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| légende = Vue de la ville de Pignerol.
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| année_pop = 31-12-2022<ref>{{it}} [https://www.tuttitalia.it/piemonte/79-pinerolo/statistiche/popolazione-andamento-demografico/ Popolazione Pinerolo 2001-2022] sur le site de Tuttitalia.</ref>
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'''Pignerol''' (en [[italien]] : '''''Pinerolo''''') est une [[Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants|ville italienne]] de la [[ville métropolitaine de Turin]], dans la [[Régions d'Italie|région]] du [[Piémont]].
'''Pignerol''' (en [[italien]] : ''Pinerolo'') est une [[Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants|ville italienne]] de la [[ville métropolitaine de Turin]], dans la [[Régions d'Italie|région]] du [[Piémont]].


== Géographie ==
== Géographie ==
{{Section vide ou incomplète}}
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La commune de Pignerol est située dans le Piémont et s'assied sur un territoire compris entre {{Unité|291|m}} et {{Unité|1 358|m}} d'altitude.
La commune de Pignerol est située dans le [[Piémont]] et s'assied sur un territoire compris entre {{Unité|291|m}} et {{Unité|1 358|m}} d'altitude.


Elle comprend les [[Hameau italien|hameaux]] d'Abbadia Alpina, Baudenasca, Costagrande, Gerbido, Riva et Talucco.
Elle comprend les [[Hameau italien|hameaux]] d'Abbadia Alpina, Baudenasca, Costagrande, Gerbido, Riva et Talucco.
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== Toponymie ==
== Toponymie ==
Attestée sous la forme ''Pinarolium'' en 981, est issu du latin ''pinus'' ("pin"), accompagné du suffixe ''aria'' (« zone plantée de ... ») et suivi du diminutif ''-eola''. Il s’agissait donc d’« une petite pinède ».
Attestée sous la forme ''Pinarolium'' en 981, est issu du [[latin]] ''pinus'' (« pin »), accompagné du suffixe ''aria'' (« zone plantée de ... ») et suivi du diminutif ''-eola''. Il s’agissait donc d’« une petite pinède ».


== Histoire ==
== Histoire ==
Des traces d'habitat préhistorique ont été retrouvées sur le territoire de Pignerol<ref name=":0">{{Article|langue=it|titre=Pinerolo|périodique=Wikipedia|date=2017-07-14|lire en ligne=https://it.wikipedia.org/w/index.php?title=Pinerolo&oldid=88982181|consulté le=2017-07-18}}</ref>. Le territoire fit plus tard partie de l'[[Empire romain]].
Des traces d'habitat préhistorique ont été retrouvées sur le territoire de Pignerol{{refsou}}. Le territoire fit plus tard partie de l'[[Empire romain]].


La ville appartenait au [[duché de Savoie]] mais passa plusieurs fois dans le [[royaume de France]] (de 1536 à 1574, de 1631 à 1696 et de 1801 à 1814<ref name=":0" />), avant de revenir au duché de Savoie et de devenir [[Italie|italienne]] lors de la création du [[Royaume d'Italie (1861-1946)|royaume d'Italie]] en 1861.
La ville appartenait au [[duché de Savoie]] mais passa plusieurs fois dans le [[royaume de France]] (de 1536 à 1574, de 1631 à 1696 et de 1801 à 1814{{refsou}}), avant de revenir au duché de Savoie et de devenir [[Italie|italienne]] lors de la création du [[Royaume d'Italie (1861-1946)|royaume d'Italie]] en 1861.


Elle est touchée en [[1450]], [[1451]], [[1452]] et [[1454]]<ref>Yannick Frizet, « Découvertes sur les peintures murales tardo-médiévales de la cathédrale de Digne, Notre-Dame-du-Bourg », ''in'' ''Chroniques de Haute-Provence'' n° 354 (2005, {{125e|année}}), p. 183</ref> par plusieurs épidémies de [[peste]].
Elle est touchée de 1450 à 1452 et en 1454<ref>Yannick Frizet, « Découvertes sur les peintures murales tardo-médiévales de la cathédrale de Digne, Notre-Dame-du-Bourg », ''in'' ''Chroniques de Haute-Provence'' n° 354 (2005, {{125e|année}}), p. 183.</ref> par des épidémies de [[peste]].


