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'''Guo Moruo''' (en [[langue chinoise|chinois]] 郭沫若 ; EFEO Kouo Mo-jo) est un [[écrivain chinois]] de la période moderne, ainsi qu'un homme politique. Il a été tout à la fois poète, dramaturge, l'un des fondateurs du groupe Création, mais aussi archéologue et spécialiste de la Chine antique. Il est né en [[1892]] sous le nom de '''Guo Kaizhen''' (郭開貞) dans le canton de [[Leshan]], province du [[Sichuan]] et décédé le {{Date|12|juin|1978}}.
'''Guo Moruo''' ([[langue chinoise|chinois]] 郭沫若 ; EFEO Kouo Mo-jo) est un [[écrivain chinois]] de la période moderne, ainsi qu'un homme politique et savant. Il a été tout à la fois poète, dramaturge, l'un des fondateurs du groupe Création, mais aussi archéologue et spécialiste de la Chine antique. Il est né le 16 novembre 1892 sous le nom de '''Guo Kaizhen''' (郭開貞) dans le canton de [[Leshan]], province du [[Sichuan]] et décédé le {{Date|12|juin|1978}}.


== Biographie ==
== Biographie ==
Guo est issu d’une famille de commerçants.
Issu d’une famille de commerçants, le parcours de Guo Moruo commence par une formation classique dans quatre différentes écoles entre [[1906]] et [[1913]]. Un mariage à l’initiative de ses parents est annulé, avant qu’une semaine ne s’achève.


Le parcours de Guo Moruo commence par une formation dans quatre écoles différentes entre [[1906]] et [[1913]] : il y est formé aux [[Classiques]], conformément à la tradition. Il lit aussi les poètes de la dynastie Tang et des traductions de romans étrangers<ref name="Dico">Paul Bady, dans André Lévy (dir.), ''Dictionnaire de littérature chinoise'', Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 97-98</ref>.
Ensuite, Guo Moruo se rend au [[Japon]] en [[1914]] pour se consacrer à des études de médecine et parvient à obtenir un diplôme de l’[[Université de Kyūshū|Université impériale de Kyūshū]] en [[1923]]. Malgré sa réussite sur ce domaine, il n’exercera jamais cette profession.


Un mariage à l’initiative de ses parents est annulé, avant qu’une semaine ne s’achève.
Après s’être également approprié des connaissances en [[anglais]], [[allemand]] et [[latin]] durant cette période, son intérêt l’attire vers le domaine littéraire, au début, en [[1917]], sous forme de traductions de poèmes, à partir de [[1919]] par des nouvelles, qu’il rédige lui-même.


Ensuite, Guo Moruo se rend au [[Japon]] en [[1914]] pour se consacrer à des études de médecine et obtient un diplôme de l’[[Université de Kyūshū|Université impériale de Kyūshū]] en [[1923]]. Malgré sa réussite sur ce domaine, il n’exercera jamais cette profession.
La publication de son recueil lyrique ''Déesses'' en [[1921]] marque son irruption en tant que poète dans la littérature chinoise. Il est également l’un des initiateurs de l’association littéraire Création et l’utilise comme moyen pour présenter ses œuvres au public. De par ses origines, il n'est que peu intéressé par les nouvelles théories et tendances politiques, telles que le [[marxisme]]. Sa conscience politique ne s’éveille qu’en [[1924]] et l'incite alors à participer notamment à l’[[Expédition du Nord]] sous les ordres du général [[Tchang Kaï-chek]] en [[1925]], ainsi qu'à la [[révolte de Nanchang]] en [[1927]], dont l’échec le détermine à se retirer au [[Japon]] pour les dix années qui suivent.


