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« Néonazisme » : différence entre les versions

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{{Infobox Concept historique|nom=Néonazisme|définition=Mouvement apparu après la [[Seconde guerre mondiale]] soutenant la réabilitation du [[nazisme]], prônant le [[racisme]] et l'[[antisémitisme]].|date d'apparition={{s-|XX}}|pays=Monde}}
{{Infobox Concept historique|nom=Néonazisme|définition=Mouvement apparu après la [[Seconde guerre mondiale]] soutenant la réabilitation du [[nazisme]], prônant le [[racisme]] et l'[[antisémitisme]].|date d'apparition={{s-|XX}}|pays=Monde}}
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Actuellement, le néonazisme est présent un peu partout dans le monde :
Actuellement, le néonazisme est présent un peu partout dans le monde :
* durant l'été 2004, au cours d'un match du [[Championnat d'Europe de football 2004|championnat d'Europe de football]] opposant l'[[Allemagne]] aux [[Pays-Bas]], des supporters allemands ont brandi le ''[[Reichskriegsflagge]]'', un drapeau de la [[Seconde Guerre mondiale]] interdit en Allemagne. Tout au long du match, une minorité de supporters allemands s’est fait remarquer par des chants homophobes destinés aux Néerlandais<ref>{{de}} {{lien web | url=http://www.tatort-stadion.de/aktuelles/01a9d793f20f23a04/501460954f108ab04.htm | titre=''Rassistische Vorfälle bei der Euro'' | consulté le=17 septembre 2011}}</ref> ;
* durant l'été 2004, au cours d'un match du [[Championnat d'Europe de football 2004|championnat d'Europe de football]] opposant l'[[Allemagne]] aux [[Pays-Bas]], des supporters allemands ont brandi le ''[[Reichskriegsflagge]]'', un drapeau de la [[Seconde Guerre mondiale]] interdit en Allemagne. Tout au long du match, une minorité de supporters allemands s’est fait remarquer par des chants homophobes destinés aux Néerlandais<ref>{{lien web|langue=de| url=http://www.tatort-stadion.de/aktuelles/01a9d793f20f23a04/501460954f108ab04.htm | titre=Rassistische Vorfälle bei der Euro| consulté le=17 septembre 2011}}</ref> ;
* sur Internet, existent des forums où des personnes se disant « [[Race aryenne|aryennes]] » expriment leurs opinions racistes et néonazies. Très organisée, cette communauté aborde tous les sujets (idéologies, religions, politiques intérieures et extérieures de divers pays, environnement, législations, histoire, musiques, distractions{{etc.}}).
* sur Internet, existent des forums où des personnes se disant « [[Race aryenne|aryennes]] » expriment leurs opinions racistes et néonazies. Très organisée, cette communauté aborde tous les sujets (idéologies, religions, politiques intérieures et extérieures de divers pays, environnement, législations, histoire, musiques, distractions{{etc.}}).


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== Europe ==
== Europe ==

=== Allemagne ===
=== Allemagne ===
{{Article connexe|Extrême droite en Allemagne depuis 1945}}
{{Article connexe|Extrême droite en Allemagne depuis 1945}}
D'après l'[[office fédéral de protection de la constitution]] (''Verfassungsschutz'', service de renseignements allemand), le nombre de militants en 2010 est estimé à environ {{formatnum:5600}} (contre {{formatnum:2200}} en 2000) et le nombre de sympathisants à {{nombre|25000}}<ref>{{de}} {{lien web | url=http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2011-04/neonazis-verfassungsschutz-rechtsextremismus | titre=''Zahl gewaltbereiter Neonazis gestiegen'' | site=[http://www.zeit.de die Zeit] | consulté le=2 septembre 2011}}</ref>. En 2020 « On compte 24 000 sympathisants néonazis en Allemagne, 11 000 à 13000 sont des militants et un bon millier sont organisés » selon l’association Exit Deutschland<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les nouveaux visages du nazisme|périodique=[[Paris Match]]|date=08/02/2020|lire en ligne=https://www.parismatch.com/Actu/International/Les-nouveaux-visages-du-nazisme-1672683|consulté le=2021-01-17}}</ref>.
D'après l'[[office fédéral de protection de la constitution]] (''Verfassungsschutz'', service de renseignements allemand), le nombre de militants en 2010 est estimé à environ {{formatnum:5600}} (contre {{formatnum:2200}} en 2000) et le nombre de sympathisants à {{nombre|25000}}<ref>{{lien web|langue=de| url=http://www.zeit.de/gesellschaft/zeitgeschehen/2011-04/neonazis-verfassungsschutz-rechtsextremismus | titre=Zahl gewaltbereiter Neonazis gestiegen|site=zeit.de| consulté le=2 septembre 2011}}</ref>. En 2020 « On compte 24 000 sympathisants néonazis en Allemagne, 11 000 à 13000 sont des militants et un bon millier sont organisés » selon l’association Exit Deutschland<ref>{{Article|langue=fr|titre=Les nouveaux visages du nazisme|périodique=[[Paris Match]]|date=08/02/2020|lire en ligne=https://www.parismatch.com/Actu/International/Les-nouveaux-visages-du-nazisme-1672683|consulté le=2021-01-17}}</ref>.


Si en [[Allemagne de l'Ouest]], un travail de mémoire sur les résurgences du nazisme a été réalisé, cela n'a pas été le cas à l'Est. En effet, note le professeur d'histoire à l'[[université d'Iéna]] Axel Dossmann : {{Citation|ce phénomène était totalement occulté. Pour l'État-[[Parti socialiste unifié d'Allemagne|SED]] [le parti communiste est-allemand], il était impossible d'admettre l'existence de néonazis, puisque le fondement de la RDA était d'être un État antifasciste. La [[Stasi]] les surveillait, mais elle les considérait comme des marginaux ou des brutes épaisses. Ces jeunes ont grandi en entendant un double discours. À l'école, il était interdit de parler du {{IIIe}} Reich et, chez eux, leurs grands-parents racontaient comment, grâce à Hitler, on avait eu les premières autoroutes}}. Le 17 octobre 1987, une trentaine de skinheads se jettent violemment dans une foule de {{nombre|2000|personnes}} lors d'un concert de rock à la Zionskirche sans que la police intervienne<ref>[[Odile Benyahia-Kouider]], ''L’Allemagne paiera'', éditions Fayard, 2013, pages 166-167.</ref>.
Si en [[Allemagne de l'Ouest]], un travail de mémoire sur les résurgences du nazisme a été réalisé, cela n'a pas été le cas à l'Est. En effet, note le professeur d'histoire à l'[[université d'Iéna]] Axel Dossmann : {{Citation|ce phénomène était totalement occulté. Pour l'État-[[Parti socialiste unifié d'Allemagne|SED]] [le parti communiste est-allemand], il était impossible d'admettre l'existence de néonazis, puisque le fondement de la RDA était d'être un État antifasciste. La [[Stasi]] les surveillait, mais elle les considérait comme des marginaux ou des brutes épaisses. Ces jeunes ont grandi en entendant un double discours. À l'école, il était interdit de parler du {{IIIe}} Reich et, chez eux, leurs grands-parents racontaient comment, grâce à Hitler, on avait eu les premières autoroutes}}. Le 17 octobre 1987, une trentaine de skinheads se jettent violemment dans une foule de {{nombre|2000|personnes}} lors d'un concert de rock à la Zionskirche sans que la police intervienne<ref>[[Odile Benyahia-Kouider]], ''L’Allemagne paiera'', éditions Fayard, 2013, pages 166-167.</ref>.
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Cinq casernes ont été perquisitionnées (une à Bruxelles, quatre en [[Région flamande|Flandre]]), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités. Il avait aussi développé un [[commerce d’armes]] avec quelques complices. De plus, B.T. développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « [[De Nationale Alliantie]] ». Selon l'[[Agence France-Presse|AFP]], « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfié de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale<ref name="AFP 12h01"/>{{,}}<ref>[http://permanent.nouvelobs.com/europe/20060908.OBS1014.html « Un groupe terroriste néonazi démantelé »], ''[[Le Nouvel Observateur]]'', 8 septembre 2006 </ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-810816,0.html « La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats »], ''[[Le Monde]]'', 7 septembre 2006</ref>{{,}}<ref>[http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/societearticle/227.aspx?articleid=63636 « Des militaires néonazis voulaient commettre des attentats »], [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]] Belgique, 8 septembre 2006</ref> ».
Cinq casernes ont été perquisitionnées (une à Bruxelles, quatre en [[Région flamande|Flandre]]), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités. Il avait aussi développé un [[commerce d’armes]] avec quelques complices. De plus, B.T. développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « [[De Nationale Alliantie]] ». Selon l'[[Agence France-Presse|AFP]], « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfié de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale<ref name="AFP 12h01"/>{{,}}<ref>[http://permanent.nouvelobs.com/europe/20060908.OBS1014.html « Un groupe terroriste néonazi démantelé »], ''[[Le Nouvel Observateur]]'', 8 septembre 2006 </ref>{{,}}<ref>[https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-810816,0.html « La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats »], ''[[Le Monde]]'', 7 septembre 2006</ref>{{,}}<ref>[http://www.rtl.be/page/rtlinfo/articles/societearticle/227.aspx?articleid=63636 « Des militaires néonazis voulaient commettre des attentats »], [[Radio Télévision Luxembourg|RTL]] Belgique, 8 septembre 2006</ref> ».


