« Bol d'or » : différence entre les versions

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{{voir homonymes}}
{{voir homonymes}}

{{Infobox Compétition sportive
{{Infobox Compétition sportive
| charte = sport mécanique
| charte = sport mécanique
| titre = Bol d'or
| titre = Bol d'Or
| image = Départ du Bol d'or motocycliste 1925 à St Germain-en-Laye.jpg
| image = Bol d'Or Logo 1024x760.png
| légende = Départ du Bol d'or motocycliste 1925 à [[Saint Germain-en-Laye]].
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| alt = Logo de l'épreuve
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| périodicité = Annuelle
| date = En Septembre (traditionnellement)
| date = En septembre (traditionnellement)
| nations = Mondiale
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| lieu = [[Circuit Paul-Ricard]]
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| tenant = Pilotes :<br>{{FRA-d}} [[Gregg Black]]<br>{{FRA-d}} [[Sylvain Guintoli]]<br>{{FRA-d}} [[Etienne Masson]]<br>
Constructeur :<br>{{JAP-d}} [[Suzuki]]
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| meilleure nation = {{JAP-d}} [[Japon]] (47 titres)
| plus titré = Pilote :<br>{{FRA-d}} [[Vincent Philippe (pilote moto)|Vincent Philippe]] ({{nombre|9 titres}})<br>
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| site web = [http://www.boldor.com www.boldor.com]
| site web = [http://www.boldor.com www.boldor.com]
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[[Image:Départ du Bol d'or motocycliste 1925 à St Germain-en-Laye.jpg|vignette|Départ du Bol d'or motocycliste 1925 à [[Saint Germain-en-Laye]].]]
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Le '''Bol d'or''' est une [[Sport motocycliste|compétition motocycliste]] d'[[Endurance moto|endurance]] qui se déroule une fois par an en France.


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Le '''Bol d'Or''' est une [[Sport motocycliste|compétition motocycliste]] d'[[Endurance moto|endurance]] qui se déroule une fois par an en France.
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Il a été créé par Eugène Mauve en 1922 au titre de l'Association des anciens motocyclistes militaires (AAMM), qui deviendra l'Association des moto-cyclecaristes de France (AMCF). Il est réputé comme avoir été la première course de {{unité|24 heures}} au monde<ref>Claude Chevalier, ''Salmson. Histoire d'un nom'', [[Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie]] (ETAI).</ref>. Il bénéficie aujourd'hui du concours des [[Éditions Larivière]]. Un [[Bol d'or automobile]] est organisé conjointement, entre 1922 et 1955 (première année à [[Saint-Germain-en-Laye]]).

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Il a été créé par Eugène Mauve en 1922 au titre de l'Association des anciens motocyclistes militaires (AAMM), qui deviendra l'Association des moto-cyclecaristes de France (AMCF). Il est réputé comme avoir été la première course motorisée de {{unité|24 heures}} au monde<ref>Claude Chevalier, ''Salmson. Histoire d'un nom'', [[Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie]] (E.T.A.I).</ref>. Il bénéficie aujourd'hui du concours des [[Éditions Larivière]]. Un [[Bol d'or automobile]] est organisé conjointement, entre 1922 et 1955 (première année à [[Saint-Germain-en-Laye]]).


[[Fichier:Course_bol_d_or_2005.JPG|thumb|Bol d'or 2005 à [[Circuit de Nevers Magny-Cours|Magny-Cours]].]]
[[Fichier:Course_bol_d_or_2005.JPG|thumb|Bol d'or 2005 à [[Circuit de Nevers Magny-Cours|Magny-Cours]].]]
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== Origine du nom ==
== Origine du nom ==
Le {{Citation|Bol d'or}} tire son nom d'une compétition [[France|française]] de [[cyclisme sur piste]] d'endurance sur {{unité|24 heures}}, créée en [[1894 en sport|1894]] par le journal ''Paris-Pédale''. La récompense remise au vainqueur était un bol en bronze, offert par les [[Menier (entreprise)|Chocolats Menier]].
Le « Bol d'or » tire son nom du [[Bol d'or (cyclisme)|Bol d'or]], une compétition [[France|française]] de [[cyclisme sur piste]] d'endurance sur {{unité|24 heures}}, créée en [[1894 en sport|1894]] par le journal ''Paris-Pédale''. La récompense remise au vainqueur était un bol en bronze, offert par les [[Menier (entreprise)|Chocolats Menier]].


Il y a aussi un [[Bol d'or automobile]] de [[1922 en sport|1922]] à [[1955 en sport|1955]]<ref>{{Gallica|id=bpt6k5509204b/f11.zoom|t=« Match - Motos et autos ont disputé leur ''Bol d'Or'' », 10 juin 1930}}</ref>.
Un [[Bol d'or automobile]] s'est aussi tenu de [[1922 en sport|1922]] à [[1955 en sport|1955]]<ref>{{Gallica|id=bpt6k5509204b/f11.zoom|t=« Match - Motos et autos ont disputé leur ''Bol d'Or'' », 10 juin 1930}}.</ref>.


