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'''''Rocket 88''''' (originellement typographié ''Rocket "88"'') est une [[chanson]] [[États-Unis|américaine]] de [[rhythm and blues]] écrite par [[Ike Turner]] et interprétée par [[Jackie Brenston]]. Certains historiens et chercheurs considèrent ce morceau comme le tout premier rock'n'roll de son histoire<ref>[http://www.allmusic.com/artist/jackie-brenston-p59219/biography Bill Jahl, Biographie de Jackie Brenston], sur le site [[AllMusic]].</ref>.


Cette chanson est incluse dans la sélection des 660 « [[Les chansons qui ont façonné le rock 'n' roll|chansons qui ont façonné le rock 'n' roll]] » du [[Rock and Roll Hall of Fame]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Robert Naples |titre=The 660 Songs That Shaped Rock and Roll |url=https://www.besteveralbums.com/phpBB2/viewtopic.php?t=3340&sid=94a37030ac69523e5f499830136a2d92 |date=18 février 2012 |site=Besteveralbums.com |nature document=forum |consulté le=7 novembre 2023}}.</ref>.
'''''Rocket 88''''' est une [[chanson]] de [[rhythm and blues]] écrite par [[Jackie Brenston]]. Elle est inspirée du ''Cadillac Boogie'' de Jimmy Liggins, publié en [[1947 en musique|1947]]. Dans les paroles, Brenston remplace la vieille cadillac par la nouvelle [[Oldsmobile]] Rocket Hydra-Matic 88. La mélodie est quasiment la même, mais le son est différent, nouveau, essentiellement à cause des musiciens et des circonstances de la session.


== Histoire ==
Jackie Brenston et [[Ike Turner]] [[enregistrement sonore|enregistrent]] ce morceau à [[Memphis (Tennessee)|Memphis]] le [[3 mars]] [[1951 en musique|1951]], dans le studio du jeune producteur [[Sam Phillips]]. Celui-ci vend la chanson à [[Chess Records]], qui l'édite en [[single (musique)|single]] en avril, sous le nom de « Jackie Brenston & his Delta Cats », avec ''Come Back Where You Belong'' sur la face B. Deux autres titres, enregistrés le même jour, sont crédités à « Ike Turner & [[Kings of Rhythm|The Kings of Rhythm]] ».


Bien que le saxophoniste [[Jackie Brenston]], qui interprète la chanson, en soit souvent crédité comme l'auteur, il s'avère que celle-ci est en grande partie l'œuvre du jeune [[Ike Turner]], alors âgé de 19 ans et fondateur des [[Kings of Rhythm]]<ref>{{Ouvrage|langue=en|nom1=|auteur institutionnel=DK|titre=Music|sous-titre=The Definitive Visual History|éditeur=Dorling Kindersley Limited|année=2022|date=|passage=324|isbn=978-0-241-59658-6}}</ref>. Le morceau est [[enregistrement sonore|enregistré]] à [[Memphis (Tennessee)|Memphis]] le {{date|5|mars|1951|en musique}}, dans le studio du jeune producteur [[Sam Phillips]]. Celui-ci vend la chanson à [[Chess Records]], qui l'édite en [[single (musique)|single]] en avril, sous le nom de « Jackie Brenston & his Delta Cats », avec ''Come Back Where You Belong'' sur la face B. Deux autres titres, enregistrés le même jour, sont crédités à « Ike Turner & [[Kings of Rhythm|The Kings of Rhythm]] ».
De fait, l'interprétation sauvage de ce morceau, par les cinq musiciens de la session, est atypique pour l'époque :
« ''L'amplification saturée de la guitare électrique de Willie Kizart, les glissandos périlleux et les triolets frénétiques du piano d'Ike Turner (...), les hurlements post-mélodiques du saxophone de Raymond Hill, le son de poubelle de la batterie de Willie Sims et celui, cru et consciencieusement dégénéré, du chant, des cris et autres glapissements de Jackie Brenston...'' »<ref>[[Nick Tosches]] : ''[[Héros oubliés du rock'n'roll]]'', Allia, 2000, p. 187</ref>, le classent parmi les précurseurs de l'histoire du rock. Le jeu de piano de Turner inspirera notamment celui de [[Little Richard]] pour son titre ''Good Golly Miss Molly''. Sam Phillips a été encore plus précis sur le "son de la guitare" du morceau, quand il a expliqué au critique Robert Palmer : "''Ce jour-là, Willie Kazart est arrivé au studio avec le cône de son ampli bousillé, car il venait de faire tomber l'ampli. Le son était complètement distordu mais m'a quand même plu parce que ça sonnait original, nouveau. On l'a rafistolé comme on a pu avec du ruban adhésif et on a enregistré comme ça : le son bizarre de "saxo étouffé" qu'on entend, c'est en fait ce qui est vraiment sorti de l'ampli guitare à cette session !''"<ref name=manote>Jim Dawson and Steve Propes. ''What was the first rock'n'roll record ?'', Faber & Faber, 1992, p. 89-90</ref>.


