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Version du 7 novembre 2004 à 14:06


Une planche à roulette moderne.

La planche à roulettes ou skateboard en anglais est un sport de glisse urbain consistant à rouler et à faire des « figures » de toutes sortes, dans la rue ou dans des skateparks (sur de barres ou encore sur des rampes)...

Historique

La discipline a été inventée vers les années 1960 par des surfeurs qui ne pouvaient pas pratiquer sur l'eau, et durent se rabattre sur le béton. Au départ, la discipline naissante consistait à rouler, faire des dérapages et faire quelques « figures » (ou tricks, de l'anglais truc) 'simples' comme le poirier.

Après une perte de vitesse et le peu d'innovation du skate dans les années 1970, le skate revint à la mode dans les années 1980, avec le freestyle - discipline reine des années '80 et des plus grandes figures de maintenant -, la rampe - qui prit son essor en 1981 avec l'invention du ollie (saut) - et plus tard le street.

Mais le skate re-meurt. En cause, une diminution significative de la médiatisation et un manque de nouvelles recrues. Certains pionniers, comme Tony Hawk, Steve Caballerro, Rodney Mullen ou Natas Kaupas continuèrent à skater et inventer de nouvelles figures, mais dans l'intimité.

Vers 1993, il revint une nouvelle fois à la mode. Toutefois, l'innovation, bien que toujours présente dans le skate, est moins importante que dans les années '80.Au début des années '90, le skate retombe dans une étiquette « rebelle » et sale, se (re)cherche une identité. C'est la période « baggy-petites roues », des tricks au sol peu estétiques et minuscules. Les nouveaux héros de l'époque comme Natas Kaupas et Mark Gonzales voient plus loin : les mains courantes, les « rails » et poussent leur boards dans une nouvelle direction, toujours dans la rue et plus folle. La nouvelle génération de la fin des années 1990 montrera dorénavant son niveau sur des gaps (des sauts d'espaces, de marches...) et des rails. Apparaissent Jamie Thomas, Geoff Rowley, Andrew Reynolds ou Bastien Salabanzi ...

Aujourd'hui, nous en sommes toujours là. Cependant, la discipline très à la mode dans les années 1980 - la rampe (la « vert ») - qui s'était marginalisée pendant les années 1990, se voit dessiner un avenir radieux. Les skateurs actuels reviennent à la courbe et à la big sous l'influence de talents tels que Rune Glifberg, Danny Way, Bucky Lasek, Tony Hawk (toujours présent et sur-médiatisé), John Cardiel et Tony Trujillo.

Style et philosophie

Cette discipline elle-même ne se considère pas trop comme un sport à part entière. Elle possède une philosophie propre, proche du punk. La plupart des skateurs apprécient les musiques telles que le rock, même s'il ne s'agit pas d'une généralité absolue.


Le skateboard en tant que discipline reste proche de ses voisins de glisse tels que le BMX, le roller, le X-board, le surf ou le snowboard.

Skateboard

Planche à roulettes...

Un skateboard se compose de plusieurs pièces distinctes, généralement choisies séparément et ensuite assemblées. Citons...

  1. La planche : il s'agit de l'élément principal. Il en existe plusieurs formes et tailles. Elle est en bois et composée de plusieurs couches fines - parfois de couleurs différentes - afin d'en garantir la solidité. Les bords et les arrêtes sont arrondis, mais généralement ces dernières deviennent coupantes à force d'usure. La planche est recouverte d'un grip, une feuille adhésive noire « agrippante », tout à fait indispensable pour entrer des ollies et des 'flips' (voir plus bas) et responsable de l'usure rapide des chaussures!!! L'avant de la planche est appelé le nose (l'anglais pour nez) et l'arrière de la planche se nomme la tail (du mot anglais signifiant queue).
  2. Les axes ou « trucks » : il y en a deux par skate. Ils sont directement fixés à la planche et servent de supports ou roues. Ils doivent être solides pour pouvoir encaisser les chocs et sont ainsi en métal, parfois peint. Il en existe également plusieurs sortes, bien que leur rôle est évidemment toujours le même. Certaines marques en proposent même de formes les plus innatendues, comme les axes de Blind, 'taillés' en forme de personnage entouré de lettres formant le nom de la marque (le tout en relief). Il peuvent être plus ou moins « serrés », c'est-à-dire qu'il peuvent plus ou moins tourner, suivant le serrage de l'axe du truck et donc affecter sensiblement la stabilité de la planche.
  3. Les roulements :Il existe plusieurs sortes de roulements, comme les roulements à billes. Il existe plusieurs types de roulement, souvent chiffrés : ABEC-1,ABEC-3, ABEC-5 et ABEC-7, allant du plus « lent » au plus rapide. Le plus lent sera par contre plus solide.
  4. Les roues : en urethane ou en gomme, elles ont en moyenne 5 ou 6 centimètres de diamètres. Creuses, elles se fixent sur les roulements.

...et tricks

Il y a, à l'heure actuelle, un nombre impressionant de figures, ou « tricks ». Le plus simple - mais certainement pas le plus facile- est le « ollie », le saut. C'est le premier trick qu'un débutant doit apprendre s'il veut pouvoir évoluer. Avant son invention, les premiers skateurs s'élevaient dans les airs en faisant un boneless, consistant à élever la planche en l'attrappant avec une main et en tapant du pied sur le sol. À présent, le ollie permet de sauter sans qu'il soit question de toucher la planche avec les mains ni de mettre le pied au sol. Les autres figures sont divisés en différentes catégories, selon certains critères. Voici quelques-unes de ces catégories :

  1. Les flips : faire un flip consiste à s'élever dans les airs, à faire tourner le skate d'un façon prédéfinie et à retomber dessus. Pour réussir un flip, il faut des heures d'entraînement et une technique bien développée. Il existe des dizaines de flips différents, dont le kickflip, le heelflip, le 180-flip, le pop-shoveit, etc.
  2. Les grabs : Un grab consiste à s'élever dans les airs, à saisir sa planche avec une de ses mains - tout en la laissant en dessous des pieds - puis à retomber au sol. Nous pouvons citer le nosegrab, le tailgrab, le indy, etc. en exemples.
  3. Les slides et les grinds : il s'agit des tricks que l'on effectue sur une barre (un rail) ou sur une bordure de trottoir, par exemple. Le but est de sauter, d'attérir sur la cible, de se laisser glisser, puis de retomber sur la terre ferme. Lorsque le contact entre le rail et le skateboard s'effectue au niveau de la planche, on appelle ça un slide. Lorsque ce contact se passe au niveau d'un ou des axes, il s'agira d'un grind. Lorsqu'on combine les deux (axe(s) et planche touchant) on parlera également d'un slide (p.e. : le blunt-slide). Pour cette catégorie, citons entre autres le 50-50 grind, le nosegrind, le 5-0 grind, le boardslide, le lipslide,etc.

Liens externes