Au mois de {{date-|juin 1622}}, peu avant sa mort, [[François de Sales]] se rendit à Pignerol à la demande du pape, pour le représenter au chapitre des [[Feuillants]] où fut élu comme général de l'Ordre, le Français [[Jean Goulu|Dom Jean de Saint-François]].
Au mois de {{date-|juin 1622}}, peu avant sa mort, [[François de Sales]] se rend à Pignerol à la demande du pape, pour le représenter au chapitre des [[Feuillants]] où fut élu comme général de l'Ordre, le Français [[Jean Goulu|Dom Jean de Saint-François]].
[[Fichier:Pignerol, objectnr A 57347.jpg|gauche|vignette|Pignerol vers 1650]]
[[Fichier:Pignerol, objectnr A 57347.jpg|gauche|vignette|Pignerol vers 1650.]]
Conquise par les Français sur les Savoisiens en [[1630]], la ville et ses environs sont attribués le {{date|30 mai 1631}} à la France par le [[traité de Cherasco]]. Pignerol est alors soigneusement fortifiée par [[Jean de Beins]]<ref>René Favier, « Soudard des champs, soldat des villes », ''in'' L’Alpe, ''Citadelles d’altitude'', n{{o}} 37, juin 2007, p. 24</ref>, et constitue jusqu’à la fin du siècle une défense importante du [[royaume de France]]. D'abord « gouvernement particulier » dont Antoine de Toulongeon, père de [[Françoise-Madeleine de Chaugy]], reçoit la charge, elle fut érigée par le roi [[Louis XIII de France]] en « gouvernement général » dont le premier gouverneur recensé fut [[Henri de Maleyssye]] le {{date-|5 novembre 1643}} jusqu'en {{date-|janvier 1651}}<ref>Nommé Gouverneur depuis le [[30 septembre]] [[1633]]</ref>. Il a comme successeurs, Antoine de Brouilly, marquis de Piennes († [[1er novembre|{{1er}} novembre]] [[1676]]), puis Antoine de Brouilly marquis d'Herleville ( 1713), cousin éloigné du précédent<ref>Jean Duquesne ''Dictionnaire des gouverneurs de Province 1315-1791'' éditions Christian Paris 2002 {{ISBN|2864960990}} {{p.}}268</ref>.
[[Fichier:Citadelle de Pignerol.jpg|gauche|vignette|Citadelle de Pignerol vers 1650]]
Une forteresse impressionnante y fut érigée par l'architecte François Levé en [[1666]]. Elle servit également de prison d'État. [[Nicolas Fouquet]], surintendant des finances de [[Louis XIV]], disgracié et condamné à la prison à vie en [[1664]], sera transféré par [[d'Artagnan]] du [[château de Vincennes]] à Pignerol à l'issue de son procès. Il y décédera en [[1680]]. Le [[Antonin Nompar de Caumont|duc de Lauzun]] y fut également emprisonné pendant 10 ans. Cependant, le plus célèbre prisonnier de Pignerol reste l'[[Homme au masque de fer]]<ref>Le registre d'écrou de la Bastille du 18 septembre 1698 mentionne : « Du jeudi 18 de septembre à trois heures après-midi, monsieur de Saint-Mars, gouverneur du château de la Bastille, est arrivé pour sa première entrée venant de son Gouvernement des îles Sainte-Marguerite et Honnorat, ayant avec lui dans sa litière un ancien prisonnier qu'il avait à Pignerol, lequel il fait tenir toujours masqué, dont le nom ne se dit pas [...] lequel prisonnier sera servi par M. de Rosargues, que M. le Gouverneur nourrira ». Il en ressort que le prisonnier masqué avait suivi Saint-Mars lors de ses mutations successives : à l'île Sainte-Marguerite de Lérins (au large de Cannes), où il était arrivé le 30 avril 1687, et, auparavant, à Exilles, où il fut muté en 1681 et à la forteresse de Pignerol en Piémont, qu'il commanda de 1665 à 1681.</ref>.


