« Écublens (Vaud) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
Sherwood6 (discuter | contributions)
Sourçage du gentilé et ajout du surnom
Sherwood6 (discuter | contributions)
Annulation de la modification de Jvoushagra (d)
Balise : Annulation
 
(24 versions intermédiaires par 13 utilisateurs non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{voir homonymes|Écublens}}
{{voir homonymes|Écublens}}
{{Infobox Commune de Suisse
{{Infobox Commune de Suisse
| annéecarte = 2014
| fonction = syndic
| fonction = syndic
| nom = Écublens
| nom = Écublens
| nomcarte = Ecublens
| nomofficiel = Ecublens (VD)<ref name="y1">https://www.vd.ch/themes/etat-droit-finances/communes/liste-des-communes-et-districts/#c1045410</ref>
| nomofficiel = Ecublens (VD)<ref name="y1">{{lien web |titre=Communes vaudoises et districts |url=https://www.vd.ch/themes/etat-droit-finances/communes/liste-des-communes-et-districts/#c1045410 |site=vd.ch |consulté le=31-05-2023}}.</ref>
| blason = Ecublens-VD-coat of arms.svg
| blason = Ecublens-VD-coat of arms.svg
| canton = VD
| canton = VD
| district = Ouest lausannois
| district = Ouest lausannois
| longitude = 6.56193
| longitude = 6.56193
| latitude = 46.52606
| latitude = 46.52606
| altitude =
| altitude =
| alt mini = 376
| alt mini = 376
| alt maxi = 443
| alt maxi = 443
| langue = [[Français]]
| langue = [[Français]]
| localité =
| localité =
| cp = 1024
| communeslimitrophes = [[Bussigny]], [[Crissier]], [[Chavannes-près-Renens]], [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice (VD)]], [[Denges]], [[Échandens]], [[Renens|Renens (VD)]]
| cp = 1024
| gentilé = Écublanais
| gentilé = Écublanais
| syndic/maire = Christian Maeder<br>(Ecublens forum d'opinions libres)
| syndic/maire = Christian Maeder
| no_OFS = 5635
| siteweb = www.ecublens.ch
| image = Ecublens VD ag1.jpg
| no_OFS = 5635
| légende = Quartier du Motty à Écublens.
| image = Ecublens VD ag1.jpg
| mandat = [[2021]]-[[2026]]
| légende = Quartier du Motty à Écublens.
}}
}}


'''Écublens''', officiellement Ecublens<ref name="y1" />, est une [[villes de Suisse|ville]] et une [[commune (Suisse)|commune]] [[suisse]] du [[canton de Vaud]], située dans le [[district de l'Ouest lausannois]].
'''Écublens''', officiellement Ecublens<ref name="y1" />, est une [[villes de Suisse|ville]] et une [[commune (Suisse)|commune]] [[suisse]] du [[canton de Vaud]], située dans le [[district de l'Ouest lausannois]].


Elle accueille en particulier les campus de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] et de l'[[Université de Lausanne]].
Elle accueille en particulier les campus de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] et de l'[[Université de Lausanne]].

== Toponymie ==
La plus ancienne mention remonte à 958-959 (''in villa Escublens''). Tiré d'un nom de personne germanique (prob. ''Scubilo'') complété d'un suffixe toponymique lui aussi germanique ''–ingos''. On trouve aussi la forme ''Scubilingis'' puis ''Scublens'' en 1147, Excublens (1177), ''Escublens'' en 1228, et ''Ecublens''<ref name="DTS"/>.

== Héraldique ==
{{Blason commune
| commune = Écublens
| image = Ecublens-VD-coat of arms.svg
| blasonnement = Parti d'azur et de gueules à la bande d'or brochante<ref>{{lire en ligne|lien=http://www.rsv.vd.ch/dire-cocoon/rsv_site/annexes/rsv/8964.pdf|langue=fr|page=25|texte=Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1)|date=2 juin 2017}}</ref>.
| explications =
| statut = Les armoiries de la commune sont adoptées et approuvées par le [[canton de Vaud]] en 1929<!--<ref name="communesEtArmoiries" />-->.
| titre = non
}}

Ecublens a été le berceau d'une ancienne famille noble remontant au {{s-|XII}} et portant le nom d'« Écublens ». Elle a joué un rôle important dans l'histoire de l'évêché de Lausanne jusqu'à la fin du Moyen Âge. En 1280, Rodolphe d'Écublens illustre dans ses armes un faucon attaquant un oiseau dans un champ. Mais au {{s|XIX|e}}, l'héraldiste Louis-Alphonse de Mandrot attribue à cette famille les armoiries d'une famille de la région de [[Bordeaux]], les Ecoubleau de Sourdis<ref>A. de Mandrot, ''Armorial historique du canton de Vaud'', Lausanne 1856, pl. 10.</ref>. Ces dernières armoiries sont reprises par la commune vers 1920 et officiellement enregistrées en 1929<ref>{{Ouvrage |langue= |auteur1=Olivier Dessemontet |auteur2=Louis F. Nicollier|titre= Armorial des communes vaudoises |sous-titre= |éditeur=Spes |collection= |lieu=Lausanne |année=1972 |volume= |tome= |pages totales=270 |passage=122 |isbn= |lire en ligne=|id= }}</ref>.
== Géographie ==
== Géographie ==
=== Situation ===
[[Fichier:ETH-BIB-Chavannes, Renens, Crissier bei Lausanne, Ecublens-LBS H1-022604.tif|vignette|Photo aérienne (1960).]]
[[Fichier:ETH-BIB-Chavannes, Renens, Crissier bei Lausanne, Ecublens-LBS H1-022604.tif|vignette|Photo aérienne (1960).]]
Le territoire de Écublens s'étend sur {{superficie suisse|unité=km2}}{{Référence superficie suisse}}. Lors du relevé de {{période relevé superficie suisse}}, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient {{utilisation sol suisse|habitat}} de sa superficie, les surfaces agricoles {{utilisation sol suisse|agricole}}, les surfaces boisées {{utilisation sol suisse|boisée}} et les surfaces improductives {{utilisation sol suisse|improductive}}{{référence superficie suisse par domaine}}.
Selon l'[[Office fédéral de la statistique]], Écublens mesure {{Unité|{{#expr: {{superficie suisse|CH-VD|Ecublens (VD)}} /100 round 2}}|km|2}}{{Référence superficie suisse|CH-VD}}.


Le territoire communal est relativement plat, excepté les quartiers de Bassenges, du Motty et de l’Ormet situés sur une ancienne [[moraine]] glaciaire du glacier du [[Rhône]]. Quelques vignes orientées à l’est donnent un côté agricole et champêtre à la commune, d’où le slogan « Ville et Campagne ». À l’Ouest, à [[Renges]], se trouvent quelques cultures maraîchères et fruitières. L'Ouest lausannois traîne une image négative dans l'inconscient général. Le développement chaotique de cette région a entraîné un moratoire sur les constructions importantes au début des années 2000. Depuis, la concertation entre les communes du district s'est largement développée, et une vision commune tente de rattraper les erreurs d'urbanisme grâce au Schéma directeur de l'Ouest Lausannois (SDOL). En effet, la région est morcelée par les nombreux axes de circulation lourds (autoroutes, lignes ferroviaires), ce qui représente un obstacle important au niveau des déplacements de part et d'autre de ces axes.
Le territoire communal est relativement plat, excepté les quartiers de Bassenges, du Motty et de l’Ormet situés sur une ancienne [[moraine]] glaciaire du glacier du [[Rhône]]. Quelques vignes orientées à l’est donnent un côté agricole et champêtre à la commune, d’où le slogan « Ville et Campagne ». À l’Ouest, à [[Renges]], se trouvent quelques cultures maraîchères et fruitières. L'Ouest lausannois traîne une image négative dans l'inconscient général. Le développement chaotique de cette région a entraîné un moratoire sur les constructions importantes au début des années 2000. Depuis, la concertation entre les communes du district s'est largement développée, et une vision commune tente de rattraper les erreurs d'urbanisme grâce au Schéma directeur de l'Ouest Lausannois (SDOL). En effet, la région est morcelée par les nombreux axes de circulation lourds (autoroutes, lignes ferroviaires), ce qui représente un obstacle important au niveau des déplacements de part et d'autre de ces axes.
{{Communes limitrophes
| élision =
| commune = Écublens
| notes = <ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Limites de commune |sous-titre=Écublens (VD) |url=https://map.geo.admin.ch/?ch.swisstopo.swissboundaries3d-gemeinde-flaeche.fill=5635&time=None&lang=fr&topic=are |accès url=libre |site=geo.admin.ch |consulté le=2023-06-16 }}.</ref>
| nord = [[Bussigny]] / [[Crissier]]
| nord-est = [[Renens]]
| est = [[Chavannes-près-Renens]]
| sud-est =
| sud = [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice]]
| sud-ouest =
| ouest = [[Denges]]
| nord-ouest = [[Échandens]]
}}


== Hydrographie ==
=== Hydrographie ===
Ecublens est traversée par la [[Venoge]] qui marque la frontière avec [[Denges]] et [[Échandens]], mais aussi par la [[Sorge (rivière)|Sorge]] et la [[Chamberonne]].
Ecublens est traversée par la [[Venoge]] qui marque la frontière avec [[Denges]] et [[Échandens]], mais aussi par la [[Sorge (rivière)|Sorge]] et la [[Chamberonne]].


== Climat ==
=== Climat ===
De par sa position dans le bassin lémanique, la ville bénéficie de l'effet régulateur du lac Léman. Des poches de [[brouillard]] se forment en automne aux abords des cours d'eau et dans la plaine. Les observations climatiques de la [[Lausanne|Région lémanique]] s'appliquent à la commune.
Du fait de sa position dans le bassin lémanique, la ville bénéficie de l'effet régulateur du lac Léman. Des poches de [[brouillard]] se forment en automne aux abords des cours d'eau et dans la plaine. Les observations climatiques de la [[Lausanne|Région lémanique]] s'appliquent à la commune.


== Population ==
=== Quartiers ===
{{Section à sourcer|date=mars 2022}}
Le territoire d'Ecublens comprend différents hameaux (Le Pontet, Le Motty, Le Villars, Bassenges, Epenex, Renges et la Maison Blanche).
<gallery>
Fichier:Ecublens2.jpg|gauche|L'église.
Fichier:Ecublens17.jpg|Jardins de l'église.
Fichier:Ecublens18.jpg|gauche|Place François Silvant.
Fichier:Ecublens9.jpg|Le Villars.
Fichier:Rolex Learning center.jpg|Rolex Learning center - [[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]].
Fichier:Ecublens13.jpg|Le Croset.
</gallery>


=== Gentilé et surnom ===
==== Le Motty ====
Il s'agit d'un des hameaux historiques de la commune. L'hôtel de ville du Motty abrite les bureaux de l'administration communale.
Les habitants de la commune se nomment les Écublanais.
<gallery>
Fichier:Ecublens14.jpg|Le Motty.
Fichier:Ecublens11.jpg|Coteau du Motty.
</gallery>


==== Bassenges ====
Ils sont surnommés les Branle-Pantets. Les explications varient sur ce sobriquet, mais selon l'une d'entre elles il signifierait que le pan de la chemise des habitants branle encore tout seul quand ils se lèvent tellement ils font la fête<ref>{{Lien web |titre=Historique de la commune - Origine du sobriquet |url=https://www.ecublens.ch/decouvrir/la-commune/ecublens-hier |site=site officiel de la commune d'Écublens |consulté le=28.2.2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Charles Roux|titre=Noms et sobriquets des Vaudois|passage=41|lieu=[[Yens-sur-Morges]]|éditeur=Cabédita|date=2001|pages totales=129|isbn=2-88295-339-9}}</ref>.
{{Voir paronymes|Bassenge}}

=== Démographie ===
En 1888, Ecublens décomptait 646 habitants, 137 ménages et 112 maisons affectées au logement. À partir de 1950, Ecublens compte plus de {{formatnum:1270}} habitants. En 1970 la population augmente à {{formatnum:6000}} habitants puis vers 1988, on y compte {{formatnum:9415}} habitants. En 2018, la population d'Ecublens s'élevait à 12 939 habitants<ref name=":1" />. En 2020, la population s'élève à 13281 habitants dont 6931 Suisses et 6350 étrangers issus de 115 pays<ref>[https://www.ecublens.ch/politique/conseil-communal/rapports-de-gestion#rapport-de-gestion-2020 Rapport de gestion avec les statistiques effectuées par l'Administration d'Écublens] </ref>.

