« Piscop » : différence entre les versions
m →Lieux et monuments : modif de lien après fusion de la page Bas-côté :, remplacement: bas-côtés → bas-côtés avec AWB |
|||
Ligne 96 : | Ligne 96 : | ||
Piscop ne compte aucun [[Monument historique (France)|monument historique]] classé ou inscrit sur son territoire. |
Piscop ne compte aucun [[Monument historique (France)|monument historique]] classé ou inscrit sur son territoire. |
||
* Ruines de l'église : Piscop a été érigée en paroisse en [[1211]] et disposait alors d'une chapelle. Une petite église [[Architecture Renaissance|Renaissance]] a été bâtie à son emplacement au cours du {{XVIe siècle}}, comportant une [[nef]] de quatre [[travée]]s, un [[Chœur (architecture)|chœur]] en hémicylce et des [[Collatéral (architecture)#Bas-côté|bas-côtés]], communiquant avec la nef par des [[Arc (architecture)|arcades]] [[cintre (architecture)|plein cintre]]. Le [[clocher en bâtière]] se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies [[abat-son]] plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en [[1806]], puis finalement remise en état et utilisé de nouveau pour le culte à partir de [[1840]]. L'effondrement du toit en [[1955]] met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitité du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en [[1985]] en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité. Bien qu' |
* Ruines de l'église : Piscop a été érigée en paroisse en [[1211]] et disposait alors d'une chapelle. Une petite église [[Architecture Renaissance|Renaissance]] a été bâtie à son emplacement au cours du {{XVIe siècle}}, comportant une [[nef]] de quatre [[travée]]s, un [[Chœur (architecture)|chœur]] en hémicylce et des [[Collatéral (architecture)#Bas-côté|bas-côtés]], communiquant avec la nef par des [[Arc (architecture)|arcades]] [[cintre (architecture)|plein cintre]]. Le [[clocher en bâtière]] se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies [[abat-son]] plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en [[1806]], puis finalement remise en état et utilisé de nouveau pour le culte à partir de [[1840]]. L'effondrement du toit en [[1955]] met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitité du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en [[1985]] en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité. Bien qu'incomplètes, les ruines gardent un intérêt artistique, notamment pour les [[Console (architecture)|consoles]] sculptées en têtes ayant jadis supportés les [[Arc-doubleau|arc-doubleaux]]. Les noms des saints représentés sont gravés en dessous<ref>{{article | prénom1=Mathieu | nom1=Lours | titre=Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort | périodique=Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency | éditeur=Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France | lieu=Gonesse | année=2008 | pages=214-215 | isbn=9782953155402}}.</ref>{{,}}<ref name="Flohic"/>. |
||
* Chateau du Luat<ref name="Flohic"/> |
* Chateau du Luat<ref name="Flohic"/> |
||
* Chateau-Vert |
* Chateau-Vert |
Version du 19 février 2014 à 16:32
Piscop | |
Mairie | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Île-de-France |
Département | Val-d'Oise |
Arrondissement | Sarcelles |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France |
Maire Mandat |
Christian Lagier 2008-2014 |
Code postal | 95350 |
Code commune | 95489 |
Démographie | |
Gentilé | Piscopiens |
Population municipale |
726 hab. (2014) |
Densité | 178 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 00′ 44″ nord, 2° 20′ 37″ est |
Altitude | 150 m Min. 73 m Max. 195 m |
Superficie | 4,08 km2 |
Élections | |
Départementales | Écouen |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.piscop.fr |
modifier |
Piscop est une commune française située dans le département du Val-d'Oise et la région Île-de-France.
Géographie
Piscop a conservé malgré la proximité de Paris (moins de 15 km) et de Sarcelles (3 km) un aspect très rural. Situé à flanc de coteau dominant la plaine de France, le village est couronné par la forêt de Montmorency.
La commune est limitrophe de Saint-Brice-sous-Forêt, Ecouen, Ézanville, Domont et Montmorency.
Hameaux et écarts: Blémur (ferme), Luat (château, institut d'enseignement secondaire), Château-vert, Pontcelles...
Toponymie
L'origine du nom proviendrait du verbe « pisser » et de « coq »[2]. Plus vraisemblablement, le nom fait référence à l'évêque Rémi. Piscop vient d'Episcopus, en latin. Episkopos en grec[réf. nécessaire].
Histoire
Composé de plusieurs hameaux, le fief fut offert par Clovis à l'évêque Rémi. Un château (disparu) est édifié au XIIe siècle par le chevalier Anselme de Pissecoc, seigneur du lieu inféodé aux Montmorency. Au XIVe siècle, les terres de Piscop sont partagées en plusieurs fiefs indépendants. Aux XIXe et XXe siècles, des résidences secondaires sont bâties dans le village, mais la commune conserve, malgré la forte poussée de l'urbanisation connue par les communes voisines un aspect toujours villageois.
Héraldique
Piscop
|
Administration
Piscop fait partie de la juridiction d’instance de Gonesse (depuis la suppression du tribunal d'instance d'Écouen en février 2008[3]), et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[4],[5].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 726 habitants, en augmentation de 3,57 % par rapport à 2009 (Val-d'Oise : 3,04 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Lieux et monuments
Piscop ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire.
- Ruines de l'église : Piscop a été érigée en paroisse en 1211 et disposait alors d'une chapelle. Une petite église Renaissance a été bâtie à son emplacement au cours du XVIe siècle, comportant une nef de quatre travées, un chœur en hémicylce et des bas-côtés, communiquant avec la nef par des arcades plein cintre. Le clocher en bâtière se dresse au nord de la première travée de la nef. Il comporte quatre niveaux, et l'étage supérieur est percé sur chaque face de deux baies abat-son plein cintre. Les autres baies sont également plein cintre. L'église est abandonnée en 1806, puis finalement remise en état et utilisé de nouveau pour le culte à partir de 1840. L'effondrement du toit en 1955 met définitivement un terme à l'utilisation de l'église. Le clocher reste intact, mais seuls le mur nord de la nef, le mur du chœur et environ la moitité du mur sud de la nef subsistent. Ces vestiges ont bénéficié d'une restauration en 1985 en vue de les pérenniser en l'état. Les arcades ont été bouchées pour des raisons de stabilité. Bien qu'incomplètes, les ruines gardent un intérêt artistique, notamment pour les consoles sculptées en têtes ayant jadis supportés les arc-doubleaux. Les noms des saints représentés sont gravés en dessous[11],[2].
- Chateau du Luat[2]
- Chateau-Vert
- Chateau de Blémur
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- « Communes limitrophes de Piscop » sur Géoportail.
- Pauline Mathon, Jean-Claude Cavard, Daniel Baduel et Claude Adam, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Piscop », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. I, , p. 228-229 (ISBN 2-84234-056-6).
- Décret du 15 février 2008 publié au Journal Officiel du 17 février 2008
- Site du Conseil général - Administration du Val-d'Oise
- Ministère de la justice - Conseil Départemental de l'Accès au Droit du Val-d'Oise
- Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Mathieu Lours, « Piscop - Notre-Dame-et-Saint-Gunifort », Églises du Val-d’Oise : Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p. 214-215 (ISBN 9782953155402).