« Organisation internationale de normalisation » : différence entre les versions
m à la suite des forts soupçons |
Pas mal de choses ne vont pas. 1) Ce n'est pas parceque une norme est KO que cela jette un doute sur l'organisation (sujet de l'article), et la source ne jette pas de doute sur l'ensemble de l'organisation. 2) Utilisation directe d'une étude, source primaire, non remarquée 3) Beaucoup trop développé et disproportionné, étant donné 2). IL faut vraiment prendre des sources centrées sur l'organisation, sujet de l'article Balise : Annulation |
||
(35 versions intermédiaires par 31 utilisateurs non affichées) | |||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
{{Redirect|ISO|homonymie=Iso}} |
{{Redirect|ISO|homonymie=Iso}} |
||
{{Infobox Organisation2 |
{{Infobox Organisation2 |
||
| couleur boîte = e30613 |
| couleur boîte = e30613 |
||
| carte = - |
|||
⚫ | |||
| image = ISO Members.svg |
|||
⚫ | |||
| légende image = {{Légende/Début}} |
|||
{{Légende|#4242ff|Membres de l'ISO}} |
|||
{{Légende|#ffff00|Membres correspondants}} |
|||
{{Légende|#FF0000|Membres abonnés}} |
|||
{{Légende|#000000|Autres pays qui ont un code ISO 3166-1 qui ne sont pas membres de l'ISO}} |
|||
{{Légende/Fin}} |
|||
| remplace = Fédération internationale des associations nationales de normalisation [[:de:International Federation of the National Standardizing Associations|{{de}}]] |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
}} |
}} |
||
L''''Organisation internationale de normalisation''' ({{en langue|en|International Organization for Standardization |
L{{'}}'''Organisation internationale de normalisation''' ({{en langue|en|International Organization for Standardization}}), généralement désigné sous le [[sigle]] '''ISO''', choisi pour être le sigle identique dans toutes les langues (ce choix est un exemple de normalisation), est un [[organisme de normalisation]] international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de {{nobr|171 pays}}, selon le principe d’un membre par pays. L'ISO est le plus grand organisme de normalisation au monde et demeure une [[organisation non gouvernementale]]. |
||
Cette organisation créée en [[1947]] a pour but de produire des normes internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées [[Liste de normes ISO|normes ISO]]. Elles sont utiles aux organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements, aux instances de réglementation, aux professionnels de l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs et acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant public que privé. D'une manière globale, ces normes servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et utilisateur. |
Cette organisation créée en [[1947]] a pour but de produire des normes internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées [[Liste de normes ISO|normes ISO]]. Elles sont utiles aux organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements, aux instances de réglementation, aux professionnels de l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs et acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant public que privé. D'une manière globale, ces normes servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et utilisateur. |
||
Le secrétariat central de l'ISO est situé à [[Vernier (canton de Genève)| |
Le secrétariat central de l'ISO est situé à [[Vernier (canton de Genève)|Vernier]], dans le canton de [[Genève]], en [[Suisse]]. Il assure aux membres de l'ISO le soutien administratif et technique, coordonne le programme décentralisé d'élaboration des normes et procède à leur publication. |
||
== Histoire == |
== Histoire == |
||
[[Fichier:Memory plaque of founding ISA in Prague cropped.jpg|Une plaque commémorative de la création de l'ISO à [[Prague]] |
[[Fichier:Memory plaque of founding ISA in Prague cropped.jpg|vignette|Une plaque commémorative de la création de l'ISO à [[Prague]].]] |
||
En [[1912]], afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels communs, l’{{lang|en|[[American Institute of Electrical Engineers]]}} (AIEE), aujourd'hui l'{{lang|en|[[Institute of Electrical and Electronics Engineers]]}} (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels : |
En [[1912]], afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels communs, l’{{lang|en|[[American Institute of Electrical Engineers]]}} (AIEE), aujourd'hui l'{{lang|en|[[Institute of Electrical and Electronics Engineers]]}} (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels : |
||
* {{lang|en|[[American Society of Mechanical Engineers]]}} (ASME) ; |
* {{lang|en|[[American Society of Mechanical Engineers]]}} (ASME) ; |
||
Ligne 21 : | Ligne 30 : | ||
* {{lang|en|[[ASTM International|American Society for Testing and Materials]]}} (ASTM){{etc.}} |
* {{lang|en|[[ASTM International|American Society for Testing and Materials]]}} (ASTM){{etc.}} |
||
Le {{date|19 |
Le {{date|19 octobre 1918}}, l’{{lang|en|[[American National Standards Institute|American Engineering Standards Committee]]}} (AESC) est créé en tant que coordinateur national américain du processus de standardisation. Son rôle est alors de lutter de manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception et de niveau d'acceptabilité des produits et matériels. Les départements américains de la Guerre, de la Marine et du Commerce se joignent cette année-là aux cinq organismes fondateurs. |
||