Conquise par les [[Français (peuple)|Français]] sur les Savoisiens en 1630, la ville et ses environs sont attribués le {{date-|30 mai 1631}} à la France par le [[traité de Cherasco]]. Pignerol est alors soigneusement fortifiée par [[Jean de Beins]]<ref>René Favier, « Soudard des champs, soldat des villes », ''in'' L’Alpe, ''Citadelles d’altitude'', n{{o}} 37, juin 2007, p. 24.</ref>, et constitue jusqu’à la fin du siècle une défense importante du [[royaume de France]]. D'abord « gouvernement particulier » dont [[Antoine de Toulongeon]], oncle de [[Françoise-Madeleine de Chaugy]], reçoit la charge, elle fut érigée par le roi {{souverain2|Louis XIII}} de France en « gouvernement général » dont le premier gouverneur recensé fut [[Henri de Maleyssye]] du {{date|5|novembre|1643}} jusqu'en {{date-|janvier 1651}}<ref>Nommé Gouverneur depuis le {{Date-|30 septembre 1633}}.</ref>. Il aura comme successeurs, Antoine de Brouilly, marquis de Piennes, [[mestre de camp]] du [[Régiments de cavalerie français d'Ancien Régime#P|régiment de Piennes cavalerie]] (mort le {{Date|1er|novembre|1676}}), [[Bénigne Dauvergne de Saint-Mars]] (1665-1681), puis Antoine de Brouilly, marquis d'Herleville (mort en 1713), homonyme et cousin éloigné du précédent<ref>Jean Duquesne ''Dictionnaire des gouverneurs de Province 1315-1791'' éditions Christian Paris 2002 {{ISBN|2864960990}} {{p.}}268</ref>.
La ville sera reconquise par [[Victor-Amédée II de Savoie]] en [[1696]] et sera dès lors savoyarde.
[[Fichier:Citadelle de Pignerol.jpg|gauche|vignette|225px|La citadelle de Pignerol vers 1650.]]
Une forteresse impressionnante, dont il ne subsiste rien de visible<ref>[http://www.sites-vauban.org/Pinerolo Pinerolo, sur le site du centre de ressources pour la gestion du patrimoine fortifié].</ref>, y est érigée par l'architecte François Levé en 1666. Elle sert également de prison d'État : [[Nicolas Fouquet]], surintendant des finances de {{Souverain2|Louis XIV}}, disgracié et condamné à la prison à vie en 1664, est transféré par [[d'Artagnan]] du [[château de Vincennes]] à Pignerol à l'issue de son procès. Il y meurt en 1680 ; le [[Antonin Nompar de Caumont|duc de Lauzun]] y est également emprisonné pendant dix ans. Cependant, le prisonnier le plus célèbre de Pignerol reste l'[[homme au masque de fer]]<ref>Le registre d'écrou de la Bastille du {{Date-|18 septembre 1698}} mentionne : « Du jeudi 18 de septembre à trois heures après-midi, monsieur [[Bénigne Dauvergne de Saint-Mars]], gouverneur du château de la Bastille, est arrivé pour sa première entrée venant de son Gouvernement des îles Sainte-Marguerite et Honnorat, ayant avec lui dans sa litière un ancien prisonnier qu'il avait à Pignerol, lequel il fait tenir toujours masqué, dont le nom ne se dit pas [...] lequel prisonnier sera servi par {{M.|de Rosargues}}, que {{M.}} le Gouverneur nourrira ». Il en ressort que le prisonnier masqué avait suivi Saint-Mars lors de ses mutations successives : à l'île Sainte-Marguerite de Lérins (au large de Cannes), où il était arrivé le {{Date-|30 avril 1687}}, et, auparavant, à Exilles, où il fut muté en 1681 et à la forteresse de Pignerol en Piémont, qu'il commanda de 1665 à 1681.</ref>.


La ville est reconquise par {{souverain3|Victor-Amédée II de Savoie}} en 1696 et va dès lors rester savoyarde, puis devenir [[Piémont|piémontaise]], et enfin [[Italie|italienne]].
L'École de cavalerie militaire installée à [[Venaria Reale]] est transférée à Pignerol en 1849, puis devient l’École normale de cavalerie en 1862<ref>{{Ouvrage|langue=English|auteur1=Giovanni Battista Tomassini|titre=The Italian Tradition of Equestrian Art|passage=The long Italian transition (page 250)|lieu=Franktown, Virginia, USA|éditeur=Xenophon Press|date=2014|pages totales=288|isbn=9780933316386|lire en ligne=}}</ref>.

L'École de cavalerie militaire installée à [[Venaria Reale]] est transférée à Pignerol en 1849, puis devient l’École d’application de la [[cavalerie]] en 1862<ref>{{Ouvrage|langue=English|auteur1=Giovanni Battista Tomassini|titre=The Italian Tradition of Equestrian Art|passage=The long Italian transition (page 250)|lieu=Franktown, Virginia, USA|éditeur=Xenophon Press|date=2014|pages totales=288|isbn=9780933316386|lire en ligne=}}.</ref>.


