« Chantal Akerman » : différence entre les versions
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| légende = Chantal Akerman en 2012. |
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| films notables = ''[[La Chambre (film)|La Chambre]]''<br> ''[[Je, tu, il, elle]]'' <br> ''[[Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles|Jeanne Dielman, 23, quai...]]'' <br> ''[[Les Rendez-vous d'Anna]]'' <br> ''[[La Captive]]'' <br> ''[[Demain on déménage]]'' |
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'''Chantal Akerman'''<ref name="passek">Parfois orthographié à tort Chantal Ackerman, cf. ''Dictionnaire du Cinéma'', volume 1 - [[Jean-Loup Passek]], p. 21, Larousse In Extenso, {{ISBN|2-03-750001-7}}</ref> est une [[cinéaste]] |
'''Chantal Akerman'''<ref name="passek">Parfois orthographié à tort Chantal Ackerman, cf. ''Dictionnaire du Cinéma'', volume 1 - [[Jean-Loup Passek]], p. 21, Larousse In Extenso, {{ISBN|2-03-750001-7}}</ref> est une [[cinéaste]] [[Belgique|belge]], née le {{date de naissance|6 juin 1950}} à [[Etterbeek]]<ref>{{Lien web |auteur=[[Insee]] |titre=Acte de décès de Chantal Anne Akerman |url=https://deces.matchid.io/id/rOMoERHNcmQE |site=[[Fichier des personnes décédées#MatchID|MatchID]] |consulté le=}}</ref> en [[Belgique]] et morte le {{date de décès|5 octobre 2015}} dans le {{20e arrondissement de Paris}}<ref name=":1">{{Article|langue=Français|auteur1=Sandy Flitterman-Lewis|traducteur=Anaïs Dubreucq Le Bouffant|titre=Chantal Akerman|périodique=Dictionnaire des féministes|éditeur=PUF|date=2017|issn=|lire en ligne=|pages=14-16}}</ref>. |
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Elle est considérée comme une des figures de proue du cinéma moderne. |
Elle est considérée comme une des figures de proue du cinéma moderne. |
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== Biographie == |
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Chantal Akerman est issue d'une famille [[Juifs|juive]] [[Pologne|polonaise]]. Ses grands-parents<ref name=":1" /> |
Chantal Akerman est issue d'une famille [[Juifs|juive]] [[Pologne|polonaise]]. Ses grands-parents<ref name=":1" /> ainsi que sa mère, Natalia, ont été déportés à [[Auschwitz]], et seule sa mère en est revenue. Son père se nomme Jacques Akerman. Sa sœur est Sylviane Akerman. |
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Dans ses films, elle traite des relations mère-fille, de la vie des femmes, de leurs rapports, de la sexualité et de l'identité féminines<ref name=":1" />. Selon Jean-Michel Frodon, sa relation au [[judaïsme]] traverse toute sa filmographie<ref>Selon [[Jean-Michel Frodon]] [http://www.slate.fr/story/107905/chantal-akerman-mort sur ''slate.fr''].</ref>. C'est pourtant à partir du film ''Histoires d'Amérique'' qu’émerge la conscience juive de la cinéaste, à travers des témoignages de Juifs d'Europe de l'Est émigrés aux États-Unis<ref name = ":1" />. |
Dans ses films, elle traite des relations mère-fille, de la vie des femmes, de leurs rapports, de la sexualité, de l'homosexualité et de l'identité féminines<ref name=":1" />. Selon Jean-Michel Frodon, sa relation au [[judaïsme]] traverse toute sa filmographie<ref>Selon [[Jean-Michel Frodon]] [http://www.slate.fr/story/107905/chantal-akerman-mort sur ''slate.fr''].</ref>. C'est pourtant à partir du film ''Histoires d'Amérique'' qu’émerge la conscience juive de la cinéaste, à travers des témoignages de Juifs d'Europe de l'Est émigrés aux États-Unis<ref name = ":1" />. |
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C'est ''[[Pierrot le Fou]]'' de [[Jean-Luc Godard]] (1965) qui a provoqué sa vocation. Formellement, [[Michael Snow]] sera sa deuxième profonde influence<ref>Programme de la [[Cinémathèque royale de Belgique]], septembre à novembre 2015 ; page 88</ref>. Elle déclare le {{date|5 juin 2004}} au [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Pompidou]] : {{citation|Godard m'a donné de l'énergie et les formalistes m'ont libérée.}} Son travail est contemporain de celui des débuts de [[Wim Wenders]]. |
C'est ''[[Pierrot le Fou]]'' de [[Jean-Luc Godard]] (1965) qui a provoqué sa vocation. Formellement, [[Michael Snow]] sera sa deuxième profonde influence<ref>Programme de la [[Cinémathèque royale de Belgique]], septembre à novembre 2015 ; page 88</ref>. Elle déclare le {{date|5 juin 2004}} au [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Pompidou]] : {{citation|Godard m'a donné de l'énergie et les formalistes m'ont libérée.}} Son travail est contemporain de celui des débuts de [[Wim Wenders]]. |