Après s’être également approprié des connaissances en anglais, allemand et latin durant cette période, son intérêt l’attire vers le domaine littéraire, au début, en [[1917]], sous forme de traductions de poèmes, à partir de [[1919]] par des nouvelles, qu’il rédige lui-même.
Forcé à retourner en Chine suite au déclenchement de la guerre, Guo Moruo se joint aux forces d’opposition par l’intermédiaire d’une association de résistance des créateurs artistiques et littéraires et occupe une position au sein de la direction de la section de propagande. Quand le [[Front uni]] entre le [[Guomindang]] et le [[Parti communiste chinois]] se disloque, il est muté à un poste moins important au niveau hiérarchique, mais plus approprié, au vu de ses talents littéraires. Suite aux divergences entre les communistes et le gouvernement, et les répressions, qu’elles impliquent, à la fin de guerre avec le Japon, Guo Moruo se voit obligé de fuir à [[Hong Kong]] en [[1947]], mais rejoint à nouveau les forces armées des communistes un an plus tard.


La publication de son recueil de poèmes ''{{lien|texte=Les Déesses|fr=Les Déesses (Guo Moruo)|trad=女神 (詩集)|lang=zh}}'' (''Nüshen'') en [[1921]] marque son irruption en tant que poète dans la littérature chinoise. Influencé par le romantisme, le recueil est empreint de révolte et de panthéisme<ref name="Dico"/>.
Avec la fondation de la [[République populaire de Chine]] en [[1949]], le gouvernement lui attribue les postes d’adjoint au [[Premier ministre]], de président du Conseil de la culture et de l’éducation, et peu de temps après il est également nommé à la présidence de l’[[Académie chinoise des sciences]] et, pour le reste de sa vie, à la direction de la [[Fédération des Écrivains]].

Revenu en Chine, il est l’un des fondateurs, avec [[Yu Dafu]], {{lien|Cheng Fangwu}}, [[Tian Han]], {{lien|Zhang Ziping}}, de la société littéraire {{lien|texte=Création|fr=Création (société littéraire)|trad=创造社|lang=zh}}, destinée à promouvoir la théorie de [[l'art pour l'art]]. Paraissent ensuite plusieurs autres recueils de poèmes<ref name="Dico"/>.

Guo commence à s'intéresser au [[marxisme]] à partir de 1924. Il traduit ''L'Organistation sociale et la Révolution sociale'' de [[Kawakami Hajime]]. Il participe à l’[[Expédition du Nord]] aux côtés du [[Guomindang]] en 1926 en tant que commissaire politique. Après l'écrasement des communistes par le Guomindang à Shanghai en 1927, Guo se réfugie au Japon. IL y écrit son ''Autobiographie'' et entame des recherches sur la Chine ancienne<ref name="Dico"/>.

De retour en Chine après le déclenchement de la [[Guerre sino-japonaise (1937-1945)|guerre sino-japonaise]], il se consacre surtout à l'écriture de pièces de théâtre, dont la plus connue est ''[[Qu Yuan]]'' (1942), consacrée au poète de l'Antiquité du même nom<ref name="Dico"/>.

Avec la fondation de la [[République populaire de Chine]] en [[1949]], Guo exerce de nombreuses fonctions officielles, dont celle de président de [[Académie chinoise des sciences]] et de président de la {{lien|Fédération des écrivains et des artistes|trad=China Federation of Literary and Art Circles}}<ref name="Dico"/>.

Le gouvernement lui attribue les postes d’adjoint au [[Premier ministre]], de président du Conseil de la culture et de l’éducation.


Les autres postes importants qu’il occupe sont :
Les autres postes importants qu’il occupe sont :
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Dans le cadre de ses activités, il accompagne nombre de délégations à l’étranger.
Dans le cadre de ses activités, il accompagne nombre de délégations à l’étranger.


Guo n'a jamais été inquiété lors des campagnes visant les intellectuels. Il est tout premier à faire son autocritique au début de la [[Révolution culturelle]], échappant durant cette période aux persécutions, protégé sans doute par [[Mao Zedong]] lui-même<ref name="Dico"/>.
Il est surprenant d’apprendre que Guo Moruo, contrairement à la majorité de ses collègues du domaine littéraire, ne fut pas inquiété lors de la [[Révolution culturelle]]. On peut penser que cela est dû au fait qu'il s'était assuré la bienveillance des personnages au pouvoir, tels que [[Mao Zedong]] et [[Jiang Qing]]. Il reçut par ailleurs le [[Prix Lénine pour la paix|Prix Staline international pour la paix]] en [[1951]].