== Politique et administration ==
== Politique et administration ==
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{{Élu|Début=2006|Fin=2011|Identité=Paolo Covato|Parti=[[Parti démocrate (Italie)|PD]]|Qualité=}}
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{{Élu|Début=2011|Fin=2016|Identité=Eugenio Buttero|Parti=[[Parti démocrate (Italie)|PD]]|Qualité=}}
{{Élu|Début=2011|Fin=2016|Identité=Eugenio Buttero|Parti=[[Parti démocrate (Italie)|PD]]|Qualité=}}
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{{ÉluDonnées}}
{{ÉluDonnées}}
{{ÉluFin}}
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Diverses industries sont installées dans la région. On peut citer notamment les industries textile, mécanique, papetière et chimique. Elles absorbent la majorité de la main-d’œuvre de Pinerolo et de ses alentours.
Diverses industries sont installées dans la région. On peut citer notamment les industries textile, mécanique, papetière et chimique. Elles absorbent la majorité de la main-d’œuvre de Pinerolo et de ses alentours.


Les entreprises phares de la région sont Corcos qui produit entre autres des joints d’étanchéité, Rapini, une entreprise agroalimentaire qui est spécialisée dans la charcuterie, Euroball qui produit des roulements à bille, le groupe Tombini (ex Annovati) qui, lui, fournit l’industrie du meuble en agglomérés et [[PMT Italia]] (ex Beloit Italia) qui fournit l’industrie papetière en machines à papier.
Les entreprises phares de la région sont Corcos qui produit entre autres des joints d’étanchéité, Raspini, une fameuse entreprise agroalimentaire qui est spécialisée dans la charcuterie, Euroball qui produit des roulements à bille, le groupe Tombini (ex Annovati) qui, lui, fournit l’industrie du meuble en agglomérés et [[PMT Italia]] (ex Beloit Italia) qui fournit l’industrie papetière en machines à papier. On rappelle même Galup et ses fameux Panettone et Streglio pour son chocolat. Juste à coté il y a également Caffarel qui est propriété de Lindt.


Pignerol est le centre du commerce des vallées qui l’entourent. L’agriculture et l’élevage sont caractérisés par l’utilisation de techniques modernes. La ville est aussi le centre de la communauté montagnarde appelée ''{{Langue|it|Comunità Montana Pinerolese Pedemontano}}''<ref>Traduction depuis l'article italien de Pinerolo</ref>.
Pignerol est le centre du commerce des vallées qui l’entourent. L’agriculture et l’élevage sont caractérisés par l’utilisation de techniques modernes. La ville est aussi le centre de la communauté montagnarde appelée ''{{Langue|it|Comunità Montana Pinerolese Pedemontano}}''<ref>Traduction depuis l'article italien de Pinerolo</ref>.
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== Culture et patrimoine ==
== Culture et patrimoine ==
=== Édifices civils ===
=== Édifices civils ===
* Les vestiges des remparts du {{s-|XIII}} qui entouraient le village haut, une partie des murs de la citadelle du {{s-|XVII}}<ref name=":0" />.
* Les vestiges des remparts du {{s-|XIII}} qui entouraient le village haut, une partie des murs de la citadelle du {{s-|XVII}}{{refsou}}.
* De nombreux édifices médiévaux, dont le palais des princes d'Achaïe construit en 1318 et modifié par la suite, la « {{Langue|it|Casa del Senato}} » ({{s-|XV}}), la « {{Langue|it|Casa del Vicario}} » (une construction en terre cuite du {{s-|XVI}}).
* De nombreux édifices médiévaux, dont le palais des princes d'Achaïe construit en 1318 et modifié par la suite, la « {{Langue|it|Casa del Senato}} » ({{s-|XV}}), la « {{Langue|it|Casa del Vicario}} » (une construction en terre cuite du {{s-|XVI}}).
* La place Vittorio Veneto : projetée en 1738, elle devint la place d'armes jusqu'en 1830 ; elle accueille aujourd'hui le marché le mercredi et le samedi. Elle accueille une fontaine avec une vasque en pierre d'un bloc de Malanaggio et une statue dédiée au général Filippo Brignone<ref name=":0" />.
* La place Vittorio Veneto : projetée en 1738, elle devint la place d'armes jusqu'en 1830 ; elle accueille aujourd'hui le marché le mercredi et le samedi. Elle accueille une fontaine avec une vasque en pierre d'un bloc de Malanaggio et une statue dédiée au général Filippo Brignone{{refsou}}.
* L'hôtel de ville.
* L'hôtel de ville.
* Le palais Vittone.
* Le palais Vittone.