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=== New York === |
=== New York === |
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Après un court passage à l'[[Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion|Institut national supérieur des arts du spectacle]], en 1967-1968<ref name="passek"/> |
Après un court passage à l'[[Institut national supérieur des arts du spectacle et des techniques de diffusion|Institut national supérieur des arts du spectacle]], en 1967-1968<ref name="passek"/> dont elle claque la porte après trois mois<ref>Selon [[Isabelle Regnier]] [https://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/10/07/chantal-akerman-cineaste-abrasive_4783879_3476.html sur ''le Monde.fr''.]</ref>, et la réalisation en 1971 de ''L'enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée'', un deuxième film (depuis longtemps invisible) que la cinéaste estime raté{{Référence nécessaire}} parce que pas assez construit, précis, dirigé, Akerman part avec [[Samy Szlingerbaum]] à [[New York]] où elle fréquente assidûment l'[[Anthology Film Archives]] (cinémathèque). Elle y découvre le [[cinéma expérimental]] américain (Michael Snow, [[Andy Warhol]], [[Jonas Mekas]], etc.).<!-- |
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{{citation bloc|Ils m'ont ouvert les yeux sur beaucoup de choses : les rapports entre un film et son propre corps, le temps comme la chose essentielle d'un film, le temps et l'énergie. C'est en regardant leurs films que j'ai trouvé le courage de tenter autre chose.}}--> |
{{citation bloc|Ils m'ont ouvert les yeux sur beaucoup de choses : les rapports entre un film et son propre corps, le temps comme la chose essentielle d'un film, le temps et l'énergie. C'est en regardant leurs films que j'ai trouvé le courage de tenter autre chose.}}--> |
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Elle y rencontre [[Babette Mangolte]] qui devient la photographe de ses films. |
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Vivant de petits boulots, elle parvient néanmoins à tourner plusieurs films. En 1972, ''[[La Chambre (film)|La Chambre]]'', un court-métrage à base de lent [[panoramique (cinéma)|panoramique]] horizontal qui balaie l'espace à 360 degrés plusieurs fois, et ''[[Hôtel Monterey]]'', 63 minutes, une suite de plans fixes précisément cadrés et de lents [[travelling]]s dans les couloirs, puis la caméra sort de l'immeuble par le toit où un panoramique balaie l'horizon urbain. Enfin, en 1973, ''Hanging Out Yonkers'', son premier essai de documentaire (sur des jeunes à problèmes fréquentant un centre social), resté inachevé et dont les rushes sont parfois projetés en cinémathèque ou lors de rétrospectives. |
Vivant de petits boulots, elle parvient néanmoins à tourner plusieurs films. En 1972, ''[[La Chambre (film)|La Chambre]]'', un court-métrage à base de lent [[panoramique (cinéma)|panoramique]] horizontal qui balaie l'espace à 360 degrés plusieurs fois, et ''[[Hôtel Monterey]]'', 63 minutes, une suite de plans fixes précisément cadrés et de lents [[travelling]]s dans les couloirs, puis la caméra sort de l'immeuble par le toit où un panoramique balaie l'horizon urbain. Enfin, en 1973, ''Hanging Out Yonkers'', son premier essai de documentaire (sur des jeunes à problèmes fréquentant un centre social), resté inachevé et dont les rushes sont parfois projetés en cinémathèque ou lors de rétrospectives. |
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[[File:Chantal Akerman tombe.jpg|thumb|Tombe au [[cimetière du Père-Lachaise]].]] |
[[File:Chantal Akerman tombe.jpg|thumb|Tombe au [[cimetière du Père-Lachaise]].]] |
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Souffrant de [[Trouble psychique|troubles psychologiques]] [[Trouble bipolaire|maniaco-dépressifs]]<ref>[http://www.dhnet.be/medias/cinema/la-cineaste-belge-chantal-akerman-est-decedee-5613a56035700fb92f7a091b Voir sur ''dhnet.be''.]</ref> et profondément affectée par le décès de sa mère Natalia un an et demi plus tôt, elle décide de mettre fin |
