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Le '''speed riding''' est un [[sport de pleine nature]] associant le [[parapente]] et le [[ski]], dont le principe est de rester au sol en allant le plus vite possible équipé d'une voile de faible surface, d'une sellette bien sûr, et d'une paire de skis, en alternant le vol et la [[Sport de glisse|glisse]]. On peut ainsi accéder "par gravité " à des endroits qui n'étaient pas accessibles par les moyens traditionnels, passer en vol des zones inaccessibles à skis.
[[Fichier:Speed flying 2.ogv|vignette|Vidéo de Speed flying.]]Le '''speed riding''' est un [[sport de pleine nature]] associant la mini-voile (dérivé du [[parapente]]) et le [[ski]]. Le principe est de rester au sol en allant le plus vite possible équipé d'une voile de faible surface, d'une sellette, et d'une paire de skis, en alternant le vol et la [[Sport de glisse|glisse]]. On peut ainsi accéder par gravité à des endroits qui n'étaient pas accessibles par les moyens traditionnels, passant ainsi en vol au-dessus des zones inaccessibles à skis. L’objectif n’est pas de voler haut et longtemps mais bien de jouer avec le relief en dévalant des pentes, combinant ainsi la glisse sur neige et le vol plané.


Le speed riding se divise en deux, le ski sous voile et les phases acrobatiques avec de nombreuses figures comme des tonneau (comme en avion).
Le speed riding se divise en deux, le ski sous voile et les phases acrobatiques avec de nombreuses figures tels des tonneaux comme en avion.


La gestion de ce sport est confiée par le ministère des sports à la [[Fédération française de vol libre|FFVL]] (Fédération française de vol libre), qui en donne la définition suivante :
La gestion de ce sport est confiée par le ministère des sports à la [[Fédération française de vol libre]] (FFVL), qui en donne la définition suivante : {{citation|Le speed riding est une forme de pratique hivernale du parapente. Le décollage et l'atterrissage, se faisant sur des terrains enneigés, imposent d'avoir des skis aux pieds. Les voiles utilisées ont une surface allant de {{unité|8 à 12 m2}} et permettent d'alterner des phases de vol et, lorsque le terrain le permet, des phases de contact avec le sol.}}
"Le speed riding est une forme de pratique hivernale du parapente. Le décollage et l'atterrissage, se faisant sur des terrains enneigés, imposent d'avoir des skis aux pieds. Les voiles utilisées ont une surface allant de 8 à 16 m2 et permettent d'alterner des phases de vol et, lorsque le terrain le permet, des phases de contact avec le sol."


Le speed riding ne doit pas être confondu avec le speed flying, un autre anglicisme qui correspond à une forme de pratique du parapente sous une mini-voile décollable à pied, ou encore avec le snowkite, cerf-volant de traction sur neige, avec skis ou snowboard, discipline déléguée elle aussi à la FFVL avec l'ensemble des formes de pratique du [[Kite]].
Le speed riding ne doit pas être confondu avec le speed flying, un autre [[anglicisme]] qui correspond à une forme de pratique du parapente sous une mini-voile décollable à pied, ou encore avec le [[snowkite]], cerf-volant de traction sur neige, avec skis ou snowboard, discipline déléguée elle aussi à la [[Fédération Française de Vol Libre]] avec l'ensemble des formes de pratique du [[kitesurf]].


== Historique ==
== Historique ==
Nécessitant un bon<ref>{{Lien web|titre=https://www.absolute-chamonix.com/speed-riding|url=https://www.absolute-chamonix.com/speed-riding|date=}}</ref> niveau de ski compte tenu des vitesses d'approche de ces petites voiles, le speedriding est apparu au début des années 2000 en France et concernait au départ quelques pionniers "riders" ou parapentistes, tels que les frères [[Antoine Montant|Antoine]] et [[Valéry Montant]]. Les premières voiles utilisées étaient des voiles de chute de petite surface. La première école de speed riding voit le jour pendant l'hiver 2004, fondée par Frank Coupat<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |titre=Speed riding : présentation - |url=https://www.ecole-speedriding.com/presentation/ |consulté le=2021-11-08}}</ref> dans la station de [[Valfrejus]].{{refnec}}
{{sources}}


Il s'agit d'une activité accidentogène : d'{{date-|octobre 2010}} à {{date-|septembre 2011}}, sur les 2691 pratiquants licenciés auprès de la FFVL, 26 déclarations d'accidents ont été enregistrées soit 0,97% des pratiquants, 6 accidents graves soit 0,22% et 2 décès soit 0,074%<ref>{{lien web |url= http://federation.ffvl.fr/sites/ffvl.fr/files/accidentologie%20speed%202011.pdf |titre= Rapport 2011 sur les chiffres de l’accidentologie du Speed-Riding à la FFVL |éditeur= [[Fédération française de vol libre]] |date= 22 novembre 2011}}</ref>.
Le speedriding est apparu au début des années 2000 en France. Il s'agit d'une activité plutôt accidentogène qui nécessite un très bon niveau de ski compte tenu des vitesses d'approche de ces petites voiles.


Ce sport est accessible aux skieurs adultes de niveau classe 3 de l'[[école du ski français]] dans les écoles de Speed-riding<ref>{{Lien web|titre=Sport de glisse : le Speed riding|url=https://www.xvdesgaulois.com/2015/08/02/sport-de-glisse-le-speed-riding/|site=xvdesgaulois.com|date=}}</ref> labellisée par la FFVL<ref name=pratique/>. Au premier {{date-|janvier 2016}}, 37 écoles font partie du réseau EFVL<ref>{{lien web |url= http://www.efvl.fr/recherche_structure |titre= Rechercher une structure |éditeur= [[Fédération Française de Vol Libre]]}}</ref>.
La première école de speed riding au monde voit le jour l'hiver 2004 dans la station de [[Valfrejus]]. 50 structures sont aujourd'hui labellisées par la FFVL.