=== Édifices religieux ===
=== Édifices religieux ===
[[Fichier:110525 Pinerolo Duomo di Pinerolo CS (103).JPG|gauche|vignette|Fresque sur la cathédrale de San Donato.]]
[[Fichier:110525 Pinerolo Duomo di Pinerolo CS (103).JPG|gauche|155px|vignette|Fresque sur la cathédrale de San Donato.]]
[[Fichier:Pinerolo, Madonna della Gracie 001.JPG|vignette|''Madonna della Grazie''.]]
[[Fichier:Pinerolo, Madonna della Grazie 001.jpg|vignette|''Madonna della Grazie''.]]
[[Fichier:Chiesa di San Maurizio a Pinerolo TO rectilinear.jpg|vignette|L'église San Maurizio.]]
[[Fichier:Chiesa di San Maurizio a Pinerolo TO rectilinear.jpg|vignette|L'église San Maurizio.]]


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* Une [[Église (édifice)|église]] du {{s|XIV}}.
* Une [[Église (édifice)|église]] du {{s|XIV}}.
* Plusieurs églises de [[Architecture baroque|style baroque]], dont : l'église de ''{{Langue|it|San Rocco}}'', construite en 1744 et l'église de ''{{Langue|it|San Giuseppe}}'', de nos jours devenue profane et utilisée comme salle de concert.
* Plusieurs églises de [[Architecture baroque|style baroque]], dont : l'église de ''{{Langue|it|San Rocco}}'', construite en 1744 et l'église de ''{{Langue|it|San Giuseppe}}'', de nos jours devenue profane et utilisée comme salle de concert.
* L'ancienne [[abbaye Sainte-Marie de Pignerol]], située à Saint Veran (le Bourg de St-Veran est à l'ouest de Pignerol, à [[:en:Abbadia_Alpina|Abbadia Alpina]] : cf. [[:en:Abbadia_Alpina|Chiesa di San Verano, Abbadia Alpina, Pinerolo]], et<ref>{{Ouvrage|auteur1=abbé Joseph Croset-Mouchet, chanoine de Pignerol|titre=L'abbaye de Ste-Marie de Pignerol au bourg de Saint-Veran|lieu=Pignerol|éditeur=Joseph Lobetti-Bodoni|date=1845|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=cD1fAAAAcAAJ&pg=PA103&lpg=PA103&dq=saint-veran+bourg+de+pignerol&source=bl&ots=jdflXW3ecX&sig=ACfU3U2Cx7t7pSJxb8Kc3TdOsxgyc4laGg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwi5wq2n2OX1AhWtxoUKHe5_DR8Q6AF6BAggEAM#v=onepage&q=saint-veran%20bourg%20de%20pignerol&f=false}}</ref>).
* L'ancienne [[abbaye Sainte-Marie de Pignerol]], située à Saint Veran
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=== Forteresse ===
=== Forteresse ===
Pignerol doit surtout sa célébrité à la [[forteresse]] qui a disparu, dans laquelle furent enfermés [[Nicolas Fouquet|Fouquet]], [[Antonin Nompar de Caumont, duc de Lauzun|Lauzun]] et l'[[homme au masque de fer]] sous [[Louis XIV de France|Louis XIV]]<ref>[http://www.sites-vauban.org/Pinerolo Les fortifications de Vauban : Pinerolo]</ref>. Ils furent placés sous la garde de [[Bénigne Dauvergne de Saint-Mars]]. Louis XIV en impose en effet la destruction dans les clauses du [[Traité de Turin (1696)|traité de Turin]] en [[1696]].
Pignerol doit surtout sa célébrité à la [[forteresse]] qui a disparu, dans laquelle furent enfermés [[Nicolas Fouquet|Fouquet]], [[Antonin Nompar de Caumont, duc de Lauzun|Lauzun]] et l'[[homme au masque de fer]] sous [[Louis XIV de France|Louis XIV]]<ref>[http://www.sites-vauban.org/Pinerolo Les fortifications de Vauban : Pinerolo]</ref>. Ils furent placés sous la garde de [[Bénigne Dauvergne de Saint-Mars]]. Louis XIV en impose la destruction dans les clauses du [[Traité de Turin (1696)|traité de Turin]] en [[1696]].


=== Caractéristiques linguistiques ===
=== Caractéristiques linguistiques ===
Le nom de la ville est ''Pinerolo'' en [[italien]], ''Pineiròl'' en [[occitan]] [[vivaro-alpin|alpin]], ''Pinareul'' en [[piémontais]]
Le nom de la ville est ''Pinerolo'' en [[italien]], ''Pineiròl'' en [[occitan]] [[vivaro-alpin|alpin]], ''Pinareul'' en [[piémontais]].
Seulement les deux hameaux de L'Abaïa/Abbadia Alpina et Taluc/Talucco sont de parler occitan.
Seuls les deux hameaux de L'Abaïa/Abbadia Alpina et Taluc/Talucco sont de parler occitan.