Il reçut par ailleurs le [[Prix Lénine pour la paix|Prix Staline international pour la paix]] en [[1951]].


D’un deuxième mariage avec Sato Komiko (1893-1984), une infirmière japonaise, Guo Moruo eut cinq enfants nés entre [[1916]] et le déclenchement de la [[guerre sino-japonaise (1937-1945)|guerre sino-japonaise]] en [[1937]], et cinq enfants d’une troisième liaison avec Yu Liqun (1916-1979).
D’un deuxième mariage avec Sato Komiko (1893-1984), une infirmière japonaise, Guo Moruo eut cinq enfants nés entre [[1916]] et le déclenchement de la [[guerre sino-japonaise (1937-1945)|guerre sino-japonaise]] en [[1937]], et cinq enfants d’une troisième liaison avec Yu Liqun (1916-1979).
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== Liste des œuvres ==
== Liste des œuvres ==
* ''Les Déesses'', 1921 – poèmes
* 1921 : ''Nüshen'' (''Les Déesses''), poèmes
*Sternenhimmel, 1923 Gedichtsammlung (Ciel étoilé – Recueil de poèmes)
* 1923 : ''Xingkong'' (''Le Ciel étoilé''), recueil de poèmes
* ''Wang Zhaojun'', 1923 (Drame)
* 1923 : ''Wang Zhaojun'', drame
* 1925 : ''Ping'' (''Le Vase''), recueil de poèmes
*Die Olive, 1926 – Autobiographische Erzählungen (L’olive – nouvelles autobiographiques)
* 1926 : ''Galan'' (''L’Olive''), nouvelles autobiographiques
*Abgefallene Blätter, 1926 – Briefroman (Feuilles Tombantes – roman épistolaire)
*Turm, 1926 Erzählungen (Tour – Nouvelles)
* 1926 : ''Tour'', nouvelles
*Drei rebellische Frauen, 1926 Drama (Trois femmes rebelles drame)
* 1926 : ''Trois femmes rebelles'', drame
*Die Vase, 1927 Gedichtsammlung (le vase – recueil de poèmes)
* 1927 : ''Qianmao'' (''L'Avant-garde''), recueil de poèmes
* 1928 : ''Luoye'' (''Feuilles tombantes''), roman épistolaire
* [[1928 en littérature|1928]] : ''Mes années d'enfance'' — autobiographie {{commentaire biblio|Kouo Mo-jo, ''Autobiographie. Mes années d'enfance'', trad. [[Simon Leys|Pierre Ryckmans]], Gallimard, « Connaissance de l'Orient », 1970}}
* [[1928 en littérature|1928]] : ''Mes années d'enfance'' — autobiographie {{commentaire biblio|Kouo Mo-jo, ''Autobiographie. Mes années d'enfance'', trad. [[Simon Leys|Pierre Ryckmans]], Gallimard, « Connaissance de l'Orient », 1970}}
*Untersuchungen zur Geschichte des alten Chinas, 1930 (Enquêtes sur l’histoire de la Chine Ancienne)
*Untersuchungen zur Geschichte des alten Chinas, 1930 (Enquêtes sur l’histoire de la Chine Ancienne)
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*Goethe: Faust II. Teil, 1953
*Goethe: Faust II. Teil, 1953
*Schiller: Wallenstein, 1926
*Schiller: Wallenstein, 1926
*1928 : Nietzsche, ''[[Ainsi parlait Zarathoustra]]''
*Nietzsche: Also sprach Zarathustra, 1928
*Marx: Kritik der Politischen Ökonomie, 1931 (Critique de l’Économie Politique)
*Marx: Kritik der Politischen Ökonomie, 1931 (Critique de l’Économie Politique)
*Tolstoi: Krieg und Frieden, 1931
*Tolstoi: Krieg und Frieden, 1931
* [[Kawakami Hajime]], ''L'Organistation sociale et la Révolution sociale''
* Tourgueniev, ''[[Terres vierges]]''
* Upton sinclair, ''[[La Jungle (roman)|La Jungle]]''