La chanson est inspirée du ''Cadillac Boogie'' de [[Jimmy Liggins]], publié en [[1947 en musique|1947]]. Dans les paroles, Brenston remplace la vieille Cadillac par la nouvelle [[Oldsmobile]] [[Oldsmobile 88|Rocket Hydra-Matic 88]]. La mélodie est quasiment la même, mais le son est différent, nouveau, essentiellement à cause des musiciens et des circonstances de la session.
''Rocket 88'' entre dans le classement R&B à la fin du mois d'avril, pour atteindre la première place en juin et rester cinq semaines consécutives à cette place. Ce [[disque microsillon|single]] est la deuxième meilleure vente de l'année 1951 aux [[États-Unis]], dans la catégorie Rhythm & Blues.<ref name=manote />


De fait, l'interprétation sauvage de ce morceau, par les cinq musiciens de la session, est atypique pour l'époque : « « L'amplification saturée de la guitare électrique de [[:en:Willie_Kizart|Willie Kizart]], les glissandos périlleux et les triolets frénétiques du piano d'Ike Turner (...), les hurlements post-mélodiques du saxophone de Raymond Hill, le son de poubelle de la batterie de Willie Sims et celui, cru et consciencieusement dégénéré, du chant, des cris et autres glapissements de Jackie Brenston... » »<ref>[[Nick Tosches]] : ''[[Héros oubliés du rock'n'roll]]'', Allia, 2000, p. 160.</ref>, le classent parmi les précurseurs de l'histoire du rock. Le jeu de piano de Turner inspirera notamment celui de [[Little Richard]] pour son titre ''[[Good Golly, Miss Molly]]''. Sam Phillips a été encore plus précis sur le « son de la guitare » du morceau, quand il a expliqué au critique Robert Palmer : « Ce jour-là, Willie Kazart est arrivé au studio avec le cône de son ampli bousillé, car il venait de faire tomber l'ampli. Le son était complètement distordu, mais m'a quand même plu parce que ça sonnait original, nouveau. On l'a rafistolé comme on a pu avec du ruban adhésif et on a enregistré comme ça : le son bizarre de “saxo étouffé” qu'on entend, c'est en fait ce qui est vraiment sorti de l'ampli guitare à cette session, légèrement “poussé” »<ref name=manote>Jim Dawson and Steve Propes. ''What Was the First Rock'n'Roll Record ?'', Faber & Faber, 1992, p. 89-90.</ref>{{,}}<ref name=manotedeux>Colin Escott and Martin Hawkins. ''Good Rockin' Tonight : Sun Records and the Birth of Rock'n'roll'', St. Martin's Press, 1992, p. 24.</ref>
Devant tant de succès, ils enregistrent une suite intitulée ''My Real Gone Rocket''. Mais Turner finit par prendre ombrage de la popularité de son coéquipier et les deux hommes ne tardent pas à se séparer. Quand ils se reformeront, quelques années plus tard, Turner interdira à Brenston de chanter ''Rocket 88'' en public.


''Rocket 88'' entre dans le [[Hot R&B/Hip-Hop Songs|classement Rhythm & Blues]] du [[Billboard]] à la fin du mois d'avril, pour atteindre la première place en juin et rester cinq semaines consécutives à cette place. Ce [[disque microsillon|single]] est la deuxième meilleure vente de l'année 1951 aux [[États-Unis]], dans la catégorie R&B<ref name=manote />.
[[Sam Phillips]], voyant l'argent que Chess a gagné à sa place, se décidera à créer son propre label l'année suivante, baptisé [[Sun Records]]. Bien qu'il ait découvert [[Elvis Presley]], il déclarera que ''Rocket 88'' était le premier succès du [[rock 'n' roll]].


