« Union sportive montalbanaise » : différence entre les versions
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Version du 3 juin 2014 à 07:57
Maillots
Dernière mise à jour : 2 septembre 2012.
L'Union sportive montalbanaise (US Montauban) est un club de rugby à XV français basé à Montauban. Champion de France en 1967, il participe actuellement au championnat de Fédérale 1, suite à une relégation administrative. De 2001 à 2010 le club disposait d'une section professionnelle le "Montauban Tarn-et-Garonne XV" ou "MTGXV", celle-ci participa à la H Cup en 2008-2009.
Histoire
1909 : Premier titre
L'Union sportive montalbanaise fut créée en 1903 et, en seulement cinq ans, le club joue les premiers rôles en deuxième division française, alors appelée « 2e série ». En janvier 1909, l'USM devient championne des Pyrénées et accède ainsi aux phases finales de la compétition.
L'USFSA (Union des Sociétés Françaises de Sport Athlétique) informe alors le club que son huitième de finale se jouera contre le champion du Languedoc, l'US Perpignan, devenue USA Perpignan.
Les Montalbanais se déplacent donc en terre catalane au stade de la route de Thuir où 5 000 supporters perpignanais comptent assister à la défaite des Verts et blancs. C'était sans compter sur le talent des trois quarts tarn-et-garonnais, à l'image du capitaine Ricard qui crochète la ligne de défense catalane et s'offre ainsi le boulevard jusqu'à la ligne d'essai. Grâce à cela, l'US Montauban se qualifie.
Pour le quart de finale, l'USM reçoit l'Union athlétique libournaise, championne de Guyenne, de Gascogne et du Limousin. Le 7 mars, les Bleus et blancs girondins pénètrent sur la pelouse de la cuvette de Sapiac amenés par Pierre Moysès, finaliste de la 1re série avec le Stade bordelais (aujourd'hui Union Bordeaux Bègles). L'arbitre, le docteur Voivenel, donne le coup d'envoi, s'ensuit une victoire des Montalbanais grâce à deux essais de Ricard et Massié.
La demi-finale les oppose au Sporting club saumurois le 28 mars 1909, sur terrain neutre, à Bordeaux. Les champions d'Atlantique, de Touraine et de Bretagne n'auront pas existé durant le match puisqu'ils prennent une sévère défaite, ils encaissent huit essais de Massié (3), Blanc (2), Arquié, Perry, et Verseilles tandis que deux transformations sont passées par Perry et Luze. L'impensable en début de saison arrive, l'US Montauban est en finale.
Les Sapiacains se déplacent à Montpellier dans l'espoir d'en découdre avec les farouches Toulonnais mais ceux-ci ne viendront pas.
L'organisateur de la compétition, Charles Brennus, reporte alors le match au 18 avril, il aura lieu à Montauban.
6 000 spectateurs sont massés dans la cuvette de Sapiac mais la finale à domicile démarre mal pour les locaux qui encaissent le premier essai du match: USM 0-3 RCT. Une charge de Massié ramena les équipes à égalité, 3-3 à la mi-temps.
La seconde période marqua la domination des Verts et blancs qui commença par une bonne mêlée près de l'en-but toulonnais et un essai d'Arquié. Les joueurs du RC Toulon s'effondrent et concèdent alors trois essais de Gaudens, Dumont et Perry.
L'USM gagne 15 à 3 et devient championne de France de la 2e série, le club accède par la même occasion à la première division française de rugby à XV.
1967 : Le bouclier de Brennus
Le dimanche 28 mai 1967, l'US Montauban remporte son seul et unique titre de champion de France. Pourtant la saison avait mal commencé avec le décès de Pierre Fontanié, deuxième ligne et le départ de l'international Henri Romero pour Nice. Sous l'impulsion de Louis Blanc, plus de vingt fois remplaçant en équipe de France et d'Arnaud Marquesuzaa, ancien international, le jeu montalbanais est devenu plus axé sur le mouvement et la passe. Avec l'entraîneur Guy Auger, ancien international de rugby à XIII, Blanc, passé au Stade montois de Fernand Cazenave, modifie la manière de s'entraîner, avec une intransigeance sur la qualité de la passe[1].