== Économie ==
Aujourd'hui, il existe de nombreuses entreprises à Ecublens, dont la SAPAL (Société anonyme des plieuses automatiques Lausanne) qui fut fondée en 1906. Spécialisée dans la fabrication de plieuses automatiques elle créa une machine révolutionnaire capable d'emballer les tablettes de chocolats et fut aussi la première à les vendre sur le marché européen<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/158696/view?page=5&p=separate&view=-848,-1016,6798,6246|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.

Il y a également la JOWA S.A. créée en 1968. C'est la neuvième des grandes boulangeries de [[Migros]]. Cette entreprise approvisionne aujourd'hui une grande partie du canton de Vaud et du Valais en pain. Cette marchandise est livré dans les magasins Migros<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/79067/view?page=5&p=separate&view=-1102,108,5611,5155|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.

== Quartiers ==
[[Fichier:Ecublens2.jpg|vignette|gauche|L'église.]]
[[Fichier:Ecublens17.jpg|vignette|Jardins de l'église.]]
[[Fichier:Ecublens18.jpg|vignette|gauche|Place François Silvant.]]
[[Fichier:Ecublens9.jpg|vignette|Le Villars.]]
[[Fichier:Rolex Learning center.jpg|vignette|gauche|Rolex Learning center - [[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]].]]
[[Fichier:Ecublens13.jpg|vignette|Le Croset.]]Le territoire d'Ecublens s'étend sur environ {{unité|555|hectares}}. Différents hameaux (Le Pontet, Le Motty, Le Villars, Bassenges, Epenex, Renges et la Maison Blanche) constituent la communauté d'Écublens.[[Fichier:Ecublens14.jpg|vignette|gauche|Le Motty.]]
[[Fichier:Ecublens11.jpg|vignette|Coteau du Motty.]]

=== Le Motty ===
Il s'agit d'un des hameaux historiques de la commune. L'hôtel de ville du Motty abrite les bureaux de l'administration communale.


=== Bassenges ===
Situé en contrebas du Motty, les vieux murs rappellent les anciens vignobles. On y perçoit une ambiance villageoise. Le chemin de la Cocarde descend à flanc de colline en direction du Villars. On y trouve la bâtisse vigneronne où résida Lénine lors de son passage dans la commune. L'avenue du Tir-Fédéral longe le hameau.
Situé en contrebas du Motty, les vieux murs rappellent les anciens vignobles. On y perçoit une ambiance villageoise. Le chemin de la Cocarde descend à flanc de colline en direction du Villars. On y trouve la bâtisse vigneronne où résida Lénine lors de son passage dans la commune. L'avenue du Tir-Fédéral longe le hameau.


=== Renges ===
==== Renges ====
Renges est un hameau agricole qui a su garder son caractère authentique malgré l'urbanisation chaotique de l'ouest lausannois. Véritable curiosité au sein de la commune, le hameau est souvent méconnu. Originellement bâti en 1701, le [[four banal]] a été rénové à diverses reprises. Toutes sortes de pains ainsi que de viandes et de fruits à sécher y étaient enfournés. Le four atteignait une température maximale de 300 °C.
Renges est un hameau agricole qui a su garder son caractère authentique malgré l'urbanisation chaotique de l'Ouest lausannois. Véritable curiosité au sein de la commune, le hameau est souvent méconnu. Originellement bâti en 1701, le [[four banal]] a été rénové à diverses reprises. Toutes sortes de pains ainsi que de viandes et de fruits à sécher y étaient enfournés. Le four atteignait une température maximale de 300 °C.


Il est encore aujourd'hui utilisé par les habitants de Renges<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Renges|prénom1=Amis du Four de|titre=Four de Renges - Histoire|url=https://www.fourderenges.ch/histoire/|site=www.fourderenges.ch|consulté le=2017-05-29}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens|titre="Ecublens raconte!.."|passage=(34)|lieu=Ecublens|éditeur=Groupe des Archives d'Ecublens|année=1998|pages totales=119}}</ref>.
Il est encore aujourd'hui utilisé par les habitants de Renges<ref>{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=Renges|prénom1=Amis du Four de|titre=Four de Renges - Histoire|url=https://www.fourderenges.ch/histoire/|site=www.fourderenges.ch|consulté le=2017-05-29}}</ref>{{,}}<ref name=":1">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens|titre="Ecublens raconte!.."|passage=(34)|lieu=Ecublens|éditeur=Groupe des Archives d'Ecublens|année=1998|pages totales=119}}</ref>.


=== Le Villars ===
==== Le Villars ====
La rue du Villars est l'une des rues principales de la commune. Il s'agit essentiellement d'une route de transit, les commerces n'y étant pas nombreux. Le hameau se situe au sommet de part et d'autre de la route. Il passe presque inaperçu, noyé par la circulation ou les bâtiments plus élevés.
La rue du Villars est l'une des rues principales de la commune. Il s'agit essentiellement d'une route de transit, les commerces n'y étant pas nombreux. Le hameau se situe au sommet de part et d'autre de la route. Il passe presque inaperçu, noyé par la circulation ou les bâtiments plus élevés.


Ligne 97 : Ligne 89 :
Quartier résidentiel en bordure de la [[Route principale 1 (Suisse)|route H1]], Lausanne-Genève. L'habitat individuel est prédominant. Le jardin public de ''Mon Repos'' se situe à l'est de l'Ormet. L'Esplanade Bonaparte offre un intéressant point de vue sur la plaine et l'EPFL, le lac et les Alpes.
Quartier résidentiel en bordure de la [[Route principale 1 (Suisse)|route H1]], Lausanne-Genève. L'habitat individuel est prédominant. Le jardin public de ''Mon Repos'' se situe à l'est de l'Ormet. L'Esplanade Bonaparte offre un intéressant point de vue sur la plaine et l'EPFL, le lac et les Alpes.


=== Montaney ===
==== Montaney ====
Dernier né des quartiers résidentiels, situé à l'entrée de Vallaire, il se compose de villas jumelles, de villas familiales et de quelques locatifs reprenant le style architectural des villas avoisinantes. Le cadre y est encore champêtre.
Dernier né des quartiers résidentiels, situé à l'entrée de Vallaire, il se compose de villas jumelles, de villas familiales et de quelques locatifs reprenant le style architectural des villas avoisinantes. Le cadre y est encore champêtre.


=== Le Croset ===
==== Le Croset ====
Il s'agit du quartier le plus peuplé de la commune. Il compte des grands ensembles d'habitation (Veilloud, Stand, Croset), un centre commercial, une zone industrielle, des écoles et des terrains de football. Les autorités communales ont décidé de redéfinir ce quartier comme le nouveau ''centre'' de la ville. Les centres commerciaux étaient jusqu'ici les principaux lieux de rencontre. L'inauguration d'un centre socio-culturel qui abrite une garderie, une halte-garderie, une bibliothèque, une ludothèque, un CMS et des appartements protégés, parachève cette ambition. Les bâtiments s'articulent autour d'une place centrale, nommée à cette occasion ''Place [[François Silvant]]'', illustre habitant de la commune.
Il s'agit du quartier le plus peuplé de la commune. Il compte des grands ensembles d'habitation (Veilloud, Stand, Croset), un centre commercial, une zone industrielle, des écoles et des terrains de football. Les autorités communales ont décidé de redéfinir ce quartier comme le nouveau ''centre'' de la ville. Les centres commerciaux étaient jusqu'ici les principaux lieux de rencontre. L'inauguration d'un centre socio-culturel qui abrite une garderie, une halte-garderie, une bibliothèque, une ludothèque, un CMS et des appartements protégés, parachève cette ambition. Les bâtiments s'articulent autour d'une place centrale, nommée à cette occasion ''Place [[François Silvant]]'', illustre habitant de la commune.


=== Suchet-Forêt ===
==== Suchet-Forêt ====
Quartier populaire, situé entre Épenex et l'autoroute. L'habitat y est prédominant. Dans le cadre du plan « Stratégie et développement de l'Ouest lausannois » (SDOL), il est prévu d'y créer une liaison cycliste souterraine avec [[Crissier]] et la zone d'activité de l'Arc-en-ciel.
Quartier populaire, situé entre Épenex et l'autoroute. L'habitat y est prédominant. Dans le cadre du plan « Stratégie et développement de l'Ouest lausannois » (SDOL), il est prévu d'y créer une liaison cycliste souterraine avec [[Crissier]] et la zone d'activité de l'Arc-en-ciel.


=== Epenex ===
=== Epenex ===
Le quartier d'Epenex se situe à l'ouest de la gare de [[Renens]] et à la frontière avec les communes de [[Renens]] et [[Chavannes-près-Renens]]. Celui-ci a un caractère industriel marqué. La télévision musicale privée [[TVM3]] est située le long de l'avenue d'Epenex. Le [[Ligne M1 du métro de Lausanne|métro m1]] des [[Transports publics de la région lausannoise|TL]] relie directement le quartier au [[Le Flon (Lausanne)|Flon]]. L'enchevêtrement des frontières communales a créé un quartier hétérogène mais vivant. Ce carrefour, au sud de la gare de Renens, est un des points névralgiques de l'[[District de l'Ouest lausannois|Ouest lausannois]].
Le quartier d'Epenex se situe à l'ouest de la gare de [[Renens]] et à la frontière avec les communes de [[Renens]] et [[Chavannes-près-Renens]]. Celui-ci a un caractère industriel marqué. La télévision musicale privée [[TVM3]] est située le long de l'avenue d'Epenex. Le [[Ligne M1 du métro de Lausanne|métro m1]] des [[Transports publics de la région lausannoise|TL]] relie directement le quartier au [[Le Flon (Lausanne)|Flon]]. L'enchevêtrement des frontières communales a créé un quartier hétérogène mais vivant. Ce carrefour, au sud de la gare de Renens, est un des points névralgiques de l'[[District de l'Ouest lausannois|Ouest lausannois]].


=== Triaudes ===
==== Triaudes ====
Le quartier se compose en grande majorité de logements pour étudiants. Il se trouve à proximité immédiate du centre de congrès de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]] inauguré en avril 2014. L'arrêt du métro M1 « Bassenges » permet aux étudiants de se rendre rapidement sur les différents sites de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]] ou de l'[[Université de Lausanne|UNIL]]. De nouveaux logements étudiants ont également vu le jour à côté du centre de congrès, reliant aisément les Triaudes aux écoles supérieures, ainsi qu'aux différents commerces ouverts à proximité immédiate des quais du métro.
Le quartier se compose en grande majorité de logements pour étudiants. Il se trouve à proximité immédiate du centre de congrès de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]] inauguré en avril 2014. L'arrêt du métro M1 « Bassenges » permet aux étudiants de se rendre rapidement sur les différents sites de l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]] ou de l'[[Université de Lausanne|UNIL]]. De nouveaux logements étudiants ont également vu le jour à côté du centre de congrès, reliant aisément les Triaudes aux écoles supérieures, ainsi qu'aux différents commerces ouverts à proximité immédiate des quais du métro.


=== Vallaire ===
==== Vallaire ====
Le quartier se compose en majorité de zones industrielles ou artisanales. Situé à l'ouest de Renges, il marque la frontière avec la commune de [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice]].
Le quartier se compose en majorité de zones industrielles ou artisanales. Situé à l'ouest de Renges, il marque la frontière avec la commune de [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice]].


=== Dorigny ===
==== Dorigny ====
[[Fichier:Hotel de ville ecb.jpg|vignette|Ancienne école, aujourd'hui maison de commune.]]
[[Fichier:Hotel de ville ecb.jpg|vignette|Ancienne école, aujourd'hui maison de commune.]]


Quartier situé au bord du lac, où l'on a retrouvé des traces de pilotis, vestiges d'habitations sur palafittes<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Nicolas Verdan Mathieu Truffer|titre=Les premiers habitants de Dorigny? Des lacustres|périodique=Uniscope|date=9 mai 1995|issn=|lire en ligne=|pages=3}}</ref>.
Quartier situé au bord du lac, où l'on a retrouvé des traces de pilotis, vestiges d'habitations sur palafittes<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Nicolas Verdan Mathieu Truffer|titre=Les premiers habitants de Dorigny? Des lacustres|périodique=Uniscope|date=9 mai 1995|lire en ligne=|pages=3}}</ref>.