== Références ==
{{Références|colonnes=}}

== Bibliographie ==
* [[Paul Demiéville]], « Un conte philosophique chinois », ''Choix d'études sinologiques (1921-1970)'', Leyde, E. J. Brill, 1973, p. 34-43 {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?id=RFzdT7tjtaoC&printsec=frontcover&dq=paul+demi%C3%A9ville+choix+d%27%C3%A9tudes+sinologiques&hl=fr&sa=X&ei=qnEpUd3LH5GShgfr9YGoDg&ved=0CDIQ6AEwAA}}


==Voir aussi ==
==Voir aussi ==
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| commons = Category:Guo Moruo
| commons = Category:Guo Moruo
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=== Bibliographie ===
* [[Paul Demiéville]], « Un conte philosophique chinois », ''Choix d'études sinologiques (1921-1970)'', Leyde, E. J. Brill, 1973, p. 34-43 {{lire en ligne|lien=http://books.google.fr/books?id=RFzdT7tjtaoC&printsec=frontcover&dq=paul+demi%C3%A9ville+choix+d%27%C3%A9tudes+sinologiques&hl=fr&sa=X&ei=qnEpUd3LH5GShgfr9YGoDg&ved=0CDIQ6AEwAA}}

=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
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Version du 16 mars 2015 à 16:29

Guo Moruo
Description de cette image, également commentée ci-après
Guo Moruo à Chongqing en 1941
Nom de naissance Guo Kaizhen
Naissance
Leshan
Décès (à 85 ans)
Activité principale
écrivain
Auteur
Langue d’écriture chinois

Œuvres principales

Les Déesses

Guo Moruo (chinois 郭沫若 ; EFEO Kouo Mo-jo) est un écrivain chinois de la période moderne, ainsi qu'un homme politique et savant. Il a été tout à la fois poète, dramaturge, l'un des fondateurs du groupe Création, mais aussi archéologue et spécialiste de la Chine antique. Il est né le 16 novembre 1892 sous le nom de Guo Kaizhen (郭開貞) dans le canton de Leshan, province du Sichuan et décédé le .

Biographie

Guo est issu d’une famille de commerçants.

Le parcours de Guo Moruo commence par une formation dans quatre écoles différentes entre 1906 et 1913 : il y est formé aux Classiques, conformément à la tradition. Il lit aussi les poètes de la dynastie Tang et des traductions de romans étrangers[1].

Un mariage à l’initiative de ses parents est annulé, avant qu’une semaine ne s’achève.

Ensuite, Guo Moruo se rend au Japon en 1914 pour se consacrer à des études de médecine et obtient un diplôme de l’Université impériale de Kyūshū en 1923. Malgré sa réussite sur ce domaine, il n’exercera jamais cette profession.

Après s’être également approprié des connaissances en anglais, allemand et latin durant cette période, son intérêt l’attire vers le domaine littéraire, au début, en 1917, sous forme de traductions de poèmes, à partir de 1919 par des nouvelles, qu’il rédige lui-même.

La publication de son recueil de poèmes Les Déesses (zh) (Nüshen) en 1921 marque son irruption en tant que poète dans la littérature chinoise. Influencé par le romantisme, le recueil est empreint de révolte et de panthéisme[1].

Revenu en Chine, il est l’un des fondateurs, avec Yu Dafu, Cheng Fangwu (en), Tian Han, Zhang Ziping (en), de la société littéraire Création (zh), destinée à promouvoir la théorie de l'art pour l'art. Paraissent ensuite plusieurs autres recueils de poèmes[1].

Guo commence à s'intéresser au marxisme à partir de 1924. Il traduit L'Organistation sociale et la Révolution sociale de Kawakami Hajime. Il participe à l’Expédition du Nord aux côtés du Guomindang en 1926 en tant que commissaire politique. Après l'écrasement des communistes par le Guomindang à Shanghai en 1927, Guo se réfugie au Japon. IL y écrit son Autobiographie et entame des recherches sur la Chine ancienne[1].