=== France ===
=== Croatie ===
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[[Blood & Honour]] a une branche en Croatie nommée ''Krv i Čast''. Sur son site Internet, le groupe déclare avoir l'intention{{Citation|de propager l'idée révolutionnaire de national-socialisme sans compromis. Aussi, l'intention de division d'honneur et de sang serbe est de motiver tous les disciples NS aux activités radicales et pas seulement à l'observation passive ou au fait d'écouter la musique}}. Depuis 2001, cette organisation a organisé plusieurs concerts commémorant la naissance d'Adolf Hitler<ref>{{Lien web |langue=bs-BA |prénom=Nermina |nom=Kuloglija-Zolj |titre=Kako neonacistička organizacija “Krv i čast” kroz muziku širi ideologiju u Hrvatskoj |url=https://detektor.ba/2022/11/14/kako-neonacisticka-organizacija-krv-i-cast-kroz-muziku-siri-ideologiju-u-hrvatskoj/ |site=Detektor |date=2022-11-14 |consulté le=2023-10-09}}</ref>.


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=== France ===
Au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]] des vétérans SS [[Marc Augier]] et [[René Binet (activiste)|René Binet]], étaient actifs en France et impliqués dans le [[Mouvement social européen]] (1951-1958) et plus tard [[Nouvel ordre européen]], fondé en 1951 par un groupe dissident plus radical du MSE, aux côtés de groupes similaires de toute l'Europe. Le groupe des vétérans SS [Jean-François Thiriart] Europe avait aussi un important contingent français.
Au lendemain de la [[Seconde Guerre mondiale]] des vétérans SS [[Marc Augier]] et [[René Binet (activiste)|René Binet]], étaient actifs en France et impliqués dans le [[Mouvement social européen]] (1951-1958) et plus tard [[Nouvel ordre européen]], fondé en 1951 par un groupe dissident plus radical du MSE, aux côtés de groupes similaires de toute l'Europe. Le groupe des vétérans SS [Jean-François Thiriart] Europe avait aussi un important contingent français.


Les organisations néonazies sont interdites dans la [[Cinquième République française]], mais un grand nombre d’entre elles existent encore<ref> {{article| langue = en | url = https://www.theguardian.com/world/2005/feb/03/thefarright.france | titre = France says it will outlaw all neo-Nazi groups| périodique=The Guardian | date = 2005-02-03 | consulté le = 2009-11-03 | lieu = Londres | prénom = Jon | nom = Henley}}.</ref>.
Les organisations néonazies sont interdites dans la [[Cinquième République française]], mais un grand nombre d’entre elles existent encore<ref>{{article| langue = en | url = https://www.theguardian.com/world/2005/feb/03/thefarright.france | titre = France says it will outlaw all neo-Nazi groups| périodique=The Guardian | date = 2005-02-03 | consulté le = 2009-11-03 | lieu = Londres | prénom = Jon | nom = Henley}}.</ref>.


Le néonazisme s'est identifié en France à l'activité de certaines personnes, comme [[René Binet (activiste)|René Binet]], responsable français du [[Nouvel ordre européen]], et de divers groupes très minoritaires. Certains groupes néonazis français ont attiré l'attention du public, comme la [[Fédération d'action nationale et européenne]] (FANE), puis le [[Parti nationaliste français et européen]] (PNFE). La FANE a été dissoute dans les années 1980 et le PNFE a disparu au cours des années 1990 ; depuis, les néonazis français ne possèdent plus de structure propre.
Le néonazisme s'est identifié en France à l'activité de certaines personnes, comme [[René Binet (activiste)|René Binet]], responsable français du [[Nouvel ordre européen]], et de divers groupes très minoritaires. Certains groupes néonazis français ont attiré l'attention du public, comme la [[Fédération d'action nationale et européenne]] (FANE), puis le [[Parti nationaliste français et européen]] (PNFE). La FANE a été dissoute dans les années 1980 et le PNFE a disparu au cours des années 1990 ; depuis, les néonazis français ne possèdent plus de structure propre.
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=== Russie ===
=== Russie ===
Depuis 2014, le groupe de mercenaires [[Groupe Wagner|Wagner]] fondé et dirigé, entre autres, par le néonazi<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Louis |nom=Chahuneau |titre=En Syrie, les milices secrètes de Vladimir Poutine |url=https://www.lepoint.fr/monde/en-syrie-les-milices-secretes-de-vladimir-poutine-11-08-2016-2060563_24.php |site=Le Point |date=2016-08-11 |consulté le=2022-04-12}}</ref> [[Dmitri Outkine]] intervient sur de nombreux théâtres d'opérations. Elle est connue pour sa commission de crimes de guerre, assassinats (dont ceux de journalistes, de civils, etc), actes de torture et autres exactions<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=IIIe Reich, torture... Qui est Dmitri Outkine, fondateur du groupe Wagner déployé par la Russie en Ukraine? |url=https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/guerre-en-ukraine-qui-est-dmitri-outkine-l-un-des-fondateurs-du-groupe-wagner_AN-202203290431.html |site=BFMTV |consulté le=2022-04-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les confidences inédites d’un soldat de «Wagner», l’armée fantôme des guerres de Poutine |url=https://www.lefigaro.fr/international/les-confidences-inedites-d-un-soldat-de-wagner-l-armee-fantome-des-guerres-de-poutine-20210622 |site=LEFIGARO |date=2021-06-22 |consulté le=2022-04-12}}</ref>. Le Groupe Wagner est proche de [[Vladimir Poutine]] et est financé et dirigé par l'oligarque russe [[Evgueni Prigojine]] jusqu'à sa mort en 2023.
Depuis 2014, le groupe de mercenaires [[Groupe Wagner|Wagner]] fondé et dirigé, entre autres, par le néonazi<ref>{{Lien web |langue=fr |prénom=Louis |nom=Chahuneau |titre=En Syrie, les milices secrètes de Vladimir Poutine |url=https://www.lepoint.fr/monde/en-syrie-les-milices-secretes-de-vladimir-poutine-11-08-2016-2060563_24.php |site=Le Point |date=2016-08-11 |consulté le=2022-04-12}}</ref> [[Dmitri Outkine]] intervient sur de nombreux théâtres d'opérations. Elle est connue pour sa commission de crimes de guerre, assassinats (dont ceux de journalistes, de civils, etc), actes de torture et autres exactions<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=IIIe Reich, torture… Qui est Dmitri Outkine, fondateur du groupe Wagner déployé par la Russie en Ukraine? |url=https://www.bfmtv.com/international/asie/russie/guerre-en-ukraine-qui-est-dmitri-outkine-l-un-des-fondateurs-du-groupe-wagner_AN-202203290431.html |site=BFMTV |consulté le=2022-04-12}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Les confidences inédites d’un soldat de «Wagner», l’armée fantôme des guerres de Poutine |url=https://www.lefigaro.fr/international/les-confidences-inedites-d-un-soldat-de-wagner-l-armee-fantome-des-guerres-de-poutine-20210622 |site=lefigaro.fr|date=2021-06-22 |consulté le=2022-04-12}}</ref>. Le Groupe Wagner est proche de [[Vladimir Poutine]] et est financé et dirigé par l'oligarque russe [[Evgueni Prigojine]] jusqu'à sa mort en 2023.

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=== Serbie ===
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[[Blood & Honour]] a une branche en Serbie nommée ''Krv i Čast''. Sur son site Internet, le groupe déclare avoir l'intention{{Citation|de propager l'idée révolutionnaire de national-socialisme sans compromis. Aussi, l'intention de division d'honneur et de sang serbe est de motiver tous les disciples NS aux activités radicales et pas seulement à l'observation passive ou au fait d'écouter la musique}}. Depuis 2001, cette organisation a organisé plusieurs concerts commémorant la naissance d'Adolf Hitler<ref>{{Lien web |langue=bs-BA |prénom=Nermina |nom=Kuloglija-Zolj |titre=Kako neonacistička organizacija “Krv i čast” kroz muziku širi ideologiju u Hrvatskoj |url=https://detektor.ba/2022/11/14/kako-neonacisticka-organizacija-krv-i-cast-kroz-muziku-siri-ideologiju-u-hrvatskoj/ |site=Detektor |date=2022-11-14 |consulté le=2023-10-09}}</ref>.


=== Suisse ===
=== Suisse ===
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En 2007, au mois d'août à Genève, des militaires ont arrêté 8 néonazis en train d'agresser trois individus d'origine africaine<ref>{{pdf}} {{lien web | url=http://www.cran.ch/04_PageCentrale/2_Communiques/Communique_CollectifAfricain.pdf | titre=Communiqué de presse du Collectif des Organisations de la Diaspora Africaine en Suisse | consulté le=17 septembre 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web | url=http://www.lecourrier.ch/le_groupuscule_neonazi_genevois_simple_piece_du_puzzle_suisse | titre=Le groupuscule néonazi genevois, simple pièce du puzzle suisse? | site=lecourrier.ch| date=14 août 2007 | consulté le=17 septembre 2011}}</ref>. À [[Saint-Gall]], en octobre 2016, un festival musical de groupes néonazis a eu lieu de manière légale et a rassemblé plus de {{nombre|5000|personnes}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=St-Gall: près de {{nombre|5000|personnes}} ont assisté à un concert de groupes rock d'extrême-droite|url=http://www.arcinfo.ch/articles/suisse/st-gall-pres-de-5000-personnes-ont-assiste-a-un-concert-de-groupes-rock-d-extreme-droite-590686|site=arcinfo.ch|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=RTS.ch|titre=Temps présent|url=http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8370011-boire-ou-conduire-ils-ont-choisi.html#8370013|site=rts.ch|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Julien|nom1=Licourt|titre=Un immense concert néonazi choque la Suisse|périodique=Le Figaro|date=2016-10-18|issn=0182-5852|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2016/10/18/01003-20161018ARTFIG00167-un-immense-concert-neonazi-choque-la-suisse.php|consulté le=2017-03-24}}</ref>.