En 1706, un membre de la famille de Loys, Jean-Rodolphe de Loys, établit une papeterie, puis, en 1731, une forge et une blanchisserie. Vers 1774, Étienne-François-Louis de Loys construit pour son frère Jean-Louis le château de [[Vidy]]. En 1910, Marguerite de Loys (1860-1938) quitte le domaine. La maison est alors louée à des voyageurs fortunés, notamment à l'Aga Khan, qui viennent y passer leurs vacances<ref>{{Lien web|titre=Le domaine de Dorigny|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/le-domaine-de-dorigny/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>.
En 1706, un membre de la famille de Loys, Jean-Rodolphe de Loys, établit une papeterie, puis, en 1731, une forge et une blanchisserie. Vers 1774, Étienne-François-Louis de Loys construit pour son frère Jean-Louis le château de [[Vidy]]. En 1910, Marguerite de Loys (1860-1938) quitte le domaine. La maison est alors louée à des voyageurs fortunés, notamment à l'Aga Khan, qui viennent y passer leurs vacances<ref>{{Lien web|titre=Le domaine de Dorigny|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/le-domaine-de-dorigny/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>.


En 1970, le quartier de Dorigny, racheté par le Grand Conseil en 1963, se voit accueillir le premier bâtiment de l'UNIL, le Collège propédeutique (actuellement Amphipôle). Au fil des années, une dizaine de nouveaux bâtiments ont vu le jour, dont un bâtiment central avec la bibliothèque cantonale. Le nombre d'étudiants a également augmenté, passant de {{nombre|2000}} à {{nombre|15000}} étudiants, soit une augmentation de 650 % depuis le déménagement de l'Université à Dorigny<ref>{{Lien web|titre=Dorigny 40 « 40 ans de campus UNIL|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>{{,}}<ref>http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/8722/view?page=33&p=separate&view=0,0,10144,6245</ref>.
En 1970, le quartier de Dorigny, racheté par le Grand Conseil en 1963, se voit accueillir le premier bâtiment de l'UNIL, le Collège propédeutique (actuellement Amphipôle). Au fil des années, une dizaine de nouveaux bâtiments ont vu le jour, dont un bâtiment central avec la bibliothèque cantonale. Le nombre d'étudiants a également augmenté, passant de {{nombre|2000}} à {{nombre|15000}} étudiants, soit une augmentation de 650 % depuis le déménagement de l'Université à Dorigny<ref>{{Lien web|titre=Dorigny 40 « 40 ans de campus UNIL|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Scriptorium |url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/8722/view?page=33&p=separate&view=0,0,10144,6245 |site=bcu-lausanne.ch |consulté le=31-05-2023}}.</ref>.


=== Autres quartiers ===
==== Autres quartiers ====
* [[Université de Lausanne]], [[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]]
* [[Université de Lausanne]], [[École polytechnique fédérale de Lausanne|EPFL]]
* Larges pièces, zone industrielle (Centrale [[Migros]] Vaud, JOWA, MiCarna, Thévennaz LeDuc...).
* Larges pièces, zone industrielle (Centrale [[Migros]] Vaud, JOWA, MiCarna, Thévennaz LeDuc...).


== Monuments ==
=== Transports ===
==== Métro ====
L'[[église du Motty]], qui domine la localité, a des origines médiévales. En 1135, la chapelle d’Ecublens est rattachée au couvent de [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice]]. En 1228, cette chapelle, dédiée à Saint-Pierre, prend place au nombre des églises paroissiales. Nef rectangulaire et tour-porche. Elle possède encore une fenêtre datée de 1532<ref>Eugène Mottaz, ''Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud'', Édition de Lausanne 1914, réimpr. Slatkine Genève-Paris 1982, I, {{p.|654-655}}.</ref>. Vers 1907, les verriers lausannois Alexis Guignard et son associé d'origine néerlandaise Jean Schmit installent des vitraux. Plus tard, le fils de Schmit établit trois autres vitraux<ref name=":1" />. Vitrail 1961 de Jean-Pierre Kaiser<ref name="KFS"/>.
[[Fichier:Metro Lausanne M1 2009 Trace.svg|vignette|Tracé du M1.]]
La [[ligne M1 du métro de Lausanne]] aussi appelée « TSOL » est la principale ligne de transport en commun de la commune. La cadence maximale est d'un passage toutes les 5 minutes aux heures de pointe. La ligne étant à voie unique, les croisements ne sont possibles qu'aux stations. En 1910, il y avait déjà un projet de tramway reliant Renens, Écublens et St-Sulpice<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/54951/view?page=2&p=separate&view=426,579,3008,1624|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref> qui ne s'est jamais réalisé. Dans les années 1960, le projet de chemin de fer refait surface, les autobus ne suffisant plus pour tous les étudiants de l'université qui était en train de déménager du côté de Dorigny<ref>{{Lien web|titre=Dorigny et le transport des usagers|url=http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>. Finalement, il aura fallu attendre 81 années avant d'accueillir le premier TSOL reliant Renens et Lausanne en passant par Écublens.


<gallery mode="packed" caption="Les stations de métro sur Écublens">
[[Château de la Motte]]<ref name=fiche>{{Recensement architectural du canton de Vaud|533137|154464|0-PBC}}</ref>, rare vestige entouré d’une enceinte de terre et de fossés. Vers 1895, on y aurait trouvé quantité d’ossements d’animaux plus ou moins carbonisés, des cendres, quelques pierres taillées et des fragments de tuiles romaines. Des tombes en dalles ont été mises au jour à proximité, en 1896. Le château de la Motte figure parmi les {{nombre|4000|sites}} recensés par la ''Carte des châteaux de la Suisse'', éditée en 2007. Aujourd’hui, on considère plutôt les mottes fortifiées comme des châteaux d’époque médiévale<ref>{{Article |langue= |auteur1= Lucie Steiner |titre=«Une Erdburg près de Lausanne» : oppidum celtique ou château médiéval ? |périodique= Bulletin de la Société vaudoise des Sciences naturelles |volume=94 |numéro=1-2 |jour= |mois= |année=2014 |pages=182-185 |issn= |lire en ligne= |consulté le=25 février 2015 |id= }}.</ref>.
Lausanne Metro M1 station UNIL-Dorigny.jpg|[[UNIL-Chamberonne (métro de Lausanne)|UNIL-Chamberonne]].
TSOL-M1-UNIL-Sorge.JPG|[[UNIL-Sorge (métro de Lausanne)|UNIL-Sorge]].
Métro M1 Station Bassenges.jpg|[[Bassenges (métro de Lausanne)|Bassenges]].
CerisaieM2.JPG|[[Cerisaie (métro de Lausanne)|Cerisaie]].
Crochy.jpg|[[Crochy (métro de Lausanne)|Crochy]].
</gallery>


==== Essor des transports ====
Dès la fin du {{s-|XIX|e}}, à Écublens, un important essor des voies de communications et des transports a pu être remarqué. Ce phénomène résulte de la proximité du chef-lieu cantonal. Des progrès notables ont été enregistrés dans le domaine de la circulation des personnes et des marchandises<ref name=":1" />.


==== Bus ====
Par ailleurs, la commune compte bon nombre d'autres édifices intéressants qui ont obtenu les notes 2 (intérêt régional) et 3 (intérêt local) au recensement cantonal du patrimoine. On peut ainsi mentionner :
{{Article détaillé|Transports publics de la région lausannoise|Transports de la région Morges-Bière-Cossonay}}
* la cure<ref name="Fontannaz"/>{{,}}<ref name="fiche1"/> ;
* l'ancienne école (vers 1840), aujourd'hui bâtiment de l'administration communale<ref name="fiche2"/> ;
* Au Motty, La Tour, maison de maître bernoise, qui remonte au Moyen Âge<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche4"/> ;
* Bassenges, Le Foyer, maison de maîtres entourée d'un parc, fin {{s-|XVIII}}, à toit Mansart<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche3"/> ;
* Dorigny, ancien château de Loys, datant de la seconde moitié du {{s-|XVII}}<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche5"/>.


La commune est desservie par les lignes de bus de deux compagnies, les [[transports publics de la région lausannoise]] (TL) et les [[transports de la région Morges-Bière-Cossonay]] (MBC).

Les lignes TL desservant la commune sont les lignes [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 31|31]], [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 32|32]] et [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 33|33]]. Les lignes MBC desservant la commune sont les lignes 701 ([[Échichens]] - [[Morges]] - [[Préverenges]] - [[Rolex Learning Center]] - [[Bourdonnette (métro de Lausanne)|Bourdonnette]]) et 705 ([[Lonay]] - [[Denges]] - [[Échandens]] - [[EPFL (métro de Lausanne)|EPFL]]).

==== Train ====
La [[gare de Renens]] est située en bordure du territoire communal. Le quartier d'Épenex jouxte la voie 1. La gare, qui est aussi le terminus de la ligne M1 (station ''[[Renens-Gare (métro de Lausanne)|Renens-Gare]]''), est desservie par le [[Réseau express régional vaudois]] à travers les liaisons suivantes :

* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S1|S1]] : Lausanne - Grandson
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S2|S2]] : Vallorbe - Aigle
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S3|S3]] : Allaman - Lausanne
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S4|S4]] : Allaman - Palézieux
*[[Réseau express régional vaudois#Ligne S5|S5]] : Grandson - Aigle (parfois Saint-Maurice)
*[[Réseau express régional vaudois#Ligne S22|S22]] : Le Brassus - Lausanne
Elle est également fréquentée par le RegioExpress sur les lignes suivantes :

* [[Réseau express régional vaudois#RE St-Maurice-Annemasse|RE]] : Annemasse - Saint-Maurice

Enfin, l'InterRegio permet de desservir :

* IR : Lausanne - Neuchâtel

==== Route ====
* L'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]] traverse le territoire communal. Construit en 1964, l'échangeur autoroutier d'Écublens est l'un des plus fréquentés de Suisse. Le trafic est rarement fluide en raison de sa densité et des obstacles tels que des bordures ainsi que des poids lourds. L'échangeur est conçu en triangle et entouré d'un bois<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Krähenbühl, Jean|titre=L'échangeur de circulation d'Écublens|périodique=Bulletin technique de la Suisse romande|date=1963|lire en ligne=http://doi.org/10.5169/seals-66363|pages=425-428}}</ref>. Les sorties de Lausanne-EPFL et de Crissier permettent de rejoindre la commune. Une nouvelle jonction autoroutière est prévue à moyen terme afin de décharger l'autoroute et permettre une meilleure diffusion du trafic.
* [[Route principale 1 (Suisse)|Route principale 1]]. « La route du lac » marque la frontière sud de la commune et relie la ville à [[Lausanne]].
* L'avenue du Tir-Fédéral traverse la commune du nord au sud depuis la place de la Gare de [[Renens]], en marquant la frontière avec [[Chavannes-près-Renens]]. Cette dernière est prolongée par la route du Pont Bleu, le Pont de l'Avenir et le Tunnel du Marcolet en direction de Crissier. Il s'agit de l'un des seuls points de franchissement du faisceau de voies CFF dans l'Ouest lausannois.

==== Projet d'aéroport ====
En 1946, Dorigny devait être transformé en aéroport avec une piste débutant sur le site actuel de l'EPFL et terminant sur celui de la Banane. Cet aéroport aurait complété [[Aéroport de Lausanne-Blécherette|celui de la Blécherette]], situé à une trop grande altitude, et d'une piste au sol inégal. Le projet a été abandonné en 1960, la raison principale étant le bruit. De nos jours, l'Université et l'EPFL se trouvent à la place de celui-ci<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Mathieu Truffer et Nicolas Verdan|titre=1946:Dorigny transformé en aéroport|périodique=uniscope|date=1995|lire en ligne=|pages=7}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Lausanne-Ecublens : Un premier projet abandonné|url=http://www.lausanne.ch/thematiques/culture-et-patrimoine/histoire-et-patrimoine/archives-communales/expositions-virtuelles/aviation-lausannoise/lignes-internes/lausanne-ecublens.html|site=Lausanne.ch|date=|consulté le=13 avril 2018}}</ref>.