== Historique des circuits ==
== Historique des circuits ==
* 1922 : circuit en terre battue situé à [[Vaujours]], [[Clichy-sous-Bois]] et [[Livry-Gargan]], long de {{unité|5.1|km}}
* 1922 : circuit en terre battue situé à [[Vaujours]], [[Clichy-sous-Bois]] et [[Livry-Gargan]], long de {{unité|5.1|km}}.
* 1923 à 1926 : circuit des Loges à [[Saint-Germain-en-Laye]]
* 1923 à 1926 : circuit des Loges à [[Saint-Germain-en-Laye]].
* 1927 : [[Circuit de Fontainebleau]] à [[Fontainebleau]]
* 1927 : [[Circuit de Fontainebleau]] à [[Fontainebleau]].
* 1928 à 1936 : circuit des Loges à [[Saint-Germain-en-Laye]]
* 1928 à 1936 : circuit des Loges à [[Saint-Germain-en-Laye]].
* 1937 à 1939 : [[autodrome de Linas-Montlhéry]]
* 1937 à 1939 : [[autodrome de Linas-Montlhéry]].
* 1940 à 1946 : ne s'est pas couru ([[Seconde Guerre mondiale]])
* 1940 à 1946 : ne s'est pas couru ([[Seconde Guerre mondiale]]).
* 1947 et 1948 : Saint-Germain-en-Laye
* 1947 et 1948 : Saint-Germain-en-Laye.
* 1949 et 1950 : autodrome de Linas-Montlhéry
* 1949 et 1950 : autodrome de Linas-Montlhéry.
* 1951 : Saint-Germain-en-Laye
* 1951 : Saint-Germain-en-Laye.
* 1952 à 1960 : autodrome de Linas-Montlhéry
* 1952 à 1960 : autodrome de Linas-Montlhéry.
* 1961 à 1968 : course abandonnée
* 1961 à 1968 : course abandonnée.
* 1969 et 1970 : autodrome de Linas-Montlhéry
* 1969 et 1970 : autodrome de Linas-Montlhéry.
* 1971 à 1977 : [[circuit Bugatti]], au [[Le Mans|Mans]]
* 1971 à 1977 : [[circuit Bugatti]], au [[Le Mans|Mans]].
* 1978 à 1999 : [[circuit Paul-Ricard]] (Le Castellet)
* 1978 à 1999 : [[circuit Paul-Ricard]] (Le Castellet).
* 2000 à 2014 : [[circuit de Nevers Magny-Cours]]
* 2000 à 2014 : [[circuit de Nevers Magny-Cours]].
* À partir de 2015 : [[circuit Paul-Ricard]]
* À partir de 2015 : [[circuit Paul-Ricard]].


== Évolution ==
== Évolution ==
Le Bol d'or est l'occasion d'un important rassemblement motocycliste, avec fête foraine, concerts, animations, exposition de motos, etc.
Le Bol d'or est l'occasion d'un important rassemblement motocycliste, avec fête foraine, concerts, animations, exposition de motos{{etc.}}


=== 1922 (Vaujours) ===
=== 1922 (Vaujours) ===
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[[Image:Louis Jeannin, vainqueur du Bol d'or 1932 sur Jonghi.jpg|thumb|[[Louis Jeannin]], vainqueur en 1932.]]
[[Image:Louis Jeannin, vainqueur du Bol d'or 1932 sur Jonghi.jpg|thumb|[[Louis Jeannin]], vainqueur en 1932.]]
L'épreuve est disputée sur le circuit des Loges, puis sur le circuit de la Ville, avec une exception en 1927 ([[Fontainebleau]]). Des marques françaises y participent et gagnent, [[Monet-Goyon]] ({{unité|500|cm|3}}) en 1930 et [[Jonghi]] ({{unité|350|cm|3}}) en 1932. La vitesse moyenne du vainqueur passe de {{unité|58.51|km/h}} en 1923 à {{unité|84.87|km/h}} en 1936.
L'épreuve est disputée sur le circuit des Loges, puis sur le circuit de la Ville, avec une exception en 1927 ([[Fontainebleau]]). Des marques françaises y participent et gagnent, [[Monet-Goyon]] ({{unité|500|cm|3}}) en 1930 et [[Jonghi]] ({{unité|350|cm|3}}) en 1932. La vitesse moyenne du vainqueur passe de {{unité|58.51|km/h}} en 1923 à {{unité|84.87|km/h}} en 1936.

En 1931, [[Joséphine Baker]], à l'apogée de sa célébrité, se rend sur l'épreuve<ref>{{Lien web|auteur=[[Le Figaro]] avec [[Agence France-Presse|AFP]]|titre=Bol d'Or : les cinq éditions marquantes d'un centenaire|url=https://www.lefigaro.fr/sports/moto/bol-d-or-les-cinq-editions-marquantes-d-un-centenaire-20220916|site=lefigaro.fr|en ligne le=16 septembre 2022|consulté le=21 septembre 2022}}.</ref>.


=== 1947-1951 (Linas-Montlhéry et Saint-Germain-en-Laye) ===
=== 1947-1951 (Linas-Montlhéry et Saint-Germain-en-Laye) ===
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], Maurice Vimont (AMCF) reprend le flambeau d'Eugène Mauve ; il sera rejoint plus tard par Marcel Delaherche et [[Luc Méloua]] sur le plan technique. Des machines d'avant guerre s'alignent, mais les concurrents commencent à disposer de moteurs plus modernes ([[Bayerische Motoren Werke|BMW]] et [[DKW]] pour les motos allemandes, [[Matchless]], [[Norton Motorcycle Company|Norton]], [[Triumph (entreprise)|Triumph]] et [[Velocette]] pour les motos anglaises, [[Monet-Goyon]], [[MBK industrie|Motobécane]] et [[Terrot]] pour les motos françaises, [[Moto Guzzi]] pour les motos italiennes).
Après la [[Seconde Guerre mondiale]], Maurice Vimont (AMCF) reprend le flambeau d'Eugène Mauve ; il sera rejoint plus tard par Marcel Delaherche et [[Luc Méloua]] sur le plan technique. Des machines d'avant guerre s'alignent, mais les concurrents commencent à disposer de moteurs plus modernes ([[Bayerische Motoren Werke|BMW]] et [[DKW]] pour les motos allemandes, [[Matchless]], [[Norton Motorcycle Company|Norton]], [[Triumph (entreprise)|Triumph]] et [[Velocette]] pour les motos anglaises, [[Monet-Goyon]], [[MBK industrie|Motobécane]] et [[Terrot]] pour les motos françaises, [[Moto Guzzi]] pour les motos italiennes).