== Personnalités ==
== Personnalités ==
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[[Fichier:Curling Torino 2006 Pinerolo Palaghiaccio scena2.jpg|vignette|Une épreuve de curling des Jeux Olympiques de Turin en 2006, qui a eu lieu à Pignerol.]]
[[Fichier:Curling Torino 2006 Pinerolo Palaghiaccio scena2.jpg|vignette|Une épreuve de curling des Jeux Olympiques de Turin en 2006, qui a eu lieu à Pignerol.]]
Pignerol a accueilli les épreuves de [[Curling aux Jeux olympiques de 2006|curling]] des [[Jeux olympiques d'hiver de 2006]].
Pignerol a accueilli les épreuves de [[Curling aux Jeux olympiques de 2006|curling]] des [[Jeux olympiques d'hiver de 2006]].

La ville est visitée régulièrement par le [[Tour de France]]. En [[Tour de France 2011|2011]], elle accueille une arrivée, avec la victoire de [[Edvald Boasson Hagen|Boassen Hagen]], puis le lendemain le départ de l'étape vers le [[col du Galibier]]. Pignerol est également ville départ de la 4ème étape du [[Tour de France 2024]].


== Anecdote ==
== Anecdote ==
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== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
<references />


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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=== Articles connexes ===
=== Articles connexes ===
* [[Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants]]
* [[Liste des villes italiennes de plus de 25 000 habitants]]

=== Liens externes ===
{{liens}}


{{Palette|Province de Turin}}
{{Palette|Province de Turin}}

Version du 4 mai 2024 à 12:57

Pignerol
Pinerolo
Blason de Pignerol
Armoiries
Pignerol
Vue de la ville de Pignerol.
Noms
Nom français Pignerol
Nom piémontais Pinareul
Administration
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Région Drapeau de la région du Piémont Piémont 
Ville métropolitaine Turin 
Maire
Mandat
Luca Salvai
2021-2026
Code postal 10064
Code ISTAT 001191
Code cadastral G674
Préfixe tel. 0121
Démographie
Gentilé pinerolesi, (pms) pinareuleis, (fr) pignerolais [1]
Population 35 417 hab. (31-12-2022[2])
Densité 708 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 59″ nord, 7° 19′ 59″ est
Altitude Min. 376 m
Max. 376 m
Superficie 5 000 ha = 50 km2
Divers
Saint patron Donat d'Arezzo (San Donato)
Fête patronale 30 août
Localisation
Localisation de Pignerol
Localisation dans la ville métropolitaine de Turin.
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte topographique d'Italie
Pignerol
Géolocalisation sur la carte : Italie
Voir sur la carte administrative d'Italie
Pignerol
Géolocalisation sur la carte : Piémont
Voir sur la carte administrative du Piémont
Pignerol
Liens
Site web www.comune.pinerolo.to.it

Pignerol (en italien : Pinerolo) est une ville italienne de la ville métropolitaine de Turin, dans la région du Piémont.

Géographie

La commune de Pignerol est située dans le Piémont et s'assied sur un territoire compris entre 291 m et 1 358 m d'altitude.

Elle comprend les hameaux d'Abbadia Alpina, Baudenasca, Costagrande, Gerbido, Riva et Talucco.

Communes limitrophes

Cumiana, Pinasca, Frossasco, San Pietro Val Lemina, Roletto, Piscina, Scalenghe, Porte, Buriasco, San Secondo di Pinerolo, Osasco, Macello, Garzigliana, Cantalupa, Luserna San Giovanni.

Toponymie

Attestée sous la forme Pinarolium en 981, est issu du latin pinus (« pin »), accompagné du suffixe aria (« zone plantée de ... ») et suivi du diminutif -eola. Il s’agissait donc d’« une petite pinède ».

Histoire

Des traces d'habitat préhistorique ont été retrouvées sur le territoire de Pignerol[réf. souhaitée]. Le territoire fit plus tard partie de l'Empire romain.

La ville appartenait au duché de Savoie mais passa plusieurs fois dans le royaume de France (de 1536 à 1574, de 1631 à 1696 et de 1801 à 1814[réf. souhaitée]), avant de revenir au duché de Savoie et de devenir italienne lors de la création du royaume d'Italie en 1861.

Elle est touchée de 1450 à 1452 et en 1454[3] par des épidémies de peste.