Durant cette saison 1966-1967, l'USM est versé dans la poule 6 et se qualifie aux côtés du Castres olympique, du Stade dijonnais, du FC Grenoble, du RC Narbonne et du Toulouse olympique.
En seizièmes de finale, l'US Montauban affronte l'US Romans. Menés 6 à 8, les Montalbanais tentent une combinaison où Francis Bourgade, troisième ligne, doit s'intercaler dans les trois-quarts. Celle-ci est mal maîtrisée et Arnaud Marquesuzaa se retrouve bloqué. Il choisit de taper un drop, lui qui n'en tente jamais... Et il passe[1]. L'USM l'emporte dans la douleur, sur le score de 9 à 8. Ils font alors mieux que la saison précédente puisqu'ils avaient été éliminés à ce stade de la compétition par le Stade rochelais.
En huitièmes de finale, les Verts et noirs remportent le match contre l'US Quillan sur le score de 19 à 3.
Puis les Montalbanais se retrouvent face au numéro 1 des phases de poule[1], le CA Brive. Ils en viennent à bout sur le score de 3 à 0 et accèdent ainsi à la demi-finale.
Celle-ci se joue contre le voisin tarnais, le SC Graulhet. Le Stadium de Toulouse accueille la "finale des Pyrénées". C'est aussi une revanche car Graulhet avait éliminé le club au stade des huitièmes de finale en 1965, dans des conditions discutables. Les Tarn-et-Garonnais se qualifient difficilement puisqu'ils remportent le match 9 à 6, apportant, dans la préfecture, une joie quasiment comparable à celle provoquée par le titre futur[1].
Pour la première fois, la finale du championnat de France est retransmise en Eurovision, avec aux commentaires Roger Couderc. Une dizaine de milliers de supporters ont parcouru les deux cent vingt kilomètres qui séparent Montauban et Bordeaux, lieu de la finale. Le match se déroule au parc municipal des sports[1]. Comme leurs adversaires, les Montalbanais - amenés par leur capitaine, Louis Blanc - disputent leur première finale et ne sont pas donnés favoris. En effet, les joueurs du CA Bègles ont l'avantage de jouer le match, quasiment, à domicile (leur stade du Musard étant distant d'à peine cinq kilomètres). De plus, ils ont le vainqueur et le finaliste de la dernière édition à leur tableau de chasse (respectivement le SU Agen en huitièmes et l'US Dax en demi-finale).
Dès la cinquième minute, Bourgade marque en coin, après une passe décisive de Marquesuzaa (3-0). Le score en restera là jusqu'à la 72e minute. Pourtant, les occasions seront nombreuses de part et d'autres. Mais les Bèglais sont handicapés par le manque de réussite aux tirs de Jacques Crampagne. En trois minutes, l'ailier Jacques Londios inscrit deux nouveaux essais, profitant sur le second d'une percée de Bourgade (11-0). Le CA Bègles réduit la marque en toute fin de partie, par un essai non transformé de Christian Swierczinski. L'arbitre, Pierre Lebecq, siffle la fin du match, sur le score de 11 à 3 en faveur de l'US Montauban. Leur capitaine Louis Blanc, au moment de soulever le bouclier de Brennus, aura cette phrase, devenue célèbre dans le monde du rugby français, « Je ne le croyais pas aussi lourd ! »[2].
Les festivités liées au sacre vont durer une semaine. Sept jours de vacances scolaires sont même décrétés dans les écoles de l'arrondissement. Tout le monde veut les recevoir, de l'évêque au préfet. Pourtant, à la fin de cette semaine folle, ils sont capables de remporter le Challenge de l'Espérance, face à Graulhet, pour le dernier match sous les les couleurs de l'USM de leur capitaine Louis Blanc. Par la suite, le club n'atteindra jamais plus ce niveau mais la passion du rugby est encore vivace à Montauban[1].