=== 1952-1960 (Linas-Montlhéry) ===
=== 1952-1960 (Linas-Montlhéry) ===
La compétition se déroule sur le circuit de {{unité|6.3|km}} de l'autodrome, empruntant la moitié de l'anneau de vitesse. La période est dominée par les machines anglaises ([[Norton Manx]] monocylindre {{unité/2|500|cm|3}} et [[Triumph (entreprise)|Triumph]] vertical twin {{unité/2|500|cm|3}}). Plusieurs équipes d'usine étrangères participent, l'équipe allemande [[Bayerische Motoren Werke|BMW]] (bicylindre flat twin de {{unité/2|500|cm|3}}), l'équipe tchécoslovaque [[Jawa (entreprise)|Jawa]] (bicylindre 2-temps de {{unité/2|350|cm|3}}) et l'équipe autrichienne [[Puch]] (2-temps de {{unité/2|250|cm|3}}) qui remportent chacune une victoire. Une [[Moto Guzzi]] ({{unité/2|250|cm|3}}) italienne gagne également. Une équipe d'usine hongroise, Panonia, participe sans vaincre.
La compétition se déroule sur le circuit de {{unité|6.3|km}} de l'autodrome, empruntant la moitié de l'anneau de vitesse. La période est dominée par les machines anglaises ([[Norton Manx]] monocylindre {{unité|500|cm|3}} et [[Triumph (entreprise)|Triumph]] vertical twin {{unité|500|cm|3}}). Plusieurs équipes d'usine étrangères participent, l'équipe allemande [[Bayerische Motoren Werke|BMW]] (bicylindre à plat de {{unité|500 cm3}}), l'équipe tchécoslovaque [[Jawa (entreprise)|Jawa]] (bicylindre 2-temps de {{unité|350|cm|3}}) et l'équipe autrichienne [[Puch]] (2-temps de {{unité|250|cm|3}}) qui remportent chacune une victoire. Une [[Moto Guzzi]] ({{unité|250|cm|3}}) italienne gagne également. Une équipe d'usine hongroise, Panonia, participe sans vaincre.


Un pilote français devient la légende du Bol d'or, Gustave Lefèvre, dit « Tatave », qui remporte sept victoires (record absolu) de 1947 à 1957.
Un pilote français devient la légende du Bol d'or, Gustave Lefèvre, dit « Tatave », qui remporte sept victoires (record absolu) de 1947 à 1957.
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=== 1969-1970 (Linas-Montlhéry) ===
=== 1969-1970 (Linas-Montlhéry) ===
L'épreuve renaît du fait de l'arrivée massive des [[Motocyclette|motos]] [[Japon|japonaises]], dont deux modèles pulvérisent les cadres habituels : la [[Honda CB 750 Four]] avec son moteur quatre-cylindres [[Cycle de Beau de Rochas|4-temps]], et la [[Kawasaki 500 H1]] et son moteur trois-cylindres, [[Moteur à deux temps|2-temps]]. En 1969 le duel tourne à l'avantage de la [[Honda]] ({{unité/2|750|cm|3}}). En 1970, les machines anglaises prennent leur revanche avec la [[Triumph Trident]] ({{unité/2|750|cm|3}}) à la vitesse moyenne de {{unité|123.30|km/h}}.
L'épreuve renaît du fait de l'arrivée massive des [[moto]]s [[Japon|japonaises]], dont deux modèles pulvérisent les cadres habituels : la [[Honda CB 750 Four]] avec son moteur quatre-cylindres [[moteur à quatre temps|4-temps]], et la {{lnobr|Kawasaki 500 H1}} et son moteur tricylindre, [[Moteur à deux temps|2-temps]]. En 1969, le duel tourne à l'avantage de la [[Honda]] ({{unité|750|cm|3}}). En 1970, les machines anglaises prennent leur revanche avec la [[Triumph Trident]] ({{unité|750|cm|3}}) à la vitesse moyenne de {{unité|123.30|km/h}}.


=== 1971-1977 (Le Mans) ===
=== 1971-1977 (Le Mans) ===
[[File:Bol d'or 1975.jpg|thumb|Broche en métal, commémorative du Bol d'or 1975.]]
[[File:Bol d'or 1975.jpg|thumb|Broche en métal, commémorative du Bol d'or 1975.]]
L'épreuve est inscrite à la [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]] de la [[Fédération internationale de motocyclisme]] (FIM) comme les épreuves -selon les années- allemande du Nürburgring, belge de Zolder ou de Spa, britannique de Truxton, espagnole de Barcelone et italienne de Misano ou de Mugello. À partir de [[1972]], le monopole de la victoire s'installe au profit des machines japonaises. La vitesse moyenne des vainqueurs passe de {{unité|113.495|km/h}} en [[1971]] ([[Triumph Trident]] 750 cm{{3}}) à {{unité|134.81|km/h}} en [[1977]] ([[Honda]] RCB {{unité/2|1000|cm|3}}).
L'épreuve est inscrite à la [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]] de la [[Fédération internationale de motocyclisme]] (FIM) comme les épreuves -selon les années- allemande du Nürburgring, belge de Zolder ou de Spa, britannique de Truxton, espagnole de Barcelone et italienne de Misano ou de Mugello. À partir de [[1972]], le monopole de la victoire s'installe au profit des machines japonaises. La vitesse moyenne des vainqueurs passe de {{unité|113.495|km/h}} en [[1971]] ([[Triumph Trident]] {{nb|750 cm3}}) à {{unité|134.81|km/h}} en [[1977]] ([[Honda]] RCB {{unité|1000|cm|3}}).


=== 1978-1999 (Le Castellet) ===
=== 1978-1999 (Le Castellet) ===
L'épreuve est inscrite au championnat d'Europe d'[[Endurance (sport mécanique)|endurance]] moto, à la Coupe d'endurance de la FIM ou au [[championnat du monde d'endurance moto]] selon les années. À partir de 1982 trois pilotes par machine sont autorisés. En 1994, [[Dominique Sarron]] devient co-recordman du nombre de victoires. La vitesse moyenne des vainqueurs est de {{unité|145.97|km/h}} en 1978 ([[Honda]] 1000 RCB) pour plafonner à {{unité|168|km/h}} en [[1997]] ([[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] ZX-7R {{unité/2|750|cm|3}}).
L'épreuve est inscrite au championnat d'Europe d'[[Endurance (sport mécanique)|endurance]] moto, à la Coupe d'endurance de la FIM ou au [[championnat du monde d'endurance moto]] selon les années. À partir de 1982 trois pilotes par machine sont autorisés. En 1994, [[Dominique Sarron]] devient co-recordman du nombre de victoires. La vitesse moyenne des vainqueurs est de {{unité|145.97|km/h}} en 1978 ({{nobr|[[Honda]] 1000 RCB}}) pour plafonner à {{unité|168|km/h}} en [[1997]] ([[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] ZX-7R {{unité|750|cm|3}}).