Souffrant de [[Trouble psychique|troubles psychologiques]] [[Trouble bipolaire|maniaco-dépressifs]]<ref>[http://www.dhnet.be/medias/cinema/la-cineaste-belge-chantal-akerman-est-decedee-5613a56035700fb92f7a091b Voir sur ''dhnet.be''.]</ref> et profondément affectée par le décès de sa mère Natalia un an et demi plus tôt, elle décide de mettre fin à ses jours<ref>[https://www.lemonde.fr/cinema/article/2015/10/06/la-cineaste-chantal-akerman-est-morte_4783566_3476.html « Chantal Akerman est morte »] sur ''Le Monde.fr''.</ref> à l'âge de 65 ans, le {{Date|5|octobre|2015}}, dans le {{Arrondissement|20|Paris|long=Oui}}<ref>[http://next.liberation.fr/culture-next/2015/10/06/mort-de-la-cineaste-chantal-akerman_1398190 « Mort de la cinéaste Chantal Akerman »] sur ''Libération.fr''.</ref>{{,}}<ref name=":0">{{Article |langue=en-US |prénom1=Rachel |nom1=Donadio |prénom2=Cara |nom2=Buckley |titre=Chantal Akerman, Whose Films Examined Women’s Inner Lives, Dies at 65 |périodique=The New York Times |date=2015-10-06 |issn=0362-4331 |lire en ligne=https://www.nytimes.com/2015/10/07/arts/chantal-akerman-belgian-filmmaker-dies-65.html |consulté le=2019-01-12 }}</ref>. |
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Elle est inhumée au [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{49e|division}}). |
Elle est inhumée au [[cimetière du Père-Lachaise]] ({{49e|division}}). |
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==== Enseignement ==== |
==== Enseignement ==== |
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Chantal Akerman a été professeure à l'''European Graduate School'' de Saas-Fee ([[Suisse]]) où elle dirigeait un atelier de cinéma pendant l'été |
Chantal Akerman a été professeure à l'''European Graduate School'' de Saas-Fee ([[Suisse]]) où elle dirigeait un atelier de cinéma pendant l'été. |
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Elle a enseigné à l'[[ |
Elle a enseigné à l'[[université de la ville de New York]]<ref>Entretien avec Chantal Akerman et Marie Losier réalisé par Nicholas Elliot à New York le 16 août 2012, ''[[Cahiers du cinéma]]'', {{n°|681}}, septembre 2012, {{p.|32}}.</ref> (''City University of New York'' : ''CUNY''). |
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=== Distinction === |
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* 2004 : Commandeur de l'[[ordre de Léopold]] |
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=== Hommages === |
=== Hommages === |
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* En 2016, l'UFR arts, philosophie, esthétique de l'université Paris 8 lui consacre une journée d' |
* En 2016, l'UFR arts, philosophie, esthétique de l'université Paris 8 lui consacre une journée d'études : ''Chantal Akerman, retours sur l’oeuvre''<ref>{{Lien web |titre=Chantal Akerman, retours sur l’œuvre, journée d'étude |url=http://www.estca.univ-paris8.fr/chantal-akerman-retours-sur-loeuvre/}}.</ref> |
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* En 2020, est inauguré un nouveau quartier à Bruxelles sur l’ancien site industriel [[Tour et Taxis]]. |
* En 2020, est inauguré un nouveau quartier à Bruxelles sur l’ancien site industriel [[Tour et Taxis]]. À cette occasion, 28 nouvelles voies sont créées et vont être dénommées, à partir des {{nb|1397 propositions}} faites par des Bruxellois et l'une de ces voies est la ''rue Chantal Akerman''<ref>[https://www.rtbf.be/info/regions/detail_bruxelles-on-connait-le-nom-des-nouvelles-rues-de-tour-et-taxis?id=9965884 « Bruxelles: voici les noms des nouvelles rues de Tour et Taxis »].</ref>. |
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⚫ | * À Paris, l'[[allée Chantal-Akerman]] a été créée par vote en {{date-|octobre 2020}}<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Rues, espaces verts et équipements publics : comment sont-ils dénommés à Paris ?|url=https://www.paris.fr/pages/comment-sont-nommees-les-rues-de-paris-7471|site=www.paris.fr|consulté le=2020-02-18}}.</ref> dans le [[20e arrondissement de Paris|{{20e|arrondissement}}]] de la capitale française<ref>{{Lien web|langue=|auteur1=|titre=Commission de dénomination parisienne|url=https://cdn.paris.fr/paris/2020/02/12/c19eeb9388dba4f1f6908fa18b8b87be.pdf|site=|périodique=|date=|consulté le=}}.</ref>. |
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⚫ | * À Paris, l'[[allée Chantal-Akerman]] a été créée par vote en octobre 2020<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Rues, espaces verts et équipements publics : comment sont-ils dénommés à Paris ?|url=https://www.paris.fr/pages/comment-sont-nommees-les-rues-de-paris-7471|site=www.paris.fr|consulté le=2020-02-18}}</ref> dans le [[20e arrondissement de Paris|{{20e}} |
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== Publications == |
== Publications == |
