« Langues en Érythrée » : différence entre les versions

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L'[[Érythrée]] connaît trois langues officielles : le tigrigna, l'arabe et l'anglais, seules les deux premières sont véhiculaires<ref>Simeone-Senelle [2000], paragraphe 1.</ref>. La pays compte neuf «ethnies nationales» utilisant des langues différentes : l'[[Afar (langue)|afar]], l'[[arabe]] (parlé par les {{Lien|fr=Rashaidas|lang=en|trad=Rashaida people}}), le [[beja (langue)|beja]], le [[agew (langue)|blin]], le [[kunama (langue)|kunama]], le [[Nara (langue)|nara]], le [[Saho (langue)|saho]], le [[Tigré (langue)|tigré]] et le [[tigrigna]].
L'[[Érythrée]] connaît trois langues officielles : le tigrigna, l'arabe et l'anglais, seules les deux premières sont véhiculaires<ref>Simeone-Senelle [2000], paragraphe 1.</ref>. Le pays compte neuf «ethnies nationales» utilisant des langues différentes : l'[[Afar (langue)|afar]], l'[[arabe]] (parlé par les {{Lien|fr=Rashaidas|lang=en|trad=Rashaida people}}), le [[beja (langue)|beja]], le [[agew (langue)|blin]], le [[kunama (langue)|kunama]], le [[Nara (langue)|nara]], le [[Saho (langue)|saho]], le [[Tigré (langue)|tigré]] et le [[tigrigna]].


== Répartition ==
== Répartition ==

Version du 4 novembre 2014 à 16:31

L'Érythrée connaît trois langues officielles : le tigrigna, l'arabe et l'anglais, seules les deux premières sont véhiculaires[1]. Le pays compte neuf «ethnies nationales» utilisant des langues différentes : l'afar, l'arabe (parlé par les Rashaidas), le beja, le blin, le kunama, le nara, le saho, le tigré et le tigrigna.

Répartition

Les deux principales langues du pays sont le tigrigna, langue du gouvernement et des médias, et l'arabe. Dans les zones urbaines, on parle également l'amharique, l'italien et l'anglais. Le bilinguisme ou multilinguisme est pratiqué par la plus grande partie des habitants[2].

Proportion de locuteurs par langue en 1996[3] :

  • tigrigna : 1 600 000 personnes, soit 50% de la population;
  • tigré 992 000, soit 31%;
  • afar et saho : 160 000 personnes soit 5% chacun;
  • bedja : 80 000 personnes, soit 2,5%;
  • bilen et kunama : 64 000 personnes chacun, soit 2%;
  • nara : 48 000 personnes, soit 1,5%;
  • arabe : 32 000 personnes, soit 1%;
  • dahlik : moins de 2000 personnes.

Notes et références

  1. Simeone-Senelle [2000], paragraphe 1.
  2. Simeone-Senelle [2000], paragraphe 2.
  3. Simeone-Senelle [2000], paragraphes 10 à 21.

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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