Date de la finale | Vainqueur | Finaliste | Score | Lieu de la finale | Spectateurs |
US Montauban | CA Bègles | 11-3 | Parc municipal Lescure, Bordeaux | 32.115 |
En 1987 le club est sacré champion de France Reichel contre le FC Auch (10-6, essai marqué par Olivier Pouligny) à Beaumont-de-Lomagne. C'est le succès d'un véritable groupe de copains entraîné par le sage Pierre Miquel qui sera sacré champion de France 20 ans après ses aînés.
1995-2004 : Le professionnalisme (MTG XV)
En 1999, l'USM accède à la première division, mais l'équipe ne réussit pas à se maintenir et revient en deuxième division. En raison de la mutation du rugby français dans le but de s'adapter au monde professionnel, le club participe à la première édition de la Pro D2, nouvelle formule de la deuxième division. Montauban domine la compétition et retrouve l'élite. C'est cette année-là, la section professionnelle de l'USM prend officiellement forme, le Montauban Tarn-et-Garonne XV (MTG XV) est créé, le maintien est cette fois facilement acquis puisque l'USM termine premier de la poule des playdowns.
Les Tarn-et-Garonnais participent au Top 16 jusqu'à la saison 2003-2004, à la suite de laquelle ils sont une nouvelle fois rétrogradés en Pro D2.
2004-2006 : Passage en Pro D2 et retour en Top 14
Après sa rétrogradation en Pro D2, le MTGXV peut espérer revenir en Top 14 pour la prochaine saison. Le MTGXV recrute après sa rétrogradation l'entraîneur de l'UA Gaillac, Laurent Labit.
À mi-saison le club est 3ème au classement, mais grâce à ses matchs à domicile avec une seule défaite contre le Stade montois, le club finit 2ème de Pro D2 derrière le RC Toulon et accède aux demi-finales. À la demi-finale le MTGXV joue contre le Stade Aurillacois et doit s'incliner de justesse 20-21 à la toute fin du match.
Pour la saison 2005-2006, le MTGXV recrute l'entraîneur Laurent Travers.
Avec des résultats impressionnants autant à Sapiac qu'à l'extérieur, le MTGXV finit premier de Pro D2, montant en Top 14 et réalisant le record de points de Pro D2 jusqu'à ce jour inégalé avec seulement 4 défaites et un nul.
2006-2008 : Le Top 14 et le Challenge Européen
Les deux Laurent permettent au MTG XV d'être sacré champion de Pro D2 pour la seconde fois. Ils montent en Top 14 aux côtés du SC Albi.
La saison 2006-2007 est une réussite puisque le MTG XV finit à la septième place juste derrière les places qualificatives pour la H-Cup.
La saison 2007-2008 est encore meilleure, bien que Montauban termine une nouvelle fois septième, les résultats du Stade toulousain en Coupe d'Europe permettent à la France de présenter sept clubs pour la prochaine édition de la H-Cup, les Tarn-et-Garonnais sont donc propulsés sur la scène européenne. La cuvette de Sapiac devient une forteresse rugbystique, seuls l'Aviron bayonnais et le Stade toulousain s'y imposent. Durant cette saison, deux joueurs montalbanais sont sélectionnés en équipe de France, il s'agit de Yannick Caballero et d'Ibrahim Diarra. Le talentueux demi d'ouverture Sébastien Fauqué part au RC Toulon à l'issue de cette saison.
En Challenge Européen, dans la saison 2006-2007, le MTGXV finit 3ème de sa poule avec le CA Brive en 1ère place, le Newcastle Falcons en 2ème place et avec le Petrarca Padova en 4ème place. À la saison 2007-2008 le MTGXV finit 2ème derrière Worcester et devant Bucarest Rugby et Gran Parme Rugby.
2008-2009 : Le Top 14 et la H Cup
Dans le but de rivaliser sur le plan européen et de continuer sa progression en Top 14, le club fait venir des joueurs d'expérience tels que Cédric Rosalen, Julien Laharrague ou encore Vilimoni Delasau. La saison 2008-2009 est moins bonne que les précédentes mais le MTG XV arrive tout de même à la huitième place. L'évènement principal du club en Top 14 est la seule victoire à l'extérieur des Montalbanais acquise en Auvergne contre le double finaliste, l'ASM Clermont. En Coupe d'Europe, Montauban réalise de bonnes prestations puisqu'ils sont proches de la victoire contre le Munster, champion d'Europe en titre, et obtiennent leur seule victoire de H-Cup au stade Sapiac contre les Anglais de Sale.