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En 2007, au mois d'août à Genève, des militaires ont arrêté 8 néonazis en train d'agresser trois individus d'origine africaine<ref>{{pdf}} {{lien web | url=http://www.cran.ch/04_PageCentrale/2_Communiques/Communique_CollectifAfricain.pdf | titre=Communiqué de presse du Collectif des Organisations de la Diaspora Africaine en Suisse | consulté le=17 septembre 2011}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web | url=http://www.lecourrier.ch/le_groupuscule_neonazi_genevois_simple_piece_du_puzzle_suisse | titre=Le groupuscule néonazi genevois, simple pièce du puzzle suisse? | site=[http://www.lecourrier.ch/ Le Courrier] | date=14 août 2007 | consulté le=17 septembre 2011}}</ref>. À [[Saint-Gall]], en octobre 2016, un festival musical de groupes néonazis a eu lieu de manière légale et a rassemblé plus de {{nombre|5000|personnes}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=St-Gall: près de {{nombre|5000|personnes}} ont assisté à un concert de groupes rock d'extrême-droite|url=http://www.arcinfo.ch/articles/suisse/st-gall-pres-de-5000-personnes-ont-assiste-a-un-concert-de-groupes-rock-d-extreme-droite-590686|site=www.arcinfo.ch|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|nom1=RTS.ch|titre=Temps présent|url=http://pages.rts.ch/emissions/temps-present/8370011-boire-ou-conduire-ils-ont-choisi.html#8370013|site=rts.ch|consulté le=2017-03-23}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|prénom1=Julien|nom1=Licourt|titre=Un immense concert néonazi choque la Suisse|périodique=Le Figaro|date=2016-10-18|issn=0182-5852|lire en ligne=http://www.lefigaro.fr/international/2016/10/18/01003-20161018ARTFIG00167-un-immense-concert-neonazi-choque-la-suisse.php|consulté le=2017-03-24}}</ref>.


=== Ukraine ===
=== Ukraine ===
{{…}}
{{Section vide ou incomplète|à faire=}}
Une organisation de néonazis en Ukraine se nomme C14 ({{Lien|langue=en|trad=S14 (Ukrainian group)|fr=S14 (Ukraine)|texte=S14}}) et ces néonazis sont accusés de l'attaque des camps de [[Roms]]<ref>https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/ukraine-faut-traduire-justice-auteurs-attaques-meurtrieres-roms</ref>.
Une organisation de néonazis en Ukraine se nomme C14 ({{Lien|langue=en|trad=S14 (Ukrainian group)|fr=S14 (Ukraine)|texte=S14}}) et ces néonazis sont accusés de l'attaque des camps de [[Roms]]<ref>https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/ukraine-faut-traduire-justice-auteurs-attaques-meurtrieres-roms</ref>.


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== Amérique ==
== Amérique ==

=== Brésil ===
=== Brésil ===
La mouvance néonazie est en plein essor au Brésil depuis le milieu des années 2010. Le nombre de groupes se réclamant de cette idéologie aurait bondi de 75 à 530 dans le pays entre 2015 et 2021. Quelque {{formatnum:500000}} Brésiliens seraient consommateurs de produits liés au {{IIIe}} Reich (éditions de Mein Kampf, bustes de Hitler, brassards, drapeaux…)<ref>{{Article |langue=fr |titre=Dans le Brésil de Jair Bolsonaro, des néonazis de plus en plus visibles et décomplexés |périodique=Le Monde.fr |date=2021-10-11 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/11/dans-le-bresil-de-jair-bolsonaro-des-neonazis-de-plus-en-plus-visibles-et-decomplexes_6097845_3210.html }}</ref>.
La mouvance néonazie est en plein essor au Brésil depuis le milieu des années 2010. Le nombre de groupes se réclamant de cette idéologie aurait bondi de 75 à 530 dans le pays entre 2015 et 2021. Quelque {{formatnum:500000}} Brésiliens seraient consommateurs de produits liés au {{IIIe}} Reich (éditions de Mein Kampf, bustes de Hitler, brassards, drapeaux…)<ref>{{Article |langue=fr |titre=Dans le Brésil de Jair Bolsonaro, des néonazis de plus en plus visibles et décomplexés |périodique=Le Monde.fr |date=2021-10-11 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/international/article/2021/10/11/dans-le-bresil-de-jair-bolsonaro-des-neonazis-de-plus-en-plus-visibles-et-decomplexes_6097845_3210.html }}</ref>.


=== Canada ===
=== Canada ===

En 2023, un membre du groupe [[Division Atomwaffen]] est arrêté au Canada pour activité terroriste<ref>{{Lien web|url=https://www.rcmp-grc.gc.ca/fr/nouvelles/2023/accusations-terrorisme-et-propagande-haineuse-individu-associe-a-division-atomwaffen|titre= Accusations de terrorisme et de propagande haineuse contre un individu associé à Division Atomwaffen |date=5 7 2023|éditeur=[[Gendarmerie royale du Canada]]}}</ref>.
En 2023, un membre du groupe [[Division Atomwaffen]] est arrêté au Canada pour activité terroriste<ref>{{Lien web|url=https://www.rcmp-grc.gc.ca/fr/nouvelles/2023/accusations-terrorisme-et-propagande-haineuse-individu-associe-a-division-atomwaffen|titre= Accusations de terrorisme et de propagande haineuse contre un individu associé à Division Atomwaffen |date=5 7 2023|éditeur=[[Gendarmerie royale du Canada]]}}</ref>.


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== Asie ==
== Asie ==

=== Israël ===
=== Israël ===
En mai 2006, des [[Croix gammée nazie|croix gammées]] et le nom de [[Adolf Hitler|Hitler]] sont peints sur les murs de la grande synagogue de [[Petah Tikva]].
En mai 2006, des [[Croix gammée nazie|croix gammées]] et le nom de [[Adolf Hitler|Hitler]] sont peints sur les murs de la grande synagogue de [[Petah Tikva]].
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=== Japon ===
=== Japon ===
Au Japon, il existe un parti néonazi : le Parti National-socialiste des Travailleurs Japonais<ref>https://www.vice.com/fr/article/le-neo-nazi-japonais</ref>.
Au Japon, il existe un parti néonazi : le [[Parti national-socialiste des travailleurs japonais]].


Il existe aussi un groupe similaire à [[Blood and Honour]] : Yellowside 28{{refnec}} et [[National Socialist Japanese Workers' Party]].
Il existe aussi un groupe similaire à [[Blood and Honour]] : Yellowside 28{{refnec}}


=== Turquie ===
=== Turquie ===
Un groupe néonazi a existé à [[Izmir]] en 1969, lorsqu'un groupe d'anciens membres de Parti national républicain et paysan (parti précurseur du [[Parti d'action nationaliste]]) a fondé l'association « Nasyonal Aktivitede Zinde İnkişaf » (Développement vigoureux dans l'activité nationale). Le club a maintenu deux unités de combat. Les membres portaient des uniformes [[Sturmabteilung|SA]] et utilisaient le [[salut fasciste|salut Hitler]]. L'un des dirigeants (Gündüz Kapancıoğlu) a été réintégré au Parti d'action nationaliste en 1975<ref>Jürgen Roth et Kamil Taylan: ''Die Türkei – Republik unter Wölfen''. Bornheim-Merten, p. 119.</ref>.
Un groupe néonazi a existé à [[Izmir]] en 1969, lorsqu'un groupe d'anciens membres de Parti national républicain et paysan (parti précurseur du [[Parti d'action nationaliste]]) a fondé l'association « Nasyonal Aktivitede Zinde İnkişaf » (Développement vigoureux dans l'activité nationale). Le club a maintenu deux unités de combat. Les membres portaient des uniformes [[Sturmabteilung|SA]] et utilisaient le [[salut fasciste|salut Hitler]]. L'un des dirigeants (Gündüz Kapancıoğlu) a été réintégré au Parti d'action nationaliste en 1975<ref>Jürgen Roth et Kamil Taylan: ''Die Türkei – Republik unter Wölfen''. Bornheim-Merten, p. 119.</ref>.


