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[[File:Mature flower diagram french.svg|thumb|300px|Diagramme d'une fleur à maturité.]]
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[[Image:Rosa canina Vinça.jpg|thumb|right|300px|Corolle d'églantier]]
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La '''corolle''' (autre graphie [[Rectifications orthographiques|'''''corole''''']]), dans le domaine de la [[botanique]], désigne la partie de la [[fleur]] formée par l'ensemble de ses [[pétale]]s, par opposition au [[calice (botanique)|calice]], constitué par les [[sépale]]s. Cette définition s'applique à des fleurs dichlamydées, c'est-à-dire possédant un périanthe complet, à deux cycles (mot à mot « à deux tuniques »). Certaines fleurs sont monochlamydées (ne possédant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamydées (sans calice ni corolle, par exemple les [[euphorbe]]s).


La '''corolle''' (autre graphie [[Rectifications orthographiques|'''''corole''''']]), dans le domaine de la [[botanique]], désigne la partie de la [[fleur]] formée par l'ensemble de ses [[pétale]]s, par opposition au [[calice (botanique)|calice]] constitué par les [[sépale]]s.
La corolle peut être dialypétale, possédant des pétales indépendants les uns des autres. Elle peut aussi être gamopétale, les pétales étant unis entre eux et formant un tube. Le sommet de ce tube est appelé gorge, et s'épanouit en lobes.

Cette définition s'applique à des fleurs dichlamydées, c'est-à-dire possédant un [[périanthe]] complet, à deux cycles (mot à mot « à deux tuniques »). Certaines fleurs sont monochlamydées (ne possédant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamydées (sans calice ni corolle, par exemple les [[euphorbe]]s).

La corolle peut être dialypétale quand les pétales sont indépendants les uns des autres. Elle peut aussi être gamopétale, les pétales étant unis entre eux et formant un '''tube''' ; le sommet de ce tube est appelé '''gorge''', et s'épanouit en '''lobes'''.


La botanique traditionnelle, essentiellement descriptive, s'est souvent servi de l'apparence de la corolle pour déterminer les grandes familles de plantes à fleurs. C'est le cas en particulier des familles suivantes :
La botanique traditionnelle, essentiellement descriptive, s'est souvent servi de l'apparence de la corolle pour déterminer les grandes familles de plantes à fleurs. C'est le cas en particulier des familles suivantes :
* les crucifères (aujourd'hui [[Brassicaceae|brassicacées]]), dont la corolle comporte quatre pétales formant une croix;
* les crucifères (aujourd'hui [[Brassicaceae|brassicacées]]), dont la corolle comporte quatre pétales formant une croix ;
* les labiées (aujourd'hui [[Lamiaceae|lamiacées]]), dont la corolle en tube s'ouvre en principe en deux lèvres, la lèvre supérieure bilobée et l'inférieure trilobée;
* les labiées (aujourd'hui [[Lamiaceae|lamiacées]]), dont la corolle en tube s'ouvre en principe en deux lèvres, la lèvre supérieure bilobée et l'inférieure trilobée ;
* les papilionacées (aujourd'hui [[Fabaceae|fabacées]]), dont la corolle est formée de cinq pétales. Le pétale supérieur, généralement érigé, est appelé étendard. Les deux pétales latéraux sont les ailes, tandis que les pétales inférieurs, soudés entre eux ou très rapprochés, forment la carène.
* les papilionacées (aujourd'hui [[Fabaceae|fabacées]]), dont la corolle est formée de cinq pétales. Le pétale supérieur, généralement érigé, est appelé '''étendard'''. Les deux pétales latéraux sont les '''ailes''', tandis que les pétales inférieurs, soudés entre eux ou très rapprochés, forment la '''carène'''.

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Image:Cytisus scoparius jfg.jpg|Papilionacée (''Cytisus scoparius'')
Image:Cytisus scoparius jfg.jpg|Papilionacée (''Cytisus scoparius'')
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Un cas particulier est celui de nombreuses [[monocotylédone]]s, dont les trois sépales et les trois pétales présentent des couleurs et souvent des formes identiques. Les diverses pièces du périanthe sont appelées [[tépale]]s, et il est parfois impossible de distinguer le calice de la corolle (c'est le cas, entre autres, du genre ''[[Allium]]''). Cependant, il arrive aussi que les tépales soient disposés en deux cycles, le cycle intérieur étant la corolle ([[tulipe]], [[lys]]).
Un cas particulier est celui de nombreuses [[monocotylédone]]s, dont les trois sépales et les trois pétales présentent des couleurs et souvent des formes identiques. Les diverses pièces du [[périanthe]] sont appelées [[tépale]]s, et il est parfois impossible de distinguer le calice de la corolle (c'est le cas, entre autres, du genre ''[[Allium]]''). Cependant, il arrive aussi que les tépales soient disposés en deux cycles, le cycle intérieur étant la corolle ([[tulipe]], [[lys]]).


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 8 mai 2015 à 18:58

Diagramme d'une fleur à maturité.
Corolle d'églantier

La corolle (autre graphie corole), dans le domaine de la botanique, désigne la partie de la fleur formée par l'ensemble de ses pétales, par opposition au calice constitué par les sépales.

Cette définition s'applique à des fleurs dichlamydées, c'est-à-dire possédant un périanthe complet, à deux cycles (mot à mot « à deux tuniques »). Certaines fleurs sont monochlamydées (ne possédant qu'un calice ou qu'une corolle), d'autres sont achlamydées (sans calice ni corolle, par exemple les euphorbes).

La corolle peut être dialypétale quand les pétales sont indépendants les uns des autres. Elle peut aussi être gamopétale, les pétales étant unis entre eux et formant un tube ; le sommet de ce tube est appelé gorge, et s'épanouit en lobes.

La botanique traditionnelle, essentiellement descriptive, s'est souvent servi de l'apparence de la corolle pour déterminer les grandes familles de plantes à fleurs. C'est le cas en particulier des familles suivantes :

  • les crucifères (aujourd'hui brassicacées), dont la corolle comporte quatre pétales formant une croix ;
  • les labiées (aujourd'hui lamiacées), dont la corolle en tube s'ouvre en principe en deux lèvres, la lèvre supérieure bilobée et l'inférieure trilobée ;
  • les papilionacées (aujourd'hui fabacées), dont la corolle est formée de cinq pétales. Le pétale supérieur, généralement érigé, est appelé étendard. Les deux pétales latéraux sont les ailes, tandis que les pétales inférieurs, soudés entre eux ou très rapprochés, forment la carène.

Un cas particulier est celui de nombreuses monocotylédones, dont les trois sépales et les trois pétales présentent des couleurs et souvent des formes identiques. Les diverses pièces du périanthe sont appelées tépales, et il est parfois impossible de distinguer le calice de la corolle (c'est le cas, entre autres, du genre Allium). Cependant, il arrive aussi que les tépales soient disposés en deux cycles, le cycle intérieur étant la corolle (tulipe, lys).

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

  • Le terme de corolle est souvent employé pour désigner des objets présentant une analogie de forme : robe, parachute, objet décoratif, etc.
  • Dans le domaine des travaux publics, un déversoir en corolle est un déversoir de crue évasé.