=== 2000-2014 (Magny-Cours) ===
=== 2000-2014 (Magny-Cours) ===
De 1999 à 2011, la suprématie [[Suzuki]] est interrompue par [[Yamaha]] à deux reprises, en 2000 (YZF-R7 avec au guidon Jean-Marc Delétang, [[Fabien Foret]] et Mark Willis) et en 2007 (GMT94, YZF-R1 avec au guidon [[David Checa]], [[Sébastien Gimbert]] et Olivier Four). De 2012 à 2014, la suprématie revient à [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] (SRC).
De 1999 à 2011, la suprématie [[Suzuki]] est interrompue par [[Yamaha]] à deux reprises, en 2000 (YZF-R7 avec au guidon Jean-Marc Delétang, [[Fabien Foret]] et Mark Willis) et en 2007 ([[GMT94]], YZF-R1 avec au guidon [[David Checa]], [[Sébastien Gimbert]] et Olivier Four). De 2012 à 2014, la suprématie revient à [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] (SRC).


En 2011, l'épreuve se déroule pour la première fois le troisième week-end d'avril (elle était traditionnellement programmée le deuxième week-end de septembre). [[Vincent Philippe (pilote moto)|Vincent Philippe]] devient le deuxième co-recordman du nombre de victoires.
En 2011, l'épreuve se déroule pour la première fois le troisième week-end d'avril (elle était traditionnellement programmée le deuxième week-end de septembre). [[Vincent Philippe (pilote moto)|Vincent Philippe]] devient le deuxième co-recordman du nombre de victoires.


En 2014, elle se dispute sur le circuit de {{unité|4.411|km}}. Cinquante-sept concurrents sont admis au départ (68 aux essais). Différentes catégories de machine concourent, dont les {{unité|1200|cm|3}} Open. Charles Krajka, vétéran des Bol d'or à [[autodrome de Linas-Montlhéry|Linas-Montlhéry]] et de la [[Fédération française de motocyclisme]], est membre d'honneur du comité d'organisation<ref>[http://www.boldor.com/download/1-1709-0/reglement-provisoire-bol-d-or-2014.pdf Règlement provisoire du {{78e}} Bol d'or] {{pdf}}, site officiel du Bol d'or.</ref>. La vitesse moyenne des vainqueurs, qui était de {{unité|141.74|km/h}} en 2000, est de {{unité|154.90|km/h}}.
En 2014, elle se dispute sur le circuit de {{unité|4.411|km}}. Cinquante-sept concurrents sont admis au départ (68 aux essais). Différentes catégories de machine concourent, dont les {{unité|1200|cm|3}} Open. Charles Krajka, vétéran des Bols d'or à [[autodrome de Linas-Montlhéry|Linas-Montlhéry]] et de la [[Fédération française de motocyclisme]], est membre d'honneur du comité d'organisation<ref>[http://www.boldor.com/download/1-1709-0/reglement-provisoire-bol-d-or-2014.pdf Règlement provisoire du {{78e}} Bol d'or] {{pdf}}, site officiel du Bol d'or.</ref>. La vitesse moyenne des vainqueurs, qui était de {{unité|141.74|km/h}} en 2000, est de {{unité|154.90|km/h}}.


=== 2015 (Le Castellet) ===
=== 2015 (Le Castellet) ===
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=== 2016 (Le Castellet) ===
=== 2016 (Le Castellet) ===
Cette année, la FIM EWC débutera sur un nouveau format de saison de septembre à juillet avec une ouverture au Bol d’or les 16, 17 et 18 septembre 2016, course française mythique de {{unité|24 heures}} qui a fait son retour l’année dernière au Castellet, et une grande finale au Japon avec les [[8 Heures de Suzuka]].
Cette année, la FIM EWC débutera sur un nouveau format de saison de septembre à juillet avec une ouverture au Bol d’or les 16, 17 et {{date-|18 septembre 2016}}, course française mythique de {{unité|24 heures}} qui a fait son retour l’année dernière au Castellet, et une grande finale au Japon avec les [[8 Heures de Suzuka]].


C'est également lors de cette édition que pour la {{1re|fois}} un équipage 100 % féminin, le {{Langue|en|texte=Girls Racing Team}}, est qualifié et termine cette épreuve à la {{23e|place}} et {{12e}} dans sa catégorie (SST). Amandine Creusot (France), Jolanda Van Westrenen (Pays-Bas), Muriel Simorre (France), pilote réserve Carole Gonçalves (France), team Manager Laura Costa (France).
C'est également lors de cette édition que pour la {{1re|fois}} un équipage 100 % féminin, le {{Langue|en|texte=Girls Racing Team}}, est qualifié et termine cette épreuve à la {{23e|place}} et {{12e}} dans sa catégorie (SST). Amandine Creusot (France), Jolanda Van Westrenen (Pays-Bas), Muriel Simorre (France), pilote réserve Carole Gonçalves (France), team Manager Laura Costa (France).