- Résultats du MTGXV en H Cup
- Poule 1
Équipe | Pts | MJ | V | N | D | EM | EE | BO | BD | PM | PE | DP | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Munster | 23 | 6 | 5 | 0 | 1 | 18 | 6 | 2 | 1 | 161 | 98 | +63 |
2 | Sale Sharks | 15 | 6 | 4 | 0 | 2 | 14 | 11 | 2 | 0 | 136 | 115 | +21 |
3 | ASM Clermont | 13 | 6 | 3 | 0 | 3 | 14 | 13 | 2 | 2 | 137 | 129 | +8 |
4 | Montauban TGXV | 6 | 6 | 1 | 0 | 5 | 5 | 21 | 0 | 2 | 81 | 173 | -92 |
- Résultats des matchs
Date | Lieu | Équipe | Score | Équipe |
---|---|---|---|---|
10 octobre | Thomond Park, Limerick | Munster | 19 - 17 | Montauban TGXV |
19 octobre | Stade Sapiac, Montauban | Montauban TGXV | 19 - 24 | ASM Clermont |
5 décembre | Edgeley Park, Stockport | Sale Sharks | 36 - 6 | Montauban TGXV |
13 décembre | Stade Sapiac, Montauban | Montauban TGXV | 16 - 12 | Sale Sharks |
16 janvier | Marcel-Michelin, Clermont-Ferrand | ASM Clermont | 43 - 10 | Montauban TGXV |
25 janvier | Stade Sapiac, Montauban | Montauban TGXV | 13 - 39 | Munster |
Au terme de la saison, le président du MTGXV, Patrick Bardot démissionne; ainsi que les deux entraîneurs, Laurent Labit et Laurent Travers, quittent le MTG XV pour le Castres olympique. De nombreux joueurs les suivent : Yannick Caballero, Ibrahim Diarra, Yoan Audrin et Matthias Rolland.
De plus, le club connaît quelques problèmes financiers qui remettent en cause son avenir dans l'élite.
2009-2010 : Top 14- Challenge Européen et rétrogradation en Fédérale 1
Pour reconstruire un club compétitif, l'ancien capitaine de l'équipe, Marc Raynaud, prend le poste d'entraîneur aux côtés de Sébastien Calvet et la présidence est remise à Patrick Vianco. Bien qu'une nouvelle fois les Montalbanais remportent la plupart de leurs rencontres à domicile, ils sont, cette fois, inquiétés par la relégation. Le MTG se sauve, lors de l'ultime journée, en battant l'Aviron bayonnais à Sapiac. Par la même, ils placent leurs adversaires en position de relégués en Pro D2. Le maintien acquis sur le terrain est réduit à néant par les problèmes financiers. Le club doit déposer le bilan. Pire, la DNACG refuse la participation du club au prochain championnat de Pro D2, les garanties financières présentées au gendarme financier n'étant pas suffisantes. La section professionnelle SASP MTGXV est alors dissoute et le club reprend son ancien nom, "Union sportive montalbanaise". En conclusion de cette funeste saison, l'USM est contraint de reprendre la compétition en Fédérale 1, après quatre ans passés dans l'élite.
En Challenge Européen, bien que vainqueur de cinq matchs sur six, comme les Newcastle Falcons, le MTGXV finit deuxième de sa poule derrière l'équipe anglaise. Malgré qu'il a devancé Albi et Padoue, la saison européenne s'arrête à ce stade.
2010-2014 : Le retour à l'US Montauban, participation à la Fédérale 1
Suite à sa rétrogradation financière et à la démission de Patrick Vianco, l'USM participe au championnat de Fédérale 1 et est repris à la présidence par Max Lafargue et Thierry Eychenne, lors de la saison suivante. Le club est placé dans la poule 2 aux côtés de l'AS Béziers et de l'Avenir valencien, second club phare du Tarn-et-Garonne. L'équipe se fait éliminer par le RC Vannes en huitièmes de finale. Pendant l'intersaison, Sébastien Calvet quitte l'USM et est remplacé par Xavier Péméja.