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Chantal Akerman est l'autrice de nombreuses [[Installation artistique|Installations artistiques]]. |
Chantal Akerman est l'autrice de nombreuses [[Installation artistique|Installations artistiques]]. |
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* ''D'Est au bord de la |
* ''D'Est au bord de la fiction'', 1995 |
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* ''Vingt-cinquième écran'', 1995 |
* ''Vingt-cinquième écran'', 1995 |
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* ''Autobiography/Selfportrait in |
* ''Autobiography/Selfportrait in Progress'', 1998 |
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* ''Woman Sitting after Killing'', 2001 |
* ''Woman Sitting after Killing'', 2001 |
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* ''From the Other Side'', 2002 |
* ''From the Other Side'', 2002 |
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* ''Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide'', 2004 |
* ''Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide'', 2004 |
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* ''In the Mirror'', 1971-2007 |
* ''In the Mirror'', 1971-2007 |
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* ''Je |
* ''Je, tu, il, elle, the Installation'', 2007 |
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* ''Femmes d’Anvers en novembre'', 2008 |
* ''Femmes d’Anvers en novembre'', 2008 |
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* ''Maniac Summer'', 2009 |
* ''Maniac Summer'', 2009 |
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== Filmographie == |
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* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Saute ma ville]]'' |
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Saute ma ville]]'' |
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* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[L'Enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée]]'' |
* [[1971 au cinéma|1971]] : ''[[L'Enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée]]'' |
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* [[1984 au cinéma|1984]] : ''J'ai faim, j'ai froid'' (sketch de ''[[Paris vu par... 20 ans après]]'') |
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''J'ai faim, j'ai froid'' (sketch de ''[[Paris vu par... 20 ans après]]'') |
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* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[New York, New York bis]]'' (court-métrage |
* [[1984 au cinéma|1984]] : ''[[New York, New York bis]]'' (court-métrage perdu{{Référence nécessaire}}) |
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Le Marteau (film)|Le Marteau]]'' |
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Le Marteau (film)|Le Marteau]]'' |
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Portrait d'une paresseuse]]'' |
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Rue Mallet-Stevens (film)|Rue Mallet-Stevens]]'' |
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Rue Mallet-Stevens (film)|Rue Mallet-Stevens]]'' |
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''La Paresse'' (sketch de ''[[Seven Women, Seven Sins]]'') |
* [[1986 au cinéma|1986]] : ''La Paresse'' (sketch de ''[[Seven Women, Seven Sins]]'') |
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* [[1986 au cinéma|1986]] : ''[[Golden Eighties]]'' |
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* [[1989 au cinéma|1989]] : ''[[Les Trois Dernières Sonates de Franz Schubert]]'' |
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* [[1991 au cinéma|1991]] : ''Pour Febe Elisabeth Velasquez, El Salvador'' dans ''[[Contre l'oubli]]'' |
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* [[2006 au cinéma|2006]] : ''[[Là-bas (film)|Là-bas]]'' |
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* [[2007 au cinéma|2007]] : ''Tombée de nuit sur |
* [[2007 au cinéma|2007]] : ''Tombée de nuit sur [[Shanghai]]'', séquence de 15 min. de ''[[L'État du monde]]''<ref>{{imdb titre|1058526|titre=L'État du monde}}</ref> |
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* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Femmes d’Anvers en novembre]]'' (''Women from Antwerp in November'', court métrage) |
* [[2008 au cinéma|2008]] : ''[[Femmes d’Anvers en novembre]]'' (''Women from Antwerp in November'', court métrage) |
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* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[La Folie Almayer (film)|La Folie Almayer]]'' |