Concernant au départ quelques pionniers "riders" ou parapentistes, ce sport est aujourd'hui accessible aux bons skieurs grâce aux moniteurs formés et qualifiés par la fédération délégataire.


== Matériel ==
== Matériel ==
Le matériel nécessaire au speed-rider est constitué d'une petite aile de speed-riding allant de {{unité|7 à 14m2}}, d'une sellette, d'un casque, d'un masque et d'une paire de skis. Ce matériel permet de remonter facilement au sommet des pistes en utilisant les [[Remontée mécanique|remontées mécaniques]]. Plus le pilote est expérimenté, plus la tendance est de réduire la surface de l'aile, permettant au speed-rider de mieux « plaquer » la neige<ref name=pratique/>.
[[File:Speed flying 2.ogg|thumb|Vidéo de Speed flying.]]


Par cette diminution importante de la surface de l’aile le pratiquant obtient une vitesse de déplacement très accrue qui permet le vol par vent soutenu mais nécessite un déplacement très précis notamment à proximité du sol.
Le matériel nécessaire au [[speedrider]] est constitué d'une petite aile de parapente, d'une sellette, d'un casque, d'un masque et d'une paire de skis. Ce matériel permet de remonter facilement au sommet des pistes en utilisant les remontées mécaniques.
Plus le pilote est expérimenté, plus la tendance est de réduire la surface de l'aile, permettant au speedrider de mieux " plaquer " la neige. La surface des ailes de speed riding va de 16 à 8 m².


== Liens externes ==
== Références ==
<references>
<ref name=pratique>{{lien web |url= http://parapente.ffvl.fr/pratique_speed_riding |titre= Parapente - Les formes de pratique - Le speed riding |éditeur= [[Fédération française de vol libre]]}}</ref>
</references>


== Voir aussi ==
* [http://parapente.ffvl.fr/pratique_speed_riding la page du speed riding sur le site de la FFVL]
=== Liens externes ===
* [[Fédération française de vol libre]], [https://parapente.ffvl.fr/pratique_speed_riding ''le speed riding''].


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Dernière version du 5 mai 2024 à 09:58

Speed rider avec une voile de 10 m2.
Vidéo de Speed flying.

Le speed riding est un sport de pleine nature associant la mini-voile (dérivé du parapente) et le ski. Le principe est de rester au sol en allant le plus vite possible équipé d'une voile de faible surface, d'une sellette, et d'une paire de skis, en alternant le vol et la glisse. On peut ainsi accéder par gravité à des endroits qui n'étaient pas accessibles par les moyens traditionnels, passant ainsi en vol au-dessus des zones inaccessibles à skis. L’objectif n’est pas de voler haut et longtemps mais bien de jouer avec le relief en dévalant des pentes, combinant ainsi la glisse sur neige et le vol plané.

Le speed riding se divise en deux, le ski sous voile et les phases acrobatiques avec de nombreuses figures tels des tonneaux comme en avion.

La gestion de ce sport est confiée par le ministère des sports à la Fédération française de vol libre (FFVL), qui en donne la définition suivante : « Le speed riding est une forme de pratique hivernale du parapente. Le décollage et l'atterrissage, se faisant sur des terrains enneigés, imposent d'avoir des skis aux pieds. Les voiles utilisées ont une surface allant de 8 à 12 m2 et permettent d'alterner des phases de vol et, lorsque le terrain le permet, des phases de contact avec le sol. »

Le speed riding ne doit pas être confondu avec le speed flying, un autre anglicisme qui correspond à une forme de pratique du parapente sous une mini-voile décollable à pied, ou encore avec le snowkite, cerf-volant de traction sur neige, avec skis ou snowboard, discipline déléguée elle aussi à la Fédération Française de Vol Libre avec l'ensemble des formes de pratique du kitesurf.

Historique[modifier | modifier le code]

Nécessitant un bon[1] niveau de ski compte tenu des vitesses d'approche de ces petites voiles, le speedriding est apparu au début des années 2000 en France et concernait au départ quelques pionniers "riders" ou parapentistes, tels que les frères Antoine et Valéry Montant. Les premières voiles utilisées étaient des voiles de chute de petite surface. La première école de speed riding voit le jour pendant l'hiver 2004, fondée par Frank Coupat[2] dans la station de Valfrejus.[réf. nécessaire]

Il s'agit d'une activité accidentogène : d' à , sur les 2691 pratiquants licenciés auprès de la FFVL, 26 déclarations d'accidents ont été enregistrées soit 0,97% des pratiquants, 6 accidents graves soit 0,22% et 2 décès soit 0,074%[3].

Ce sport est accessible aux skieurs adultes de niveau classe 3 de l'école du ski français dans les écoles de Speed-riding[4] labellisée par la FFVL[5]. Au premier , 37 écoles font partie du réseau EFVL[6].

Matériel[modifier | modifier le code]

Le matériel nécessaire au speed-rider est constitué d'une petite aile de speed-riding allant de 7 à 14 m2, d'une sellette, d'un casque, d'un masque et d'une paire de skis. Ce matériel permet de remonter facilement au sommet des pistes en utilisant les remontées mécaniques. Plus le pilote est expérimenté, plus la tendance est de réduire la surface de l'aile, permettant au speed-rider de mieux « plaquer » la neige[5].

Par cette diminution importante de la surface de l’aile le pratiquant obtient une vitesse de déplacement très accrue qui permet le vol par vent soutenu mais nécessite un déplacement très précis notamment à proximité du sol.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]