En [[1921]], la première norme américaine en matière de sécurité ({{lang|en|American Standard Safety Code}}), visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est approuvée. |
En [[1921]], la première norme américaine en matière de sécurité ({{lang|en|American Standard Safety Code}}), visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est approuvée. |
||
En [[1926]], l'AESC est animatrice du mouvement orchestré par l'[[Royaume-Uni|Anglais]] Charles Le Maistre (secrétaire général de la [[Commission électrotechnique internationale|CEI]]) qui conduit à la création de l’{{langue|en|International Standards Association}} (ISA) |
En [[1926]], l'AESC est animatrice du mouvement orchestré par l'[[Royaume-Uni|Anglais]] Charles Le Maistre (secrétaire général de la [[Commission électrotechnique internationale|CEI]]) qui conduit à la création de l’{{langue|en|International Standards Association}} (ISA) : une fédération qui rassemble les instituts de normalisation non gouvernementaux d'une quinzaine de pays, pour l'essentiel européens, avec la participation de l'AESC pour les [[États-Unis]] et celle du [[Japon]]. |
||
L'[[Association française de normalisation]] (AFNOR), créée en 1926, y joue un rôle très actif. L'ISA adopte ainsi, sur proposition française, la {{douteux|première norme internationale sur les [[nombre normal|nombres normaux]]}}. |
L'[[Association française de normalisation]] (AFNOR), créée en 1926, y joue un rôle très actif. L'ISA adopte ainsi, sur proposition française, la {{douteux|première norme internationale sur les [[nombre normal|nombres normaux]]}}. |
||
Ligne 33 : | Ligne 42 : | ||
En [[1928]], l'AESC prend le nom d'[[American National Standards Institute|American Standards Association]] (ASA). Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA développe les standards militaires ({{langue|en|''War Standard Procedure''}}) pour encadrer la production américaine dans le cadre de l'effort de guerre (on parlait alors de « {{langue|en|''military standards''}} »). |
En [[1928]], l'AESC prend le nom d'[[American National Standards Institute|American Standards Association]] (ASA). Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA développe les standards militaires ({{langue|en|''War Standard Procedure''}}) pour encadrer la production américaine dans le cadre de l'effort de guerre (on parlait alors de « {{langue|en|''military standards''}} »). |
||
En [[1946]], juste après la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'ASA, l'AFNOR et la [[BSI Group|British Standards Institution]] (BSI) participent à Londres avec les instituts de normalisation de 22 autres pays à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Elle est officiellement créée le {{ |
En [[1946]], juste après la fin de la [[Seconde Guerre mondiale]], l'ASA, l'AFNOR et la [[BSI Group|British Standards Institution]] (BSI) participent à Londres avec les instituts de normalisation de 22 autres pays à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Elle est officiellement créée le {{date|23 février 1947}}. |
||
L'ISO succède ainsi à l'ISA et à l'UNSCC, organisation mise en place par les [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] pendant la Seconde Guerre mondiale. La dénomination « ISO » a été retenue en 1946. Le nom « IOS » ({{langue|en|International Organization for Standardization}}) n'a pas été choisi : il aurait donné lieu à des [[Acronymie|acronymes]] différents selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français). Selon le site de l'ISO, le nom d'ISO a été choisi en raison de son rappel du mot grec {{grec ancien|ίσος|ísos}} signifiant « égal »<ref>{{Lien web|titre=À propos de l'ISO|url=https://www.iso.org/fr/about-us.html|site=iso.org|consulté le=2020-01-29}}.</ref>. Toutefois, le témoignage d'un des participants au choix de ce nom démontre le contraire, l'explication a donc été imaginée après coup<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur institutionnel=ISO Central Secretariat|titre=Friendship among equals|sous-titre=Recollections |
L'ISO succède ainsi à l'ISA et à l'UNSCC, organisation mise en place par les [[Alliés de la Seconde Guerre mondiale|Alliés]] pendant la Seconde Guerre mondiale. La dénomination « ISO » a été retenue en 1946. Le nom « IOS » ({{langue|en|International Organization for Standardization}}) n'a pas été choisi : il aurait donné lieu à des [[Acronymie|acronymes]] différents selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français). Selon le site de l'ISO, le nom d'ISO a été choisi en raison de son rappel du mot grec {{grec ancien|ίσος|ísos}} signifiant « égal »<ref>{{Lien web|titre=À propos de l'ISO|url=https://www.iso.org/fr/about-us.html|site=iso.org|consulté le=2020-01-29}}.</ref>. Toutefois, le témoignage d'un des participants au choix de ce nom démontre le contraire, l'explication a donc été imaginée après coup<ref>{{Ouvrage|langue=en|auteur institutionnel=ISO Central Secretariat|titre=Friendship among equals|sous-titre=Recollections |
||
from ISO's first fifty years|isbn=92-67-10260-5|année=1997|lire en ligne=https://www.iso.org/files/live/sites/isoorg/files/about%20ISO/docs/en/Friendship_among_equals.pdf|format électronique=pdf|consulté le=2020-01-29|pages=20}}.</ref>. Les fondateurs ont décidé de donner à leur organisation le nom « ISO » (évoquant l'{{langue|en|''International Standards Organization''}} mais ne correspondant pas au nom officiel, et |