* [[2012 au cinéma|2012]] : ''[[La Folie Almayer (film)|La Folie Almayer]]'' |
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* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[No Home Movie]]'' |
* [[2015 au cinéma|2015]] : ''[[No Home Movie]]'' |
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=== Télévision === |
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* En {{date-|décembre 2022}}, le magazine de cinéma britannique ''[[Sight and Sound]]'' classe ''[[Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles]]'' meilleur film de tous les temps<ref>{{lien web|url=https://www.lesoir.be/480707/article/2022-12-02/le-meilleur-film-de-tous-les-temps-est-belge|titre=Le «meilleur film de tous les temps» est belge|auteur=|date=2 décembre 2022|site=[[Le Soir]]|consulté le=2 décembre 2022}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web|url=https://www.lesinrocks.com/cinema/jeanne-dielman-de-chantal-akerman-sacre-meilleur-film-de-tous-les-temps-519717-02-12-2022/|titre=“Jeanne Dielman” de Chantal Akerman sacré meilleur film de tous les temps |auteur=|date=2 décembre 2022|site=[[Les Inrockuptibles]]|consulté le=2 décembre 2022}}</ref>. |
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[[Catégorie:Personnalité inhumée au cimetière du Père-Lachaise (division 49)]] |
Version du 12 mai 2024 à 08:57
Nom de naissance | Chantal Anne Akerman |
---|---|
Naissance |
Etterbeek (Belgique) |
Nationalité | Belge |
Décès |
(à 65 ans) Paris 20e (France) |
Profession | Réalisatrice |
Films notables |
La Chambre Je, tu, il, elle Jeanne Dielman, 23, quai... Les Rendez-vous d'Anna La Captive Demain on déménage |
Chantal Akerman[1] est une cinéaste belge, née le à Etterbeek[2] en Belgique et morte le dans le 20e arrondissement de Paris[3].
Elle est considérée comme une des figures de proue du cinéma moderne.
Elle a été une influence importante notamment pour Gus Van Sant, Todd Haynes et Michael Haneke[4],[5].
Biographie
Chantal Akerman est issue d'une famille juive polonaise. Ses grands-parents[3] ainsi que sa mère, Natalia, ont été déportés à Auschwitz, et seule sa mère en est revenue. Son père se nomme Jacques Akerman. Sa sœur est Sylviane Akerman.
Dans ses films, elle traite des relations mère-fille, de la vie des femmes, de leurs rapports, de la sexualité, de l'homosexualité et de l'identité féminines[3]. Selon Jean-Michel Frodon, sa relation au judaïsme traverse toute sa filmographie[6]. C'est pourtant à partir du film Histoires d'Amérique qu’émerge la conscience juive de la cinéaste, à travers des témoignages de Juifs d'Europe de l'Est émigrés aux États-Unis[3].
C'est Pierrot le Fou de Jean-Luc Godard (1965) qui a provoqué sa vocation. Formellement, Michael Snow sera sa deuxième profonde influence[7]. Elle déclare le au Centre Pompidou : « Godard m'a donné de l'énergie et les formalistes m'ont libérée. » Son travail est contemporain de celui des débuts de Wim Wenders.
André Delvaux l'a soutenue dès son premier court métrage, Saute ma ville en 1968, un film pré-punk, anarchiste, dans l’air subversif du temps[8], où Akerman exprimait de manière explosive son besoin vital de libération.
New York
Après un court passage à l'Institut national supérieur des arts du spectacle, en 1967-1968[1] dont elle claque la porte après trois mois[9], et la réalisation en 1971 de L'enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée, un deuxième film (depuis longtemps invisible) que la cinéaste estime raté[réf. nécessaire] parce que pas assez construit, précis, dirigé, Akerman part avec Samy Szlingerbaum à New York où elle fréquente assidûment l'Anthology Film Archives (cinémathèque). Elle y découvre le cinéma expérimental américain (Michael Snow, Andy Warhol, Jonas Mekas, etc.). Elle y rencontre Babette Mangolte qui devient la photographe de ses films.
Vivant de petits boulots, elle parvient néanmoins à tourner plusieurs films. En 1972, La Chambre, un court-métrage à base de lent panoramique horizontal qui balaie l'espace à 360 degrés plusieurs fois, et Hôtel Monterey, 63 minutes, une suite de plans fixes précisément cadrés et de lents travellings dans les couloirs, puis la caméra sort de l'immeuble par le toit où un panoramique balaie l'horizon urbain. Enfin, en 1973, Hanging Out Yonkers, son premier essai de documentaire (sur des jeunes à problèmes fréquentant un centre social), resté inachevé et dont les rushes sont parfois projetés en cinémathèque ou lors de rétrospectives.