Aujourd'hui, en dehors des « [[Loups gris]] » [[néofascisme|néofascistes]]<ref name="Political Terrorism p. 674">Political Terrorism, by Alex Peter Schmid, A. J. Jongman, Michael Stohl, Transaction Publishers, 2005, p. 674</ref>{{,}}<ref>''Annual of Power and Conflict'', by Institute for the Study of Conflict, National Strategy Information Center, 1982, p. 148</ref>{{,}}<ref name="Fascism 1993, p. 171">''The Nature of Fascism'', by Roger Griffin, Routledge, 1993, p. 171</ref>{{,}}<ref name="Terrorist Groups 2003, p. 45">''Political Parties and Terrorist Groups'', by Leonard Weinberg, Ami Pedahzur, Arie Perliger, Routledge, 2003, p. 45</ref>{{,}}<ref>''The Inner Sea: The Mediterranean and Its People'', by Robert Fox, 1991, p. 260</ref>{{,}}<ref name="consort">{{lien web |auteur=Martin A. Lee |titre=On the Trail of Turkey's Terrorist Grey Wolves |url=http://www.consortiumnews.com/archive/story33.html |éditeur=The Consortium}}</ref>{{,}}<ref>{{article|titre=Crime of the Century|périodique=The Weekly Standard|date=4 juillet 2005|url=http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/005/455qbfex.asp}}.</ref> et du « [[Parti d'action nationaliste]] » [[ultranationalisme|ultranationaliste]] [[nationalisme turc|turc]]<ref>{{article|prénom=Gamze|nom=Avcı|titre=The Nationalist Movement Party's euroscepticism: party ideology meets strategy|journal=South European Society and Politics|volume=16|numéro=3|date=septembre 2011|doi=10.1080/13608746.2011.598359|pages=435–447}} [https://wiki.zirve.edu.tr/sandbox/groups/economicsandadministrativesciences/wiki/ff77d/attachments/f46f9/W7-Avci%202.PDF Pdf.] {{lien brisé|url=https://web.archive.org/web/20140521115140/https://wiki.zirve.edu.tr/sandbox/groups/economicsandadministrativesciences/wiki/ff77d/attachments/f46f9/W7-Avci%202.PDF|date=21 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|prénom=Alev|nom=Çınar|auteur2=Burak Arıkan|titre=Political Parties in Turkey<!--|éditeur=Barry Rubin--> <!--|editor2=Metin Heper-->|lieu=London|éditeur=Routledge|date=2002|pages=25|isbn=978-0714652740|chapter=The Nationalist Action Party: Representing the State, the Nation or the Nationalists?|chapter-url=https://books.google.com/books?id=B71dAgAAQBAJ}}</ref>{{,}}<ref>{{article|prénom=Justin|nom=Huggler|titre=Turkish far right on the rise|journal=The Independent|date=20 avril 1999|url=https://www.independent.co.uk/news/turkish-far-right-on-the-rise-1088461.html|consulté le=21 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{article|prénom=Ödül|nom=Celep|titre=Turkey's Radical Right and the Kurdish Issue: The MHP's Reaction to the "Democratic Opening"|journal=Insight Turkey|volume=12|numéro=2|date=2010|url=https://www.academia.edu/966707|pages=125–142}}</ref>{{,}}<ref>{{article|prénom=E. Burak|nom=Arıkan|titre=Turkish ultra–nationalists under review: a study of the Nationalist Action Party|journal=Nations and Nationalism|volume=8|numéro=3|date=juillet 2002|doi=10.1111/1469-8219.00055|pages=357–375}}</ref>{{,}}<ref>{{article|prénom=Daren|nom=Butler|titre=Pre-election resignations rock Turkish far right|périodique=Reuters|date=21 mai 2011|url=https://www.reuters.com/article/2011/05/21/us-turkey-election-nationalists-idUSTRE74K1J320110521|consulté le=21 mai 2014}}</ref>, il existe en Turquie des organisations néonazies telles que le Parti nazi turc<ref name="turknazipartisi">{{lien web |titre=Turkish Nazi Party |url=http://ww2.turknazipartisi.com/ |website=turknazipartisi.com |consulté le=7 juillet 2014 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20140218113142/http://ww2.turknazipartisi.com/ |archivedate=18 February 2014 |brisé le=oui}}</ref> ou le Parti national-socialiste de Turquie, principalement basées sur Internet<ref name="sabah">{{lien web |titre=Nazi Party Established in Turkey |url=http://www.sabah.com.tr/Gunaydin/Yazarlar/sb-mevlut_tezel/2009/12/22/turkiyede_nazi_partisi_kuruldu |website=sabah.com.tr |consulté le=7 juillet 2014}}</ref>{{,}}<ref name="hurriyet">{{article|langue=tr|titre=Onlar şaka yapmış olabilir ama sayıları gittikçe artıyor.|périodique=hurriyet.com.tr|date=13 octobre 2013|url=http://www.hurriyet.com.tr/planet/24908479.asp|consulté le=7 juillet 2014}}</ref>{{,}}<ref name="caucasusforum.org">{{lien web |titre=Neo-Nazi Circassians on Turkey |url=http://www.caucasusforum.org/tr/neo-nazi-cerkesler-2-/ |website=caucasusforum.org |consulté le=7 juillet 2014}}</ref>.
Aujourd'hui, en dehors des « [[Loups gris]] » [[néofascisme|néofascistes]]<ref name="Political Terrorism p. 674">Political Terrorism, by Alex Peter Schmid, A. J. Jongman, Michael Stohl, Transaction Publishers, 2005, p. 674</ref>{{,}}<ref>''Annual of Power and Conflict'', by Institute for the Study of Conflict, National Strategy Information Center, 1982, p. 148</ref>{{,}}<ref name="Fascism 1993, p. 171">''The Nature of Fascism'', by Roger Griffin, Routledge, 1993, p. 171</ref>{{,}}<ref name="Terrorist Groups 2003, p. 45">''Political Parties and Terrorist Groups'', by Leonard Weinberg, Ami Pedahzur, Arie Perliger, Routledge, 2003, p. 45</ref>{{,}}<ref>''The Inner Sea: The Mediterranean and Its People'', by Robert Fox, 1991, p. 260</ref>{{,}}<ref name="consort">{{lien web |auteur=Martin A. Lee |titre=On the Trail of Turkey's Terrorist Grey Wolves |url=http://www.consortiumnews.com/archive/story33.html |éditeur=The Consortium}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|titre=Crime of the Century|périodique=The Weekly Standard|date=4 juillet 2005|url=http://www.weeklystandard.com/Content/Public/Articles/000/000/005/455qbfex.asp}}.</ref> et du « [[Parti d'action nationaliste]] » [[ultranationalisme|ultranationaliste]] [[nationalisme turc|turc]]<ref>{{article|prénom=Gamze|nom=Avcı|titre=The Nationalist Movement Party's euroscepticism: party ideology meets strategy|journal=South European Society and Politics|volume=16|numéro=3|date=septembre 2011|doi=10.1080/13608746.2011.598359|pages=435-447}} [https://wiki.zirve.edu.tr/sandbox/groups/economicsandadministrativesciences/wiki/ff77d/attachments/f46f9/W7-Avci%202.PDF Pdf.] {{lien brisé|url=https://web.archive.org/web/20140521115140/https://wiki.zirve.edu.tr/sandbox/groups/economicsandadministrativesciences/wiki/ff77d/attachments/f46f9/W7-Avci%202.PDF|date=21 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage|langue=en|prénom=Alev|nom=Çınar|auteur2=Burak Arıkan|titre=Political Parties in Turkey<!--|éditeur=Barry Rubin--> <!--|editor2=Metin Heper-->|lieu=Londres|éditeur=Routledge|date=2002|pages=25|isbn=978-0714652740|chapter=The Nationalist Action Party: Representing the State, the Nation or the Nationalists?|chapter-url=https://books.google.com/books?id=B71dAgAAQBAJ}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|prénom=Justin|nom=Huggler|titre=Turkish far right on the rise|journal=The Independent|date=20 avril 1999|url=https://www.independent.co.uk/news/turkish-far-right-on-the-rise-1088461.html|consulté le=21 mai 2014}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|prénom=Ödül|nom=Celep|titre=Turkey's Radical Right and the Kurdish Issue: The MHP's Reaction to the "Democratic Opening"|journal=Insight Turkey|volume=12|numéro=2|date=2010|url=https://www.academia.edu/966707|pages=125–142}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|prénom=E. Burak|nom=Arıkan|titre=Turkish ultra–nationalists under review: a study of the Nationalist Action Party|journal=Nations and Nationalism|volume=8|numéro=3|date=juillet 2002|doi=10.1111/1469-8219.00055|pages=357–375}}</ref>{{,}}<ref>{{article|langue=en|prénom=Daren|nom=Butler|titre=Pre-election resignations rock Turkish far right|périodique=Reuters|date=21 mai 2011|url=https://www.reuters.com/article/2011/05/21/us-turkey-election-nationalists-idUSTRE74K1J320110521|consulté le=21 mai 2014}}</ref>, il existe en Turquie des organisations néonazies telles que le Parti nazi turc<ref name="turknazipartisi">{{lien web |titre=Turkish Nazi Party |url=http://ww2.turknazipartisi.com/ |site=turknazipartisi.com |consulté le=7 juillet 2014 |archiveurl=https://web.archive.org/web/20140218113142/http://ww2.turknazipartisi.com/ |archivedate=18-02-2014 |brisé le=oui}}</ref> ou le Parti national-socialiste de Turquie, principalement basées sur Internet<ref name="sabah">{{lien web |titre=Nazi Party Established in Turkey |url=http://www.sabah.com.tr/Gunaydin/Yazarlar/sb-mevlut_tezel/2009/12/22/turkiyede_nazi_partisi_kuruldu |site=sabah.com.tr |consulté le=7 juillet 2014}}</ref>{{,}}<ref name="hurriyet">{{article|langue=tr|titre=Onlar şaka yapmış olabilir ama sayıları gittikçe artıyor.|périodique=hurriyet.com.tr|date=13 octobre 2013|url=http://www.hurriyet.com.tr/planet/24908479.asp|consulté le=7 juillet 2014}}</ref>{{,}}<ref name="caucasusforum.org">{{lien web |titre=Neo-Nazi Circassians on Turkey |url=http://www.caucasusforum.org/tr/neo-nazi-cerkesler-2-/ |site=caucasusforum.org |consulté le=7 juillet 2014}}</ref>.