De retour en Chine après le déclenchement de la guerre sino-japonaise, il se consacre surtout à l'écriture de pièces de théâtre, dont la plus connue est Qu Yuan (1942), consacrée au poète de l'Antiquité du même nom[1].

Avec la fondation de la République populaire de Chine en 1949, Guo exerce de nombreuses fonctions officielles, dont celle de président de Académie chinoise des sciences et de président de la Fédération des écrivains et des artistes (en)[1].

Le gouvernement lui attribue les postes d’adjoint au Premier ministre, de président du Conseil de la culture et de l’éducation.

Les autres postes importants qu’il occupe sont :

Dans le cadre de ses activités, il accompagne nombre de délégations à l’étranger.

Guo n'a jamais été inquiété lors des campagnes visant les intellectuels. Il est tout premier à faire son autocritique au début de la Révolution culturelle, échappant durant cette période aux persécutions, protégé sans doute par Mao Zedong lui-même[1].

Il reçut par ailleurs le Prix Staline international pour la paix en 1951.

D’un deuxième mariage avec Sato Komiko (1893-1984), une infirmière japonaise, Guo Moruo eut cinq enfants nés entre 1916 et le déclenchement de la guerre sino-japonaise en 1937, et cinq enfants d’une troisième liaison avec Yu Liqun (1916-1979).

Œuvre

Liste des œuvres

  • 1921 : Nüshen (Les Déesses), poèmes
  • 1923 : Xingkong (Le Ciel étoilé), recueil de poèmes
  • 1923 : Wang Zhaojun, drame
  • 1925 : Ping (Le Vase), recueil de poèmes
  • 1926 : Galan (L’Olive), nouvelles autobiographiques
  • 1926 : Tour, nouvelles
  • 1926 : Trois femmes rebelles, drame
  • 1927 : Qianmao (L'Avant-garde), recueil de poèmes
  • 1928  : Luoye (Feuilles tombantes), roman épistolaire
  • 1928 : Mes années d'enfance — autobiographie
    Kouo Mo-jo, Autobiographie. Mes années d'enfance, trad. Pierre Ryckmans, Gallimard, « Connaissance de l'Orient », 1970
  • Untersuchungen zur Geschichte des alten Chinas, 1930 (Enquêtes sur l’histoire de la Chine Ancienne)
  • Die schwarze Katze, 1930 – Autobiographie (Le chat noir – autobiographie)
  • 1942 : Qu Yuan – drame
    Kouo Mo-jo, K'iu Yuan, trad. Liang Pai-tchin, Gallimard, « Connaissance de l'Orient », 1957.
  • Lied der Wellen, 1948 – Autobiographie (Chant des vagues – Autobiographie)
  • Zikaden, 1948 – Gedichte (Cigales – Poèmes)
  • Hundert Blumen blühen, 1957 – Gedichte (Cent fleurs fleurissent – Poèmes)
  • Cai Wenji, 1959 – Drama (Cai Wenji – Drame)

Traduction

  • Goethe: Die Leiden des Jungen Werther, 1922
  • Goethe: Faust I. Teil, 1928
  • Goethe: Faust II. Teil, 1953
  • Schiller: Wallenstein, 1926
  • 1928 : Nietzsche, Ainsi parlait Zarathoustra
  • Marx: Kritik der Politischen Ökonomie, 1931 (Critique de l’Économie Politique)
  • Tolstoi: Krieg und Frieden, 1931
  • Kawakami Hajime, L'Organistation sociale et la Révolution sociale
  • Tourgueniev, Terres vierges
  • Upton sinclair, La Jungle

Références

  1. a b c d e f et g Paul Bady, dans André Lévy (dir.), Dictionnaire de littérature chinoise, Presses universitaires de France, coll. « Quadrige », 1994, rééd. 2000, p. 97-98

Bibliographie

  • Paul Demiéville, « Un conte philosophique chinois », Choix d'études sinologiques (1921-1970), Leyde, E. J. Brill, 1973, p. 34-43 [lire en ligne]

Voir aussi

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