== Toponymie ==
La plus ancienne mention remonte à 958-959 (''in villa Escublens''). Tiré d'un nom de personne germanique (prob. ''Scubilo'') complété d'un suffixe toponymique lui aussi germanique ''–ingos''. On trouve aussi la forme ''Scubilingis'' puis ''Scublens'' en 1147, ''Excublens'' (1177), ''Escublens'' en 1228, et ''Ecublens''<ref name="DTS">''Dictionnaire toponymique des communes suisses'' (dir.: Andres Kristol), Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne 2005, p.312.</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
Ligne 147 : Ligne 176 :


==== Famille noble d'Écublens ====
==== Famille noble d'Écublens ====
La famille noble vaudoise remonte aux chevaliers Pierre Raymond et Uldry cités en 1142. Elle fournit aux {{s-|XII|e}} et {{s-|XIII|e}} des conseillers à l’évêque de Lausanne<ref name="DHBS"/>. Guillaume d'Écublens, fils de Pierre d'Écublens a été chanoine en 1199 puis trésorier en 1213 avant d'être élu évêque le 16 août 1221.
La famille noble vaudoise remonte aux chevaliers Pierre Raymond et Uldry cités en 1142. Elle fournit aux {{s-|XII|e}} et {{s-|XIII|e}} des conseillers à l’évêque de Lausanne<ref name="DHBS">''Dictionnaire historique et biographique de la Suisse'' II, Neuchâtel 1924, p. 742.</ref>. Guillaume d'Écublens, fils de Pierre d'Écublens a été chanoine en 1199 puis trésorier en 1213 avant d'être élu évêque le 16 août 1221.


==== Charles le Téméraire ====
==== Charles le Téméraire ====
Écublens a reçu [[Charles le Téméraire]] en 1476. Celui-ci préparait une expédition dont il espérait qu'elle lui permettrait de prendre sa revanche sur les Suisses qui l'avaient vaincu à [[Grandson]]. Ses troupes ont occupé les lieux durant deux mois<ref name=":1" />.
Écublens a reçu [[Charles le Téméraire]] en 1476. Celui-ci préparait une expédition dont il espérait qu'elle lui permettrait de prendre sa revanche sur les Suisses qui l'avaient vaincu à [[Grandson]]. Ses troupes ont occupé les lieux durant deux mois<ref name=":1" />.


==== Domination bernoise ====
==== Domination bernoise ====
Ligne 162 : Ligne 191 :


==== Développement au cours du {{s|XX|e}} ====
==== Développement au cours du {{s|XX|e}} ====
Jusqu'au milieu du {{s|XX|e}} la population d'Écublens pratique principalement une économie agricole et viticole. À partir de [[1960]], les premières entreprises s'installent dans la localité, puis dix ans plus tard, les grandes écoles, telles que l'EPFL et l'UNIL<ref>{{Lien web|langue = |titre = Tourisme Suisse l Ecublens/VD|url = http://www.tourismesuisse.com/leman/villes-villages/ville/f_b_1_0_674-Ecublens-VD.html|site = Tourisme Suisse|date = |consulté le = 07.01.15}}</ref>.
Jusqu'au milieu du {{s|XX|e}} la population d'Écublens pratique principalement une économie agricole et viticole. À partir de [[1960]], les premières entreprises s'installent dans la localité, puis dix ans plus tard, les grandes écoles, telles que l'EPFL et l'UNIL<ref>{{Lien web|titre = Tourisme Suisse l Ecublens/VD|url = http://www.tourismesuisse.com/leman/villes-villages/ville/f_b_1_0_674-Ecublens-VD.html|site = Tourisme Suisse|date = |consulté le = 07.01.15}}</ref>.


=== Traditions ===
=== Traditions ===
'' L'Abbaye des patriotes d'Écublens ''a été fondée en 1874 (président [[Louis-Henri Delarageaz]]). ''La Société de jeunesse'' date de 1869. Cependant, c'est au {{s-|XX|e}} que la culture des loisirs se développe véritablement. En 1967, les activités diverses se regroupent en ''Union des sociétés locales (USL)''. En 1997, elle compte vingt associations<ref name=":1" />.
''L'Abbaye des patriotes d'Écublens'' a été fondée en 1874 (président [[Louis-Henri Delarageaz]]). ''La Société de jeunesse'' date de 1869. Cependant, c'est au {{s-|XX|e}} que la culture des loisirs se développe véritablement. En 1967, les activités diverses se regroupent en ''Union des sociétés locales (USL)''. En 1997, elle compte vingt associations<ref name=":1" />.


== Architecture ==
== Politique ==
=== Site de l'EPFL et de l'Unil ===
=== Vie politique ===
Au {{s-|XX|e}}, il faut développer les hautes écoles. L'[[Université de Lausanne]] se déplace à Dorigny tandis que l' l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] s'installe à Écublens, aux lieux-dits "Blévallaire/Champagne", et Noyerettes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Histoire de l'EPFL {{!}} EPFL|url=http://information.epfl.ch/historique|site=information.epfl.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Unité et diversité des bâtiments de l’EPFL|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/unite-et-diversite-des-batiments-de-lepfl/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>.

Malgré leur proximité, ces sites sont assez différents au niveau de leur conception urbanistique. L'UNIL privilégie les espaces ouverts, tandis que l'EPFL va plutôt favoriser une structure évolutive, basée sur le concept de la ''petite ville.''

Le site de l'EPFL (école polytechnique fédérale de Lausanne) a été en premier lieu planifié par les architectes zurichois Zweifel et Strickler. Le projet a été retenu après deux concours, en 1969 et en 1970. Le chantier débute à la fin de l'année 1973 avec la construction des routes d'accès et d'un bâtiment qui fait l'objet de plusieurs tests et modifications à cause du choix des matériaux et des coûts.

Le chantier du premier bâtiment de l'EPFL débute en 1974 et le site académique est inauguré en 1978, en accueillant les premiers étudiants. Les premiers locaux aménagés seront ''la halle fosse du génie civil, les halles de chimie et le laboratoire d'expérimentation architecturale ''. Elles seront opérationnelles en 1977<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Bruno Marchand|titre = Architecture du canton de Vaud 1920-1975|lieu = |éditeur = presses polytechniques et universitaires romandes|année = |pages totales = |isbn = |lire en ligne = |passage = }}</ref>.

Le site s'est développé durant plus de 25 ans et sa densification est toujours en cours.

== Écoles ==
Outre son école historique (vers 1840) devenue bâtiment de l'administration communale, Écublens est dotée de quatre écoles primaires nommées ''La Coquerellaz'', ''Le Croset'' (1911-1993)<ref name="Heller1"/>, ''Epenex'' (1969, architectes Aldo et Frank Dolci, Yverdon)<ref name="Heller2"/>. Il y a en outre un collège secondaire sur le site du Pontet. Le collège du Pontet est composé de plusieurs bâtiments nommés selon les planètes du système solaire. Le Pontet possède également une salle de spectacles (L'Espace Nicolier), une bibliothèque et deux salles de gymnastique. De nombreuses activités sont proposées aux élèves telles que : le Chœur des écoles d'Écublens, «Chant en mouvement», le groupe d'improvisation, le groupe informatique...

== Vie politique ==
La ville d'Écublens est dirigée par une municipalité de sept membres (exécutif), et un conseil communal de 75 membres (législatif).
La ville d'Écublens est dirigée par une municipalité de sept membres (exécutif), et un conseil communal de 75 membres (législatif).


La municipalité, dans sa forme moderne, a été constituée le 10 mai 1799, succédant à un précédent conseil villageois<ref name="ecublens-hier">{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=imedia|titre=Administration communale Ecublens - Ecublens hier|url=http://www.ecublens.ch/decouvrir/la-commune/ecublens-hier|site=www.ecublens.ch|consulté le=2017-05-19}}</ref>. Samuel Clerc fut élu le 17 juillet 1799 comme premier syndic<ref name="Ecublens raconte">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens/VD|titre="Ecublens raconte !.."|passage=23-26|lieu=Ecublens|éditeur=|année=1997|pages totales=119|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.
La municipalité, dans sa forme moderne, a été constituée le 10 mai 1799, succédant à un précédent conseil villageois<ref name="ecublens-hier">{{Lien web|langue=fr-fr|nom1=imedia|titre=Administration communale Ecublens - Ecublens hier|url=http://www.ecublens.ch/decouvrir/la-commune/ecublens-hier|site=www.ecublens.ch|consulté le=2017-05-19}}</ref>. Samuel Clerc fut élu le 17 juillet 1799 comme premier syndic<ref name="Ecublens raconte">{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens/VD|titre="Ecublens raconte !.."|passage=23-26|lieu=Ecublens|éditeur=|année=1997|pages totales=119|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.


Succédant à un Conseil général, le premier conseil communal a été élu en 1909; il comptait 45 membres<ref name="Ecublens raconte" />.
Succédant à un Conseil général, le premier conseil communal a été élu en 1909 ; il comptait 45 membres<ref name="Ecublens raconte" />.


En 2011, la première initiative populaire communale « [http://www.tpjeunes.ch/ Des abonnements de transports publics abordables pour les jeunes d'Écublens] » a abouti avec 1389 signataires valables, plus de 19 % du corps électoral. L'initiative demande une réduction de 50 % du prix des abonnements annuels de transports publics urbains pour encourager les jeunes à se déplacer quotidiennement par des modes de transports durables. L'initiative a été rejetée le 23 septembre 2012 par la population.
En 2011, la première initiative populaire communale « [http://www.tpjeunes.ch/ Des abonnements de transports publics abordables pour les jeunes d'Écublens] » a abouti avec 1389 signataires valables, plus de 19 % du corps électoral. L'initiative demande une réduction de 50 % du prix des abonnements annuels de transports publics urbains pour encourager les jeunes à se déplacer quotidiennement par des modes de transports durables. L'initiative a été rejetée le 23 septembre 2012 par la population.


Le parti fédéraliste européen de 1975 a eu son siège à Écublens<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/79023/view?page=5&p=separate&view=1070,776,2961,2334|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-05-19}}</ref>. Un [[Parti fédéraliste européen|parti du même nom]] fut créé en 2011.
Nouveau parti:


=== Première femme au Grand Conseil ===
Le parti fédéraliste européen de 1975 a eu son siège à Écublens<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/79023/view?page=5&p=separate&view=1070,776,2961,2334|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-05-19}}</ref>. Un [[Parti fédéraliste européen|parti du même nom]] fut créé en 2011.
En 1994, Michèle Massy, originaire d'Ecublens, devient la première femme au [[Grand Conseil du canton de Vaud]]<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens|titre="Ecublens raconte !.."|passage=25|lieu=Ecublens|éditeur=|année=1997|pages totales=119|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.


=== La première femme au Grand Conseil ===
=== Prix Wakker 2011 ===
Le [[Prix Wakker]] vise à saluer les efforts communs des 8 communes de l'[[District de l'Ouest lausannois|Ouest lausannois]] dans le domaine de la promotion et de la sauvegarde du patrimoine bâti. En effet, les 8 communes que sont Écublens, Chavannes, Renens, St-Sulpice, Villars-Ste-Croix, Crissier, Prilly, Bussigny, ont décidé de mener une démarche concertative et participative au sein de chaque commune afin d'élaborer un plan de développement commun. Ces communes se sont réunies sous la bannière du SDOL, schéma directeur de l'Ouest lausannois, afin de valoriser l'utilisation du sol ainsi que la reconversion d'anciennes friches industrielles.
Ce n'est qu'en 1994 qu'une femme entra pour la première fois au Grand Conseil vaudois, il s'agit de Michèle Massy, originaire d'Ecublens<ref>{{Ouvrage|langue=français|auteur1=Groupe des Archives d'Ecublens|titre="Ecublens raconte !.."|passage=25|lieu=Ecublens|éditeur=|année=1997|pages totales=119|isbn=|lire en ligne=}}</ref>.


C'est la première fois que le prix Wakker est attribué à plusieurs communes, qui plus est sur la base d'un concept et d'idées à réaliser. Cela montre le côté novateur des travaux pilotés par le SDOL.
== Hautes écoles ==
[[Fichier:Claude Nicollier.jpg|thumb|120px|<center><small>[[Claude Nicollier]], Spationaute enseignant à l'[[EPFL]].</small>]]
L’[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] et l’[[Université de Lausanne]] sont sises sur le territoire de la commune d'Écublens, à Dorigny.


== Population ==
Le [[SwissTech Convention Center]] a été inauguré au début du mois d'avril 2014. Cette salle est modulable et possède une capacité maximale de {{formatnum:3000}} spectateurs.
=== Gentilé et surnom ===
Les habitants de la commune se nomment les Écublanais.


Ils sont surnommés les Branle-Pantets. Les explications varient sur ce sobriquet, mais selon l'une d'entre elles il signifierait que le pan de la chemise des habitants branle encore tout seul quand ils se lèvent tellement ils font la fête<ref>{{Lien web |titre=Historique de la commune - Origine du sobriquet |url=https://www.ecublens.ch/decouvrir/la-commune/ecublens-hier |site=site officiel de la commune d'Écublens |consulté le=28.2.2022}}</ref>{{,}}<ref>{{Ouvrage|auteur1=Charles Roux|titre=Noms et sobriquets des Vaudois|passage=41|lieu=[[Yens-sur-Morges]]|éditeur=Cabédita|date=2001|pages totales=129|isbn=2-88295-339-9}}</ref>.
Il délimite l'extension nord du campus.