== Océanie ==
== Océanie ==
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Le groupe [[Antipodean Resistance]] créé en 2016 est l'un des groupes néonazis actifs<ref>{{Lien web |langue=en-AU |prénom=Julie |nom=Nathan |titre=Antipodean Resistance: The Rise and Goals of Australia's New Nazis |url=https://www.abc.net.au/religion/antipodean-resistance-the-rise-and-goals-of-australias-new-nazis/10094794 |site=ABC Religion & Ethics |date=2018-04-20 |consulté le=2022-05-14}}</ref>.
Le groupe [[Antipodean Resistance]] créé en 2016 est l'un des groupes néonazis actifs<ref>{{Lien web |langue=en-AU |prénom=Julie |nom=Nathan |titre=Antipodean Resistance: The Rise and Goals of Australia's New Nazis |url=https://www.abc.net.au/religion/antipodean-resistance-the-rise-and-goals-of-australias-new-nazis/10094794 |site=ABC Religion & Ethics |date=2018-04-20 |consulté le=2022-05-14}}</ref>.


En [[Nouvelle-Zélande]], les organisations néonazies historiques comprennent l'{{Lien|langue=en|Unit 88}}<ref>Mager, Darrel (June 29, 2000) [https://www.nzherald.co.nz/nz/klan-claims-to-have-room-for-maori/4HBLLMVOFSLZKZJSMG7P2L5WEQ/ "Klan claims to have room for Maori"] ''[[New Zealand Herald]]''</ref> et le {{Lien|langue=en|trad=National Socialist Party of New Zealand|fr=Parti national-socialiste de Nouvelle-Zélande}}<ref>{{lien web|url=http://www.teara.govt.nz/en/ephemera/28190/national-socialist-party-poster|titre=National Socialist Party poster|prénom=New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu|nom=Taonga|website=www.teara.govt.nz}}</ref>. L'organisation nationaliste blanche le [[Front national néozélandais]] a été accusée d'être néonazie<ref>{{lien web|url=http://www.scoop.co.nz/stories/PO0504/S00213.htm|titre=National Front Cannot Deny Nazi Links Anymore (press release)|date = 18 April 2005|auteur=Fight Dem Back|éditeur=[[Scoop Media]]}}</ref>.
En [[Nouvelle-Zélande]], les organisations néonazies historiques comprennent l'{{Lien|langue=en|Unit 88}}<ref>Mager, Darrel (June 29, 2000) [https://www.nzherald.co.nz/nz/klan-claims-to-have-room-for-maori/4HBLLMVOFSLZKZJSMG7P2L5WEQ/ "Klan claims to have room for Maori"] ''[[New Zealand Herald]]''</ref> et le {{Lien|langue=en|trad=National Socialist Party of New Zealand|fr=Parti national-socialiste de Nouvelle-Zélande}}<ref>{{lien web|url=http://www.teara.govt.nz/en/ephemera/28190/national-socialist-party-poster|titre=National Socialist Party poster|prénom=New Zealand Ministry for Culture and Heritage Te Manatu|nom=Taonga|site=teara.govt.nz}}</ref>. L'organisation nationaliste blanche le [[Front national néozélandais]] a été accusée d'être néonazie<ref>{{lien web|url=http://www.scoop.co.nz/stories/PO0504/S00213.htm|titre=National Front Cannot Deny Nazi Links Anymore (press release)|date=18-04-2005|auteur=Fight Dem Back|éditeur=[[Scoop Media]]}}</ref>.


== Afrique ==
== Afrique ==
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{{Article connexe|Mouvement de résistance afrikaner{{!}}Mouvement de résistance afrikaner (AWB)}}
{{Article connexe|Mouvement de résistance afrikaner{{!}}Mouvement de résistance afrikaner (AWB)}}
{{...}}
{{...}}
L'Afrikaner Weerstandsbeweging (AWB, français : [[Mouvement de résistance afrikaner]]) est un groupuscule d'extrême droite<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=Joseph|nom1=Lelyveld|titre=EXTREMIST SOUTH AFRICAN GROUP AROUSES CONCERN|périodique=[[The New York Times]]|date=1981-08-23|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1981/08/23/world/extremist-south-african-group-arouses-concern.html|consulté le=2022-06-08}}</ref> sud-africain prônant la suprématie blanche et la création de républiques boers ([[Volkstaat]]) au sein de l'Afrique du Sud<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Les extrémistes afrikaners veulent venger le meurtre d'Eugène Terreblanche|url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/04/04/le-president-zuma-appelle-au-calme-apres-le-meutre-d-eugene-terre-blanche_1328660_3212.html|site=Le Monde.fr |consulté le=2022-05-12}}</ref>.
L'Afrikaner Weerstandsbeweging (AWB, français : [[Mouvement de résistance afrikaner]]) est un groupuscule d'extrême droite<ref>{{Article|langue=en-US|prénom1=Joseph|nom1=Lelyveld|titre=EXTREMIST SOUTH AFRICAN GROUP AROUSES CONCERN|périodique=[[The New York Times]]|date=1981-08-23|issn=0362-4331|lire en ligne=https://www.nytimes.com/1981/08/23/world/extremist-south-african-group-arouses-concern.html|consulté le=2022-06-08}}</ref> sud-africain prônant la suprématie blanche et la création de républiques boers ([[Volkstaat]]) au sein de l'Afrique du Sud<ref>{{Lien web |langue=fr|titre=Les extrémistes afrikaners veulent venger le meurtre d'Eugène Terreblanche|url=https://www.lemonde.fr/afrique/article/2010/04/04/le-president-zuma-appelle-au-calme-apres-le-meutre-d-eugene-terre-blanche_1328660_3212.html|site=Le Monde.fr |consulté le=2022-05-12}}</ref>.


== Utilisation comme faux drapeau ==
== Utilisation comme faux drapeau ==
À la fin des années 1950, des attaques et déprédations sont commises par des services du renseignements du [[bloc de l'Est]] sous [[fausse bannière]] néonazi pour discréditer l'[[Allemagne de l’Ouest]] tel l'attentat visant le préfet français [[André-Marie Trémeaud]] à Strasbourg en mai 1957<ref name="exp">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Philippe Broussard|titre=Les secrets d'une bombe |url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-secrets-d-une-bombe_482782.html|date= 9 mars 2006|site=[[L'Express]] |consulté le= 20 juin 2017}}.</ref> et l'opération {{citation|croix gammée}}, une vague de vandalisme et profanation à travers l'Europe de l’Ouest, les Amériques et l'Australie fin décembre 1958<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Thierry|nom1=Wolton|titre=Le KGB en France|éditeur=[[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]]|année=1er septembre 1987|pages totales=310|passage=L'épouvantail néonazi|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6i0CWb41y1AC&pg=PT258&dq=Andr%C3%A9-Marie+Tr%C3%A9meaud}}.</ref>.
À la fin des années 1950, des attaques et déprédations sont commises par des services du renseignements du [[bloc de l'Est]] sous [[fausse bannière]] néonazi pour discréditer l'[[Allemagne de l’Ouest]] tel l'attentat visant le préfet français [[André-Marie Trémeaud]] à Strasbourg en mai 1957<ref name="exp">{{Lien web|langue=fr|auteur1=Philippe Broussard|titre=Les secrets d'une bombe |url=http://www.lexpress.fr/actualite/politique/les-secrets-d-une-bombe_482782.html|date= 9 mars 2006|site=[[L'Express]] |consulté le= 20 juin 2017}}.</ref> et l'opération {{citation|croix gammée}}, une vague de vandalisme et profanation à travers l'Europe de l’Ouest, les Amériques et l'Australie fin décembre 1958<ref>{{Ouvrage|langue=fr|prénom1=Thierry|nom1=Wolton|titre=Le KGB en France|éditeur=[[Éditions Grasset & Fasquelle|Grasset]]|date=1er septembre 1987|pages totales=310|passage=L'épouvantail néonazi|isbn=|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=6i0CWb41y1AC&pg=PT258&dq=Andr%C3%A9-Marie+Tr%C3%A9meaud}}.</ref>.