En 2011-2012, l'US Montauban se retrouve dans la Poule 2 de Fédérale 1 aux côtés de Bourg-en-Bresse. Après avoir terminé deuxième de sa poule, l'US Montauban passe les huitièmes de finale contre Blagnac. Mais il échoue en quarts de finale contre l'US Colomiers. Cependant la saison n'est pas totalement un échec puisque quarante-cinq ans après, l'équipe s'adjuge son deuxième Challenge de l'Espérance, en s'imposant face à Oloron, dans leur stade Saint-Pée[3].
Pour la saison 2012-2013, l'US Montauban recrute huit nouveaux joueurs et se retrouve dans la Poule 4 de Fédérale 1 avec des adversaires tels que l'USO Nevers, le CA Lannemezan, Limoges rugby, le FC Oloron ainsi que l'Avenir castanéen rugby. L'US Montauban termine premier de sa poule avec seulement deux défaites et un match nul, tous subis à l'extérieur. En huitièmes de finale, Montauban retrouve le CA Saint-Etienne Rugby, déjà relégué en Fédérale 2, pour cause de problèmes financiers. Au lendemain de la victoire de Saint-Etienne en Coupe de la Ligue, l'US Montauban remporte le match aller (15 à 9), au pied du Stade Geoffroy-Guichard, après avoir souffert en première mi-temps. Au match retour à Sapiac, Montauban écrase Saint-Étienne 54 à 3 et se qualifie pour les quarts de finale. L'équipe y rencontre le CA Périgueux, vainqueur de Valence d'Agen, aux tirs au but.
Au match aller, dans le Périgord, l'USM gagne difficilement 27-22. Avec ce net avantage, Montauban accueille le match retour à Sapiac. À la mi-temps, Montauban mène 6-3 grâce à deux pénalités de Xantxo Istèque. Le match reste serré jusqu'à la 87ème minute où Yann Ruel-Gallay inscrit l'essai de la qualification, victoire 22-10.
La montée n'est cependant pas acquise car en demi-finales, l'US Montauban joue contre le CS Bourgoin-Jallieu, auteur d'une phase de poule remarquable (dix-sept victoires et un match nul) et qui n'a subi sa première défaite qu'en quarts de finale. Au match aller, à Sapiac, entre pluie et soleil, Montauban mène 6-3 à la mi-temps, puis le jeu s’accélère en seconde mi-temps. L'USM s'impose grâce à six pénalités marquées par Xantxo Istèque et Peter Durcan, sur le score de 18-10. Au match retour, l'USM s'incline, en Isère 22-9 et voit s'échapper l'accession à la Pro D2.
Deux semaines plus tard, l'US Montauban se console en conservant "son" Challenge de l'Espérance. En finale, le club dispose de Périgueux, déjà défait deux fois en quarts de finale du championnat, 30 à 20[4].
Pour la saison 2013-2014 les hommes de Xavier Péméja et de Philippe Mothes ont le même objectif que la saison précédente, réintégrer la Pro D2. Le club recrute, pour cela, de nombreux joueurs tels que César Delarue, Taleta Tupuola, Mickaël Ladhuie, Wesley Dunlop ou bien encore Florent Cazeaux, pour pallier les départs de Xantxo Istèque et de Peter Durcan. De plus, l'US Montauban renforce son effectif avec des joueurs issus de son centre de formation[réf. nécessaire]. La saison régulière est extraordinaire, puisque l'USM remporte ses dix-huit matchs de championnat, accumulant 84 points sur 90 possible, ce qui en fait un record en Fédérale 1[5], maintenant leur invincibilité à domicile depuis deux ans (et 28 matchs)[réf. nécessaire].
Un nouveau secteur professionnel (SASP) va même être crée fin 2013 en association avec le secteur amateur[réf. nécessaire].
La suite du championnat va être tout aussi surprenante pour les "Ogres Montalbanais" tant le club dispose facilement de ses adversaires en 1/8 et en 1/4 de finale (Vannes et Aubenas).