== Palmarès ==
== Palmarès ==
{| class="wikitable" align="center"
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|+ Résultats<ref>[http://www.bike70.com/BOLpalm.html Palmarès du Bol d'or], sur ''bike70.com''.</ref>
|+ Résultats<ref>[http://www.bike70.com/BOLpalm.html Palmarès du Bol d'or], sur ''bike70.com''.</ref>
! Année
! Année
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! [[1927 en sport|1927]]
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| [[Fontainebleau]] || {{BEL-d}} [[Lempereur]]{{qui}} || [[FN Herstal|FN]] ||
| [[Fontainebleau]] || {{BEL-d}} Lempereur{{qui}} || [[FN Herstal|FN]] ||
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! [[1928 en sport|1928]]
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! [[1958 en sport|1958]]
! [[1958 en sport|1958]]
| [[Autodrome de Linas-Montlhéry|Linas-Montlhéry]] || {{ FRA-d}} [[Inizan]] / {{ FRA-d}} [[Mutel]]<ref>Deux policiers parisiens.</ref> || [[Triumph (entreprise)|Triumph]] ||
| [[Autodrome de Linas-Montlhéry|Linas-Montlhéry]] || {{ FRA-d}} Inizan / {{ FRA-d}} Mutel<ref>Deux policiers parisiens.</ref> || [[Triumph (entreprise)|Triumph]] ||
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! [[1959 en sport|1959]]
! [[1959 en sport|1959]]
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! [[1974 en sport|1974]]
! [[1974 en sport|1974]]
| [[Circuit Bugatti|Le Mans]] || {{SUI-d}} [[Alain Genoud]] / {{FRA-d}} [[Georges Godier]] || [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] || [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]]
| [[Circuit Bugatti|Le Mans]] || {{SUI-d}} [[Godier Genoud|Alain Genoud]] / {{FRA-d}} [[Godier Genoud|Georges Godier]] || [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] || [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]]
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! [[1975 en sport|1975]]
! [[1975 en sport|1975]]
| [[Circuit Bugatti|Le Mans]]|| {{SUI-d}} [[Alain Genoud]] / {{FRA-d}} [[Georges Godier]] || [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] || [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]]
| [[Circuit Bugatti|Le Mans]]|| {{SUI-d}} [[Godier Genoud|Alain Genoud]] / {{FRA-d}} [[Godier Genoud|Georges Godier]] || [[Kawasaki Heavy Industries|Kawasaki]] || [[Championnat du monde d'endurance moto|Coupe d'endurance]]
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! [[1976 en sport|1976]]
! [[1976 en sport|1976]]
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voir Bol d'or (homonymie).

Bol d'Or
Logo du Bol d'Or
Généralités
Sport Endurance moto
Sport motocycliste
Création 1922
Organisateur(s) Larivière Organisation
Éditions 87e édition (en 2024)
Catégorie Championnat du monde d'endurance moto
Périodicité Annuelle
Lieu(x) Le Castellet
Drapeau de la France France
Date En septembre (traditionnellement)
Nations International
Site(s) Circuit Paul-Ricard
Site web officiel www.boldor.com

Palmarès
Tenant du titre

Pilotes :
Gregg Black
Sylvain Guintoli
Etienne Masson

Constructeur :
Suzuki
Plus titré(s)

Pilote :
Vincent Philippe (9 titres)

Constructeur :
Suzuki (19 titres)
Meilleure nation Japon (51 titres)

modifier Consultez la documentation du modèle

Départ du Bol d'or motocycliste 1925 à Saint Germain-en-Laye.

Le Bol d'Or est une compétition motocycliste d'endurance qui se déroule une fois par an en France.

Il a été créé par Eugène Mauve en 1922 au titre de l'Association des anciens motocyclistes militaires (AAMM), qui deviendra l'Association des moto-cyclecaristes de France (AMCF). Il est réputé comme avoir été la première course motorisée de 24 heures au monde[1]. Il bénéficie aujourd'hui du concours des Éditions Larivière. Un Bol d'or automobile est organisé conjointement, entre 1922 et 1955 (première année à Saint-Germain-en-Laye).

Bol d'or 2005 à Magny-Cours.
Procédure de départ (2013, Magny-Cours).

Origine du nom[modifier | modifier le code]

Le « Bol d'or » tire son nom du Bol d'or, une compétition française de cyclisme sur piste d'endurance sur 24 heures, créée en 1894 par le journal Paris-Pédale. La récompense remise au vainqueur était un bol en bronze, offert par les Chocolats Menier.

Un Bol d'or automobile s'est aussi tenu de 1922 à 1955[2].

Historique des circuits[modifier | modifier le code]

Évolution[modifier | modifier le code]

Le Bol d'or est l'occasion d'un important rassemblement motocycliste, avec fête foraine, concerts, animations, exposition de motos, etc.

1922 (Vaujours)[modifier | modifier le code]

Lors de la création de l'épreuve, un seul pilote est autorisé par machine : cette disposition sera maintenue durant plus de trente années. La vitesse moyenne du vainqueur est de 51,3 km/h (Motosacoche 500 cm3).

1923-1936 (Saint-Germain-en-Laye)[modifier | modifier le code]

Louis Jeannin, vainqueur en 1932.

L'épreuve est disputée sur le circuit des Loges, puis sur le circuit de la Ville, avec une exception en 1927 (Fontainebleau). Des marques françaises y participent et gagnent, Monet-Goyon (500 cm3) en 1930 et Jonghi (350 cm3) en 1932. La vitesse moyenne du vainqueur passe de 58,51 km/h en 1923 à 84,87 km/h en 1936.

En 1931, Joséphine Baker, à l'apogée de sa célébrité, se rend sur l'épreuve[3].

1947-1951 (Linas-Montlhéry et Saint-Germain-en-Laye)[modifier | modifier le code]

Après la Seconde Guerre mondiale, Maurice Vimont (AMCF) reprend le flambeau d'Eugène Mauve ; il sera rejoint plus tard par Marcel Delaherche et Luc Méloua sur le plan technique. Des machines d'avant guerre s'alignent, mais les concurrents commencent à disposer de moteurs plus modernes (BMW et DKW pour les motos allemandes, Matchless, Norton, Triumph et Velocette pour les motos anglaises, Monet-Goyon, Motobécane et Terrot pour les motos françaises, Moto Guzzi pour les motos italiennes).

1952-1960 (Linas-Montlhéry)[modifier | modifier le code]

La compétition se déroule sur le circuit de 6,3 km de l'autodrome, empruntant la moitié de l'anneau de vitesse. La période est dominée par les machines anglaises (Norton Manx monocylindre 500 cm3 et Triumph vertical twin 500 cm3). Plusieurs équipes d'usine étrangères participent, l'équipe allemande BMW (bicylindre à plat de 500 cm3), l'équipe tchécoslovaque Jawa (bicylindre 2-temps de 350 cm3) et l'équipe autrichienne Puch (2-temps de 250 cm3) qui remportent chacune une victoire. Une Moto Guzzi (250 cm3) italienne gagne également. Une équipe d'usine hongroise, Panonia, participe sans vaincre.