== Néonazis célèbres ==
== Néonazis célèbres ==
{{colonnes|nombre=2|
{{colonnes|nombre=2|
*[[William Luther Pierce]] ([[1933]]-[[2002]]), [[scientifique]] [[États-Unis|américain]].
* [[William Luther Pierce]] ([[1933]]-[[2002]]), [[scientifique]] [[États-Unis|américain]].
*[[Otto-Ernst Remer]] ([[1912]]-[[1997]]), ancien [[officier]] de la [[Wehrmacht]] et ancien proche d'[[Adolf Hitler]].
* [[Otto-Ernst Remer]] ([[1912]]-[[1997]]), ancien [[officier]] de la [[Wehrmacht]] et ancien proche d'[[Adolf Hitler]].
*[[George Lincoln Rockwell]] ([[1918]]-[[1967]]), [[homme politique]] [[États-Unis|américain]].
* [[George Lincoln Rockwell]] ([[1918]]-[[1967]]), [[homme politique]] [[États-Unis|américain]].
*[[Dylann Roof]] ([[1994]]-), [[Terrorisme|terroriste]] [[États-Unis|américain]] auteur de la [[fusillade de l'église de Charleston]].
* [[Dylann Roof]] ([[1994]]-), [[Terrorisme|terroriste]] [[États-Unis|américain]] auteur de la [[fusillade de l'église de Charleston]].
*[[Ian Stuart Donaldson|Ian Stuart]] ([[1957]]-[[1993]]), [[chanteur]] [[Angleterre|anglais]], leader de [[Skrewdriver]].
* [[Ian Stuart Donaldson|Ian Stuart]] ([[1957]]-[[1993]]), [[chanteur]] [[Angleterre|anglais]], leader de [[Skrewdriver]].
*[[Joseph Tommasi (National-socialiste)|Joseph Tommasi]] ([[1951]]-[[1975]]), fondateur du [[Front de libération national-socialiste]].
* [[Joseph Tommasi (National-socialiste)|Joseph Tommasi]] ([[1951]]-[[1975]]), fondateur du [[Front de libération national-socialiste]].
*[[Bill White (national-socialiste)|Bill White]] ([[1977]]-), dirigeant du ''Parti National-Socialiste des travailleurs américains.''
* [[Bill White (national-socialiste)|Bill White]] ([[1977]]-), dirigeant du ''Parti National-Socialiste des travailleurs américains.''
*[[Attila Hildmann]] ([[1981]]-), [[cuisinier]] [[Allemagne|allemand]] [[Véganisme|végan]].
* [[Attila Hildmann]] ([[1981]]-), [[cuisinier]] [[Allemagne|allemand]] [[Véganisme|végan]].
*[[Charles Manson]] ([[1934]]-[[2017]]), [[criminel]] [[États-Unis|américain]], s'étant gravé au [[couteau]] une [[Croix gammée nazie|croix gammée]] sur le front.
* [[Charles Manson]] ([[1934]]-[[2017]]), [[criminel]] [[États-Unis|américain]], s'étant gravé au [[couteau]] une [[Croix gammée nazie|croix gammée]] sur le front.
*[[David Copeland]], auteur d'une série d'attentats de 13 jours visant des Noirs, des Asiatiques, et des [[homosexualité|homosexuels]] à [[Londres]].
* [[David Copeland]], auteur d'une série d'attentats de 13 jours visant des Noirs, des Asiatiques, et des [[homosexualité|homosexuels]] à [[Londres]].
* [[Marc de Cacqueray-Valmenier]] ([[1998]]-) hooligan français, chef des [[Zouaves Paris]].
* [[Marc de Cacqueray-Valmenier]] ([[1998]]-) hooligan français, chef des [[Zouaves Paris]].
}}
}}


== Groupes armés néonazis ==
== Groupes armés néonazis ==
{{colonnes|nombre=2|
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* [[Armée républicaine aryenne]]
* [[Armée républicaine aryenne]]
* [[Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882]]
* [[Cellule autonomiste et totalitaire Tiwaz 2882]]
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== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
{{Autres projets
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
{{colonnes|nombre=2|
* [[Liste d'organisations néonazies]]
* [[Liste d'organisations néonazies]]
* [[Extrême droite par pays]]
* [[Extrême droite par pays]]
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* [[Néofascisme]]
* [[Néofascisme]]
* [[Skinhead néonazi]]
* [[Skinhead néonazi]]
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=== Liens externes ===
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Dernière version du 27 mai 2024 à 04:22

Néonazisme
Définition Mouvement apparu après la Seconde guerre mondiale soutenant la réabilitation du nazisme, prônant le racisme et l'antisémitisme.
Date d'apparition XXe siècle
Pays Monde
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Le néonazisme est l'ensemble d'idéologies et de mouvements se réclamant du national-socialisme historique. Considérant que le nazisme avait disparu en 1945, avec la mort d'Adolf Hitler et la chute du Troisième Reich, les politologues nommèrent ces idéologies « néonazisme ».

Les néonazis se caractérisent par un antisémitisme, un anticommunisme, un ultranationalisme, un antitziganisme, une homophobie, un racisme virulent, un suprémacisme racial et une haine des antifascistes.

Les néo-nazis affichent régulièrement des symboles nazis et expriment leur admiration pour Adolf Hitler et d'autres dirigeants nazis. Dans certains pays d'Europe et d'Amérique latine, les lois interdisent l'expression d'opinions pro-nazies. De nombreux symboles liés aux nazis sont interdits dans les pays européens (en particulier en Allemagne) dans le but de réduire le néonazisme.

Des organisations internationales fédérant des groupes néonazis de plusieurs pays sont apparues à diverses époques, comme le Nouvel ordre européen en 1951, ou la World Union of National Socialists en 1962.

Description[modifier | modifier le code]

Symbolique néonazie et néofasciste : 1. Croix celtique ; 2. rune d'Odal ; 3. Poing ; 4. Croix de fer ; 5. Symbole de la SS ; 6. Totenkopf.

Bien que relativement similaires du point de vue des idées, ces courants de pensée se démarquent les uns des autres par certains détails :

  • le choix d'Adolf Hitler comme référent politique et l'adhésion à ses idées ;
  • la politique à l'égard des étrangers : cela va de l'instauration d'une dictature à celui d'un esclavage pur et simple ;
  • la politique à l'égard des victimes du IIIe Reich : certains courants sont indifférents, d'autres veulent « finir le travail ». D'autres encore nient que le régime hitlérien ait pratiqué une politique génocidaire et jugent par conséquent inopportun tout débat à ce sujet ;
  • le mode opératoire : certaines organisations tolèrent, voire préconisent l'usage de la violence tandis que d'autres y sont farouchement opposées ;
  • le choix de l'emblème employé, en l'occurrence un recyclage d'emblèmes runiques ou celtiques, faisant référence au patrimoine culturel européen, et des emblèmes nazis d'époque ;
  • certains reconnaissent les crimes nazis de la Seconde Guerre mondiale et se réclament d'un « national-socialisme sans les camps »[réf. nécessaire].

Les autres symboles sont la croix gammée, le 88, le 14, le 311 (qui fait référence au Ku Klux Klan[1]), le 18 (1 comme la première lettre de l'alphabet A, et 8 comme la 8e, H : Adolf Hitler).

Actuellement, le néonazisme est présent un peu partout dans le monde :

  • durant l'été 2004, au cours d'un match du championnat d'Europe de football opposant l'Allemagne aux Pays-Bas, des supporters allemands ont brandi le Reichskriegsflagge, un drapeau de la Seconde Guerre mondiale interdit en Allemagne. Tout au long du match, une minorité de supporters allemands s’est fait remarquer par des chants homophobes destinés aux Néerlandais[2] ;
  • sur Internet, existent des forums où des personnes se disant « aryennes » expriment leurs opinions racistes et néonazies. Très organisée, cette communauté aborde tous les sujets (idéologies, religions, politiques intérieures et extérieures de divers pays, environnement, législations, histoire, musiques, distractions, etc.).

Il importe de distinguer dans le néonazisme deux courants ne se fréquentant guère. L'un se veut essentiellement politique, l'autre constitue bien davantage une attitude générale de refus, volontairement provocateur, de certains aspects de la société actuelle. Dans un commentaire de son roman Rêve de fer, l'écrivain Norman Spinrad mentionna cette deuxième mouvance, parlant de ceux « qui sont néonazis en 1995 pour la même raison qu'ils auraient été punks en 1980 » et marqueraient selon lui « davantage d'intérêt pour les décorations flamboyantes que pour la politique et l'économie ».[réf. nécessaire]

Europe[modifier | modifier le code]

Allemagne[modifier | modifier le code]

Article connexe : Extrême droite en Allemagne depuis 1945.

D'après l'office fédéral de protection de la constitution (Verfassungsschutz, service de renseignements allemand), le nombre de militants en 2010 est estimé à environ 5 600 (contre 2 200 en 2000) et le nombre de sympathisants à 25 000[3]. En 2020 « On compte 24 000 sympathisants néonazis en Allemagne, 11 000 à 13000 sont des militants et un bon millier sont organisés » selon l’association Exit Deutschland[4].

Si en Allemagne de l'Ouest, un travail de mémoire sur les résurgences du nazisme a été réalisé, cela n'a pas été le cas à l'Est. En effet, note le professeur d'histoire à l'université d'Iéna Axel Dossmann : « ce phénomène était totalement occulté. Pour l'État-SED [le parti communiste est-allemand], il était impossible d'admettre l'existence de néonazis, puisque le fondement de la RDA était d'être un État antifasciste. La Stasi les surveillait, mais elle les considérait comme des marginaux ou des brutes épaisses. Ces jeunes ont grandi en entendant un double discours. À l'école, il était interdit de parler du IIIe Reich et, chez eux, leurs grands-parents racontaient comment, grâce à Hitler, on avait eu les premières autoroutes ». Le 17 octobre 1987, une trentaine de skinheads se jettent violemment dans une foule de 2 000 personnes lors d'un concert de rock à la Zionskirche sans que la police intervienne[5].

Les meurtres du NSU, jugés à Munich depuis 2013, ont suscité une vive émotion en Allemagne et au-delà des frontières nationales[6].

Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, des groupuscules clandestins néonazis émergent, notamment en Allemagne de l'Ouest, ce qui conduira les Alliés à mener l'opération Selection Board en 1947.

Belgique[modifier | modifier le code]

Un réseau néonazi, Bloed-Bodem-Eer en Trouw (en français « Sang, terre, honneur et fidélité »), mouvement dissident issu du Blood and Honour en Flandre, a été démantelé en septembre 2006. Selon Le Soir, il « projetait des attentats » afin de « déstabiliser » le pays, et l’enquête était en cours depuis 2004[7]. Dix-sept personnes ont été arrêtées dans le cadre de la loi antiterroriste de décembre 2003, la loi sur les armes, et celles sur le racisme, la xénophobie et le négationnisme. Parmi celles-ci figurent onze militaires (un candidat officier, un sous-officier, huit soldats parmi lesquels le chef du réseau, « B.T. », militaire au régiment « Libération » à Bourg-Léopold, une ville garnison proche de la frontière néerlandaise).