Chantal Akerman vit ensuite à Paris. Elle retourne à New York en 1976, après sa reconnaissance internationale, pour réaliser News from Home (89 minutes)[3], une lecture des lettres inquiètes et plaintives que lui envoyait sa maman pendant son séjour, accompagnée par des plans monumentaux (façades, rues, métro) de la mégapole. Le film se clôt par un très long travelling arrière, la caméra posée sur un bateau s'éloignant des tours jumelles du World Trade Center. La cinéaste reviendra dans cette ville pour tourner Histoires d'Amérique en 1988[3] et Un divan à New York en 1996[3].
Jeanne Dielman et la reconnaissance internationale
Dans le Nouvel Observateur en 1989, Chantal Akerman explique[10] : « Je me retournais dans mon lit, inquiète. Et brusquement, en une seule minute, j'ai tout vu Jeanne Dielman… »
Parmi les films de sa longue carrière, les plus importants sont Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles (1975) (son chef-d'œuvre selon Serge Kaganski[11]), une description méticuleuse, en illusion de temps réel (proche de l'hyperréalisme) de l'aliénation, avec Delphine Seyrig (« C'est un film sur l'espace et le temps et sur la façon d'organiser sa vie pour n'avoir aucun temps libre, pour ne pas se laisser submerger par l'angoisse et l'obsession de la mort ») ; Les Rendez-vous d'Anna (1978) avec Aurore Clément, un très autobiographique road movie en train (d'Allemagne à Paris en passant par Louvain et Bruxelles) ; la comédie musicale Golden Eighties (1986) (une variation à la Jacques Demy de ses thèmes habituels avec Seyrig et Lio) ; sa tentative de comédie romantique américaine à la Ernst Lubitsch (ou à la Woody Allen) Un divan à New York (1996, avec William Hurt et Juliette Binoche), et La Captive (2000, avec Sylvie Testud et Stanislas Merhar), son adaptation, écrite avec Eric de Kuyper, de La Prisonnière de Marcel Proust, influencée par Vertigo d'Alfred Hitchcock[12] et les mélodrames morbides d'Evgueni Bauer.
En 2006, Chantal Akerman détourne une commande (un documentaire sur Israël) pour revenir à un travail plus personnel, son plus intime depuis les années 1970 (voix off autobiographique accompagnant des plans fixes hyperréalistes tournés en vidéo), tourné à Tel-Aviv et monté à Paris, sur l'exil, l'exil des autres, l'exil de soi-même, le repli sur soi, le déséquilibre mental, le temps, l'espace et les tâches ménagères qui deviennent des « actes héroïques de la vie quotidienne ». La conclusion de ce film, intitulé Là-bas[3], est : « Le paradis n'existe pas. »
Décès
Souffrant de troubles psychologiques maniaco-dépressifs[13] et profondément affectée par le décès de sa mère Natalia un an et demi plus tôt, elle décide de mettre fin à ses jours[14] à l'âge de 65 ans, le , dans le 20e arrondissement de Paris[15],[16].
Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise (49e division).
Activités
Documentaire
La cinéaste a réalisé des documentaires (Un jour Pina a demandé..., 1983 ; D'Est, 1993 ; Sud, 1998 ; De l'autre côté, 2003) qui se distinguent par une recherche plastique et formelle[réf. nécessaire] et une attentive écoute humaniste[réf. nécessaire] (« Je suis comme une éponge qui écoute d'une manière flottante. »)
Art contemporain
Chantal Akerman a présenté une installation filmique intitulée Woman Sitting after Killing à la Biennale de Venise de 2001, From the Other Side à Documenta 11 (2002), et Now en 2015 à la Biennale de Venise. À travers sa démarche artistique, Chantal Akerman mêle étroitement création filmique et installation vidéo. En 1995, elle réalise ainsi l'installation D'Est, au bord de la fiction à partir des images tournées pour le film documentaire D'Est (1993), œuvre qui prend pour thème la vie dans les rues d'Europe centrale et d'Europe de l'Est juste après la chute du mur de Berlin[17]. En 2015, Chantal Akerman présente Now à la biennale de Venise, installation en cinq écrans, où défilent à vive allure des paysages désertiques filmés en travelling et où le montage sonore a une importance particulière. À travers cette installation immersive, l'artiste provoque une confrontation brutale et sensible au chaos de la guerre, de la mort et de la disparition.
Enseignement
Chantal Akerman a été professeure à l'European Graduate School de Saas-Fee (Suisse) où elle dirigeait un atelier de cinéma pendant l'été.
Elle a enseigné à l'université de la ville de New York[18] (City University of New York : CUNY).