Devant tant de succès, ils enregistrent une suite intitulée ''My Real Gone Rocket'', trois mois plus tard, mais sans rencontrer le même succès. Bientôt, Turner finit par prendre ombrage de la popularité de son coéquipier et les deux hommes ne tardent pas à se séparer. Quand ils se reformeront, quelques années plus tard, Turner interdira à Brenston de chanter ''Rocket 88'' en public.
[[Bill Haley]] enregistre une version de ''Rocket 88'' avec son groupe The Saddle-Men, publiée sur le label ''Holiday'' en juillet 1951. Il est le premier musicien blanc à faire une [[reprise]] d'un n°1 de rhythm and blues.


[[Sam Phillips]], voyant l'argent que Chess a gagné à sa place, se décidera à créer son propre label l'année suivante, baptisé [[Sun Records]]. Bien que ce soit lui qui ait découvert et, le premier, enregistré [[Elvis Presley]], en 1954, il déclarera que ''Rocket 88'' constitue le premier succès du [[rock 'n' roll]]<ref name=manotedeux />.
En 1981, [[Ian Stewart]] produira l'[[album (musique)|album]] ''Rocket 88'', qui commence par une version instrumentale live de ce morceau, sur laquelle jouent [[Alexis Korner]] à la guitare électrique, [[Jack Bruce]] à la basse, [[Charlie Watts]] à la batterie, Bob Hall ou George Green au piano et une section de 4 cuivres<ref>[[Harry Shapiro]]. ''Alexis Korner : The biography'', Bloomsbury, 1996, p. 251</ref>

== Reprises ==

Saisissant la balle au bond, [[Bill Haley]] enregistre une version de ''Rocket 88'' avec son groupe The Saddle-Men, publiée sur le label ''Holiday'' en {{date-|juillet 1951}}. Il est le premier musicien blanc à faire une [[reprise]] d'un n°1 de rhythm and blues.

Trente ans plus tard, en 1981, [[Ian Stewart (musicien)|Ian Stewart]] produit l'[[album (musique)|album]] ''Rocket 88'', qui commence par une version instrumentale live de ce morceau, sur laquelle jouent [[Alexis Korner]] à la guitare électrique, [[Jack Bruce]] à la basse, [[Charlie Watts]] à la batterie, Bob Hall ou George Green au piano et une section de 4 cuivres<ref>[[Harry Shapiro]]. ''Alexis Korner : The biography'', Bloomsbury, 1996, p. 251.</ref>

La chanson a aussi été enregistrée notamment par :
*[[Pete Johnson (musicien)|Pete Johnson]]
*[[James Cotton]] - ''100% Cotton'', 1974
*[[Muddy Waters]], [[Johnny Winter]] et James Cotton - ''[[Breakin' It Up, Breakin' It Down]]'', 1977
*[[Rufus Thomas]] - ''The Sun Studio Story'', 1995
*[[Bob Hall]] - ''Shufflin the Boogie'', 1999
*James Cotton avec [[Jimmie Vaughan]] - ''35th Anniversary Jam'', 2002
*[[Bernard Allison]] - ''Live at the Jazzhaus'', 2011


== Notes et références ==
== Notes et références ==
<references />
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[[en:Rocket 88]]
[[Catégorie:Chanson interprétée par Bill Haley]]
[[nn:Rocket 88]]
[[Catégorie:Single publié par Chess Records]]
[[Catégorie:Chanson produite par Sam Phillips]]

Dernière version du 3 mai 2024 à 12:24

Rocket 88

Single de Jackie Brenston and his Delta Cats
Face A Rocket 88
Face B Come Back Where You Belong
Sortie
Enregistré
Studio Sun, Memphis, Tennessee
Durée 2:48
Genre Rhythm and blues, rock 'n' roll
Auteur Ike Turner (non crédité)
Producteur Sam Phillips
Label Chess Records

Singles de Jackie Brenston and his Delta Cats

Rocket 88 (originellement typographié Rocket "88") est une chanson américaine de rhythm and blues écrite par Ike Turner et interprétée par Jackie Brenston. Certains historiens et chercheurs considèrent ce morceau comme le tout premier rock'n'roll de son histoire[1].

Cette chanson est incluse dans la sélection des 660 « chansons qui ont façonné le rock 'n' roll » du Rock and Roll Hall of Fame[2].

Histoire[modifier | modifier le code]

Bien que le saxophoniste Jackie Brenston, qui interprète la chanson, en soit souvent crédité comme l'auteur, il s'avère que celle-ci est en grande partie l'œuvre du jeune Ike Turner, alors âgé de 19 ans et fondateur des Kings of Rhythm[3]. Le morceau est enregistré à Memphis le , dans le studio du jeune producteur Sam Phillips. Celui-ci vend la chanson à Chess Records, qui l'édite en single en avril, sous le nom de « Jackie Brenston & his Delta Cats », avec Come Back Where You Belong sur la face B. Deux autres titres, enregistrés le même jour, sont crédités à « Ike Turner & The Kings of Rhythm ».