== Transports ==
=== Démographie ===
==== Évolution de la population ====
[[Fichier:Metro Lausanne M1 2009 Trace.svg|vignette|Tracé du M1.]]
{{Section démographie commune suisse}}
=== Métro ===
La [[ligne M1 du métro de Lausanne]] aussi appelée « TSOL » est la principale ligne de transport en commun de la commune. La cadence maximale est d'un passage toutes les 5 minutes aux heures de pointe. La ligne étant à voie unique, les croisements ne sont possibles qu'aux stations. En 1910, il y avait déjà un projet de tramway reliant Renens, Écublens et St-Sulpice<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/54951/view?page=2&p=separate&view=426,579,3008,1624|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref> qui ne s'est jamais réalisé. Dans les années 1960, le projet de chemin de fer refait surface, les autobus ne suffisant plus pour tous les étudiants de l'université qui était en train de déménager du côté de Dorigny<ref>{{Lien web|titre=Dorigny et le transport des usagers|url=http://wp.unil.ch/dorigny40/dorigny-et-le-transport-des-usagers/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>. Finalement, il aura fallu attendre 81 années avant d'accueillir le premier TSOL reliant Renens et Lausanne en passant par Écublens.


==== Pyramide des âges ====
<gallery mode="packed" caption="Les stations de métro sur Écublens">
{{Section pyramide des âges commune suisse}}
Lausanne Metro M1 station UNIL-Dorigny.jpg|[[UNIL-Chamberonne (métro de Lausanne)|UNIL-Chamberonne]].
TSOL-M1-UNIL-Sorge.JPG|[[UNIL-Sorge (métro de Lausanne)|UNIL-Sorge]].
Métro M1 Station Bassenges.jpg|[[Bassenges (métro de Lausanne)|Bassenges]].
CerisaieM2.JPG|[[Cerisaie (métro de Lausanne)|Cerisaie]].
Crochy.jpg|[[Crochy (métro de Lausanne)|Crochy]].
</gallery>


==== Essor des transports ====
=== Éducation ===
Outre son école historique (vers 1840) devenue bâtiment de l'administration communale, Écublens est dotée de quatre écoles primaires nommées ''La Coquerellaz'', ''Le Croset'' (1911-1993)<ref name="Heller1">Geneviève Heller, Marianne Fornet, ''La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise'', Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 159.</ref>, ''Epenex'' (1969, architectes Aldo et Frank Dolci, Yverdon)<ref name="Heller2">Geneviève Heller, Marianne Fornet, ''La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise'', Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 123.</ref>. Il y a en outre un collège secondaire sur le site du Pontet. Le collège du Pontet est composé de plusieurs bâtiments nommés selon les planètes du système solaire. Le Pontet possède également une salle de spectacles (L'Espace Nicolier), une bibliothèque et deux salles de gymnastique. De nombreuses activités sont proposées aux élèves telles que : le Chœur des écoles d'Écublens, « Chant en mouvement », le groupe d'improvisation, le groupe informatique…
Dès la fin du {{s-|XIX|e}}, à Écublens, un important essor des voies de communications et des transports a pu être remarqué. Ce phénomène résulte de la proximité du chef-lieu cantonal. Des progrès notables ont été enregistrés dans le domaine de la circulation des personnes et des marchandises<ref name=":1" />.


[[Fichier:Claude Nicollier.jpg|thumb|[[Claude Nicollier]], Spationaute enseignant à l'[[EPFL]].]]
=== Bus ===
L’[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] et l’[[Université de Lausanne]] sont sises sur le territoire de la commune d'Écublens, à Dorigny.
{{Article détaillé|Transports publics de la région lausannoise|Transports de la région Morges-Bière-Cossonay}}


Le [[SwissTech Convention Center]] a été inauguré au début du mois d'avril 2014. Cette salle est modulable et possède une capacité maximale de {{formatnum:3000}} spectateurs. Il délimite l'extension nord du campus.
La commune est desservie par les lignes de bus de deux compagnies, les [[transports publics de la région lausannoise]] (TL) et les [[transports de la région Morges-Bière-Cossonay]] (MBC).


== Économie ==
Les lignes TL desservant la commune sont les lignes [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 31|31]], [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 32|32]] et [[Liste des lignes de trolleybus et de bus de Lausanne#Ligne 33|33]]. Les lignes MBC desservant la commune sont les lignes 701 ([[Échichens]] - [[Morges]] - [[Préverenges]] - [[Rolex Learning Center]] - [[Bourdonnette (métro de Lausanne)|Bourdonnette]]) et 705 ([[Lonay]] - [[Denges]] - [[Échandens]] - [[EPFL (métro de Lausanne)|EPFL]]).
Aujourd'hui, il existe de nombreuses entreprises à Ecublens, dont la SAPAL (Société anonyme des plieuses automatiques Lausanne) qui fut fondée en 1906. Spécialisée dans la fabrication de plieuses automatiques elle créa une machine révolutionnaire capable d'emballer les tablettes de chocolats et fut aussi la première à les vendre sur le marché européen<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/158696/view?page=5&p=separate&view=-848,-1016,6798,6246|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.


Il y a également la JOWA S.A. créée en 1968. C'est la neuvième des grandes boulangeries de [[Migros]]. Cette entreprise approvisionne aujourd'hui une grande partie du canton de Vaud et du Valais en pain. Cette marchandise est livré dans les magasins Migros<ref>{{Lien web|titre=Scriptorium|url=http://scriptorium.bcu-lausanne.ch/zoom/79067/view?page=5&p=separate&view=-1102,108,5611,5155|site=scriptorium.bcu-lausanne.ch|consulté le=2017-06-01}}</ref>{{,}}<ref name=":1" />.
=== Train ===
La [[gare de Renens]] est située en bordure du territoire communal. Le quartier d'Épenex jouxte la voie 1. La gare, qui est aussi le terminus de la ligne M1 (station ''[[Renens-Gare (métro de Lausanne)|Renens-Gare]]''), est desservie par le [[Réseau express régional vaudois]] à travers les liaisons suivantes :


== Culture et patrimoine ==
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S1|S1]] : Lausanne - Grandson
=== Patrimoine bâti ===
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S2|S2]] : Vallorbe - Aigle
==== Monuments ====
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S3|S3]] : Allaman - Lausanne
L'[[église du Motty]], qui domine la localité, a des origines médiévales. En 1135, la chapelle d’Ecublens est rattachée au couvent de [[Saint-Sulpice (Vaud)|Saint-Sulpice]]. En 1228, cette chapelle, dédiée à Saint-Pierre, prend place au nombre des églises paroissiales. Nef rectangulaire et tour-porche. Elle possède encore une fenêtre datée de 1532<ref>Eugène Mottaz, ''Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud'', Édition de Lausanne 1914, réimpr. Slatkine Genève-Paris 1982, I, {{p.|654-655}}.</ref>. Vers 1907, les verriers lausannois Alexis Guignard et son associé d'origine néerlandaise Jean Schmit installent des vitraux. Plus tard, le fils de Schmit établit trois autres vitraux<ref name=":1" />. Vitrail 1961 de Jean-Pierre Kaiser<ref name="KFS">''Kunstführer durch die Schweiz'' II Berne 1976, p. 191.</ref>.
* [[Réseau express régional vaudois#Ligne S4|S4]] : Allaman - Palézieux
*[[Réseau express régional vaudois#Ligne S5|S5]] : Grandson - Aigle (parfois Saint-Maurice)
*[[Réseau express régional vaudois#Ligne S22|S22]] : Le Brassus - Lausanne
Elle est également fréquentée par le RegioExpress sur les lignes suivantes :


[[Château de la Motte]]<ref name=fiche>{{Recensement architectural du canton de Vaud|533137|154464|0-PBC}}</ref>, rare vestige entouré d’une enceinte de terre et de fossés. Vers 1895, on y aurait trouvé quantité d’ossements d’animaux plus ou moins carbonisés, des cendres, quelques pierres taillées et des fragments de tuiles romaines. Des tombes en dalles ont été mises au jour à proximité, en 1896. Le château de la Motte figure parmi les {{nombre|4000|sites}} recensés par la ''Carte des châteaux de la Suisse'', éditée en 2007. Aujourd’hui, on considère plutôt les mottes fortifiées comme des châteaux d’époque médiévale<ref>{{Article |auteur1= Lucie Steiner |titre=«Une Erdburg près de Lausanne» : oppidum celtique ou château médiéval ? |périodique= Bulletin de la Société vaudoise des Sciences naturelles |volume=94 |numéro=1-2 |année=2014 |pages=182-185 |lire en ligne= |consulté le=25 février 2015 }}.</ref>.
* [[Réseau express régional vaudois#RE St-Maurice-Annemasse|RE]] : Annemasse - Saint-Maurice


Par ailleurs, la commune compte bon nombre d'autres édifices intéressants qui ont obtenu les notes 2 (intérêt régional) et 3 (intérêt local) au recensement cantonal du patrimoine. On peut ainsi mentionner :
Enfin, l'InterRegio permet de desservir :
* la cure<ref name="Fontannaz">Monique Fontannaz, ''Les cures vaudoises. Histoire architecturale, 1536-1845'' (Bibliothèque historique vaudoise 84), Lausanne 1986, p. 408.</ref>{{,}}<ref name="fiche1">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532721|153106|2}}.</ref> ;
* l'ancienne école (vers 1840), aujourd'hui bâtiment de l'administration communale<ref name="fiche2">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532705|153135|6-B}}.</ref> ;
* Au Motty, La Tour, maison de maître bernoise, qui remonte au Moyen Âge<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche4">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532672|153093|5}}.</ref> ;
* Bassenges, Le Foyer, maison de maîtres entourée d'un parc, fin {{s-|XVIII}}, à toit Mansart<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche3">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532805|152945|120-A}}.</ref> ;
* Dorigny, ancien château de Loys, datant de la seconde moitié du {{s-|XVII}}<ref name="KFS"/>{{,}}<ref name="fiche5">{{Recensement architectural du canton de Vaud|534282|152808|123A}}.</ref>.


==== Site de l'EPFL et de l'Unil ====
* IR : Lausanne - Neuchâtel
Au {{s-|XX|e}}, il faut développer les hautes écoles. L'[[Université de Lausanne]] se déplace à Dorigny tandis que l'[[École polytechnique fédérale de Lausanne]] s'installe à Écublens, aux lieux-dits "Blévallaire/Champagne", et Noyerettes<ref>{{Lien web|langue=fr|titre=Histoire de l'EPFL {{!}} EPFL|url=http://information.epfl.ch/historique|site=information.epfl.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|titre=Unité et diversité des bâtiments de l’EPFL|url=https://wp.unil.ch/dorigny40/unite-et-diversite-des-batiments-de-lepfl/|site=wp.unil.ch|consulté le=2017-05-22}}</ref>.


Malgré leur proximité, ces sites sont assez différents au niveau de leur conception urbanistique. L'UNIL privilégie les espaces ouverts, tandis que l'EPFL va plutôt favoriser une structure évolutive, basée sur le concept de la ''petite ville''.
=== Route ===
* L'[[Autoroute suisse A1|autoroute A1]] traverse le territoire communal. Construit en 1964, l'échangeur autoroutier d'Écublens est l'un des plus fréquentés de Suisse. Le trafic est rarement fluide en raison de sa densité et des obstacles tels que des bordures ainsi que des poids lourds. L'échangeur est conçu en triangle et entouré d'un bois<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Krähenbühl, Jean|titre=L'échangeur de circulation d'Écublens|périodique=Bulletin technique de la Suisse romande|date=1963|issn=|lire en ligne=http://doi.org/10.5169/seals-66363|pages=425-428}}</ref>. Les sorties de Lausanne-EPFL et de Crissier permettent de rejoindre la commune. Une nouvelle jonction autoroutière est prévue à moyen terme afin de décharger l'autoroute et permettre une meilleure diffusion du trafic.
* [[Route principale 1 (Suisse)|Route principale 1]]. « La route du lac » marque la frontière sud de la commune et relie la ville à [[Lausanne]].
* L'avenue du Tir-Fédéral traverse la commune du nord au sud depuis la place de la Gare de [[Renens]], en marquant la frontière avec [[Chavannes-près-Renens]]. Cette dernière est prolongée par la route du Pont Bleu, le Pont de l'Avenir et le Tunnel du Marcolet en direction de Crissier. Il s'agit de l'un des seuls points de franchissement du faisceau de voies CFF dans l'Ouest lausannois.