Hommages
- En 2016, l'UFR arts, philosophie, esthétique de l'université Paris 8 lui consacre une journée d'études : Chantal Akerman, retours sur l’oeuvre[19]
- En 2020, est inauguré un nouveau quartier à Bruxelles sur l’ancien site industriel Tour et Taxis. À cette occasion, 28 nouvelles voies sont créées et vont être dénommées, à partir des 1 397 propositions faites par des Bruxellois et l'une de ces voies est la rue Chantal Akerman[20].
- À Paris, l'allée Chantal-Akerman a été créée par vote en [21] dans le 20e arrondissement de la capitale française[22].
Publications
- 1997 : Hall de Nuit, Paris, L'Arche Éditeur
- 1998 : Une famille à Bruxelles, Paris, L'Arche Éditeur
- 2004 : Autoportrait en cinéaste, Paris, Cahiers du cinéma/Centre Pompidou
- 2013 : Ma mère rit, Paris, Mercure de France
Installations
Chantal Akerman est l'autrice de nombreuses Installations artistiques.
- D'Est au bord de la fiction, 1995
- Vingt-cinquième écran, 1995
- Autobiography/Selfportrait in Progress, 1998
- Woman Sitting after Killing, 2001
- From the Other Side, 2002
- A Voice in the Desert / Une Voix dans le Désert, 2002
- Marcher à côté de ses lacets dans un frigidaire vide, 2004
- In the Mirror, 1971-2007
- Je, tu, il, elle, the Installation, 2007
- Femmes d’Anvers en novembre, 2008
- Maniac Summer, 2009
- Tombée de nuit sur Shanghai, 2009
- La Chambre, 1972-2012
- Maniac Shadows, 2012
- NOW, 2015
Filmographie
Cinéma
- 1968 : Saute ma ville
- 1971 : L'Enfant aimé ou Je joue à être une femme mariée
- 1972 : La Chambre
- 1972 : Hôtel Monterey
- 1973 : Hanging Out Yonkers
- 1973 : Le 15/8
- 1974 : Je, tu, il, elle
- 1975 : Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles
- 1977 : News from Home
- 1978 : Les Rendez-vous d'Anna
- 1982 : Toute une nuit
- 1983 : Les Années 80 (documentaire)
- 1984 : J'ai faim, j'ai froid (sketch de Paris vu par... 20 ans après)
- 1984 : New York, New York bis (court-métrage perdu[réf. nécessaire])
- 1986 : Le Marteau
- 1986 : Portrait d'une paresseuse
- 1986 : Rue Mallet-Stevens
- 1986 : La Paresse (sketch de Seven Women, Seven Sins)
- 1986 : Golden Eighties
- 1989 : Les Trois Dernières Sonates de Franz Schubert
- 1989 : Trois Strophes sur le nom de Sacher
- 1989 : Histoires d'Amérique
- 1991 : Pour Febe Elisabeth Velasquez, El Salvador dans Contre l'oubli
- 1991 : Nuit et Jour
- 1993 : D'Est
- 1996 : Un divan à New York
- 1997 : Le Jour où (court métrage)
- 1999 : Sud
- 2000 : La Captive
- 2002 : De l'autre côté
- 2004 : Demain on déménage
- 2006 : Là-bas
- 2007 : Tombée de nuit sur Shanghai, séquence de 15 min. de L'État du monde[23]
- 2008 : Femmes d’Anvers en novembre (Women from Antwerp in November, court métrage)
- 2012 : La Folie Almayer
- 2015 : No Home Movie
Télévision
- 1980 : Aujourd'hui, dis-moi
- 1983 : Un jour Pina m'a demandé
- 1983 : L'Homme à la valise[24] (collection Télévision de chambre)
- 1984 : Lettre d'un cinéaste : Chantal Akerman
- 1984 : Family Business: Chantal Akerman Speaks About Film
- 1986 : Letters Home
- 1992 : Le Déménagement dans Monologues
- 1994 : Portrait d'une jeune fille de la fin des années 60 à Bruxelles
- 1997 : Chantal Akerman par Chantal Akerman dans Cinéma, de notre temps
- 2003 : Avec Sonia Wieder-Atherton
- 2009 : À l'Est avec Sonia Wieder-Atherton
Distinctions
- Commandeur de l'ordre de Léopold
- En , le magazine de cinéma britannique Sight and Sound classe Jeanne Dielman, 23, quai du commerce, 1080 Bruxelles meilleur film de tous les temps[25],[26].