La chanson est inspirée du Cadillac Boogie de Jimmy Liggins, publié en 1947. Dans les paroles, Brenston remplace la vieille Cadillac par la nouvelle Oldsmobile Rocket Hydra-Matic 88. La mélodie est quasiment la même, mais le son est différent, nouveau, essentiellement à cause des musiciens et des circonstances de la session.

De fait, l'interprétation sauvage de ce morceau, par les cinq musiciens de la session, est atypique pour l'époque : « « L'amplification saturée de la guitare électrique de Willie Kizart, les glissandos périlleux et les triolets frénétiques du piano d'Ike Turner (...), les hurlements post-mélodiques du saxophone de Raymond Hill, le son de poubelle de la batterie de Willie Sims et celui, cru et consciencieusement dégénéré, du chant, des cris et autres glapissements de Jackie Brenston... » »[4], le classent parmi les précurseurs de l'histoire du rock. Le jeu de piano de Turner inspirera notamment celui de Little Richard pour son titre Good Golly, Miss Molly. Sam Phillips a été encore plus précis sur le « son de la guitare » du morceau, quand il a expliqué au critique Robert Palmer : « Ce jour-là, Willie Kazart est arrivé au studio avec le cône de son ampli bousillé, car il venait de faire tomber l'ampli. Le son était complètement distordu, mais m'a quand même plu parce que ça sonnait original, nouveau. On l'a rafistolé comme on a pu avec du ruban adhésif et on a enregistré comme ça : le son bizarre de “saxo étouffé” qu'on entend, c'est en fait ce qui est vraiment sorti de l'ampli guitare à cette session, légèrement “poussé” »[5],[6]

Rocket 88 entre dans le classement Rhythm & Blues du Billboard à la fin du mois d'avril, pour atteindre la première place en juin et rester cinq semaines consécutives à cette place. Ce single est la deuxième meilleure vente de l'année 1951 aux États-Unis, dans la catégorie R&B[5].

Devant tant de succès, ils enregistrent une suite intitulée My Real Gone Rocket, trois mois plus tard, mais sans rencontrer le même succès. Bientôt, Turner finit par prendre ombrage de la popularité de son coéquipier et les deux hommes ne tardent pas à se séparer. Quand ils se reformeront, quelques années plus tard, Turner interdira à Brenston de chanter Rocket 88 en public.

Sam Phillips, voyant l'argent que Chess a gagné à sa place, se décidera à créer son propre label l'année suivante, baptisé Sun Records. Bien que ce soit lui qui ait découvert et, le premier, enregistré Elvis Presley, en 1954, il déclarera que Rocket 88 constitue le premier succès du rock 'n' roll[6].

Reprises[modifier | modifier le code]

Saisissant la balle au bond, Bill Haley enregistre une version de Rocket 88 avec son groupe The Saddle-Men, publiée sur le label Holiday en . Il est le premier musicien blanc à faire une reprise d'un n°1 de rhythm and blues.

Trente ans plus tard, en 1981, Ian Stewart produit l'album Rocket 88, qui commence par une version instrumentale live de ce morceau, sur laquelle jouent Alexis Korner à la guitare électrique, Jack Bruce à la basse, Charlie Watts à la batterie, Bob Hall ou George Green au piano et une section de 4 cuivres[7]

La chanson a aussi été enregistrée notamment par :

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Bill Jahl, Biographie de Jackie Brenston, sur le site AllMusic.
  2. (en) Robert Naples, « The 660 Songs That Shaped Rock and Roll » (forum), sur Besteveralbums.com, (consulté le ).
  3. (en) DK, Music : The Definitive Visual History, Dorling Kindersley Limited, (ISBN 978-0-241-59658-6), p. 324
  4. Nick Tosches : Héros oubliés du rock'n'roll, Allia, 2000, p. 160.
  5. a et b Jim Dawson and Steve Propes. What Was the First Rock'n'Roll Record ?, Faber & Faber, 1992, p. 89-90.
  6. a et b Colin Escott and Martin Hawkins. Good Rockin' Tonight : Sun Records and the Birth of Rock'n'roll, St. Martin's Press, 1992, p. 24.
  7. Harry Shapiro. Alexis Korner : The biography, Bloomsbury, 1996, p. 251.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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