Un pilote français devient la légende du Bol d'or, Gustave Lefèvre, dit « Tatave », qui remporte sept victoires (record absolu) de 1947 à 1957.

À partir de 1954 deux pilotes sont autorisés par machine : ils se relaient lors des ravitaillements (plein d'essence et rapide entretien de la machine). La vitesse moyenne des vainqueurs passe de 97,16 km/h en 1952 à 113,90 km/h en 1960.

1969-1970 (Linas-Montlhéry)[modifier | modifier le code]

L'épreuve renaît du fait de l'arrivée massive des motos japonaises, dont deux modèles pulvérisent les cadres habituels : la Honda CB 750 Four avec son moteur quatre-cylindres 4-temps, et la Kawasaki 500 H1 et son moteur tricylindre, 2-temps. En 1969, le duel tourne à l'avantage de la Honda (750 cm3). En 1970, les machines anglaises prennent leur revanche avec la Triumph Trident (750 cm3) à la vitesse moyenne de 123,30 km/h.

1971-1977 (Le Mans)[modifier | modifier le code]

Broche en métal, commémorative du Bol d'or 1975.

L'épreuve est inscrite à la Coupe d'endurance de la Fédération internationale de motocyclisme (FIM) comme les épreuves -selon les années- allemande du Nürburgring, belge de Zolder ou de Spa, britannique de Truxton, espagnole de Barcelone et italienne de Misano ou de Mugello. À partir de 1972, le monopole de la victoire s'installe au profit des machines japonaises. La vitesse moyenne des vainqueurs passe de 113,495 km/h en 1971 (Triumph Trident 750 cm3) à 134,81 km/h en 1977 (Honda RCB 1 000 cm3).

1978-1999 (Le Castellet)[modifier | modifier le code]

L'épreuve est inscrite au championnat d'Europe d'endurance moto, à la Coupe d'endurance de la FIM ou au championnat du monde d'endurance moto selon les années. À partir de 1982 trois pilotes par machine sont autorisés. En 1994, Dominique Sarron devient co-recordman du nombre de victoires. La vitesse moyenne des vainqueurs est de 145,97 km/h en 1978 (Honda 1000 RCB) pour plafonner à 168 km/h en 1997 (Kawasaki ZX-7R 750 cm3).

2000-2014 (Magny-Cours)[modifier | modifier le code]

De 1999 à 2011, la suprématie Suzuki est interrompue par Yamaha à deux reprises, en 2000 (YZF-R7 avec au guidon Jean-Marc Delétang, Fabien Foret et Mark Willis) et en 2007 (GMT94, YZF-R1 avec au guidon David Checa, Sébastien Gimbert et Olivier Four). De 2012 à 2014, la suprématie revient à Kawasaki (SRC).

En 2011, l'épreuve se déroule pour la première fois le troisième week-end d'avril (elle était traditionnellement programmée le deuxième week-end de septembre). Vincent Philippe devient le deuxième co-recordman du nombre de victoires.

En 2014, elle se dispute sur le circuit de 4,411 km. Cinquante-sept concurrents sont admis au départ (68 aux essais). Différentes catégories de machine concourent, dont les 1 200 cm3 Open. Charles Krajka, vétéran des Bols d'or à Linas-Montlhéry et de la Fédération française de motocyclisme, est membre d'honneur du comité d'organisation[4]. La vitesse moyenne des vainqueurs, qui était de 141,74 km/h en 2000, est de 154,90 km/h.

2015 (Le Castellet)[modifier | modifier le code]

Départ du Bol d'or 2015.
Tribunes en 2015.

Cette année marque le retour du Bol d’or sur le circuit Paul-Ricard. Environ 74 000 spectateurs ont pu assister à une course très disputée. Le team Kawasaki SRC gagne la compétition alors que le SERT est sacré champion du monde FIM EWC.

2016 (Le Castellet)[modifier | modifier le code]

Cette année, la FIM EWC débutera sur un nouveau format de saison de septembre à juillet avec une ouverture au Bol d’or les 16, 17 et , course française mythique de 24 heures qui a fait son retour l’année dernière au Castellet, et une grande finale au Japon avec les 8 Heures de Suzuka.

C'est également lors de cette édition que pour la 1re fois un équipage 100 % féminin, le Girls Racing Team, est qualifié et termine cette épreuve à la 23e place et 12e dans sa catégorie (SST). Amandine Creusot (France), Jolanda Van Westrenen (Pays-Bas), Muriel Simorre (France), pilote réserve Carole Gonçalves (France), team Manager Laura Costa (France).

Palmarès[modifier | modifier le code]