from ISO's first fifty years|isbn=92-67-10260-5|année=1997|lire en ligne=https://www.iso.org/files/live/sites/isoorg/files/about%20ISO/docs/en/Friendship_among_equals.pdf|format électronique=pdf|consulté le=2020-01-29|pages=20}}.</ref>. Les fondateurs ont décidé de donner à leur organisation le nom « ISO » (évoquant l'{{langue|en|''International Standards Organization''}} mais ne correspondant pas au nom officiel, et de ce fait officiellement considéré comme un faux acronyme) pour qu'il reste « ISO » quels que soient le pays ou la langue. « iso- » est aussi le préfixe dont le français et l'[[anglais]] se servent pour former des mots portant le sens d'égalité. |
||
== Structure == |
== Structure == |
||
{{Article détaillé|Liste des membres de l'ISO}} |
{{Article détaillé|Liste des membres de l'ISO}} |
||
L'ISO comporte |
L'ISO comporte 171 membres<ref>[https://www.iso.org/members.html Membres de l'ISO], sur le site de l'ISO.</ref>. |
||
Il y a trois différentes catégories de membres : |
Il y a trois différentes catégories de membres : |
||
Ligne 49 : | Ligne 58 : | ||
Des accords ont été passés avec le [[Comité européen de normalisation]] (CEN) afin de créer une sorte de pacte de « non-agression » entre les deux entités concurrentes et d'éviter des normes redondantes. |
Des accords ont été passés avec le [[Comité européen de normalisation]] (CEN) afin de créer une sorte de pacte de « non-agression » entre les deux entités concurrentes et d'éviter des normes redondantes. |
||
Pour les [[pays francophone]]s, les membres sont : l'[[AFNOR]] pour la [[France]] (Comité membre), l'[[Institut luxembourgeois de la normalisation, de l'accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services|ILNAS]] pour le [[Luxembourg]] (Comité membre), |
Pour les [[pays francophone]]s, les membres sont : l'[[AFNOR]] pour la [[France]] (Comité membre), l'[[Institut luxembourgeois de la normalisation, de l'accréditation, de la sécurité et qualité des produits et services|ILNAS]] pour le [[Luxembourg]] (Comité membre), le [[Bureau de normalisation|NBN]] pour la [[Belgique]] (Comité membre), le [[Schweizerische Normen-Vereinigung|SNV]] pour la [[Suisse]] (Comité membre), le CCN pour le [[Canada]] (Comité membre){{etc.}} |
||
L'ISO coopère avec la [[Commission électrotechnique internationale]] (CEI), responsable de la normalisation d'équipements électriques. La marque concrète la plus importante de cette coopération a été, au milieu des années 1980, la création du Comité Technique Commun sur les technologies de l'information ([[Joint Technical Committee 1|JTC1]]) qui a réuni la compétence matérielle détenue par la CEI et la compétence logicielle détenue par l'ISO. Le [[Joint Technical Committee 1|JTC 1]] est le producteur de la plus grande partie des normes concernant l'informatique. |
L'ISO coopère avec la [[Commission électrotechnique internationale]] (CEI), responsable de la normalisation d'équipements électriques. La marque concrète la plus importante de cette coopération a été, au milieu des années 1980, la création du Comité Technique Commun sur les technologies de l'information ([[Joint Technical Committee 1|JTC1]]) qui a réuni la compétence matérielle détenue par la CEI et la compétence logicielle détenue par l'ISO. Le [[Joint Technical Committee 1|JTC 1]] est le producteur de la plus grande partie des normes concernant l'informatique. |
||
Ligne 55 : | Ligne 64 : | ||
=== Comités techniques === |
=== Comités techniques === |
||
L'ISO est divisé en 201 comités techniques (TC), chacun chargé d'un domaine particulier. Voici la liste des comités actifs : |
L'ISO est divisé en 201 comités techniques (TC), chacun chargé d'un domaine particulier. Voici la liste des comités actifs : |
||
{{Boîte déroulante |
{{Boîte déroulante/début|titre=Comités techniques de l'ISO}} |
||
{{début de colonnes|nombre=2}} |
{{début de colonnes|nombre=2}} |
||
# [[JTC1|JTC 1]] ''Technologies de l'information'' |
# [[JTC1|JTC 1]] ''Technologies de l'information'' |
||
Ligne 259 : | Ligne 268 : | ||
# VAMAS {{lang|en|''Versailles Project on Advanced Materials and Standards''}} |
# VAMAS {{lang|en|''Versailles Project on Advanced Materials and Standards''}} |
||
{{fin de colonnes}} |
{{fin de colonnes}} |
||
{{Boîte déroulante |
{{Boîte déroulante/fin}} |
||
== Processus d'élaboration des normes et produits == |
== Processus d'élaboration des normes et produits == |
||
{{Article détaillé|Normes et standards industriels#Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO{{!}}Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO}} |
{{Article détaillé|Normes et standards industriels#Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO{{!}}Élaboration d'une norme : l'exemple des normes internationales ISO}} |
||
Les normes font l'objet d'un processus d'élaboration complexe qui se déroule en cinq phases<ref>[https://www.iso.org/fr/stage-codes.html Système international harmonisé d'indicatif de stades pour l'élaboration des normes] |
Les normes font l'objet d'un processus d'élaboration complexe qui se déroule en cinq phases<ref>[https://www.iso.org/fr/stage-codes.html Système international harmonisé d'indicatif de stades pour l'élaboration des normes], sur le site de l'ISO.</ref> : |
||
# Proposition ; |
# Proposition ; |
||
# Préparation ; |
# Préparation ; |
||
Ligne 273 : | Ligne 282 : | ||
Dans les années 1990, sous la pression des développements rapides des [[technologies de l'information]], l'ISO a assoupli le processus d'élaboration des normes, en tenant compte de l'activité des consortiums, dont on a considéré qu'elle ne constituait pas une menace contre le système officiel de normalisation. |
