut désigné le [[18 juin]] [[1970]], par la junte des commandants en chef des trois armes (Terre, Mer et Air), pour remplacer le dictateur [[Juan Carlos Onganía]], qui gouvernait le pays depuis [[1966]], suite au coup d'État autoproclamé « [[Révolution argentine]] ».
'''Roberto Marcelo Levingston Laborda''' (né à [[San Luis (Argentine)|San Luis]], le [[19 janvier]] [[1920]] et mort le {{date|17|juin|2015}}<ref>http://www.lanacion.com.ar/1802793-murio-roberto-marcelo-levingston</ref>) est un militaire [[argentine|argentin]], qui fut désigné le [[18 juin]] [[1970]], par la junte des commandants en chef des trois armes (Terre, Mer et Air), pour remplacer le dictateur [[Juan Carlos Onganía]], qui gouvernait le pays depuis [[1966]], suite au coup d'État autoproclamé « [[Révolution argentine]] ».
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Le chef des renseignements devant l'État-major, délégué argentin devant la {{lien|Junte interaméricaine de défense|trad=Inter-American Defense Board}} et agrégé militaire à [[Washington (district de Columbia)|Washington]]<ref name=Pigna>[[Felipe Pigna]], [http://www.clarin.com/suplementos/zona/2008/03/09/z-03301.htm Cámpora al gobierno, Perón al poder], ''[[El Clarín]]'', 9 mars 2008</ref>, était alors inconnu du public. Formé à l'[[École Militaire des Amériques]], il occupa son poste de président de facto pendant moins d'un an (jusqu'au [[22 mars]] [[1971]]), et fut déposé à son tour par [[Alejandro Agustín Lanusse]], commandant en chef de l'armée de terre, et à ce moment homme fort du pays.
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Version du 20 juin 2015 à 11:21

Roberto Marcelo Levingston.

Roberto Marcelo Levingston Laborda (né à San Luis, le 19 janvier 1920 et mort le [1]) est un militaire argentin, qui fut désigné le 18 juin 1970, par la junte des commandants en chef des trois armes (Terre, Mer et Air), pour remplacer le dictateur Juan Carlos Onganía, qui gouvernait le pays depuis 1966, suite au coup d'État autoproclamé « Révolution argentine ».

Le chef des renseignements devant l'État-major, délégué argentin devant la Junte interaméricaine de défense (en) et agrégé militaire à Washington[2], était alors inconnu du public. Formé à l'École Militaire des Amériques, il occupa son poste de président de facto pendant moins d'un an (jusqu'au 22 mars 1971), et fut déposé à son tour par Alejandro Agustín Lanusse, commandant en chef de l'armée de terre, et à ce moment homme fort du pays.

Ce fut un gouvernant dur et cruel, qui continua les politiques antipopulaires et répressives de son prédécesseur Onganía[non neutre], tout en essayant d'assouplir les rapports avec les partis politiques, en particulier suite à la Hora del Pueblo (es), un accord multipartite exigeant la tenue immédiate d'élections. Le Viborazo, ou second Cordobazo provoqué par la répression du mouvement syndical et étudiant par le gouverneur Camilo Uriburu mit fin aux fonctions de Levingston[2].

Notes et références

Sources