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« Vol Aeroflot 244 » : différence entre les versions

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==Voir aussi==
==Voir aussi==
* [[Vol 6833 Aeroflot]]
* [[Liste des transfuges du bloc de l'Est]]


==Références==
==Références==

Version du 15 décembre 2014 à 21:36

Le vol 244 Aeroflot fut le théâtre du premier détournement d'avion réussi en Union soviétique [2] le 15 octobre 1970, lorsque le citoyen lituanien Pranas Brazinskas et son fils Algirdas prirent le contrôle d’un avion de passagers, un An-24, reliant Batoumi, en Adjar ASSR, en Géorgie SSR, à Soukhoumi et Krasnodar pour faire défection à l'Ouest. Dans une fusillade à bord (qui s’était produite, selon les mots Brazinskas, à cause de la résistance de deux gardes armés à bord, [3] alors que, selon les médias russes, la fusillade a initiée par Brazinskas quand hôtesse courut jusqu’au cockpit pour avertir les pilotes, et il n'y avait pas un seul garde à bord [2]), l’hôtesse de l'air Nadezhda Kurchenko, 19 ans, fut tuée et plusieurs membres de l'équipage furent blessés (les Brazinskas étant eux indemnes). [2] Les pirates de l'air détournèrent l'avion vers Trabzon, en Turquie, et se rendirent au gouvernement turc. Les Brazinskas furent jugés et emprisonnés, mais la Turquie refusé de les rendre aux autorités soviétiques. [4] L'avion avec ses passagers fut bientôt renvoyé en URSS. Après avoir passé quelque temps en prison, en 1974, les Brazinskas furent amnistiés et se rendirent aux États-Unis où ils furent naturalisés en 1983. Le souvenir de l'affaire refit surface à nouveau en 2002, lorsque Algirdas Brazinskas (maintenant connu sous le nom de Albert Victor White) fut reconnu coupable par le tribunal de Santa Monica du meurtre de son père Pranas Brazinskas (Frank White), agé de 77ans, au cours d'une dispute familiale. [3] [5] L'Union soviétique condamna les Etats-Unis pour l'octroi de l'asile à ce qu'elle considérait être de « dangereux terroristes » et insista pour obtenir leur extradition. Jusqu'à l'effondrement de l'Union soviétique, le gouvernement soviétique continua à réclamer l'extradition des Brazinskas, et mit en exergue ce qu'elle appelait l'hypocrisie américaine en matière d’hébergement des « terroristes qui attaquent l'avion des pays socialistes », tout en menant des actions très différentes contre les terroristes qui avait attaqué des ressortissants américains, comme dans le cas de l'Achille Lauro. [6]

Voir aussi

Références