Dans les années 1990, sous la pression des développements rapides des [[technologies de l'information]], l'ISO a assoupli le processus d'élaboration des normes, en tenant compte de l'activité des consortiums, dont on a considéré qu'elle ne constituait pas une menace contre le système officiel de normalisation. |
||
Plusieurs types de documents normatifs sont aujourd'hui disponibles<ref>[https://www.iso.org/fr/deliverables-all.html Les différents types de publications de l'ISO] |
Plusieurs types de documents normatifs sont aujourd'hui disponibles<ref>[https://www.iso.org/fr/deliverables-all.html Les différents types de publications de l'ISO], sur le site de l'ISO.</ref> : |
||
* norme ISO ; |
* norme ISO ; |
||
* ISO/PAS, spécification publiquement disponible ; |
* ISO/PAS, spécification publiquement disponible ; |
||
Ligne 282 : | Ligne 291 : | ||
== Critiques == |
== Critiques == |
||
Le fonctionnement de l'ISO est l'objet de critiques, notamment à la suite des forts soupçons d'utilisation de moyens de pression voire de corruption dans certains pays, tels que l'Allemagne, la Norvège ou la Croatie, par la société [[Microsoft]] lors du processus de normalisation du format de documents de [[bureautique]] [[OpenXML]] afin d'amener les votants à changer de position en faveur des intérêts de Microsoft<ref>{{Lien web|langue=en|titre=OOXML Vote: Irregularities in Germany & Croatia and a Call for an Investigation of Norway|url=http://www.groklaw.net/article.php?story=2008032913190768|site=groklaw.net|éditeur=[[Groklaw]]|date=2008-03-29|consulté le=2020-01-29}}.</ref>. |
Le fonctionnement de l'ISO est l'objet de critiques, notamment à la suite des forts soupçons d'utilisation de moyens de pression, voire de corruption dans certains pays, tels que l'Allemagne, la Norvège ou la Croatie, par la société [[Microsoft]] lors du processus de normalisation du format de documents de [[bureautique]] [[OpenXML]] afin d'amener les votants à changer de position en faveur des intérêts de Microsoft<ref>{{Lien web|langue=en|titre=OOXML Vote: Irregularities in Germany & Croatia and a Call for an Investigation of Norway|url=http://www.groklaw.net/article.php?story=2008032913190768|site=groklaw.net|éditeur=[[Groklaw]]|date=2008-03-29|consulté le=2020-01-29}}.</ref>. |
||
Il est également reproché à l'ISO de facturer l'accès à nombre de spécifications, ce qui constitue un problème pour les organisations ou projets aux moyens limités qui souhaiteraient s'y conformer. |
Il est également reproché à l'ISO de facturer l'accès à nombre de spécifications, ce qui constitue un problème pour les organisations ou les projets aux moyens limités qui souhaiteraient s'y conformer. |
||
== Notes et références == |
== Notes et références == |
||
Ligne 307 : | Ligne 316 : | ||
* [[ISO 22000]] norme relative à la [[Hygiène des aliments|sécurité des aliments]] |
* [[ISO 22000]] norme relative à la [[Hygiène des aliments|sécurité des aliments]] |
||
* [[ISO 26000]] norme relative à la responsabilité sociétale des organisations |
* [[ISO 26000]] norme relative à la responsabilité sociétale des organisations |
||
* [[ISO/CEI 27000|ISO 27000]] norme relative à la sécurité de l'information |
|||
* [[ISO/CEI 29110|ISO 29110]] norme relative à l'ingénierie de systèmes et du logiciel |
* [[ISO/CEI 29110|ISO 29110]] norme relative à l'ingénierie de systèmes et du logiciel |
||
* [[ISO 31000]] norme relative à une famille de normes de gestion des risques |
* [[ISO 31000]] norme relative à une famille de normes de gestion des risques |
||
Ligne 316 : | Ligne 326 : | ||
* {{Dictionnaires}} |
* {{Dictionnaires}} |
||
* {{Bases}} |
* {{Bases}} |
||
* {{fr |
* {{mul|fr|en|ru}} {{Site officiel|http://www.iso.org/iso/fr/home.htm}} |
||
{{Palette|Normes ISO|Organisation internationale}} |
{{Palette|Normes ISO|Organisation internationale}} |
||
{{Portail|relations internationales| |
{{Portail|relations internationales|management|technologies|industrie|commerce|associations}} |
||
[[Catégorie:Organisation non gouvernementale internationale]] |
[[Catégorie:Organisation non gouvernementale internationale]] |
||
Ligne 325 : | Ligne 335 : | ||
[[Catégorie:ISO| 00]] |
[[Catégorie:ISO| 00]] |
||
[[Catégorie:Organisme producteur de notices d'autorité]] |
[[Catégorie:Organisme producteur de notices d'autorité]] |
||
[[Catégorie: |
[[Catégorie:Association ou organisme ayant son siège à Genève]] |
||
[[Catégorie:Organisation internationale où siège la France]] |
Dernière version du 6 mai 2024 à 20:45
- Membres de l'ISO
- Membres correspondants
- Membres abonnés
- Autres pays qui ont un code ISO 3166-1 qui ne sont pas membres de l'ISO
Fondation | |
---|---|
Prédécesseur |
Fédération internationale des associations nationales de normalisation (de) |
Sigle |
(mul) ISO |
---|---|
Type | |
Siège | |
Langues |
Membres |
165 pays () |
---|---|
Président |
Ulrika Francke |
Secrétaire général |
Sergio Mujica |
Site web | |
Statuts |
L'Organisation internationale de normalisation (en anglais : International Organization for Standardization), généralement désigné sous le sigle ISO, choisi pour être le sigle identique dans toutes les langues (ce choix est un exemple de normalisation), est un organisme de normalisation international composé de représentants d'organisations nationales de normalisation de 171 pays, selon le principe d’un membre par pays. L'ISO est le plus grand organisme de normalisation au monde et demeure une organisation non gouvernementale.