Le site de l'EPFL (école polytechnique fédérale de Lausanne) a été en premier lieu planifié par les architectes zurichois Zweifel et Strickler. Le projet a été retenu après deux concours, en 1969 et en 1970. Le chantier débute à la fin de l'année 1973 avec la construction des routes d'accès et d'un bâtiment qui fait l'objet de plusieurs tests et modifications à cause du choix des matériaux et des coûts.
=== Projet d'aéroport ===
En 1946, Dorigny devait être transformé en aéroport avec une piste débutant sur le site actuel de l'EPFL et terminant sur celui de la Banane. Cet aéroport aurait complété [[Aéroport de Lausanne-Blécherette|celui de la Blécherette]], situé à une trop grande altitude, et d'une piste au sol inégal. Le projet a été abandonné en 1960, la raison principale étant le bruit. De nos jours, l'Université et l'EPFL se trouvent à la place de celui-ci<ref>{{Article|langue=français|auteur1=Mathieu Truffer et Nicolas Verdan|titre=1946:Dorigny transformé en aéroport|périodique=uniscope|date=1995|issn=|lire en ligne=|pages=7}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=|titre=Lausanne-Ecublens : Un premier projet abandonné|url=http://www.lausanne.ch/thematiques/culture-et-patrimoine/histoire-et-patrimoine/archives-communales/expositions-virtuelles/aviation-lausannoise/lignes-internes/lausanne-ecublens.html|site=Lausanne.ch|date=|consulté le=13 avril 2018}}</ref>.


Le chantier du premier bâtiment de l'EPFL débute en 1974 et le site académique est inauguré en 1978, en accueillant les premiers étudiants. Les premiers locaux aménagés seront ''la halle fosse du génie civil, les halles de chimie et le laboratoire d'expérimentation architecturale''. Elles seront opérationnelles en 1977<ref>{{Ouvrage|langue = français|auteur1 = Bruno Marchand|titre = Architecture du canton de Vaud 1920-1975|éditeur = presses polytechniques et universitaires romandes|année = |isbn = |lire en ligne = }}</ref>.
== Prix Wakker 2011 ==
Le [[Prix Wakker]] vise à saluer les efforts communs des 8 communes de l'[[District de l'Ouest lausannois|Ouest lausannois]] dans le domaine de la promotion et de la sauvegarde du patrimoine bâti. En effet, les 8 communes que sont Écublens, Chavannes, Renens, St-Sulpice, Villars-Ste-Croix, Crissier, Prilly, Bussigny, ont décidé de mener une démarche concertative et participative au sein de chaque commune afin d'élaborer un plan de développement commun. Ces communes se sont réunies sous la bannière du SDOL, schéma directeur de l'Ouest lausannois, afin de valoriser l'utilisation du sol ainsi que la reconversion d'anciennes friches industrielles.


Le site s'est développé durant plus de 25 ans et sa densification est toujours en cours.
C'est la première fois que le prix Wakker est attribué à plusieurs communes, qui plus est sur la base d'un concept et d'idées à réaliser. Cela montre le côté novateur des travaux pilotés par le SDOL.


== Galerie ==
=== Héraldique ===
{{Blason commune
<gallery perrow="6">
| commune = Écublens
Image:Ecublens-Bassenges18.JPG|Le Motty.
| image = Ecublens-VD-coat of arms.svg
Image:Ecublens-Bassenges17.JPG| Le Motty.
| blasonnement = Parti d'azur et de gueules à la bande d'or brochante<ref>{{lire en ligne|lien=http://www.rsv.vd.ch/dire-cocoon/rsv_site/annexes/rsv/8964.pdf|langue=fr|page=25|texte=Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1)|date=2 juin 2017}}</ref>.
Image:Ecublens3.jpg|Le Motty.
| explications =
Image:Ecublens8.jpg|Renges.
| statut = Les armoiries de la commune sont adoptées et approuvées par le [[canton de Vaud]] en 1929<!--<ref name="communesEtArmoiries" />-->.
Image:Ecublens7.jpg|Bassenges.
| titre = non
Image:Ecublens6.jpg|Bassenges.
}}
Image:Ecublens5.jpg|Bassenges.
Image:Ecublens-Bassenges.JPG|Bassenges.
Image:Renges.jpg|Campagne.
Image:Ecb vignes.jpg|Vignoble du Motty.
Image:Vignes ecb2.jpg|Plaine du Croset.
Image:Ecb coquerellaz.jpg|Collège de la Coquerellaz.
</gallery>


Ecublens a été le berceau d'une ancienne famille noble remontant au {{s-|XII}} et portant le nom d'« Écublens ». Elle a joué un rôle important dans l'histoire de l'évêché de Lausanne jusqu'à la fin du Moyen Âge. En 1280, Rodolphe d'Écublens illustre dans ses armes un faucon attaquant un oiseau dans un champ. Mais au {{s|XIX|e}}, l'héraldiste Louis-Alphonse de Mandrot attribue à cette famille les armoiries d'une famille de la région de [[Bordeaux]], les Ecoubleau de Sourdis<ref>A. de Mandrot, ''Armorial historique du canton de Vaud'', Lausanne 1856, pl. 10.</ref>. Ces dernières armoiries sont reprises par la commune vers 1920 et officiellement enregistrées en 1929<ref>{{Ouvrage |auteur1=Olivier Dessemontet |auteur2=Louis F. Nicollier|titre= Armorial des communes vaudoises |éditeur=Spes |lieu=Lausanne |année=1972 |pages totales=270 |passage=122 |isbn= |lire en ligne=}}</ref>.
== Bibliographie ==
* [http://www.patrimoine-horloge.fr/as-ecublens.html L’horloge astronomique du centre commercial]


== Annexes ==
== Annexes ==
=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
{{autres projets|commons=Category:Écublens, Vaud}}
{{autres projets|commons=Category:Écublens, Vaud}}
* {{Autorité}}
{{Liens}}
* [http://www.patrimoine-horloge.fr/as-ecublens.html L’horloge astronomique du centre commercial]
* {{Bases}}
* {{Dictionnaires}}
* [http://www.ecublens.ch Site officiel]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références|références=
{{Références}}
<ref name="DTS">''Dictionnaire toponymique des communes suisses'' (dir.: Andres Kristol), Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne 2005, p.312.</ref>
<ref name="KFS">''Kunstführer durch die Schweiz'' II Berne 1976, p. 191.</ref>
<ref name="Fontannaz">Monique Fontannaz, ''Les cures vaudoises. Histoire architecturale, 1536-1845'' (Bibliothèque historique vaudoise 84), Lausanne 1986, p. 408.</ref>
<ref name="DHBS">''Dictionnaire historique et biographique de la Suisse'' II, Neuchâtel 1924, p. 742.</ref>
<ref name="Heller1">Geneviève Heller, Marianne Fornet, ''La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise'', Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 159.>.</ref>
<ref name="Heller2">Geneviève Heller, Marianne Fornet, ''La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise'', Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 123.>.</ref>

<ref name="fiche1">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532721|153106|2}}.</ref>
<ref name="fiche2">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532705|153135|6-B}}.</ref>
<ref name="fiche3">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532805|152945|120-A}}.</ref>
<ref name="fiche4">{{Recensement architectural du canton de Vaud|532672|153093|5}}.</ref>
<ref name="fiche5">{{Recensement architectural du canton de Vaud|534282|152808|123A}}.</ref>
}}


{{Palette|Communes du district de l'Ouest lausannois|Villes de Suisse}}
{{Palette|Communes du district de l'Ouest lausannois|Villes de Suisse}}

Dernière version du 7 mai 2024 à 10:16

Écublens
Écublens (Vaud)
Quartier du Motty à Écublens.
Blason de Écublens
Armoiries
Administration
Pays Drapeau de la Suisse Suisse
Canton Drapeau du canton de Vaud Vaud
District Ouest lausannois
Nom officiel Ecublens (VD)[1]
Syndic
Mandat
Christian Maeder
(Ecublens forum d'opinions libres)
2021-2026
NPA 1024
No OFS 5635
Démographie
Gentilé Écublanais
Population
permanente
13 118 hab. (31 décembre 2022)
Densité 2 297 hab./km2
Langue Français
Géographie
Coordonnées 46° 31′ 34″ nord, 6° 33′ 43″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 443 m
Superficie 5,71 km2
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte topographique de Suisse
Écublens
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Voir sur la carte administrative de Suisse
Écublens
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Voir sur la carte administrative du canton de Vaud
Écublens
Liens
Site web www.ecublens.ch
Sources
Référence population suisse[2]
Référence superficie suisse[3]

Écublens, officiellement Ecublens[1], est une ville et une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de l'Ouest lausannois.

Elle accueille en particulier les campus de l'École polytechnique fédérale de Lausanne et de l'Université de Lausanne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Photo aérienne (1960).

Le territoire de Écublens s'étend sur 5,71 km2[3]. Lors du relevé de 2013-2018, les surfaces d'habitations et d'infrastructures représentaient 62,8 % de sa superficie, les surfaces agricoles 24,8 %, les surfaces boisées 11,5 % et les surfaces improductives 1,0 %[4].

Le territoire communal est relativement plat, excepté les quartiers de Bassenges, du Motty et de l’Ormet situés sur une ancienne moraine glaciaire du glacier du Rhône. Quelques vignes orientées à l’est donnent un côté agricole et champêtre à la commune, d’où le slogan « Ville et Campagne ». À l’Ouest, à Renges, se trouvent quelques cultures maraîchères et fruitières. L'Ouest lausannois traîne une image négative dans l'inconscient général. Le développement chaotique de cette région a entraîné un moratoire sur les constructions importantes au début des années 2000. Depuis, la concertation entre les communes du district s'est largement développée, et une vision commune tente de rattraper les erreurs d'urbanisme grâce au Schéma directeur de l'Ouest Lausannois (SDOL). En effet, la région est morcelée par les nombreux axes de circulation lourds (autoroutes, lignes ferroviaires), ce qui représente un obstacle important au niveau des déplacements de part et d'autre de ces axes.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Ecublens est traversée par la Venoge qui marque la frontière avec Denges et Échandens, mais aussi par la Sorge et la Chamberonne.

Climat[modifier | modifier le code]

Du fait de sa position dans le bassin lémanique, la ville bénéficie de l'effet régulateur du lac Léman. Des poches de brouillard se forment en automne aux abords des cours d'eau et dans la plaine. Les observations climatiques de la Région lémanique s'appliquent à la commune.

Quartiers[modifier | modifier le code]

Le territoire d'Ecublens comprend différents hameaux (Le Pontet, Le Motty, Le Villars, Bassenges, Epenex, Renges et la Maison Blanche).

Le Motty[modifier | modifier le code]

Il s'agit d'un des hameaux historiques de la commune. L'hôtel de ville du Motty abrite les bureaux de l'administration communale.

Bassenges[modifier | modifier le code]

Situé en contrebas du Motty, les vieux murs rappellent les anciens vignobles. On y perçoit une ambiance villageoise. Le chemin de la Cocarde descend à flanc de colline en direction du Villars. On y trouve la bâtisse vigneronne où résida Lénine lors de son passage dans la commune. L'avenue du Tir-Fédéral longe le hameau.

Renges[modifier | modifier le code]

Renges est un hameau agricole qui a su garder son caractère authentique malgré l'urbanisation chaotique de l'Ouest lausannois. Véritable curiosité au sein de la commune, le hameau est souvent méconnu. Originellement bâti en 1701, le four banal a été rénové à diverses reprises. Toutes sortes de pains ainsi que de viandes et de fruits à sécher y étaient enfournés. Le four atteignait une température maximale de 300 °C.

Il est encore aujourd'hui utilisé par les habitants de Renges[6],[7].

Le Villars[modifier | modifier le code]

La rue du Villars est l'une des rues principales de la commune. Il s'agit essentiellement d'une route de transit, les commerces n'y étant pas nombreux. Le hameau se situe au sommet de part et d'autre de la route. Il passe presque inaperçu, noyé par la circulation ou les bâtiments plus élevés.

Ormet[modifier | modifier le code]

Quartier résidentiel en bordure de la route H1, Lausanne-Genève. L'habitat individuel est prédominant. Le jardin public de Mon Repos se situe à l'est de l'Ormet. L'Esplanade Bonaparte offre un intéressant point de vue sur la plaine et l'EPFL, le lac et les Alpes.