André Flahaut, le ministre de la Défense, a salué le « rôle moteur » du service de renseignement militaire dans cette affaire. Pour Manuel Abramowicz, auteur de plusieurs ouvrages sur l'extrême droite en Belgique et dirigeant du réseau de surveillance de l’extrême droite, les « ultras » de la droite radicale ont toujours eu pour objectif « d'infiltrer les rouages de l'État », dont l'armée dans les années 1970 et 1980, via les mouvements Westland New Post (WNP) et Front de la jeunesse[8].

Cinq casernes ont été perquisitionnées (une à Bruxelles, quatre en Flandre), ainsi que dix-huit habitations privées du nord du pays. Une bombe artisanale « assez forte pour faire exploser une voiture » a été saisie selon la police, ainsi que des armes à feu, des détonateurs, une « grande quantité » de munitions, de la propagande néonazie et des explosifs. Le principal suspect, B.T., organisait également des exercices paramilitaires, des week-ends de survie et des exercices de tirs, qui étaient pour certains organisés sur des terrains de l'armée à l'insu des autorités. Il avait aussi développé un commerce d’armes avec quelques complices. De plus, B.T. développait des contacts internationaux, notamment avec le groupe d'extrême droite néerlandais « De Nationale Alliantie ». Selon l'AFP, « la mise au jour, à un mois des élections municipales, d'un complot fomenté au sein de l'armée belge par un groupe de néonazis flamands a stupéfié de nombreux Belges et provoqué l'ire de l'extrême droite flamande, qui crie à la manipulation préélectorale[8],[9],[10],[11] ».

Croatie[modifier | modifier le code]

Blood & Honour a une branche en Croatie nommée Krv i Čast. Sur son site Internet, le groupe déclare avoir l'intention« de propager l'idée révolutionnaire de national-socialisme sans compromis. Aussi, l'intention de division d'honneur et de sang serbe est de motiver tous les disciples NS aux activités radicales et pas seulement à l'observation passive ou au fait d'écouter la musique ». Depuis 2001, cette organisation a organisé plusieurs concerts commémorant la naissance d'Adolf Hitler[12].

France[modifier | modifier le code]

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale des vétérans SS Marc Augier et René Binet, étaient actifs en France et impliqués dans le Mouvement social européen (1951-1958) et plus tard Nouvel ordre européen, fondé en 1951 par un groupe dissident plus radical du MSE, aux côtés de groupes similaires de toute l'Europe. Le groupe des vétérans SS [Jean-François Thiriart] Europe avait aussi un important contingent français.

Les organisations néonazies sont interdites dans la Cinquième République française, mais un grand nombre d’entre elles existent encore[13].

Le néonazisme s'est identifié en France à l'activité de certaines personnes, comme René Binet, responsable français du Nouvel ordre européen, et de divers groupes très minoritaires. Certains groupes néonazis français ont attiré l'attention du public, comme la Fédération d'action nationale et européenne (FANE), puis le Parti nationaliste français et européen (PNFE). La FANE a été dissoute dans les années 1980 et le PNFE a disparu au cours des années 1990 ; depuis, les néonazis français ne possèdent plus de structure propre.

En février 2009, le webmestre présumé du site Phénix - MNSF a été interpellé dans le Nord-Pas-de-Calais ; le site a été suspendu dans la foulée[14].

En octobre 2009, une soirée néonazie est organisée à Chozeau, en Isère. Alors que le maire ignorait qu'il s'agissait d'un groupuscule néonazi, 150 partisans s'y étaient réunis[15].

En 2008, un site internet francophone du nom de Aime et Sers et proche du National Socialist Movement américain fait son apparition. Son fondateur est arrêté en 2009[16].

Hongrie[modifier | modifier le code]

La Hongrie a connu un mouvement d’obédience nazi au cours des années 1930. Après l'interdiction du Parti des Croix fléchées et la chute du communisme en 1991, des groupuscules d'extrême-droite ont émergé. La sphère néonazie et révisionniste hongroise est en recomposition permanente, au gré des alliances politiques des grandes formations de la droite dure du pays, tel que le Jobbik. Des groupes néonazis se réclamant de l'Hungarisme, de l'ultranationalisme, avec un discours irrédentiste, antisémite et ouvertement négationniste se sont constitués depuis le milieu des années 1990. Ceux ayant eu le plus d'écho médiatique national et international sont le Mouvement Pax Hungarica[17], le Front national hongrois[18], le Parti de l'intérêt hongrois.

Russie[modifier | modifier le code]

Depuis 2014, le groupe de mercenaires Wagner fondé et dirigé, entre autres, par le néonazi[19] Dmitri Outkine intervient sur de nombreux théâtres d'opérations. Elle est connue pour sa commission de crimes de guerre, assassinats (dont ceux de journalistes, de civils, etc), actes de torture et autres exactions[20],[21]. Le Groupe Wagner est proche de Vladimir Poutine et est financé et dirigé par l'oligarque russe Evgueni Prigojine jusqu'à sa mort en 2023.

Suisse[modifier | modifier le code]

En 2007, au mois d'août à Genève, des militaires ont arrêté 8 néonazis en train d'agresser trois individus d'origine africaine[22],[23]. À Saint-Gall, en octobre 2016, un festival musical de groupes néonazis a eu lieu de manière légale et a rassemblé plus de 5 000 personnes[24],[25],[26].

Ukraine[modifier | modifier le code]

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Une organisation de néonazis en Ukraine se nomme C14 (S14 (en)) et ces néonazis sont accusés de l'attaque des camps de Roms[27].

La brigade Azov est un groupe militaire ukrainien participant aux combats dans la guerre russo-ukrainienne. De nombreux membres sont des néonazis et la brigade utilise des symboles et une idéologie néonazie[28].

Amérique[modifier | modifier le code]

Brésil[modifier | modifier le code]

La mouvance néonazie est en plein essor au Brésil depuis le milieu des années 2010. Le nombre de groupes se réclamant de cette idéologie aurait bondi de 75 à 530 dans le pays entre 2015 et 2021. Quelque 500 000 Brésiliens seraient consommateurs de produits liés au IIIe Reich (éditions de Mein Kampf, bustes de Hitler, brassards, drapeaux…)[29].

Canada[modifier | modifier le code]

En 2023, un membre du groupe Division Atomwaffen est arrêté au Canada pour activité terroriste[30].

États-Unis[modifier | modifier le code]

Un rassemblement du National Socialist Movement devant le Capitole.
Article connexe : Néonazisme aux États-Unis.

En 1959, George Lincoln Rockwell fonde le Parti nazi américain. Le parti milite surtout dans les années 1960 contre le mouvement des droits civiques dirigé par Martin Luther King et devient connu grâce à ses manifestations publiques. Rockwell croit que l'intégration est un complot dirigé par les communistes juifs pour infiltrer et détruire l'Amérique blanche.

En 1967, il est assassiné par un ancien membre du parti. Matt Koehl prend le commandement du parti nazi américain. Beaucoup dans le parti n'approuvent pas ses politiques comme William Luther Pierce, qui fonde l'Alliance nationale ou Frank Collin, qui fonde le National Socialist Party of America (en) (NSPA).

Le NSPA devient connu par sa tentative en 1978 de marcher sur Skokie, dans l'Illinois où 40 % des habitants sont juifs et une partie d'entre eux des survivants de l'Holocauste.

Le 3 novembre 1979 des membres du Ku Klux Klan et du parti nazi américain s'engagent dans des combats violents avec des communistes, tuant cinq militants. Cette tuerie est appelée plus tard la Tuerie de Greensboro.

Aux États-Unis, on trouve également le site Internet Stormfront qui se rapproche d'un mouvement néonazi « traditionnel » : haine des Juifs et des non-blancs ainsi que des communistes. Existent aussi Aryan Nations et de nombreuses branches du Blood and Honour et Combat 18[31],[32].

Asie[modifier | modifier le code]

Israël[modifier | modifier le code]

En mai 2006, des croix gammées et le nom de Hitler sont peints sur les murs de la grande synagogue de Petah Tikva. Une cellule néonazie est démantelée en août 2007 à Petah Tikva. Les 8 jeunes citoyens israéliens âgés de 16 à 21 ans appartenaient tous à des familles originaires de l'ancienne URSS et étaient arrivés en Israël par le biais d'une loi permettant aux personnes d'origine juive d'acquérir la nationalité israélienne sur la Loi du retour[33].

D'autres cas d'agressions à caractère antisémite[34],[35] ou des vandalismes néonazis sont rapportés[36].

Japon[modifier | modifier le code]

Au Japon, il existe un parti néonazi : le Parti national-socialiste des travailleurs japonais.

Il existe aussi un groupe similaire à Blood and Honour : Yellowside 28[réf. nécessaire]

Turquie[modifier | modifier le code]

Un groupe néonazi a existé à Izmir en 1969, lorsqu'un groupe d'anciens membres de Parti national républicain et paysan (parti précurseur du Parti d'action nationaliste) a fondé l'association « Nasyonal Aktivitede Zinde İnkişaf » (Développement vigoureux dans l'activité nationale). Le club a maintenu deux unités de combat. Les membres portaient des uniformes SA et utilisaient le salut Hitler. L'un des dirigeants (Gündüz Kapancıoğlu) a été réintégré au Parti d'action nationaliste en 1975[37].

Aujourd'hui, en dehors des « Loups gris » néofascistes[38],[39],[40],[41],[42],[43],[44] et du « Parti d'action nationaliste » ultranationaliste turc[45],[46],[47],[48],[49],[50], il existe en Turquie des organisations néonazies telles que le Parti nazi turc[51] ou le Parti national-socialiste de Turquie, principalement basées sur Internet[52],[53],[54].