Cette organisation créée en 1947 a pour but de produire des normes internationales dans les domaines industriels et commerciaux appelées normes ISO. Elles sont utiles aux organisations industrielles et économiques de tout type, aux gouvernements, aux instances de réglementation, aux professionnels de l’évaluation de la conformité, aux fournisseurs et acheteurs de produits et de services, dans les secteurs tant public que privé. D'une manière globale, ces normes servent les intérêts du public en général lorsque celui-ci agit en qualité de consommateur et utilisateur.
Le secrétariat central de l'ISO est situé à Vernier, dans le canton de Genève, en Suisse. Il assure aux membres de l'ISO le soutien administratif et technique, coordonne le programme décentralisé d'élaboration des normes et procède à leur publication.
Histoire[modifier | modifier le code]
En 1912, afin d'établir une organisation nationale apte à définir des standards industriels communs, l’American Institute of Electrical Engineers (AIEE), aujourd'hui l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), invite à se réunir les autres instituts professionnels :
- American Society of Mechanical Engineers (ASME) ;
- American Society of Civil Engineers (ASCE) ;
- American Institute of Mining and Metallurgical Engineers (AIMME) ;
- American Institute of Mining, Metallurgical and Petroleum Engineers (en) (AIME) ;
- American Society for Testing and Materials (ASTM), etc.
Le , l’American Engineering Standards Committee (AESC) est créé en tant que coordinateur national américain du processus de standardisation. Son rôle est alors de lutter de manière impartiale contre les imprécisions en matière de conception et de niveau d'acceptabilité des produits et matériels. Les départements américains de la Guerre, de la Marine et du Commerce se joignent cette année-là aux cinq organismes fondateurs.
En 1921, la première norme américaine en matière de sécurité (American Standard Safety Code), visant la protection des yeux et têtes des travailleurs industriels, est approuvée.
En 1926, l'AESC est animatrice du mouvement orchestré par l'Anglais Charles Le Maistre (secrétaire général de la CEI) qui conduit à la création de l’International Standards Association (ISA) : une fédération qui rassemble les instituts de normalisation non gouvernementaux d'une quinzaine de pays, pour l'essentiel européens, avec la participation de l'AESC pour les États-Unis et celle du Japon.
L'Association française de normalisation (AFNOR), créée en 1926, y joue un rôle très actif. L'ISA adopte ainsi, sur proposition française, la première norme internationale sur les nombres normaux[Information douteuse].
L'ISA, très active dans les années 1930, doit cesser son activité au début de la Seconde Guerre mondiale.
En 1928, l'AESC prend le nom d'American Standards Association (ASA). Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA développe les standards militaires (War Standard Procedure) pour encadrer la production américaine dans le cadre de l'effort de guerre (on parlait alors de « military standards »).
En 1946, juste après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'ASA, l'AFNOR et la British Standards Institution (BSI) participent à Londres avec les instituts de normalisation de 22 autres pays à la création de l'Organisation internationale de normalisation (ISO). Elle est officiellement créée le .
L'ISO succède ainsi à l'ISA et à l'UNSCC, organisation mise en place par les Alliés pendant la Seconde Guerre mondiale. La dénomination « ISO » a été retenue en 1946. Le nom « IOS » (International Organization for Standardization) n'a pas été choisi : il aurait donné lieu à des acronymes différents selon les langues (« IOS » en anglais et « OIN » en français). Selon le site de l'ISO, le nom d'ISO a été choisi en raison de son rappel du mot grec ίσος / ísos signifiant « égal »[1]. Toutefois, le témoignage d'un des participants au choix de ce nom démontre le contraire, l'explication a donc été imaginée après coup[2]. Les fondateurs ont décidé de donner à leur organisation le nom « ISO » (évoquant l'International Standards Organization mais ne correspondant pas au nom officiel, et de ce fait officiellement considéré comme un faux acronyme) pour qu'il reste « ISO » quels que soient le pays ou la langue. « iso- » est aussi le préfixe dont le français et l'anglais se servent pour former des mots portant le sens d'égalité.