Montaney[modifier | modifier le code]

Dernier né des quartiers résidentiels, situé à l'entrée de Vallaire, il se compose de villas jumelles, de villas familiales et de quelques locatifs reprenant le style architectural des villas avoisinantes. Le cadre y est encore champêtre.

Le Croset[modifier | modifier le code]

Il s'agit du quartier le plus peuplé de la commune. Il compte des grands ensembles d'habitation (Veilloud, Stand, Croset), un centre commercial, une zone industrielle, des écoles et des terrains de football. Les autorités communales ont décidé de redéfinir ce quartier comme le nouveau centre de la ville. Les centres commerciaux étaient jusqu'ici les principaux lieux de rencontre. L'inauguration d'un centre socio-culturel qui abrite une garderie, une halte-garderie, une bibliothèque, une ludothèque, un CMS et des appartements protégés, parachève cette ambition. Les bâtiments s'articulent autour d'une place centrale, nommée à cette occasion Place François Silvant, illustre habitant de la commune.

Suchet-Forêt[modifier | modifier le code]

Quartier populaire, situé entre Épenex et l'autoroute. L'habitat y est prédominant. Dans le cadre du plan « Stratégie et développement de l'Ouest lausannois » (SDOL), il est prévu d'y créer une liaison cycliste souterraine avec Crissier et la zone d'activité de l'Arc-en-ciel.

Epenex[modifier | modifier le code]

Le quartier d'Epenex se situe à l'ouest de la gare de Renens et à la frontière avec les communes de Renens et Chavannes-près-Renens. Celui-ci a un caractère industriel marqué. La télévision musicale privée TVM3 est située le long de l'avenue d'Epenex. Le métro m1 des TL relie directement le quartier au Flon. L'enchevêtrement des frontières communales a créé un quartier hétérogène mais vivant. Ce carrefour, au sud de la gare de Renens, est un des points névralgiques de l'Ouest lausannois.

Triaudes[modifier | modifier le code]

Le quartier se compose en grande majorité de logements pour étudiants. Il se trouve à proximité immédiate du centre de congrès de l'EPFL inauguré en avril 2014. L'arrêt du métro M1 « Bassenges » permet aux étudiants de se rendre rapidement sur les différents sites de l'EPFL ou de l'UNIL. De nouveaux logements étudiants ont également vu le jour à côté du centre de congrès, reliant aisément les Triaudes aux écoles supérieures, ainsi qu'aux différents commerces ouverts à proximité immédiate des quais du métro.

Vallaire[modifier | modifier le code]

Le quartier se compose en majorité de zones industrielles ou artisanales. Situé à l'ouest de Renges, il marque la frontière avec la commune de Saint-Sulpice.

Dorigny[modifier | modifier le code]

Ancienne école, aujourd'hui maison de commune.

Quartier situé au bord du lac, où l'on a retrouvé des traces de pilotis, vestiges d'habitations sur palafittes[8].

En 1706, un membre de la famille de Loys, Jean-Rodolphe de Loys, établit une papeterie, puis, en 1731, une forge et une blanchisserie. Vers 1774, Étienne-François-Louis de Loys construit pour son frère Jean-Louis le château de Vidy. En 1910, Marguerite de Loys (1860-1938) quitte le domaine. La maison est alors louée à des voyageurs fortunés, notamment à l'Aga Khan, qui viennent y passer leurs vacances[9].

En 1970, le quartier de Dorigny, racheté par le Grand Conseil en 1963, se voit accueillir le premier bâtiment de l'UNIL, le Collège propédeutique (actuellement Amphipôle). Au fil des années, une dizaine de nouveaux bâtiments ont vu le jour, dont un bâtiment central avec la bibliothèque cantonale. Le nombre d'étudiants a également augmenté, passant de 2 000 à 15 000 étudiants, soit une augmentation de 650 % depuis le déménagement de l'Université à Dorigny[10],[11].

Autres quartiers[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Métro[modifier | modifier le code]

Tracé du M1.

La ligne M1 du métro de Lausanne aussi appelée « TSOL » est la principale ligne de transport en commun de la commune. La cadence maximale est d'un passage toutes les 5 minutes aux heures de pointe. La ligne étant à voie unique, les croisements ne sont possibles qu'aux stations. En 1910, il y avait déjà un projet de tramway reliant Renens, Écublens et St-Sulpice[12] qui ne s'est jamais réalisé. Dans les années 1960, le projet de chemin de fer refait surface, les autobus ne suffisant plus pour tous les étudiants de l'université qui était en train de déménager du côté de Dorigny[13]. Finalement, il aura fallu attendre 81 années avant d'accueillir le premier TSOL reliant Renens et Lausanne en passant par Écublens.

Essor des transports[modifier | modifier le code]

Dès la fin du XIXe siècle, à Écublens, un important essor des voies de communications et des transports a pu être remarqué. Ce phénomène résulte de la proximité du chef-lieu cantonal. Des progrès notables ont été enregistrés dans le domaine de la circulation des personnes et des marchandises[7].

Bus[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par les lignes de bus de deux compagnies, les transports publics de la région lausannoise (TL) et les transports de la région Morges-Bière-Cossonay (MBC).

Les lignes TL desservant la commune sont les lignes 31, 32 et 33. Les lignes MBC desservant la commune sont les lignes 701 (Échichens - Morges - Préverenges - Rolex Learning Center - Bourdonnette) et 705 (Lonay - Denges - Échandens - EPFL).

Train[modifier | modifier le code]

La gare de Renens est située en bordure du territoire communal. Le quartier d'Épenex jouxte la voie 1. La gare, qui est aussi le terminus de la ligne M1 (station Renens-Gare), est desservie par le Réseau express régional vaudois à travers les liaisons suivantes :

  • S1 : Lausanne - Grandson
  • S2 : Vallorbe - Aigle
  • S3 : Allaman - Lausanne
  • S4 : Allaman - Palézieux
  • S5 : Grandson - Aigle (parfois Saint-Maurice)
  • S22 : Le Brassus - Lausanne

Elle est également fréquentée par le RegioExpress sur les lignes suivantes :

  • RE : Annemasse - Saint-Maurice

Enfin, l'InterRegio permet de desservir :

  • IR : Lausanne - Neuchâtel

Route[modifier | modifier le code]

  • L'autoroute A1 traverse le territoire communal. Construit en 1964, l'échangeur autoroutier d'Écublens est l'un des plus fréquentés de Suisse. Le trafic est rarement fluide en raison de sa densité et des obstacles tels que des bordures ainsi que des poids lourds. L'échangeur est conçu en triangle et entouré d'un bois[14]. Les sorties de Lausanne-EPFL et de Crissier permettent de rejoindre la commune. Une nouvelle jonction autoroutière est prévue à moyen terme afin de décharger l'autoroute et permettre une meilleure diffusion du trafic.
  • Route principale 1. « La route du lac » marque la frontière sud de la commune et relie la ville à Lausanne.
  • L'avenue du Tir-Fédéral traverse la commune du nord au sud depuis la place de la Gare de Renens, en marquant la frontière avec Chavannes-près-Renens. Cette dernière est prolongée par la route du Pont Bleu, le Pont de l'Avenir et le Tunnel du Marcolet en direction de Crissier. Il s'agit de l'un des seuls points de franchissement du faisceau de voies CFF dans l'Ouest lausannois.

Projet d'aéroport[modifier | modifier le code]

En 1946, Dorigny devait être transformé en aéroport avec une piste débutant sur le site actuel de l'EPFL et terminant sur celui de la Banane. Cet aéroport aurait complété celui de la Blécherette, situé à une trop grande altitude, et d'une piste au sol inégal. Le projet a été abandonné en 1960, la raison principale étant le bruit. De nos jours, l'Université et l'EPFL se trouvent à la place de celui-ci[15],[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La plus ancienne mention remonte à 958-959 (in villa Escublens). Tiré d'un nom de personne germanique (prob. Scubilo) complété d'un suffixe toponymique lui aussi germanique –ingos. On trouve aussi la forme Scubilingis puis Scublens en 1147, Excublens (1177), Escublens en 1228, et Ecublens[17].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Âge du fer[modifier | modifier le code]

Cette période est dite aussi de Hallstatt (1300-400 av. J.-C.). Elle est représentée par des trouvailles archéologiques aujourd'hui exposées au Musée cantonal d'archéologie et d'histoire de Lausanne. La fouille de près de 2 000 sépultures a permis d'établir une chronologie précise de cette époque.

Famille noble d'Écublens[modifier | modifier le code]

La famille noble vaudoise remonte aux chevaliers Pierre Raymond et Uldry cités en 1142. Elle fournit aux XIIe siècle et XIIIe siècle des conseillers à l’évêque de Lausanne[18]. Guillaume d'Écublens, fils de Pierre d'Écublens a été chanoine en 1199 puis trésorier en 1213 avant d'être élu évêque le 16 août 1221.

Charles le Téméraire[modifier | modifier le code]

Écublens a reçu Charles le Téméraire en 1476. Celui-ci préparait une expédition dont il espérait qu'elle lui permettrait de prendre sa revanche sur les Suisses qui l'avaient vaincu à Grandson. Ses troupes ont occupé les lieux durant deux mois[7].

Domination bernoise[modifier | modifier le code]

De 1536 à 1798, Écublens a vécu, tout comme l'ensemble du Pays de Vaud, sous la domination bernoise.

Napoléon Bonaparte[modifier | modifier le code]

Napoléon Bonaparte a, le , inspecté dans la région d'Écublens deux divisions, soit environ 7 000 hommes, qu'il a dirigés vers le Grand-Saint-Bernard. La place Bonaparte rappelle ce passage[7].

Lénine[modifier | modifier le code]

Vladimir Ilitch Lénine a lui aussi séjourné à Écublens lors de son exil de 1910 à 1915, logé dans une maison vigneronne à La Cocarde.

Développement au cours du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Jusqu'au milieu du XXe siècle la population d'Écublens pratique principalement une économie agricole et viticole. À partir de 1960, les premières entreprises s'installent dans la localité, puis dix ans plus tard, les grandes écoles, telles que l'EPFL et l'UNIL[19].

Traditions[modifier | modifier le code]

L'Abbaye des patriotes d'Écublens a été fondée en 1874 (président Louis-Henri Delarageaz). La Société de jeunesse date de 1869. Cependant, c'est au XXe siècle que la culture des loisirs se développe véritablement. En 1967, les activités diverses se regroupent en Union des sociétés locales (USL). En 1997, elle compte vingt associations[7].

Politique[modifier | modifier le code]

Vie politique[modifier | modifier le code]

La ville d'Écublens est dirigée par une municipalité de sept membres (exécutif), et un conseil communal de 75 membres (législatif).

La municipalité, dans sa forme moderne, a été constituée le 10 mai 1799, succédant à un précédent conseil villageois[20]. Samuel Clerc fut élu le 17 juillet 1799 comme premier syndic[21].

Succédant à un Conseil général, le premier conseil communal a été élu en 1909 ; il comptait 45 membres[21].

En 2011, la première initiative populaire communale « Des abonnements de transports publics abordables pour les jeunes d'Écublens » a abouti avec 1389 signataires valables, plus de 19 % du corps électoral. L'initiative demande une réduction de 50 % du prix des abonnements annuels de transports publics urbains pour encourager les jeunes à se déplacer quotidiennement par des modes de transports durables. L'initiative a été rejetée le 23 septembre 2012 par la population.

Le parti fédéraliste européen de 1975 a eu son siège à Écublens[22]. Un parti du même nom fut créé en 2011.

Première femme au Grand Conseil[modifier | modifier le code]

En 1994, Michèle Massy, originaire d'Ecublens, devient la première femme au Grand Conseil du canton de Vaud[23].

Prix Wakker 2011[modifier | modifier le code]

Le Prix Wakker vise à saluer les efforts communs des 8 communes de l'Ouest lausannois dans le domaine de la promotion et de la sauvegarde du patrimoine bâti. En effet, les 8 communes que sont Écublens, Chavannes, Renens, St-Sulpice, Villars-Ste-Croix, Crissier, Prilly, Bussigny, ont décidé de mener une démarche concertative et participative au sein de chaque commune afin d'élaborer un plan de développement commun. Ces communes se sont réunies sous la bannière du SDOL, schéma directeur de l'Ouest lausannois, afin de valoriser l'utilisation du sol ainsi que la reconversion d'anciennes friches industrielles.

C'est la première fois que le prix Wakker est attribué à plusieurs communes, qui plus est sur la base d'un concept et d'idées à réaliser. Cela montre le côté novateur des travaux pilotés par le SDOL.