Notes et références
- Parfois orthographié à tort Chantal Ackerman, cf. Dictionnaire du Cinéma, volume 1 - Jean-Loup Passek, p. 21, Larousse In Extenso, (ISBN 2-03-750001-7)
- Insee, « Acte de décès de Chantal Anne Akerman », sur MatchID
- Sandy Flitterman-Lewis (trad. Anaïs Dubreucq Le Bouffant), « Chantal Akerman », Dictionnaire des féministes, PUF, , p. 14-16
- Chantal Akerman, pioneering Belgian film director and theorist, dies aged 65 | Film | The Guardian.
- Chantal Akerman, Whose Films Examined Women’s Inner Lives, Dies at 65 - The New York Times
- Selon Jean-Michel Frodon sur slate.fr.
- Programme de la Cinémathèque royale de Belgique, septembre à novembre 2015 ; page 88
- Jean-François Demay, « Chantal Akerman : retour sur la carrière d’une cinéaste influente », sur elle.fr, (consulté le ).
- Selon Isabelle Regnier sur le Monde.fr.
- Chantal Akerman, Le Nouvel Observateur, septembre 1989.
- Selon Serge Kaganski sur les Inrocks.com.
- Akerman sur Cinéclub de Caen.com
- Voir sur dhnet.be.
- « Chantal Akerman est morte » sur Le Monde.fr.
- « Mort de la cinéaste Chantal Akerman » sur Libération.fr.
- (en-US) Rachel Donadio et Cara Buckley, « Chantal Akerman, Whose Films Examined Women’s Inner Lives, Dies at 65 », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
- « D'est, au bord de la fiction [From the East: bordering on fiction] - M HKA Ensembles », sur ensembles.mhka.be (consulté le )
- Entretien avec Chantal Akerman et Marie Losier réalisé par Nicholas Elliot à New York le 16 août 2012, Cahiers du cinéma, no 681, septembre 2012, p. 32.
- « Chantal Akerman, retours sur l’œuvre, journée d'étude ».
- « Bruxelles: voici les noms des nouvelles rues de Tour et Taxis ».
- « Rues, espaces verts et équipements publics : comment sont-ils dénommés à Paris ? », sur www.paris.fr (consulté le ).
- « Commission de dénomination parisienne ».
- « L'État du monde » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database
- « ina.fr/video/CPA84056455 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- « Le «meilleur film de tous les temps» est belge », sur Le Soir, (consulté le )
- « “Jeanne Dielman” de Chantal Akerman sacré meilleur film de tous les temps », sur Les Inrockuptibles, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Ilaria Gatti, Chantal Akerman. Uno schermo nel deserto, Fefè Editore, Roma, 2019, pp. 279
- Philippe Reynert, Onze cinéastes belges pour les années 80 : Chantal Akerman, Cinéma Quatre-Vingt-Cinq, N°319-320, Fédération Française des Ciné-Clubs (FFCC) Paris, juillet-août 1985, p. 20, (ISSN 0045-6926)
- (en) Marcelline Block et Jeremi Szaniawski (dir.), Directory of world cinema : Belgium, Intellect, Bristol, 2013, p. 71-101 et p. 282-295 (ISBN 978-1-7832-0008-5)
- (en) Cybelle H. McFadden, Gendered frames, embodied cameras : Varda, Akerman, Cabrera, Calle, and Maïwenn, Fairleigh Dickinson University Press, Madison ; Rowman & Littlefield, Lanham (Md.), 2014, 233 p. (ISBN 978-1-611-47632-3)
- (en) Dieter Roelstraete et Anders Kreuger (dir.), Chantal Akerman : too far, too close, Museum of Contemporary Art, Antwerpen, Ludion, 2012, 110 p. (ISBN 978-94-6130044-7) (exposition)
- Marion Roset, Chantal Akerman : à la recherche d'un temps perdu, Université Bordeaux 3, 2009, 75 p. (mémoire de master 2)
- (en) Marion Schmid, Chantal Akerman, Manchester University Press, 2010, 192 p. (ISBN 978-0-7190-7716-6)
- Hommage à Chantal Akerman, Cahiers du cinéma n° 716, novembre 2015
- Rétrospective intégrale au Centre Pompidou en 2004 en archive
- (en) Chantal Akerman: La Passion de L’Intime / An Intimate Passion, Senses of Cinema n° 77, État de Victoria, décembre 2015.
- Chantal Akerman, exposition Maniac Shadows à la Ferme du Buisson, lire la critique sur Slash-Paris.com
- Une dernière conversation avec Chantal Akerman par Esther Orner
- Emma Dusong, « Chant contre champ, Chantal Akerman : Chanter, se libérer », Entrelacs. Cinéma et audiovisuel, no 11, (ISSN 1266-7188, DOI 10.4000/entrelacs.1020, lire en ligne, consulté le )
Article connexe
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