Structure[modifier | modifier le code]
L'ISO comporte 171 membres[3].
Il y a trois différentes catégories de membres :
- le comité membre de l'ISO : l'organisme national « le plus représentatif de la normalisation dans son pays » ;
- le membre correspondant pour les pays qui n'ont pas encore d'organisme national représentatif ;
- le membre abonné pour les pays dont l'économie est limitée.
Des accords ont été passés avec le Comité européen de normalisation (CEN) afin de créer une sorte de pacte de « non-agression » entre les deux entités concurrentes et d'éviter des normes redondantes.
Pour les pays francophones, les membres sont : l'AFNOR pour la France (Comité membre), l'ILNAS pour le Luxembourg (Comité membre), le NBN pour la Belgique (Comité membre), le SNV pour la Suisse (Comité membre), le CCN pour le Canada (Comité membre), etc.
L'ISO coopère avec la Commission électrotechnique internationale (CEI), responsable de la normalisation d'équipements électriques. La marque concrète la plus importante de cette coopération a été, au milieu des années 1980, la création du Comité Technique Commun sur les technologies de l'information (JTC1) qui a réuni la compétence matérielle détenue par la CEI et la compétence logicielle détenue par l'ISO. Le JTC 1 est le producteur de la plus grande partie des normes concernant l'informatique.
Comités techniques[modifier | modifier le code]
L'ISO est divisé en 201 comités techniques (TC), chacun chargé d'un domaine particulier. Voici la liste des comités actifs :
- JTC 1 Technologies de l'information
- TC 1 Filetages
- TC 2 Éléments de fixation
- TC 4 Roulements
- TC 5 Tuyauteries en métaux ferreux et raccords métalliques
- TC 6 Papiers, cartons et pâtes
- TC 8 Navires et technologie maritime
- TC 10 Documentation technique de produits
- TC 11 Chaudières et récipients sous pression
- TC 12 Grandeurs, unités, symboles, facteurs de conversion
- TC 14 Arbres pour machines et accessoires
- TC 17 Acier
- TC 18 Zinc et alliages de zinc
- TC 19 Nombres normaux - STAND BY
- TC 20 Aéronautique et espace
- TC 21 Équipement de protection et de lutte contre l'incendie
- TC 22 Véhicules routiers
- TC 23 Tracteurs et matériels agricoles et forestiers
- TC 24 Tamis, tamisage et autres méthodes de séparation granulométrique
- TC 25 Fontes moulées et fontes brutes
- TC 26 Cuivre et alliages de cuivre
- TC 27 Combustibles minéraux solides
- TC 28 Produits pétroliers et lubrifiants
- TC 29 Petit outillage
- TC 30 Mesure de débit des fluides dans les conduites fermées
- TC 31 Pneus, jantes et valves
- TC 33 Matériaux réfractaires
- TC 34 Produits alimentaires
- TC 35 Peintures et vernis
- TC 36 Cinématographie
- TC 37 Terminologie et autres ressources langagières et ressources de contenu
- TC 38 Textiles
- TC 39 Machines-outils
- TC 41 Poulies et courroies (y compris les courroies trapézoïdales)
- TC 42 Photographie
- TC 43 Acoustique
- TC 44 Soudage et techniques connexes
- TC 45 Élastomères et produits à base d'élastomères
- TC 46 Information et documentation
- TC 47 Chimie
- TC 48 Équipement de laboratoire
- TC 51 Plateaux de chargement pour transport et manutention directe de charges unitaires
- TC 52 Récipients métalliques légers
- TC 54 Huiles essentielles
- TC 58 Bouteilles à gaz
- TC 59 Construction immobilière
- TC 60 Engrenages
- TC 61 Plastiques
- TC 63 Récipients en verre
- TC 67 Matériel, équipement et structures en mer pour les industries pétrolière, pétrochimique et du gaz naturel
- TC 68 Services financiers
- TC 69 Application des méthodes statistiques
- TC 70 Moteurs à combustion interne
- TC 71 Béton, béton armé et béton précontraint
- TC 72 Matériel pour l'industrie textile
- TC 74 Ciments et chaux
- TC 76 Appareils de transfusion, de perfusion et d'injection à usage médical et pharmaceutique
- TC 77 Produits en ciment renforcé par des fibres
- TC 79 Métaux légers et leurs alliages
- TC 81 Noms communs pour les produits phytosanitaires et assimilés
- TC 82 Exploitation minière - STAND BY
- TC 83 Matériel de sports et d'activités de plein air
- TC 84 Dispositifs pour administration des produits médicaux et cathéters intravasculaires
- TC 85 Énergie nucléaire
- TC 86 Froid et climatisation
- TC 87 Liège
- TC 89 Panneaux à base de bois
- TC 91 Agents de surface
- TC 92 Sécurité au feu
- TC 93 Amidon (amidons, fécules), dérivés et sous-produits
- TC 94 Sécurité individuelle -- Vêtements et équipements de protection
- TC 96 Appareils de levage à charge suspendue
- TC 98 Bases du calcul des constructions
- TC 100 Chaînes et pignons dentés pour transmission d'énergie et convoyeurs