Au mois de , peu avant sa mort, François de Sales se rend à Pignerol à la demande du pape, pour le représenter au chapitre des Feuillants où fut élu comme général de l'Ordre, le Français Dom Jean de Saint-François.

Pignerol vers 1650.

Conquise par les Français sur les Savoisiens en 1630, la ville et ses environs sont attribués le à la France par le traité de Cherasco. Pignerol est alors soigneusement fortifiée par Jean de Beins[4], et constitue jusqu’à la fin du siècle une défense importante du royaume de France. D'abord « gouvernement particulier » dont Antoine de Toulongeon, oncle de Françoise-Madeleine de Chaugy, reçoit la charge, elle fut érigée par le roi Louis XIII de France en « gouvernement général » dont le premier gouverneur recensé fut Henri de Maleyssye du jusqu'en [5]. Il aura comme successeurs, Antoine de Brouilly, marquis de Piennes, mestre de camp du régiment de Piennes cavalerie (mort le ), Bénigne Dauvergne de Saint-Mars (1665-1681), puis Antoine de Brouilly, marquis d'Herleville (mort en 1713), homonyme et cousin éloigné du précédent[6].

La citadelle de Pignerol vers 1650.

Une forteresse impressionnante, dont il ne subsiste rien de visible[7], y est érigée par l'architecte François Levé en 1666. Elle sert également de prison d'État : Nicolas Fouquet, surintendant des finances de Louis XIV, disgracié et condamné à la prison à vie en 1664, est transféré par d'Artagnan du château de Vincennes à Pignerol à l'issue de son procès. Il y meurt en 1680 ; le duc de Lauzun y est également emprisonné pendant dix ans. Cependant, le prisonnier le plus célèbre de Pignerol reste l'homme au masque de fer[8].

La ville est reconquise par Victor-Amédée II de Savoie en 1696 et va dès lors rester savoyarde, puis devenir piémontaise, et enfin italienne.

L'École de cavalerie militaire installée à Venaria Reale est transférée à Pignerol en 1849, puis devient l’École d’application de la cavalerie en 1862[9].

Politique et administration

Les maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1991 1996 Livio Trombotto DC  
1996 2006 Alberto Barbero PDS/DS  
2006 2011 Paolo Covato PD  
2011 2016 Eugenio Buttero PD  
2016 (réélu en 2021) En cours Luca Salvai M5S  
Les données manquantes sont à compléter.

Économie

Place Cavour en 1937.

C’est autour de Pignerol que s’articule l’économie des vallées vaudoises (versants droits des vals Cluson, Pellice et Germanasca) et de la plaine allant de ces montagnes au cours du .

Diverses industries sont installées dans la région. On peut citer notamment les industries textile, mécanique, papetière et chimique. Elles absorbent la majorité de la main-d’œuvre de Pinerolo et de ses alentours.

Les entreprises phares de la région sont Corcos qui produit entre autres des joints d’étanchéité, Raspini, une fameuse entreprise agroalimentaire qui est spécialisée dans la charcuterie, Euroball qui produit des roulements à bille, le groupe Tombini (ex Annovati) qui, lui, fournit l’industrie du meuble en agglomérés et PMT Italia (ex Beloit Italia) qui fournit l’industrie papetière en machines à papier. On rappelle même Galup et ses fameux Panettone et Streglio pour son chocolat. Juste à coté il y a également Caffarel qui est propriété de Lindt.

Pignerol est le centre du commerce des vallées qui l’entourent. L’agriculture et l’élevage sont caractérisés par l’utilisation de techniques modernes. La ville est aussi le centre de la communauté montagnarde appelée Comunità Montana Pinerolese Pedemontano[10].

Culture et patrimoine

Édifices civils

  • Les vestiges des remparts du XIIIe siècle qui entouraient le village haut, une partie des murs de la citadelle du XVIIe siècle[réf. souhaitée].
  • De nombreux édifices médiévaux, dont le palais des princes d'Achaïe construit en 1318 et modifié par la suite, la « Casa del Senato » (XVe siècle), la « Casa del Vicario » (une construction en terre cuite du XVIe siècle).
  • La place Vittorio Veneto : projetée en 1738, elle devint la place d'armes jusqu'en 1830 ; elle accueille aujourd'hui le marché le mercredi et le samedi. Elle accueille une fontaine avec une vasque en pierre d'un bloc de Malanaggio et une statue dédiée au général Filippo Brignone[réf. souhaitée].
  • L'hôtel de ville.
  • Le palais Vittone.