Les joueurs de l'US Montauban, après une courte défaite à Lille au match aller (17-12) vont s'imposer largement à domicile 35 à 12.
Ils retrouvent donc la Pro D2 après 4 années de championnat amateur.
Palmarès
Compétitions nationales | Compétitions internationales | Autres Compétitions |
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Historique de l'US Montauban
Saison | Championnat | Classement | Phase finale | Titres |
---|---|---|---|---|
2012-2013 | Fédérale 1 | 1/10 | Demi-finale | Challenge de l'Espérance |
2011-2012 | Fédérale 1 | 2/10 | Quarts de finale | Challenge de l'Espérance |
2010-2011 | Fédérale 1 | 2/12 | Huitième de finale | - |
2009-2010 | Top 14 | 12/14 | Relégation financière | - |
2008-2009 | Top 14 | 8/14 | - | - |
2007-2008 | Top 14 | 7/14 | - | - |
2006-2007 | Top 14 | 7/14 | - | - |
2005-2006 | Pro D2 | 1/16 | Promotion | Champion |
2004-2005 | Pro D2 | 2/16 | Demi-finale | - |
2003-2004 | Top 16 | 8/8 | Relégation | - |
2002-2003 | Top 16 | 8/8 | - | - |
2001-2002 | Top 16 | 6/8 | - | - |
2000-2001 | Pro D2 | 1/12 | Promotion | Champion |
1999-2000 | Pro D1 | 12/12 | Relégation | - |
1998-1999 | Groupe B | ? | Promotion | - |
1997-1998 | Groupe B | ? | - | - |
1996-1997 | Groupe B | ? | - | - |
1995-1996 | Groupe B | ? | - | - |
Joueurs emblématiques
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Effectif 2013-2014
Nom | Poste | Naissance | Nationalité sportive | Sélections (points marqués) |
Dernier club | Arrivée au club (année) |
Grégory Lagikula | Pilier | 01/11/1990 | France | - | Lyon OU | 2013 |
Fai Mika | Pilier | 13/01/1981 | Nouvelle-Zélande | - | US Carcassonne | 2013 |
Teva Make | Pilier | 20/09/1988 | France | - | - | 2010 |
Yoann Rayssac | Pilier | 31/12/1987 | France | - | US Colomiers | 2014 |
Nicolas Agnesi | Pilier | 09/09/1988 | France | - | US Colomiers | 2012 |
Lilian Bousignac | Pilier | 31/05/1989 | France | - | - | 2011 |
Elvis Tekassala | Pilier | 30/01/1981 | France | - | Blagnac SCR | 2012 |
Terry Philippart | Pilier | 05/03/1992 | France | - | Formé au club | 2013 |
Mickaël Ladhuie | Talonneur | 04/02/1982 | France | - | Montpellier HR | 2013 |
Romain Lauga | Talonneur | 19/05/1982 | France | - | Union Bordeaux-Bègles | 2012 |
Morgan Porte | Talonneur | 01/01/1992 | France | - | Aviron Bayonnais | 2013 |
Uili Kolo'ofai | Deuxième Ligne | 29/09/1982 | Nouvelle-Zélande / Tonga | 1 (0) | US Colomiers | 2014 |
Serge Sergueev | Deuxième ligne | 26/12/1987 | France | - | Formé au club | 2008 |
David Penalva | Deuxième ligne | 26/01/1980 | Portugal | 18(0) | Stade Niçois | 2011 |
Brendon Snyman | Deuxième ligne | 21/08/1984 | Afrique du Sud | 4(0) | Leopards | 2014 |
César Delarue | Deuxième ligne | 11/12/1986 | France | - | RC Massy | 2013 |
Antoine Derrstroff | Deuxième ligne | 04/08/1983 | France | - | RC Nice | 2012 |
Sébastien Mazet | Deuxième ligne | 06/02/1990 | France | - | SU Agen | 2013 |
Salim Boukanoucha | Troisième ligne | 04/04/1985 | Maroc | - | RC Nice | 2012 |
Dimitri Vaotoa | Troisième ligne | 17/05/1989 | France | - | CA Brive | 2012 |
Pierre Barthère | Troisième ligne | 03/06/1989 | France | - | - | 2010 |