- TC 101 Engins de manutention continue
- TC 102 Minerais de fer et minerais de fer préréduits
- TC 104 Conteneurs pour le transport de marchandises
- TC 105 Câbles en acier
- TC 106 Art dentaire
- TC 107 Revêtements métalliques et autres revêtements inorganiques
- TC 108 Vibrations et chocs mécaniques
- TC 109 Brûleurs à combustible liquide et à gaz
- TC 110 Chariots de manutention
- TC 111 Chaînes à maillons en acier rond, élingues à chaînes, composants et accessoires
- TC 112 Technique du vide
- TC 113 Hydrométrie
- TC 114 Horlogerie
- TC 115 Pompes
- TC 116 Appareils de chauffage
- TC 117 Ventilateurs industriels
- TC 118 Compresseurs et outils, machines et équipement pneumatique
- TC 119 Métallurgie des poudres
- TC 120 Cuir
- TC 121 Matériel d'anesthésie et de réanimation respiratoire
- TC 122 Emballages
- TC 123 Paliers lisses
- TC 126 Tabac et produits du tabac
- TC 127 Engins de terrassement
- TC 128 Appareillage, tuyauterie et raccords en verre - STAND BY
- TC 129 Minerais alumineux - STAND BY
- TC 130 Technologie graphique
- TC 131 Transmissions hydrauliques et pneumatiques
- TC 132 Ferro-alliages
- TC 133 Systèmes et désignation des tailles de vêtements - STAND BY
- TC 134 Fertilisants - STAND BY
- TC 135 Essais non destructifs
- TC 136 Ameublement
- TC 137 Système de mesurage, de désignation et de marquage des chaussures
- TC 138 Tubes, raccords et robinetterie en matières plastiques pour le transport des fluides
- TC 142 Séparateurs aérauliques
- TC 144 Distribution et diffusion d'air - STAND BY
- TC 145 Symboles graphiques et pictogrammes
- TC 146 Qualité de l'air
- TC 147 Qualité de l'eau
- TC 148 Machines à coudre
- TC 149 Cycles
- TC 150 Implants chirurgicaux
- TC 152 Gypses, plâtres et produits en plâtre - STAND BY
- TC 153 Robinetterie
- TC 154 Processus, éléments d'informations et documents dans le commerce, l'industrie et l'administration
- TC 155 Nickel et alliages de nickel
- TC 156 Corrosion des métaux et alliages
- TC 157 Contraceptifs mécaniques
- TC 158 Analyse des gaz
- TC 159 Ergonomie
- TC 160 Verre dans la construction
- TC 161 Dispositifs de commande et de protection pour les brûleurs à gaz et au fioul et les appareils fonctionnant au gaz ou au fioul
- TC 162 Portes et fenêtres
- TC 163 Performance thermique et utilisation de l'énergie en environnement bâti
- TC 164 Essais mécaniques des métaux
- TC 165 Structures en bois
- TC 166 Articles en céramique, en verre et en céramique vitreuse en contact avec les denrées alimentaires
- TC 167 Structures en acier et en aluminium
- TC 168 Prothèses et orthèses
- TC 170 Instruments chirurgicaux
- TC 171 Applications en gestion des documents
- TC 172 Optique et photonique
- TC 173 Appareils et accessoires fonctionnels pour les personnes handicapées
- TC 174 Joaillerie, bijouterie
- TC 175 Spath fluor - STAND BY
- TC 176 Management et assurance de la qualité
- TC 177 Caravanes
- TC 178 Ascenseurs, escaliers mécaniques et trottoirs roulants
- TC 179 Maçonneries - STAND BY
- TC 180 Énergie solaire
- TC 181 Sécurité des jouets
- TC 182 Géotechnique
- TC 183 Minerais et concentrés de cuivre, de plomb, de zinc et de nickel
- TC 184 Systèmes d'automatisation industrielle et intégration
- TC 185 Dispositifs de sûreté pour la protection contre les excès de pression
- TC 186 Coutellerie, couverts et orfèvrerie métallique décorative et de table
- TC 188 Petits navires
- TC 189 Carreaux en céramique
- TC 190 Qualité du sol
- TC 191 Pièges pour animaux (mammifères) - STAND BY
- TC 192 Turbines à gaz
- TC 193 Gaz naturel
- TC 194 Évaluation biologique des dispositifs médicaux
- TC 195 Machines et matériels pour la construction des bâtiments
- TC 196 Pierres naturelles - STAND BY
- TC 197 Technologies de l'hydrogène
- TC 198 Stérilisation des produits de santé
- TC 199 Sécurité des machines
- TC 201 Analyse chimique des surfaces
- TC 202 Analyse par microfaisceaux
- TC 203 Systèmes d'énergie technique
- TC 204 Systèmes intelligents de transport
- TC 205 Conception de l'environnement intérieur des bâtiments
- TC 206 Céramiques techniques
- TC 207 Management environnemental
- TC 208 Turbines thermiques pour application industrielle (turbines à vapeur, turbines à dilatation de gaz) - STAND BY
- TC 209 Salles propres et environnements maîtrisés apparentés
- TC 210 Management de la qualité et aspects généraux correspondants des dispositifs médicaux
- TC 211 Information géographique/Géomatique
- TC 212 Laboratoires d'analyses de biologie médicale et systèmes de diagnostic in vitro