Océanie[modifier | modifier le code]

Proportionnellement à la population totale (20 millions d'habitants) et à la population de confession juive (100 000), l'antisémitisme et le néonazisme sont particulièrement virulents en Australie[55], avec plus de 400 attaques en 2003 et 2004 par les membres de Antipodean Resistance[réf. nécessaire].

Le groupe Antipodean Resistance créé en 2016 est l'un des groupes néonazis actifs[56].

En Nouvelle-Zélande, les organisations néonazies historiques comprennent l'Unit 88 (en)[57] et le Parti national-socialiste de Nouvelle-Zélande (en)[58]. L'organisation nationaliste blanche le Front national néozélandais a été accusée d'être néonazie[59].

Afrique[modifier | modifier le code]

Afrique du Sud[modifier | modifier le code]

Emblème de l'AWB.
Article connexe : Mouvement de résistance afrikaner (AWB).
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L'Afrikaner Weerstandsbeweging (AWB, français : Mouvement de résistance afrikaner) est un groupuscule d'extrême droite[60] sud-africain prônant la suprématie blanche et la création de républiques boers (Volkstaat) au sein de l'Afrique du Sud[61].

Utilisation comme faux drapeau[modifier | modifier le code]

À la fin des années 1950, des attaques et déprédations sont commises par des services du renseignements du bloc de l'Est sous fausse bannière néonazi pour discréditer l'Allemagne de l’Ouest tel l'attentat visant le préfet français André-Marie Trémeaud à Strasbourg en mai 1957[62] et l'opération « croix gammée », une vague de vandalisme et profanation à travers l'Europe de l’Ouest, les Amériques et l'Australie fin décembre 1958[63].

Néonazis célèbres[modifier | modifier le code]

Groupes armés néonazis[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

La trilogie de documentaires réalisés par Daniel Schweizer sur les extrémistes, les skinheads, les néonazis, le Ku Klux Klan et les fondamentalistes chrétiens racistes incluant Skin or Die (diffusé sur Arte en 1998)[64], Skinhead Attitude (diffusé sur Arte en 2003) et White Terror, (diffusé sur Arte en 2005).

D'autres films de ce même type incluent :

  • American History X. Un film de Tony Kaye sur la descente aux enfers d'un néonazi américain, puis sa tentative de sauver sa famille (notamment son frère) après être sorti de prison pour un double meurtre (avec Edward Norton).
  • Danny Balint. Un film de Henry Bean qui retrace l'histoire d'un skinhead néonazi new-yorkais juif violemment antisémite. Face à ses contradictions il s'engage dans des actions violentes. Inexorablement sa religion le rattrape. (avec Ryan Gosling).
  • This is England. Un film de Shane Meadows sortie en 2007. En 1983, Shaun, 12 ans, habite avec sa mère dans une ville côtière du nord de l'Angleterre. Garçon solitaire, il rencontre un groupe de skinheads locaux, avec qui il découvre le monde des fêtes, du premier amour et des bottes Dr Martens. Le ton change quand Combo, un skinhead raciste et plus âgé, sort de prison.
  • Romper Stomper. Un film réalisé par Geoffrey Wright en 1992 avec l'acteur Russell Crowe, racontant l'histoire d'une bande de skinheads en prise avec des vietnamiens dans la ville de Melbourne en Australie.
  • Skins (ou Skin Gang). Un film américain réalisé par Wings Hauser en 1994, dans lequel l'agression d'un homosexuel par un groupe de skinheads va entraîner une spirale de violence.
  • Made in Britain. Un film réalisé par Alan Clarke en 1982 avec l'acteur Tim Roth, raconte l'histoire d'un jeune néonazi de 16 ans que les services sociaux tentent de remettre dans le droit chemin.
  • Pariah (en). Un film américain réalisé par Randolph Kret en 1998 dans lequel le mari d'une jeune femme noire, qui s'est suicidée à la suite de son viol par une bande de skinheads, va infiltrer le groupe afin de se venger.
  • The Infiltrator (en). Un téléfilm réalisé par John Mackenzie qui raconte l'infiltration d'un journaliste israélien parmi les Néo-nazis allemands.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (en) https://www.adl.org/education/references/hate-symbols/311
  2. ↑ (de) « Rassistische Vorfälle bei der Euro » (consulté le )
  3. ↑ (de) « Zahl gewaltbereiter Neonazis gestiegen », sur zeit.de (consulté le )
  4. ↑ « Les nouveaux visages du nazisme », Paris Match,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ Odile Benyahia-Kouider, L’Allemagne paiera, éditions Fayard, 2013, pages 166-167.
  6. ↑ « Allemagne: trois néonazis, dix meurtres et treize ans de cavale », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ « Les néonazis voulaient déstabiliser le pays », Le Soir, jeudi 7 septembre 2006
  8. ↑ a et b « La Belgique découvre, stupéfaite, un complot néonazi au sein de son armée », AFP, 08/09/06, 12h01
  9. ↑ « Un groupe terroriste néonazi démantelé », Le Nouvel Observateur, 8 septembre 2006
  10. ↑ « La Belgique démantèle un groupe néonazi préparant des attentats », Le Monde, 7 septembre 2006
  11. ↑ « Des militaires néonazis voulaient commettre des attentats », RTL Belgique, 8 septembre 2006
  12. ↑ (bs) Nermina Kuloglija-Zolj, « Kako neonacistička organizacija “Krv i čast” kroz muziku širi ideologiju u Hrvatskoj », sur Detektor, (consulté le )
  13. ↑ (en) Jon Henley, « France says it will outlaw all neo-Nazi groups », The Guardian, Londres,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. ↑ « Soupçonné d'avoir créé un site néo-nazi, un Méterennois incarcéré », La Voix du Nord, 20 février 2009.
  15. ↑ « Soirée néonazie surprise dans une commune iséroise », Le Figaro, jeudi 8 octobre 2009.
  16. ↑ « Le néonazi de Méteren avait même baptisé son chien Adolf ! », sur La Voix du Nord (consulté le )
  17. ↑ (hu) « A náci alvilág látszólag nulla pénzből garázdálkodik Magyarországon », Heti Világgazdaság, (consulté le )
  18. ↑ (hu) « Visszahúzódó, tisztelettudó, amúgy újnyilas », Heti Világgazdaság, (consulté le ).
  19. ↑ Louis Chahuneau, « En Syrie, les milices secrètes de Vladimir Poutine », sur Le Point, (consulté le )
  20. ↑ « IIIe Reich, torture… Qui est Dmitri Outkine, fondateur du groupe Wagner déployé par la Russie en Ukraine? », sur BFMTV (consulté le )
  21. ↑ « Les confidences inédites d’un soldat de «Wagner», l’armée fantôme des guerres de Poutine », sur lefigaro.fr, (consulté le )
  22. ↑ [PDF] « Communiqué de presse du Collectif des Organisations de la Diaspora Africaine en Suisse » (consulté le )
  23. ↑ « Le groupuscule néonazi genevois, simple pièce du puzzle suisse? », sur lecourrier.ch, (consulté le )
  24. ↑ « St-Gall: près de 5 000 personnes ont assisté à un concert de groupes rock d'extrême-droite », sur arcinfo.ch (consulté le )
  25. ↑ RTS.ch, « Temps présent », sur rts.ch (consulté le )
  26. ↑ Julien Licourt, « Un immense concert néonazi choque la Suisse », Le Figaro,‎ (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  27. ↑ https://www.amnesty.be/infos/actualites/article/ukraine-faut-traduire-justice-auteurs-attaques-meurtrieres-roms
  28. ↑ (en-GB) Shaun Walker, « Azov fighters are Ukraine's greatest weapon and may be its greatest threat », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. ↑ « Dans le Brésil de Jair Bolsonaro, des néonazis de plus en plus visibles et décomplexés », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  30. ↑ « Accusations de terrorisme et de propagande haineuse contre un individu associé à Division Atomwaffen », Gendarmerie royale du Canada,
  31. ↑ https://www.counterextremism.com/supremacy/combat-18
  32. ↑ https://www.counterextremism.com/supremacy/blood-honour-bh
  33. ↑ (en) « Israeli 'neo-Nazi gang' arrested », BBC News, 9 septembre 2007.
  34. ↑ (en) « Neo-Nazis in the Jewish homeland », Jerusalem Post, 25 septembre 2007.
  35. ↑ « Des cas d'antisémitisme dans l'armée israélienne », Le Figaro, 22 avril 2007.
  36. ↑ (en) « Petah Tikva synagogue desecrated », Jerusalem Post, 4 mai 2006.
  37. ↑ Jürgen Roth et Kamil Taylan: Die Türkei – Republik unter Wölfen. Bornheim-Merten, p. 119.
  38. ↑ Political Terrorism, by Alex Peter Schmid, A. J. Jongman, Michael Stohl, Transaction Publishers, 2005, p. 674
  39. ↑ Annual of Power and Conflict, by Institute for the Study of Conflict, National Strategy Information Center, 1982, p. 148
  40. ↑ The Nature of Fascism, by Roger Griffin, Routledge, 1993, p. 171
  41. ↑ Political Parties and Terrorist Groups, by Leonard Weinberg, Ami Pedahzur, Arie Perliger, Routledge, 2003, p. 45
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  43. ↑ Martin A. Lee, « On the Trail of Turkey's Terrorist Grey Wolves », The Consortium
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  63. ↑ Thierry Wolton, Le KGB en France, Grasset, , 310 p. (lire en ligne), L'épouvantail néonazi.
  64. ↑ https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/5006_0

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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