Résultats[5]
Année Circuit Pilotes Moto Formule / Championnat
1922 Vaujours Tony Zind Motosacoche
1923 Saint-Germain Tony Zind Motosacoche
1924 Saint-Germain René Francisquet Sunbeam
1925 Saint-Germain René Francisquet Sunbeam
1926 Saint-Germain Damitio Sunbeam
1927 Fontainebleau Lempereur[Qui ?] FN
1928 Saint-Germain Victor Vroonen Gillet-Herstal
1929 Saint-Germain Victor Vroonen Gillet-Herstal
1930 Saint-Germain Paul Debaisieux Monet-Goyon
1931 Saint-Germain Germain Patural Velocette
1932 Saint-Germain Louis Jeannin Jonghi
1933 Saint-Germain René Boura Velocette
1934 Saint-Germain Robert Vasseur (dit « Willing ») Velocette
1935 Saint-Germain René Boura Norton
1936 Saint-Germain Edgar Craët Gillet-Herstal[6]
1937 Linas-Montlhéry Robert Tabart Norton
1938 Linas-Montlhéry Robert Tinoco Harley-Davidson
1939 Linas-Montlhéry Edouard Hordelalay Motobécane
1940-1946 Pas d'épreuve (Seconde Guerre mondiale)
1947 Saint-Germain Gustave Lefèvre Norton
1948 Saint-Germain Jacques Lenglet BMW
1949 Linas-Montlhéry Gustave Lefèvre Norton
1950 Linas-Montlhéry Gustave Lefèvre Norton
1951 Saint-Germain Gustave Lefèvre Norton
1952 Linas-Montlhéry Pierre Collignon Moto Guzzi
1953 Linas-Montlhéry Gustave Lefèvre Norton
1954 Linas-Montlhéry Johann Weingartmann / Helmut Volzwinkler Puch
1955 Linas-Montlhéry Oldřich Hameršmid / Saša Klint Jawa
1956 Linas-Montlhéry Gustave Lefèvre / Georges Briand Norton
1957 Linas-Montlhéry Gustave Lefèvre / Georges Briand Norton
1958 Linas-Montlhéry Inizan / Mutel[7] Triumph
1959 Linas-Montlhéry Jean-Claude Bargetzi / Georges Briand Norton
1960 Linas-Montlhéry René Maucherat / René Vasseur BMW Coupe d'endurance
1961-1968 Pas d'épreuve
1969 Linas-Montlhéry Michel Rougerie / Daniel Urdich Honda Coupe d'endurance
1970 Linas-Montlhéry Tom Dickie / Paul Smart Triumph Coupe d'endurance
1971 Le Mans Percy Tait / Ray Pickrell Triumph Coupe d'endurance
1972 Le Mans Gérard Debrock / Roger Ruiz Honda-Japauto Coupe d'endurance
1973 Le Mans Gérard Debrock / Thierry Tchernine Honda-Japauto Coupe d'endurance
1974 Le Mans Alain Genoud / Georges Godier Kawasaki Coupe d'endurance
1975 Le Mans Alain Genoud / Georges Godier Kawasaki Coupe d'endurance
1976 Le Mans Alex Georges / Jean-Claude Chemarin Honda Ch. d’Europe
1977 Le Mans Christian Léon / Jean-Claude Chemarin Honda Ch. d’Europe
1978 Le Castellet Christian Léon / Jean-Claude Chemarin Honda Ch. d’Europe
1979 Le Castellet Christian Léon / Jean-Claude Chemarin Honda Ch. d’Europe
1980 Le Castellet Pierre-Étienne Samin / Frank Gross Suzuki Ch. du monde
1981 Le Castellet Dominique Sarron / Jean-Claude Jaubert Honda Ch. du monde
1982 Le Castellet Jean Lafond / Hervé Guilleux / Patrick Igoa Kawasaki Ch. du monde
1983 Le Castellet Dominique Sarron / Raymond Roche / Guy Bertin Honda Ch. du monde
1984 Le Castellet Jean-Pierre Oudin / Patrick de Radiguès Suzuki Ch. du monde
1985 Le Castellet Alex Vieira / Gérard Coudray / Patrick Igoa Honda Ch. du monde
1986 Le Castellet Dominique Sarron / Pierre Bolle / Jean-Louis Battistini Honda Ch. du monde
1987 Le Castellet Dominique Sarron / Jean-Michel Mattioli / Jean-Louis Battistini Honda Ch. du monde
1988 Le Castellet Alex Vieira / Dominique Sarron / Christophe Bouheben Honda Ch. du monde
1989 Le Castellet Alex Vieira / Jean-Michel Mattioli / Roger Burnett Honda Ch. du monde
1990 Le Castellet Alex Vieira / Jean-Michel Mattioli / Stéphane Mertens Honda Ch. du monde
1991 Le Castellet Alex Vieira / Miguel Duhamel / Jean-Louis Battistini Kawasaki Ch. du monde
1992 Le Castellet Terry Rymer / Carl Fogarty / Steve Hislop Kawasaki Ch. du monde
1993 Le Castellet Dominique Sarron / Jean-Marc Delétang / Bruno Bonhuil Suzuki Ch. du monde
1994 Le Castellet Dominique Sarron / Christian Sarron / Yasutomo Nagai Yamaha Ch. du monde
1995 Le Castellet Terry Rymer / Jean-Louis Battistini / Jehan d'Orgeix Kawasaki Ch. du monde
1996 Le Castellet Alex Vieira / William Costes / Christian Lavieille Honda Ch. du monde
1997 Le Castellet Terry Rymer / Brian Morrison / Jehan d'Orgeix Kawasaki Ch. du monde
1998 Le Castellet Terry Rymer / Brian Morrison / Peter Goddard Suzuki Ch. du monde
1999 Le Castellet Terry Rymer / Jehan d'Orgeix / Christian Lavieille Suzuki Ch. du monde
2000 Magny-Cours Jean-Marc Delétang / Fabien Foret / Mark Willis Yamaha Ch. du monde
2001 Magny-Cours Brian Morrison / Laurent Brian / Christian Lavieille Suzuki Ch. du monde
2002 Magny-Cours Jean-Michel Bayle / Sébastien Gimbert / Nicolas Dussauge Suzuki Ch. du monde
2003 Magny-Cours Jean-Michel Bayle / Sébastien Gimbert / Nicolas Dussauge Suzuki Ch. du monde
2004 Magny-Cours Vincent Philippe / Matthieu Lagrive / Keiichi Kitagawa (en) Suzuki Ch. du monde
2005 Magny-Cours Vincent Philippe / Matthieu Lagrive / Keiichi Kitagawa Suzuki Ch. du monde
2006 Magny-Cours Vincent Philippe / Matthieu Lagrive / Keiichi Kitagawa Suzuki Ch. du monde
2007 Magny-Cours David Checa / Sébastien Gimbert / Olivier Four Yamaha Ch. du monde
2008 Magny-Cours Vincent Philippe / Matthieu Lagrive / Julien Da Costa Suzuki Ch. du monde
2009 Magny-Cours Vincent Philippe / Freddy Foray / Olivier Four Suzuki Ch. du monde
2010 Magny-Cours Vincent Philippe / Guillaume Dietrich / Freddy Foray Suzuki Ch. du monde
2011 Magny-Cours Vincent Philippe / Freddy Foray / Anthony Delhalle Suzuki Ch. du monde
2012 Magny-Cours Grégory Leblanc / Julien Da Costa / Olivier Four Kawasaki Ch. du monde
2013 Magny-Cours Grégory Leblanc / Jeremy Guarnoni / Loris Baz Kawasaki Ch. du monde
2014 Magny-Cours Grégory Leblanc / Matthieu Lagrive / Nicolas Salchaud Kawasaki Ch. du monde
2015 Le Castellet Grégory Leblanc / Matthieu Lagrive / Fabien Foret Kawasaki Ch. du monde
2016[8] Le Castellet Anthony Delhalle / Vincent Philippe / Étienne Masson Suzuki Ch. du monde
2017 Le Castellet David Checa / Niccolo Canepa / Mike Di Meglio Yamaha Ch. du monde
2018[9] Le Castellet Freddy Foray / Joshua Hook (en) / Mike Di Meglio Honda Ch. du monde
2019[9] Le Castellet Vincent Philippe / Étienne Masson / Gregg Black Suzuki Ch. du monde
2020 Pas d'épreuve (Pandémie de Covid-19)
2021[10] Le Castellet Sylvain Guintoli / Xavier Siméon / Gregg Black Suzuki Ch. du monde
2022[11] Le Castellet Florian Alt (en) / Erwan Nigon (it) / Steven Odendaal (en) Yamaha Ch. du monde
2023 Le Castellet Gregg Black / Sylvain Guintoli / Etienne Masson Suzuki Ch. du monde