Population[modifier | modifier le code]

Gentilé et surnom[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune se nomment les Écublanais.

Ils sont surnommés les Branle-Pantets. Les explications varient sur ce sobriquet, mais selon l'une d'entre elles il signifierait que le pan de la chemise des habitants branle encore tout seul quand ils se lèvent tellement ils font la fête[24],[25].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution de la population[modifier | modifier le code]

Écublens compte 13 118 habitants au 31 décembre 2022 pour une densité de population de 2 297 hab/km2[2]. Sur la période 2010-2019, sa population a augmenté de 17,8 % (canton : 12,9 % ; Suisse : 9,4 %)[3].

Évolution de la population de Écublens entre 1850 et 2020[26],[2]

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2020, le taux de personnes de moins de 30 ans s'élève à 41,3 %, au-dessus de la valeur cantonale (35 %). Le taux de personnes de plus de 60 ans est quant à lui de 20 %, alors qu'il est de 21,9 % au niveau cantonal[27].

La même année, la commune compte 6 755 hommes pour 6 402 femmes, soit un taux de 51,5 % d'hommes, supérieur à celui du canton (48,2 %)[27].

Pyramide des âges de Écublens en 2020 (%)[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ans ou +
1,6 
5,1 
75 à 89 ans
7,6 
11,8 
60 à 74 ans
13,6 
17,7 
45 à 59 ans
18,6 
20,9 
30 à 44 ans
20,4 
29,1 
15 à 29 ans
24,4 
15,1 
- de 14 ans
13,9 
Pyramide des âges dans le canton de Vaud en 2020 (%)[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,4 
6,1 
75 à 89 ans
8,2 
13,3 
60 à 74 ans
14,3 
21,5 
45 à 59 ans
21,2 
22,0 
30 à 44 ans
21,4 
19,6 
15 à 29 ans
18,0 
16,9 
- de 14 ans
15,5 

Éducation[modifier | modifier le code]

Outre son école historique (vers 1840) devenue bâtiment de l'administration communale, Écublens est dotée de quatre écoles primaires nommées La Coquerellaz, Le Croset (1911-1993)[28], Epenex (1969, architectes Aldo et Frank Dolci, Yverdon)[29]. Il y a en outre un collège secondaire sur le site du Pontet. Le collège du Pontet est composé de plusieurs bâtiments nommés selon les planètes du système solaire. Le Pontet possède également une salle de spectacles (L'Espace Nicolier), une bibliothèque et deux salles de gymnastique. De nombreuses activités sont proposées aux élèves telles que : le Chœur des écoles d'Écublens, « Chant en mouvement », le groupe d'improvisation, le groupe informatique…

Claude Nicollier, Spationaute enseignant à l'EPFL.

L’École polytechnique fédérale de Lausanne et l’Université de Lausanne sont sises sur le territoire de la commune d'Écublens, à Dorigny.

Le SwissTech Convention Center a été inauguré au début du mois d'avril 2014. Cette salle est modulable et possède une capacité maximale de 3 000 spectateurs. Il délimite l'extension nord du campus.

Économie[modifier | modifier le code]

Aujourd'hui, il existe de nombreuses entreprises à Ecublens, dont la SAPAL (Société anonyme des plieuses automatiques Lausanne) qui fut fondée en 1906. Spécialisée dans la fabrication de plieuses automatiques elle créa une machine révolutionnaire capable d'emballer les tablettes de chocolats et fut aussi la première à les vendre sur le marché européen[30],[7].

Il y a également la JOWA S.A. créée en 1968. C'est la neuvième des grandes boulangeries de Migros. Cette entreprise approvisionne aujourd'hui une grande partie du canton de Vaud et du Valais en pain. Cette marchandise est livré dans les magasins Migros[31],[7].

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

Monuments[modifier | modifier le code]

L'église du Motty, qui domine la localité, a des origines médiévales. En 1135, la chapelle d’Ecublens est rattachée au couvent de Saint-Sulpice. En 1228, cette chapelle, dédiée à Saint-Pierre, prend place au nombre des églises paroissiales. Nef rectangulaire et tour-porche. Elle possède encore une fenêtre datée de 1532[32]. Vers 1907, les verriers lausannois Alexis Guignard et son associé d'origine néerlandaise Jean Schmit installent des vitraux. Plus tard, le fils de Schmit établit trois autres vitraux[7]. Vitrail 1961 de Jean-Pierre Kaiser[33].

Château de la Motte[34], rare vestige entouré d’une enceinte de terre et de fossés. Vers 1895, on y aurait trouvé quantité d’ossements d’animaux plus ou moins carbonisés, des cendres, quelques pierres taillées et des fragments de tuiles romaines. Des tombes en dalles ont été mises au jour à proximité, en 1896. Le château de la Motte figure parmi les 4 000 sites recensés par la Carte des châteaux de la Suisse, éditée en 2007. Aujourd’hui, on considère plutôt les mottes fortifiées comme des châteaux d’époque médiévale[35].

Par ailleurs, la commune compte bon nombre d'autres édifices intéressants qui ont obtenu les notes 2 (intérêt régional) et 3 (intérêt local) au recensement cantonal du patrimoine. On peut ainsi mentionner :

  • la cure[36],[37] ;
  • l'ancienne école (vers 1840), aujourd'hui bâtiment de l'administration communale[38] ;
  • Au Motty, La Tour, maison de maître bernoise, qui remonte au Moyen Âge[33],[39] ;
  • Bassenges, Le Foyer, maison de maîtres entourée d'un parc, fin XVIIIe siècle, à toit Mansart[33],[40] ;
  • Dorigny, ancien château de Loys, datant de la seconde moitié du XVIIe siècle[33],[41].

Site de l'EPFL et de l'Unil[modifier | modifier le code]

Au XXe siècle, il faut développer les hautes écoles. L'Université de Lausanne se déplace à Dorigny tandis que l'École polytechnique fédérale de Lausanne s'installe à Écublens, aux lieux-dits "Blévallaire/Champagne", et Noyerettes[42],[43].

Malgré leur proximité, ces sites sont assez différents au niveau de leur conception urbanistique. L'UNIL privilégie les espaces ouverts, tandis que l'EPFL va plutôt favoriser une structure évolutive, basée sur le concept de la petite ville.

Le site de l'EPFL (école polytechnique fédérale de Lausanne) a été en premier lieu planifié par les architectes zurichois Zweifel et Strickler. Le projet a été retenu après deux concours, en 1969 et en 1970. Le chantier débute à la fin de l'année 1973 avec la construction des routes d'accès et d'un bâtiment qui fait l'objet de plusieurs tests et modifications à cause du choix des matériaux et des coûts.

Le chantier du premier bâtiment de l'EPFL débute en 1974 et le site académique est inauguré en 1978, en accueillant les premiers étudiants. Les premiers locaux aménagés seront la halle fosse du génie civil, les halles de chimie et le laboratoire d'expérimentation architecturale. Elles seront opérationnelles en 1977[44].

Le site s'est développé durant plus de 25 ans et sa densification est toujours en cours.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Écublens Blason
Parti d'azur et de gueules à la bande d'or brochante[45].
Détails
Les armoiries de la commune sont adoptées et approuvées par le canton de Vaud en 1929.

Ecublens a été le berceau d'une ancienne famille noble remontant au XIIe siècle et portant le nom d'« Écublens ». Elle a joué un rôle important dans l'histoire de l'évêché de Lausanne jusqu'à la fin du Moyen Âge. En 1280, Rodolphe d'Écublens illustre dans ses armes un faucon attaquant un oiseau dans un champ. Mais au XIXe siècle, l'héraldiste Louis-Alphonse de Mandrot attribue à cette famille les armoiries d'une famille de la région de Bordeaux, les Ecoubleau de Sourdis[46]. Ces dernières armoiries sont reprises par la commune vers 1920 et officiellement enregistrées en 1929[47].

Annexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Communes vaudoises et districts », sur vd.ch (consulté le ).
  2. a b et c « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  3. a b et c « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes » Accès libre [xls], sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  4. Office fédéral de la statistique, « Statistique de la superficie standard - Communes selon 4 domaines principaux » Accès libre [xls], sur www.bfs.admin.ch, (consulté le ).
  5. « Limites de commune : Écublens (VD) » Accès libre, sur geo.admin.ch (consulté le ).
  6. Amis du Four de Renges, « Four de Renges - Histoire », sur www.fourderenges.ch (consulté le )
  7. a b c d e f g et h Groupe des Archives d'Ecublens, "Ecublens raconte!..", Ecublens, Groupe des Archives d'Ecublens, , 119 p., (34)
  8. Nicolas Verdan Mathieu Truffer, « Les premiers habitants de Dorigny? Des lacustres », Uniscope,‎ , p. 3
  9. « Le domaine de Dorigny », sur wp.unil.ch (consulté le )
  10. « Dorigny 40 « 40 ans de campus UNIL », sur wp.unil.ch (consulté le )
  11. « Scriptorium », sur bcu-lausanne.ch (consulté le ).
  12. « Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
  13. « Dorigny et le transport des usagers », sur wp.unil.ch (consulté le )
  14. Krähenbühl, Jean, « L'échangeur de circulation d'Écublens », Bulletin technique de la Suisse romande,‎ , p. 425-428 (lire en ligne)
  15. Mathieu Truffer et Nicolas Verdan, « 1946:Dorigny transformé en aéroport », uniscope,‎ , p. 7
  16. « Lausanne-Ecublens : Un premier projet abandonné », sur Lausanne.ch (consulté le )
  17. Dictionnaire toponymique des communes suisses (dir.: Andres Kristol), Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne 2005, p.312.
  18. Dictionnaire historique et biographique de la Suisse II, Neuchâtel 1924, p. 742.
  19. « Tourisme Suisse l Ecublens/VD », sur Tourisme Suisse (consulté le )
  20. imedia, « Administration communale Ecublens - Ecublens hier », sur www.ecublens.ch (consulté le )
  21. a et b Groupe des Archives d'Ecublens/VD, "Ecublens raconte !..", Ecublens, , 119 p., p. 23-26
  22. « Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
  23. Groupe des Archives d'Ecublens, "Ecublens raconte !..", Ecublens, , 119 p., p. 25
  24. « Historique de la commune - Origine du sobriquet », sur site officiel de la commune d'Écublens (consulté le )
  25. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 41
  26. « Évolution de la population des communes 1850-2000 » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique, (consulté le ).
  27. a b c et d « Population résidante permanente et non permanente selon les niveaux géographiques institutionnels, la nationalité (catégorie), le lieu de naissance, le sexe et la classe d'âge » Accès libre, sur Office fédéral de la statistique (consulté le ).
  28. Geneviève Heller, Marianne Fornet, La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise, Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 159.
  29. Geneviève Heller, Marianne Fornet, La cage dorée. De la chambre d'école au groupe scolaire. Deux siècles d'architecture vaudoise, Chapelle-sur-Moudon 1997, p. 123.
  30. « Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
  31. « Scriptorium », sur scriptorium.bcu-lausanne.ch (consulté le )
  32. Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud, Édition de Lausanne 1914, réimpr. Slatkine Genève-Paris 1982, I, p. 654-655.
  33. a b c et d Kunstführer durch die Schweiz II Berne 1976, p. 191.
  34. « Fiche de recensement 0-PBC », sur recensementarchitectural.vd.ch
  35. Lucie Steiner, « «Une Erdburg près de Lausanne» : oppidum celtique ou château médiéval ? », Bulletin de la Société vaudoise des Sciences naturelles, vol. 94, nos 1-2,‎ , p. 182-185.
  36. Monique Fontannaz, Les cures vaudoises. Histoire architecturale, 1536-1845 (Bibliothèque historique vaudoise 84), Lausanne 1986, p. 408.
  37. « Fiche de recensement 2 », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  38. « Fiche de recensement 6-B », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  39. « Fiche de recensement 5 », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  40. « Fiche de recensement 120-A », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  41. « Fiche de recensement 123A », sur recensementarchitectural.vd.ch.
  42. « Histoire de l'EPFL | EPFL », sur information.epfl.ch (consulté le )
  43. « Unité et diversité des bâtiments de l’EPFL », sur wp.unil.ch (consulté le )
  44. Bruno Marchand, Architecture du canton de Vaud 1920-1975, presses polytechniques et universitaires romandes
  45. [(fr) Annexe à l'arrêté relatif aux armoiries communales (AAC) du 10 février 1925 (175.12.1) (page consultée le 2 juin 2017)]
  46. A. de Mandrot, Armorial historique du canton de Vaud, Lausanne 1856, pl. 10.
  47. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 122