- TC 213 Spécifications et vérification dimensionnelles et géométriques des produits
- TC 214 Plates-formes de travail élévatrices
- TC 215 Informatique de santé
- TC 216 Chaussure
- TC 217 Cosmétiques
- TC 218 Bois
- TC 219 Revêtements de sol
- TC 220 Récipients cryogéniques
- TC 221 Produits géosynthétiques
- TC 222 Conseil en gestion de patrimoine
- TC 223 Sécurité sociétale (provisoire)
- TC 224 Activités de service relatives aux systèmes d'alimentation en eau potable et aux systèmes d'assainissement - Critères de qualité du service et indicateurs de performance
- TC 225 Études de marché, études d'opinion et recherches sociales
- TC 226 Matériaux pour la production de l'aluminium de première fusion
- TC 227 Ressorts
- TC 228 Tourisme et services connexes
- TC 229 Nanotechnologies
- CASCO Comité pour l'évaluation de la conformité
- CIE Commission internationale de l'éclairage (à ne pas confondre avec la CEI, Commission électrotechnique internationale qui ne fait pas partie de l'ISO)
- COPOLCO Comité pour la politique en matière de consommation
- IIW Institut international de la soudure
- ISO/CS Secrétariat central de l'ISO
- IULTCS Union internationale des sociétés de techniciens et chimistes du cuir
- REMCO Comité pour les matériaux de référence
- TMB Bureau de gestion technique
- VAMAS Versailles Project on Advanced Materials and Standards
Processus d'élaboration des normes et produits[modifier | modifier le code]
Les normes font l'objet d'un processus d'élaboration complexe qui se déroule en cinq phases[4] :
- Proposition ;
- Préparation ;
- Comité ;
- Enquête ;
- Approbation.
Dans les années 1990, sous la pression des développements rapides des technologies de l'information, l'ISO a assoupli le processus d'élaboration des normes, en tenant compte de l'activité des consortiums, dont on a considéré qu'elle ne constituait pas une menace contre le système officiel de normalisation.
Plusieurs types de documents normatifs sont aujourd'hui disponibles[5] :
- norme ISO ;
- ISO/PAS, spécification publiquement disponible ;
- ISO/TS, spécification technique (exemple ISO/TS 15000 sur ebXML) ;
- ISO/TR, rapport technique ;
- accord d'atelier international (IWA) ;
- guide ISO.
Critiques[modifier | modifier le code]
Le fonctionnement de l'ISO est l'objet de critiques, notamment à la suite des forts soupçons d'utilisation de moyens de pression, voire de corruption dans certains pays, tels que l'Allemagne, la Norvège ou la Croatie, par la société Microsoft lors du processus de normalisation du format de documents de bureautique OpenXML afin d'amener les votants à changer de position en faveur des intérêts de Microsoft[6].
Il est également reproché à l'ISO de facturer l'accès à nombre de spécifications, ce qui constitue un problème pour les organisations ou les projets aux moyens limités qui souhaiteraient s'y conformer.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « À propos de l'ISO », sur iso.org (consulté le ).
- (en) ISO Central Secretariat, Friendship among equals : Recollections from ISO's first fifty years, , 20 p. (ISBN 92-67-10260-5, lire en ligne [PDF]).
- Membres de l'ISO, sur le site de l'ISO.
- Système international harmonisé d'indicatif de stades pour l'élaboration des normes, sur le site de l'ISO.
- Les différents types de publications de l'ISO, sur le site de l'ISO.
- (en) « OOXML Vote: Irregularities in Germany & Croatia and a Call for an Investigation of Norway », sur groklaw.net, Groklaw, (consulté le ).
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Gestion de la qualité
- Liste de normes ISO
- Liste de normes ISO par domaines
- IEEE
- ISO 5218 norme relative à la représentation des sexes humains
- ISO 9001 norme relative à l'assurance qualité
- ISO 9660 norme relative aux CD
- ISO 14001 norme relative à l'environnement
- ISO 10006 norme relative à la qualité dans le domaine de la gestion de projets
- ISO 10007 norme relative à la gestion de configuration
- ISO 19510 norme relative à la modélisation des procédés d'affaires
- ISO 21500 norme relative au management de projets
- ISO 22000 norme relative à la sécurité des aliments
- ISO 26000 norme relative à la responsabilité sociétale des organisations
- ISO 27000 norme relative à la sécurité de l'information
- ISO 29110 norme relative à l'ingénierie de systèmes et du logiciel
- ISO 31000 norme relative à une famille de normes de gestion des risques
- ISO/TC 292 groupe de travail ISO relatif à la sécurité et la résilience
- Commission électrotechnique internationale
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (fr + en + ru) Site officiel