Anthony Biscay | Troisième ligne | 25/09/1986 | France | - | Stade niortais rugby | 2011 |
Romain Teulier | Troisième Ligne | 03/08/1991 | France | - | Formé au club | 2012 |
Amédée Domenech | Troisième ligne | 28/07/1984 | France | - | Le Bugue AC | 2010 |
David Byrnes | Demi de mêlée | 30/03/1986 | Afrique du Sud | - | Stade Phocéen | 2011 |
Julien Larroque | Demi de mêlée | 28/04/1990 | France | - | Formé au club | 2009 |
Frédéric Urruty | Demi de mêlée | 11/09/1986 | France | - | Stade montois | 2012 |
Wesley Dunlop | Demi d'ouverture | 12/05/1987 | Afrique du Sud | - | Eastern Kings | 2013 |
Adrien Laplace | Demi d'ouverture | 10/04/1990 | France | - | US Carcassonne | 2011 |
Florent Domenech | Centre | 10/11/1988 | France | - | - | 2009 |
Raphaël Gillot-Jouannet | Centre | 07/02/1989 | France | - | - | - |
Kiri Mariner | Centre | 26/08/1984 | Samoa | 1 (0) | Stade phocéen | 2010 |
Baptiste Perrot | Centre | 11/02/1994 | France | - | - | 2012 |
Mohamadou Diarra | Ailier | 01/01/1984 | Sénégal | - | Limoges rugby | 2011 |
Taleta Tupuola | Ailier | 09/07/1989 | Nouvelle-Zélande | - | Montpellier HR | 2013 |
Yan Ruel-Gallay | Ailier | 29/07/1988 | France | - | CS Bourgoin-Jallieu | 2011 |
Yann Lohoré | Ailier | - | France | - | Formé au club | 2013 |
Florent Cazeaux | Arrière | 08/07/1982 | France | - | US Carcassonne | |
Charly Platek | Arrière | 12/10/1986 | France | - | Le Bugue AC | 2010 |
Éric Tafernaberry | Arrière | 12/06/1985 | France | - | Limoges rugby | 2011 |
Entraîneurs du MTGXV
Entraineurs | Période | Palmares |
Frédéric Faragou & Xavier Péméja | 2001-2004 | |
Laurent Labit & Xavier Péméja | 2004-2005 | |
Laurent Labit & Laurent Travers | 2005-2009 | Champion de PRO D2: 2006 |
Marc Raynaud & Sébastien Calvet | 2009-2010 | 12ème Top 14 |
Entraîneurs de l'US Montauban
Entraineurs | Période | Palmares |
Frédéric Faragou & Xavier Péméja | ????-2001 | Champion de PRO D2: 2001 |
Sébastien Calvet | 2010-2011 | 1/8 finales Fédérale 1 |
Xavier Péméja & Philippe Mothes | 2011- | 1/4 finales Fédérale 1,1/2 finales Fédérale 1 |
Le stade de Sapiac
Le Stade Sapiac, inauguré en septembre 1908, est situé dans le quartier du même nom, au sud de la ville de Montauban.
Il appartient à la mairie de la ville mais seul le club de rugby de l'US Montauban l'utilise.
Depuis 2007 le stade peut accueillir près de 12 600 personnes.
Équipe Espoirs
Finale 2009-2010
Vainqueur | Finaliste | Score |
Biarritz olympique | US Montauban | 43-14 |
Notes et références
- « Et Montauban passa en Eurovision », article de Christian Jaurena, publié dans le quotidien L'Équipe du jeudi 15 août 2013.
- « Stade Municipal, Parc Lescure, Bordeaux, 28 mai 1967 », sur www.lnr.fr, (consulté le )
- « Challenge de l'espérance: Montauban attendait ça depuis 1967 », sur www.rugbyrama.fr, (consulté le )
- [PDF] « Allez Sapiac (journal de l'Union sportive montalbanaise), cf p.4, l'article « Le bouclier du Challenge de l'Espérance reste à Sapiac » », sur www.usm-rugby.fr, (consulté le )
- « L'USM marque son territoire », sur www.ladepeche.fr, (consulté le )