Records et statistiques[modifier | modifier le code]

Victoires par pilote

Rang Pilote Victoires Années
1 Vincent Philippe 9 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010, 2011, 2016, 2019
2 Gustave Lefèvre 7 1947, 1949, 1950, 1951, 1953, 1956, 1957
Dominique Sarron 7 1981, 1983, 1986, 1987, 1988, 1993, 1994
3 Alex Vieira 6 1985, 1988, 1989, 1990, 1991, 1996
Matthieu Lagrive 6 2004, 2005, 2006, 2008, 2014, 2015
5 Terry Rymer 5 1992, 1995, 1997, 1998, 1999
6 Jean-Claude Chemarin 4 1976, 1977, 1978, 1979

Victoires consécutives par pilote

Rang Pilotes Victoires
consécutives 		Années
1 Alex Vieira 4 1988 à 1991
Vincent Philippe 2008 à 2011
Grégory Leblanc 2012 à 2015
5 Gustave Lefèvre 3 1949 à 1951
Christian Léon 1977 à 1979
Dominique Sarron 1986 à 1988
Keiichi Kitagawa 2004 à 2006
Terry Rymer 1997 à 1999
Matthieu Lagrive 2004 à 2006

Victoires par nation (pilotes)

Rang Nation Victoires Pilotes
1 France 128
2 Royaume-Uni 16 9
3 Belgique 6 5
4 Drapeau du Japon Japon 4 2
Drapeau de la Suisse Suisse 2
6 Drapeau de l'Australie Australie 2 2
Drapeau de l'Autriche Autriche 2
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie 2
8 Drapeau du Canada Canada 1 1
Drapeau de l'Espagne Espagne 1

Victoires par constructeur

Rang Constructeur Victoires Année
1 Suzuki 19 1984, 1993, 1998, 1999, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004,
2005, 2006, 2008, 2009, 2010, 2011, 2016, 2019, 2021, 2023
2 Honda 17 1969, 1972, 1973, 1976, 1977, 1978, 1979, 1981, 1983,
1985, 1986, 1987, 1988, 1989, 1990, 1996, 2018
3 Kawasaki 11 1974, 1975, 1982, 1991, 1992, 1995, 1997, 2012, 2013,
2014, 2015
4 Norton 10 1935, 1937, 1947, 1949, 1950, 1951, 1953, 1956, 1957,
1959
5 Yamaha 5 1994, 2000, 2007, 2017, 2022
6 Sunbeam 3 1924, 1925, 1926
René Gillet 1928, 1929, 1936
Velocette 1931, 1933, 1937
Triumph 1958, 1970, 1971
10 Motosacoche 2 1922, 1923
BMW 1948, 1960
12 FN Herstal 1 1927
Monet-Goyon 1930
Jonghi 1932
Harley-Davidson 1938
Motobécane 1939
Moto Guzzi 1952
Puch 1954
Jawa 1955

Victoires consécutives par constructeur

Rang Constructeur Victoires Année
1 Honda 6 1985 à 1990
Suzuki 2001 à 2006
3 Kawasaki 4 2012 à 2015
4 Sunbeam 3 1924 à 1926
Norton 1949 à 1951

Victoires par nation (constructeurs)

Rang Nation Victoires
1 Drapeau du Japon Japon 47
2 Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 19
3 Drapeau de la France France 6
4 Drapeau de l'Allemagne Allemagne 2
Drapeau de la Suisse Suisse
6 Drapeau de l'Autriche Autriche 1
Drapeau de la Belgique Belgique
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de l'Italie Italie
Drapeau de la Tchécoslovaquie Tchécoslovaquie

Épreuves dérivées[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Claude Chevalier, Salmson. Histoire d'un nom, Éditions techniques pour l'automobile et l'industrie (E.T.A.I).
  2. ↑ « Match - Motos et autos ont disputé leur Bol d'Or », 10 juin 1930 sur Gallica.
  3. ↑ Le Figaro avec AFP, « Bol d'Or : les cinq éditions marquantes d'un centenaire », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
  4. ↑ Règlement provisoire du 78e Bol d'or [PDF], site officiel du Bol d'or.
  5. ↑ Palmarès du Bol d'or, sur bike70.com.
  6. ↑ Marque qui, grâce à ses trois victoires, remporte le Trophée à titre définitif.
  7. ↑ Deux policiers parisiens.
  8. ↑ « 80ème Bol d'Or - EWC », sur its-results.com
  9. ↑ a et b « Résultats », sur fimewc.fr (consulté le ).
  10. ↑ Nicolas Pascual, « EWC Bol d’Or 2021 : Yoshimura SERT Motul remporte une course folle ! », sur paddock-gp.com,
  11. ↑ « Endurance Bol d’Or : Viltaïs Racing Igol remporte l’édition du centenaire, F.C.C. TSR Honda France le championnat, déchirement pour ERC Endurance – Ducati », sur paddock-gp.com,
  12. ↑ Le Bol d'argent, site officiel du Bol d'or.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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