Édifices religieux

Fresque sur la cathédrale de San Donato.
Madonna della Grazie.
L'église San Maurizio.

Forteresse

Pignerol doit surtout sa célébrité à la forteresse qui a disparu, dans laquelle furent enfermés Fouquet, Lauzun et l'homme au masque de fer sous Louis XIV[12]. Ils furent placés sous la garde de Bénigne Dauvergne de Saint-Mars. Louis XIV en impose la destruction dans les clauses du traité de Turin en 1696.

Caractéristiques linguistiques

Le nom de la ville est Pinerolo en italien, Pineiròl en occitan alpin, Pinareul en piémontais.

Seuls les deux hameaux de L'Abaïa/Abbadia Alpina et Taluc/Talucco sont de parler occitan.

Personnalités

  • Nicolas Fouquet (1615-1680), surintendant des finances de Louis XIV, disgracié et condamné à la prison à vie, y décéda en 1680.
  • Luigi Facta (1861-1930), homme politique.
  • Ferruccio Parri (1890-1981), homme politique.
  • Lidia Poët (1855-1930), première femme en Italie à devenir avocate.

Sports

Une épreuve de curling des Jeux Olympiques de Turin en 2006, qui a eu lieu à Pignerol.

Pignerol a accueilli les épreuves de curling des Jeux olympiques d'hiver de 2006.

La ville est visitée régulièrement par le Tour de France. En 2011, elle accueille une arrivée, avec la victoire de Boassen Hagen, puis le lendemain le départ de l'étape vers le col du Galibier. Pignerol est également ville départ de la 4ème étape du Tour de France 2024.

Anecdote

La ville a donné son nom au quartier de Peñarol, à Montevideo, capitale de l'Uruguay, quartier rendu célèbre par son club de football Club Atlético Peñarol.

Villes jumelées

Dans le passé, Pignerol était jumelée avec Beloit (Wisconsin) aux États-Unis en raison de la présence d'un site de production de la société homonyme de construction mécanique. Cependant, avec la fermeture mouvementée du site de production, repris depuis par des entrepreneurs italiens et renommé PMT Italia, le jumelage est considéré comme déchu et ne figure plus sur le site de la commune.

Notes et références

  1. {fr}[1] le cordial
  2. (it) Popolazione Pinerolo 2001-2022 sur le site de Tuttitalia.
  3. Yannick Frizet, « Découvertes sur les peintures murales tardo-médiévales de la cathédrale de Digne, Notre-Dame-du-Bourg », in Chroniques de Haute-Provence n° 354 (2005, 125e année), p. 183.
  4. René Favier, « Soudard des champs, soldat des villes », in L’Alpe, Citadelles d’altitude, no 37, juin 2007, p. 24.
  5. Nommé Gouverneur depuis le .
  6. Jean Duquesne Dictionnaire des gouverneurs de Province 1315-1791 éditions Christian Paris 2002 (ISBN 2864960990) p. 268
  7. Pinerolo, sur le site du centre de ressources pour la gestion du patrimoine fortifié.
  8. Le registre d'écrou de la Bastille du mentionne : « Du jeudi 18 de septembre à trois heures après-midi, monsieur Bénigne Dauvergne de Saint-Mars, gouverneur du château de la Bastille, est arrivé pour sa première entrée venant de son Gouvernement des îles Sainte-Marguerite et Honnorat, ayant avec lui dans sa litière un ancien prisonnier qu'il avait à Pignerol, lequel il fait tenir toujours masqué, dont le nom ne se dit pas [...] lequel prisonnier sera servi par M. de Rosargues, que M. le Gouverneur nourrira ». Il en ressort que le prisonnier masqué avait suivi Saint-Mars lors de ses mutations successives : à l'île Sainte-Marguerite de Lérins (au large de Cannes), où il était arrivé le , et, auparavant, à Exilles, où il fut muté en 1681 et à la forteresse de Pignerol en Piémont, qu'il commanda de 1665 à 1681.
  9. (en) Giovanni Battista Tomassini, The Italian Tradition of Equestrian Art, Franktown, Virginia, USA, Xenophon Press, , 288 p. (ISBN 9780933316386), The long Italian transition (page 250).
  10. Traduction depuis l'article italien de Pinerolo
  11. abbé Joseph Croset-Mouchet, chanoine de Pignerol, L'abbaye de Ste-Marie de Pignerol au bourg de Saint-Veran, Pignerol, Joseph Lobetti-Bodoni, (lire en ligne)
  12. Les fortifications de Vauban : Pinerolo

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes