« Yves Mourousi » : différence entre les versions

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{{Infobox Biographie2|charte=animateur audiovisuel}}
{{Infobox Biographie2
| charte = animateur audiovisuel
| image = YvesMourousi-Toulouse-1983.png
| légende = Yves Mourousi en 1983, à [[Toulouse]].
}}


'''Yves Mourousi''', né le {{date de naissance|20|7|1942}} à [[Suresnes]] et mort le {{date décès|7|4|1998}} à {{Arrondissement|8|Paris}}, est un [[journaliste]] [[Français (peuple)|français]] de [[télévision]] et de [[Radiodiffusion|radio]]<ref>{{lien web |titre=Généalogie de Yves MOUROUSI |url=https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=fr&n=mourousi&oc=0&p=yves |site=Geneanet |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
'''Yves Mourousi''', né le {{date de naissance|20|7|1942}} à [[Suresnes]] et mort le {{date décès|7|4|1998}} à {{Arrondissement|8|Paris}}, est un [[journaliste]] [[Français (peuple)|français]] de [[télévision]] et de [[Radiodiffusion|radio]]<ref>{{lien web |titre=Généalogie de Yves MOUROUSI |url=https://gw.geneanet.org/wikifrat?lang=fr&n=mourousi&oc=0&p=yves |site=Geneanet |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


Il a notamment été le présentateur des [[Journal télévisé|journaux d’informations télévisés]] ''[[Information télévisée 1|IT1 13 Heures]]'', puis ''[[TF1 Actualités|TF1 Actualités 13 Heures]]'' et du ''[[Journal de 13 heures (TF1)|JT de 13 heures de TF1]]'' pendant 13 ans, de 1975 à 1988<ref>{{lien web |titre=TF1 13H Titres [Mort d'Yves Mourousi] 08/04/1998 (Jean-Pierre Pernaut) |url=https://www.youtube.com/watch?v=n8DkKtmGrg8 |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
De 1975 à 1988, il est notamment le présentateur des [[Journal télévisé|journaux d’informations télévisés]] ''[[Information télévisée 1|IT1 13 Heures]]'' puis ''[[TF1 Actualités|TF1 Actualités 13 Heures]]'' et du ''[[Journal de 13 heures (TF1)|JT de 13 heures de TF1]]'' pendant 13 ans, de 1975 à 1988<ref>{{lien web |titre=TF1 13H Titres [Mort d'Yves Mourousi] 08/04/1998 (Jean-Pierre Pernaut) |url=https://www.youtube.com/watch?v=n8DkKtmGrg8 |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


Célèbre pour ses « [[Bonjour]] ! » alertes, ou ses clins d'œil complices à l'actualité à l'entame de ses journaux télévisés, Yves Mourousi a apporté un changement de style et des innovations dans la présentation des informations télévisées en [[France]].
Célèbre pour son [[Apostrophe (rhétorique)|apostrophe]] « [[Bonjour]] ! » à chaque ouverture d'émission ou ses clins d'œil complices à l'actualité à l'entame de ses journaux télévisés, Yves Mourousi est à l'origine d'un changement de style et d'innovations dans la présentation des informations télévisées en [[France]].


== Biographie ==
== Biographie ==
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Né de père inconnu, le jeune Yves Mourousi est élevé par sa grand-mère, Marie Figueira d'Almeida (1888-1971) et s'invente une mère parfaite<ref name="Delahousse"/>.
Né de père inconnu, le jeune Yves Mourousi est élevé par sa grand-mère, Marie Figueira d'Almeida (1888-1971) et s'invente une mère parfaite<ref name="Delahousse"/>.


En réalité, Euphrosine, princesse [[Mourousis|Mourousi]] (1907-1965), émigrée [[Russie|russe]] de noblesse [[Phanariotes|phanariote]]<ref>[http://ghika.net/Familles/Mourousi/Mourousi.pdf généalogie d'Yves Mourousi]</ref>, désargentée<ref>{{Article |auteur1=Rémy FIERE |titre=Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=08-04-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235258/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, fut une intrigante collaboratrice des Allemands pendant la [[Seconde Guerre mondiale]], considérée comme faisant partie des [[comtesses de la Gestapo]]. Pour gagner sa vie pendant l'[[Vie en France sous l'Occupation allemande|Occupation]], cette toxicomane fit du [[Comtesses de la Gestapo|trafic de cigarettes et dénonça des familles juives et d'immigrés russes]]. D'après Cyril Eder<ref>Cyril Eder, ''[[Comtesses de la Gestapo]]'', ed. Grasset, 2007.</ref>, elle aurait fait de la prison pour avoir escroqué les [[nazisme|nazis]] et en serait sortie pour accoucher en {{date-|juillet 1942}} d'Yves Mourousi.
En réalité, princesse Euphrosine [[Mourousis|Mourousi]] (1907-1965), émigrée [[Russie|russe]] de noblesse [[Phanariotes|phanariote]]<ref>[http://ghika.net/Familles/Mourousi/Mourousi.pdf généalogie d'Yves Mourousi]</ref> mais désargentée<ref>{{Article |auteur1=Rémy FIERE |titre=Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=08-04-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235258/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, a été intrigante collaboratrice des Allemands, pendant la [[Seconde Guerre mondiale]]<ref>{{Article |auteur1=Le Parisien |titre=La face cachée d'Yves Mourousi |périodique=[[Le Parisien]] |date=12-09-2012 |lire en ligne=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/la-face-cachee-d-yves-mourousi-12-09-2012-2160804.php |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, considérée comme faisant partie des « [[comtesses de la Gestapo]] ». Pour gagner sa vie durant l'[[Vie en France sous l'Occupation allemande|Occupation]], cette trentenaire toxicomane profite du [[Comtesses de la Gestapo|trafic de cigarettes et dénonce des familles juives et d'immigrés russes]]. D'après l'historien Cyril Eder<ref>Cyril Eder, ''[[Comtesses de la Gestapo]]'', ed. Grasset, 2007.</ref>, elle aurait fait de la prison pour avoir escroqué les [[nazisme|Nazis]] et en serait sortie pour accoucher en {{date-|juillet 1942}} d'Yves Mourousi.


Ce fils se posera longtemps des questions sur sa filiation, sa mère ayant eu des aventures avec des Français et des officiers allemands ; elle lui annonce alors que son père est Richard Glorieux (1905-1954), collaborateur français. En avril 1947, elle est arrêtée et emprisonnée<ref>''[[France-Soir]]'', 22 avril 1947 : {{citation|En vertu d'un mandat d'amener du juge d'instruction Muller chargé de l'information contre les membres de l'Institut antijuif, la princesse Euphrasine Mourouzi (sic), arrêtée dans la région de Montpellier, a été conduite à Paris et hospitalisée à l'Hôtel-Dieu, après avoir été déférée devant le juge d'instruction. La princesse Mourouzi avait joué un rôle particulièrement actif dans plusieurs affaires intéressant des israélites appartenant au monde politique.}}</ref>. Elle est condamnée en 1950 à trois ans de prison ferme pour [[intelligence avec l'ennemi]]<ref name="Delahousse"/>. Elle serait morte en Grèce, dans la pauvreté et l'anonymat<ref>{{Article |auteur1=Le Parisien |titre=La face cachée d'Yves Mourousi |périodique=[[Le Parisien]] |date=12-09-2012 |lire en ligne=https://www.leparisien.fr/culture-loisirs/la-face-cachee-d-yves-mourousi-12-09-2012-2160804.php |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
Durant sa jeunesse, l'enfant se pose longtemps des questions sur sa filiation; sa mère ayant eu des aventures avec des Français et des officiers allemands ; elle lui annonce que son père serait un certain Richard Glorieux (1905-1954), collaborateur français. En avril 1947, elle est arrêtée et emprisonnée<ref>''[[France-Soir]]'', 22 avril 1947 : {{citation|En vertu d'un mandat d'amener du juge d'instruction Muller chargé de l'information contre les membres de l'Institut antijuif, la princesse Euphrasine Mourouzi (sic), arrêtée dans la région de Montpellier, a été conduite à Paris et hospitalisée à l'Hôtel-Dieu, après avoir été déférée devant le juge d'instruction. La princesse Mourouzi avait joué un rôle particulièrement actif dans plusieurs affaires intéressant des israélites appartenant au monde politique.}}</ref>. En 1950, elle est condamnée à trois ans de prison, pour [[intelligence avec l'ennemi]]<ref name="Delahousse"/>. Elle meurt à [[Athènes]] ([[Grèce]]), en 1965<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : "Ne me parlez pas de cette mère indigne" |url=https://www.rtl.fr/culture/medias-people/yves-mourousi-ne-me-parlez-pas-de-cette-mere-indigne-7799411423 |auteur1= Jean-Alphonse Richard |auteur2=Émilien Vinee |format=audio |site=[[RTL]] |consulté le=12-12-2023}}.</ref>.


Il effectue ses études secondaires au [[Lycée Lakanal]] de [[Sceaux (Hauts-de-Seine)|Sceaux]]<ref>{{lien web |titre=La photo de classe 1ère M |url=https://copainsdavant.linternaute.com/photo/1ere-m-lycee-lakanal-292789 |site=Copains d'avant |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Les 3 plus beaux lycées d'Île-de-France |url=https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/le-top-3-de-france-bleu-paris/les-3-plus-beaux-lycees-d-ile-de-france-6321980 |site=France Bleu |date=02-09-2018 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Il entre ensuite à la [[faculté de droit de Paris]] et à l'[[Institut national des langues et civilisations orientales|École des langues orientales]]<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : une vie à cent à l'heure |url=https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980409&article=3550419&type=ar |accès url=payant |site=letelegramme.fr|date=09-04-1998 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
Yves Mourousi effectue ses études secondaires au [[lycée Lakanal]] de [[Sceaux (Hauts-de-Seine)|Sceaux]]<ref>{{lien web |titre=La photo de classe 1ère M |url=https://copainsdavant.linternaute.com/photo/1ere-m-lycee-lakanal-292789 |site=Copains d'avant |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Les 3 plus beaux lycées d'Île-de-France |url=https://www.radiofrance.fr/francebleu/podcasts/le-top-3-de-france-bleu-paris/les-3-plus-beaux-lycees-d-ile-de-france-6321980 |site=France Bleu |date=02-09-2018 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Il entre ensuite à la [[faculté de droit de Paris]] et à l'[[Institut national des langues et civilisations orientales|École des langues orientales]]<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : une vie à cent à l'heure |url=https://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=19980409&article=3550419&type=ar |accès url=payant |site=letelegramme.fr|date=09-04-1998 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


=== Débuts journalistiques ===
=== Débuts journalistiques ===
Devenu journaliste à l'[[Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]] en 1966 à la radio [[France Inter]]<ref>{{Article |auteur1=Philippa de Roten, |titre=Télévision: Yves Mourousi a disparu, mais l'info-spectacle reste |périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]] |date=09-04-1998 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/no-section/television-yves-mourousi-disparu-linfospectacle-reste |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, Yves Mourousi effectue un stage d'été comme journaliste à la [[Maison de Radio France|Maison de la radio]] en {{date-|juin 1967}} et le {{date-|13 août 1967}}, il réalise son premier reportage radio lors d'un important séisme à [[Arette]] alors qu'il se trouve en vacances dans la région, c'est-à-dire imposant à l'ORTF de rapporter l'événement en direct pendant quatre jours<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi |url=https://mesannees8090.wordpress.com/2015/02/21/yves-mourousi/ |site=mesannees8090.wordpress.com|date=21-02-2015 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, s'imposant en triomphe dans la maison ronde de la radio à l'été 1967<ref>{{Article |auteur1=Rémy FIERE |titre=Retour sur Seine. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=09-02-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/portrait/1998/02/09/retour-sur-seine_228607/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Yves MOUROUSI |url=http://paris70.free.fr/mourousi.htm |site=paris70.free.fr |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
Devenu journaliste radio à l'[[Office de radiodiffusion télévision française|ORTF]] en 1966 à la station [[France Inter]]<ref>{{Article |auteur1=Philippa de Roten, |titre=Télévision: Yves Mourousi a disparu, mais l'info-spectacle reste |périodique=[[Le Temps (quotidien suisse)|Le Temps]] |date=09-04-1998 |lire en ligne=https://www.letemps.ch/no-section/television-yves-mourousi-disparu-linfospectacle-reste |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, Yves Mourousi effectue un stage d'été comme journaliste à la [[Maison de Radio France|Maison de la radio]] en {{date-|juin 1967}}. Le {{date-|13 août 1967}}, il réalise son premier reportage radio lors d'un [[Séisme de 1967 d'Arette|important séisme à Arette]], dans le [[Béarn]]. Alors qu'il se trouve en vacances dans la région, il impose ainsi à l'ORTF de rapporter l'événement en direct durant quatre jours de suite<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi |url=https://mesannees8090.wordpress.com/2015/02/21/yves-mourousi/ |site=mesannees8090.wordpress.com|date=21-02-2015 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Il revient en triomphe à la maison ronde de la radio, à l'été 1967<ref>{{Article |auteur1=Rémy FIERE |titre=Retour sur Seine. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=09-02-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/portrait/1998/02/09/retour-sur-seine_228607/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Yves MOUROUSI |url=http://paris70.free.fr/mourousi.htm |site=paris70.free.fr |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


Lors des événements de [[mai 1968]], il réalise sa première interview télévisée en interrogeant le [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l’Éducation nationale]], [[Alain Peyrefitte]]. Le {{date-|6 novembre 1968}}, après avoir été rédacteur puis rédacteur en chef d’''Inter actualités magazine'', la tranche d'information de la mi-journée de France Inter, il présente pour la première fois le journal de 13 heures<ref name="Delahousse">[[Laurent Delahousse]], « Yves Mourousi : les mystères d'un prince », émission ''[[Un jour, un destin]]'' sur [[France 2]], 12 septembre 2012.</ref>.
Lors des événements de [[mai 1968]], Mourousi réalise sa première interview télévisée en interrogeant [[Alain Peyrefitte]], [[Ministère de l'Éducation nationale (France)|ministre de l’Éducation nationale]]. Le {{date-|6 novembre 1968}}, il présente pour la première fois le journal de 13 heures de [[France Inter]], après avoir été rédacteur puis rédacteur en chef d’''Inter actualités magazine'', la tranche d'information de la mi-journée<ref name="Delahousse">[[Laurent Delahousse]], « Yves Mourousi : les mystères d'un prince », émission ''[[Un jour, un destin]]'' sur [[France 2]], 12 septembre 2012.</ref>.


En 1972, le rédacteur en chef [[Christian Bernadac]] sélectionne plusieurs de ses jeunes journalistes de [[France Inter]] pour qu'ils produisent et fournissent à la toute nouvelle troisième chaîne de l'ORTF des sujets d'actualités quotidiens intitulés « Inter 3 »; Mourousi est choisi, ainsi que, parmi ses collègues journalistes, [[Jean-Claude Bourret]] et [[Régis Faucon]]<ref>[[Jean-Claude Bourret]] et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel {{Date|15 novembre 2023}}, {{ISBN|978-2813230423}}, {{p.|14}}</ref>.
En 1974, alors que l'[[Étape du Tour de France de la Cipale|arrivée du Tour de France se fait à la Cipale]] dans le [[Bois de Vincennes]] depuis [[Tour de France 1968|1968]], Yves Mourousi et [[Félix Lévitan]], codirecteur du [[Tour de France cycliste|Tour de France]], suggèrent l'idée d'une arrivée finale sur l'[[avenue des Champs-Élysées]] à [[Paris]]<ref>{{lien web |titre=Cyclisme : quand Paris était interdit au Tour de France |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s638741_001/cyclisme-quand-paris-etait-interdit-au-tour-de-france |format=vidéo |site=[[Institut national de l'audiovisuel|ina.fr]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Mourousi contacte personnellement le nouveau président de la République [[Valéry Giscard d'Estaing]] pour qu'il lui donne son accord<ref>{{Article |auteur1=Lucas Besançon |titre=1975 : Yves Mourousi invente l’arrivée sur les Champs |périodique=[[Le Parisien]] |date=20-07-2013 |lire en ligne=https://www.leparisien.fr/sports/cyclisme/1975-yves-mourousi-invente-l-arrivee-sur-les-champs-20-07-2013-2995663.php |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. La première [[Étape du Tour de France des Champs-Élysées|arrivée du Tour de France sur les Champs-Élysées]] se déroule donc le 20 juillet [[Tour de France 1975|1975]].

Fin 1974, [[Christian Bernadac]] prend les commandes de la [[première chaîne ORTF]] qui va devenir [[TF1]], et entraîne son équipe de « la trois » vers « la une »<ref>[[Jean-Claude Bourret]] et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel {{Date|15 novembre 2023}}, {{ISBN|978-2813230423}}, {{p.|15}}</ref>.

En 1975, alors que l'[[Étape du Tour de France de la Cipale|arrivée du Tour de France doit se dérouler à la Cipale]] dans le [[bois de Vincennes]] depuis [[Tour de France 1968|1968]], Yves Mourousi et [[Félix Lévitan]], codirecteur du [[Tour de France cycliste|Tour de France]], suggèrent l'idée d'une arrivée finale sur l'[[avenue des Champs-Élysées]] à [[Paris]]<ref>{{lien web |titre=Cyclisme : quand Paris était interdit au Tour de France |url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/s638741_001/cyclisme-quand-paris-etait-interdit-au-tour-de-france |format=vidéo |site=[[Institut national de l'audiovisuel|ina.fr]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Mourousi contacte personnellement le nouveau président de la République [[Valéry Giscard d'Estaing]], pour qu'il autorise l'administration à réaliser ce projet<ref>{{Article |auteur1=Lucas Besançon |titre=1975 : Yves Mourousi invente l’arrivée sur les Champs |périodique=[[Le Parisien]] |date=20-07-2013 |lire en ligne=https://www.leparisien.fr/sports/cyclisme/1975-yves-mourousi-invente-l-arrivee-sur-les-champs-20-07-2013-2995663.php |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Ainsi, le 20 juillet [[Tour de France 1975|1975]] la première [[Étape du Tour de France des Champs-Élysées|arrivée du Tour de France]] se tient sur l'avenue des Champs-Élysées.


=== Consécration : la présentation du journal de 13 heures de TF1 ===
=== Consécration : la présentation du journal de 13 heures de TF1 ===
Du {{date-|6 janvier 1975}}, jour marquant la création de [[TF1]] en replacement de la [[Première chaîne de l'ORTF|première chaîne]] de l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]] et jusqu’à {{date-|1981}}, Yves Mourousi est le présentateur et [[rédacteur en chef]] du journal « ''[[Information télévisée 1|IT1 13 Heures]]'' » puis de « ''[[TF1 Actualités]] 13 Heures'' », avec à ses côtés successivement [[Claude Pierrard]], [[Michel Denisot]], [[Jean-Pierre Pernaut]] et, à partir de 1981 avec le ''[[Journal de 13 heures (TF1)|journal de 13 heures de TF1]]'', en duo avec [[Marie-Laure Augry]].
Du {{date-|6 janvier 1975}}, premier jour marquant la naissance à l'antenne de [[TF1]] en replacement de la [[Première chaîne de l'ORTF|première chaîne]] de l'[[Office de radiodiffusion-télévision française|ORTF]] et jusqu’à {{date-|1981}}, Yves Mourousi est le présentateur et [[rédacteur en chef]] du journal « ''[[Information télévisée 1|IT1 13 Heures]]'' ». Il devient ensuite le présentateur de « ''[[TF1 Actualités]] 13 Heures'' », avec à ses côtés successivement [[Claude Pierrard]], [[Michel Denisot]], [[Jean-Pierre Pernaut]] et, à partir de 1981 avec le ''[[Journal de 13 heures (TF1)|journal de 13 heures de TF1]]'', [[Marie-Laure Augry]] constituant ainsi un duo quotidien.

Mourousi apporte un changement radical aux journaux télévisés en France en étant le premier à faire sortir régulièrement le journal de son studio, avec au minimum, un direct en extérieur chaque semaine. Il est également le premier après [[Léon Zitrone]] en 1971<ref>{{lien web |titre=Interview de Leonid Brejnev par Léon Zitrone
|url=https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/caf94085441/interview-de-leonid-brejnev-par-leon-zitrone |format=vidéo |site=[[Institut national de l'audiovisuel|ina.fr]] |consulté le=12-12-2023}}.</ref> à faire l'interview mais en direct, du secrétaire général du [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] soviétique [[Léonid Brejnev]], depuis la [[place Rouge]] à [[Moscou]]; époque de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]. Il est également en direct de [[Pologne]] en 1977 puis de la [[place Tian'anmen]] à [[Pékin]] en 1979.


Depuis les quatre coins du monde et chaque jour, il lance à l'antenne son célèbre « Bonjour ! »<ref>[https://www.lci.fr/culture/video-anniversaire-40-ans-du-13h-de-tf1-voici-a-quoi-ressemblait-le-1er-jt-de-yves-mourousi-2178450.html « 40 ans du 13H de TF1 : voici à quoi ressemblait le 1er JT »], [[LCI]].fr, 16 février 2021.</ref>. Cette [[Apostrophe (rhétorique)|apostrophe]] est peu conforme aux usages conservateurs de l'époque ; il crée ce ''[[Gimmick (musique)|gimmick]]'', à la suite de sa première présentation à la radio, le {{date-|6|novembre|1968}} car tétanisé, il oublie de saluer les auditeurs<ref name="Delahousse"/>.
Mourousi apporte un changement radical aux journaux télévisés en étant le premier à faire sortir le journal de son studio, avec un minimum d'un direct en extérieur par semaine. Il est également le premier à faire une interview du secrétaire général du [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] soviétique [[Léonid Brejnev]], en direct depuis la [[place Rouge]] à [[Moscou]] (du temps de l'[[Union des républiques socialistes soviétiques|URSS]]) ; la [[Pologne]] en 1977, la [[place Tian'anmen]] à [[Pékin]] en 1979.


À cette époque, la durée du [[journal télévisé]] de TF1 s'étend sur une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une seconde partie plus tournée vers la culture, l'innovation et les arts. Mourousi présente certains de ses journaux dans des lieux insolites, par exemple un bloc opératoire d'où les téléspectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à cœur ouvert, une [[centrale nucléaire]], un [[sous-marin]] en plongée, un [[porte-avions]] de la marine française, à bord de l'avion supersonique [[Concorde (avion)|Concorde]] ou encore au [[stade Geoffroy-Guichard]] à [[Saint-Étienne]], le jour du quart de finale de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe d'Europe des clubs Champions]] contre [[Liverpool]] en 1977<ref>[http://www.ina.fr/video/CAA7700160001/ INA]</ref>.
C'est ainsi que, des quatre coins du monde, il lance son célèbre « Bonjour ! »<ref>[https://www.lci.fr/culture/video-anniversaire-40-ans-du-13h-de-tf1-voici-a-quoi-ressemblait-le-1er-jt-de-yves-mourousi-2178450.html « 40 ans du 13H de TF1 : voici à quoi ressemblait le 1er JT »], [[LCI]].fr, 16 février 2021.</ref> (peu conforme aux usages de l'époque ; il crée ce ''[[Gimmick (musique)|gimmick]]'' à la suite de sa première présentation radio le {{date-|6|novembre|1968}} : tétanisé, il oublie de saluer les auditeurs<ref name="Delahousse"/>).


À cette époque le [[journal télévisé]] de TF1 dure une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une deuxième partie plus tournée vers la culture. Mourousi présente certains de ses journaux dans des lieux insolites, comme un bloc opératoire d'où les téléspectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à cœur ouvert, une [[centrale nucléaire]], un [[sous-marin]] en plongée, un [[porte-avions]] de la marine française, à bord de l'avion supersonique [[Concorde (avion)|Concorde]] ou encore au [[stade Geoffroy-Guichard]] à [[Saint-Étienne]], le jour du quart de finale de la [[Ligue des champions de l'UEFA|Coupe d'Europe des clubs Champions]] contre [[Liverpool]] en 1977<ref>[http://www.ina.fr/video/CAA7700160001/ INA]</ref>. En 1985, il réalise aussi en direct ([[Duplex (télévision)|duplex]]) une interview du président de la [[Côte d'Ivoire]], [[Félix Houphouët-Boigny]], depuis le studio du {{heure|13}} à la suite de l'élection de ce dernier pour un sixième mandat, avec une question audacieuse : {{Citation|Un sixième mandat pour quoi faire, monsieur le président ?}}.
En 1985, il réalise en [[Duplex (télévision)|duplex]] et en direct, l'interview du président de la [[Côte d'Ivoire]], [[Félix Houphouët-Boigny]], depuis le studio du journal de {{heure|13}}, à la suite de l'élection de ce dernier pour un sixième mandat, avec une question audacieuse : {{Citation|Un sixième mandat pour quoi faire, monsieur le président ?}}.


Il se distingue aussi par ses facéties liées à l'actualité :
Il se distingue aussi par ses facéties liées à l'actualité :
* le jour du coup d'État du [[Wojciech Jaruzelski|général Jaruzelski]] en 1981, Yves Mourousi remplace son célèbre « Bonjour ! », par « ''Dzień dobry'' ! » en [[polonais]] et apparaît pour l'occasion vêtu d'un imperméable sombre et chaussé de lunettes noires ;
* le jour [[État de siège en Pologne de 1981 à 1983|le général Jaruzelski impose l'état de siège à la Pologne]] le {{date-|13 décembre 1981}}, Yves Mourousi remplace son célèbre « Bonjour ! », par « ''{{lang|pl|Dzień dobry}}'' ! » en [[polonais]] et apparaît pour l'occasion vêtu d'un imperméable sombre et chaussé de lunettes noires, à l'instar du dirigeant communiste ;
* il arbore à nouveau l'imperméable et les lunettes noires du président polonais lorsque ce dernier vient en visite en France {{quand}}, au grand dam du [[Premier ministre français|Premier ministre]] de l'époque, [[Laurent Fabius]] ;
* il arbore à nouveau l'imperméable et les lunettes noires du président polonais lorsque ce dernier vient en visite en France le {{date-|4 décembre 1985}}, au grand dam du [[Premier ministre français|Premier ministre]] français, [[Laurent Fabius]] ;
* il porte un [[casque de chantier]] avec un logo [[Bouygues]] le jour de la privatisation de TF1 le {{date-|16 avril 1987}} selon une façon de dire « je suis et je reste indépendant » vis-a-vis de Francis Bouygues<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde |titre=Trois présentateurs de TF 1 victimes de la guerre de l'audience Yves Mourousi abandonne le journal de 13 heures |périodique=[[Le Monde]] |date=18-02-1988 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/02/18/trois-presentateurs-de-tf-1-victimes-de-la-guerre-de-l-audience-yves-mourousi-abandonne-le-journal-de-13-heures_4066823_1819218.html |accès url=payant |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=EXCLUSIF Christophe Carrière, auteur de "Yves Mourousi - ombre et lumière", raconte le mariage du présentateur vedette, à Nîmes ! |url=https://www.objectifgard.com/2013/07/01/exclusif-christophe-carriere-auteur-de-yves-mourousi-ombre-et-lumiere-raconte-le-mariage-du-presentateur-vedette-a-nimes/ |site=Objectif Gard |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien brisé |url= https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/mort-de-jean-pierre-pernaut-connaissez-vous-la-petite-histoire-derri%C3%A8re-son-accession-au-13-heures/ar-AAUyBxL?li=BBkGbOY |titre=msn.com/fr-fr/divertissement/t… |brisé le=08-04-2023}}.</ref>.
* il porte un [[casque de chantier]] avec un logo [[Bouygues]], le jour de la [[TF1#Première chaîne privatisée (depuis 1987)|privatisation de TF1]], le {{date-|16 avril 1987}} selon une façon de dire « je suis et je reste indépendant » vis-à-vis de [[Francis Bouygues]]<ref>{{Article |auteur1= |auteur institutionnel=Le Monde |titre=Trois présentateurs de TF 1 victimes de la guerre de l'audience Yves Mourousi abandonne le journal de 13 heures |périodique=[[Le Monde]] |date=18-02-1988 |lire en ligne=https://www.lemonde.fr/archives/article/1988/02/18/trois-presentateurs-de-tf-1-victimes-de-la-guerre-de-l-audience-yves-mourousi-abandonne-le-journal-de-13-heures_4066823_1819218.html |accès url=payant |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=EXCLUSIF Christophe Carrière, auteur de "Yves Mourousi - ombre et lumière", raconte le mariage du présentateur vedette, à Nîmes ! |url=https://www.objectifgard.com/2013/07/01/exclusif-christophe-carriere-auteur-de-yves-mourousi-ombre-et-lumiere-raconte-le-mariage-du-presentateur-vedette-a-nimes/ |site=Objectif Gard |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


Le {{date-|18|février|1988}}, après un an de conflit avec la nouvelle direction de TF1 ([[Francis Bouygues]] et [[Patrick Le Lay]]), il présente avec Marie-Laure Augry son dernier journal télévisé, cédant alors sa place à Jean-Pierre Pernaut<ref name="Delahousse"/>{{,}}<ref>https://caen.maville.com/actu/actudet_-larmes-rires-rancoeurs...-les-adieux-marquants-des-presentateurs-de-jt_54135-3218769_actu.Htm</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Odile BENYAHIA-KOUIDER |titre=Télé Balladur, le rêve raté des Bouygues. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=21-05-1997 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/1997/05/21/tele-balladur-le-reve-rate-des-bouygues-le-livre-tfi-un-pouvoir-montre-comment-la-chaine-a-pese-sur-_205064/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
Le {{date-|18|février|1988}}, après un an de conflit avec la nouvelle direction de TF1 (Francis Bouygues et [[Patrick Le Lay]]), il présente avec Marie-Laure Augry son dernier journal télévisé, cédant alors sa place à [[Jean-Pierre Pernaut]]<ref name="Delahousse"/>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Larmes, rires, rancœurs… Les adieux marquants des présentateurs de JT |url=https://caen.maville.com/actu/actudet_-larmes-rires-rancoeurs...-les-adieux-marquants-des-presentateurs-de-jt_54135-3218769_actu.Htm |site=maville.com |consulté le=15-11-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Odile BENYAHIA-KOUIDER |titre=Télé Balladur, le rêve raté des Bouygues. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=21-05-1997 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/france/1997/05/21/tele-balladur-le-reve-rate-des-bouygues-le-livre-tfi-un-pouvoir-montre-comment-la-chaine-a-pese-sur-_205064/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


==== Activités annexes à la même période ====
==== Activités annexes à la même période ====
En 1976, Yves Mourousi crée avec Jacques Plaine, président de la Fédération française des syndicats des libraires, la Fête du livre aux [[Palais des Tuileries|Tuileries]].
En 1976, Yves Mourousi crée avec Jacques Plaine, président de la Fédération française des syndicats des libraires, la Fête du livre aux [[Palais des Tuileries|Tuileries]].


En 1978, il est nommé « Monsieur Moto », chargé de mission auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports. À cette occasion, il fut l'initiateur du projet de construction du [[circuit Carole]].
En 1978, il est nommé « Monsieur Moto », chargé de mission auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports. À cette occasion, il est l'initiateur du projet de construction du [[circuit Carole]] en région parisienne.


Du {{date-|5 mars}} au {{date-|15 décembre 1984}}, il présente le magazine d'information ''Aventures inattendues'' sur [[TF1]]<ref name="Aventures inattendues">[http://www.toutelatele.com/aventures-inattendues-37607 Aventures inattendues - L'Encyclopédie des Émissions TV], sur Toutelatele.com.</ref>. Dans cette émission, une thématique liée à la consommation, l'industrie ou la recherche est abordée. Le magazine est articulé autour d'un reportage, une rencontre et un débat.
Du {{date-|5 mars}} au {{date-|15 décembre 1984}}, il présente le magazine d'information ''Aventures inattendues'' sur [[TF1]]<ref name="Aventures inattendues">[http://www.toutelatele.com/aventures-inattendues-37607 Aventures inattendues - L'Encyclopédie des Émissions TV], sur Toutelatele.com.</ref>. Dans cette émission, une thématique liée à la consommation, l'industrie ou la recherche est abordée. Le magazine est articulé autour d'un reportage, une rencontre et un débat.


En mai 1984, Yves Mourousi ouvre son bar Le Look dans le quartier des Halles à Paris alors en pleine mutation avec le "trou des Halles" au 49 rue Saint Honoré (Paris Centre)<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Hexagone Gay |titre=Les années 80 |url=http://www.hexagonegay.com/region/paris80-halles.html |accès url=libre |site=Site historique communautaire |date=Ne sais pas |consulté le=10 septembre 2022}}</ref>.
En mai 1984, Yves Mourousi ouvre son bar « Le Look » dans le [[quartier des Halles]], au 49 [[rue Saint-Honoré]], dans le centre de Paris alors en pleine mutation avec le « [[trou des Halles]] »<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Hexagone Gay |titre=Les années 80 |url=http://www.hexagonegay.com/region/paris80-halles.html |accès url=libre |site=Site historique communautaire |date=Ne sais pas |consulté le=10 septembre 2022}}</ref>.


En 1985, il enregistre un disque ''19'', adaptation française de la chanson ''Nineteen'' de Paul Hardcastle, un texte parlé sur une musique pop évoquant les faits relatifs à la guerre du Vietnam relatés sur un mode journalistique. L'âge moyen des soldats était de 19 ans, expression répétée en boucle, le chiffre 19 devenant le gimmick du morceau et enregistrera un autre tube intitulé « ca va ? » cette même année 1985<ref>{{lien web |auteur1=Franck |titre=Yves Mourousi par Franck : ) |url=http://maxtv80.over-blog.com/article-13641789.html |site=over-blog.com |périodique=Années 80 : La Communauté Fan des 80's !!! |date=08-11-2007 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
En 1985, il enregistre un disque intitulé ''19'' (''dix-neuf''), adaptation française de la chanson ''Nineteen'' de [[Paul Hardcastle]], un texte déclamé sur une musique pop, évoquant les faits relatifs à la guerre du Vietnam relatés sur un mode journalistique. L'âge moyen des soldats du Viet-Nam s'élève à 19 ans, expression répétée en boucle, le chiffre 19 devenant le [[leitmotiv]] du morceau. Il enregistre un second disque intitulé « ça va ? » en cette même année 1985<ref>{{lien web |auteur1=Franck |titre=Yves Mourousi par Franck : ) |url=http://maxtv80.over-blog.com/article-13641789.html |site=over-blog.com |périodique=Années 80 : La Communauté Fan des 80's !!! |date=08-11-2007 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


En 1985 et 1986, ne craignant pas l'interview et peu importe s’ils faisaient partie des grands de ce monde<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : la grande star des JT des années 80 ! |url=https://www.eighties.fr/yves-mourousi/ |site=Eighties.fr |date=28-05-2018 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, il conçoit et anime à trois reprises l'émission ''Ça nous intéresse... Monsieur le Président'' avec [[François Mitterrand]]. La {{1re|émission}} a lieu le dimanche {{date-|28 avril 1985}}. Mourousi fait sensation lorsque, assis sur le bureau présidentiel, il interroge le chef de l'État en lui demandant s'il est « un président chébran ». Lors de l'émission suivante, le {{date-|15 décembre 1985}}, Mourousi cède ensuite sa place à un jeune [[Enfant prodige|prodige]] de {{Nobr|14 ans}} et demi, [[Cyrille de Vignemont]], [[surdoué]] de l'informatique, qui bombarde le président Mitterrand de questions comme l'a fait, en 1980 au 13 heures d'[[Antenne 2]], [[Daniel Balavoine]] à Mitterrand, futur candidat à [[élection présidentielle française de 1981|l'élection présidentielle de 1981]]. La dernière émission a eu lieu le {{date-|2 mars 1986}}, une quinzaine de jours avant le premier tour des [[élections législatives françaises de 1986|élections législatives]]<ref name="Ça nous intéresse... Monsieur le Président">{{Lien web|url=http://www.toutelatele.com/ca-nous-interesse-monsieur-le-president-51684|titre=Ça nous intéresse… Monsieur le Président - L'Encyclopédie des émissions TV|site=Toutelatele.com|consulté le=8 août 2013}}.</ref>.
En 1985 et 1986, ne craignant pas d'inviter pour son interview des personnes faisant partie des grands de ce monde<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : la grande star des JT des années 80 ! |url=https://www.eighties.fr/yves-mourousi/ |site=Eighties.fr |date=28-05-2018 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, il conçoit et anime à trois reprises l'émission ''Ça nous intéresse... Monsieur le Président'' avec [[François Mitterrand]]. La {{1re|émission}} est diffusée en direct le dimanche {{date-|28 avril 1985}}. Mourousi fait sensation lorsque, assis sur le coin du bureau présidentiel, il interroge le chef de l'État, en lui demandant s'il est « un président [[:wikt:chébran|chébran]] ». Lors de l'émission suivante, le {{date-|15 décembre 1985}}, Mourousi cède ensuite sa place à un jeune [[Enfant prodige|prodige]] de {{Nobr|14 ans}} et demi, [[Cyrille de Vignemont]], surdoué de l'informatique, lequel questionne le président Mitterrand. La dernière émission est diffusée le {{date-|2 mars 1986}}, une quinzaine de jours avant le premier tour des [[élections législatives françaises de 1986|élections législatives]]<ref name="Ça nous intéresse... Monsieur le Président">{{Lien web|url=http://www.toutelatele.com/ca-nous-interesse-monsieur-le-president-51684|titre=Ça nous intéresse… Monsieur le Président - L'Encyclopédie des émissions TV|site=Toutelatele.com|consulté le=8 août 2013}}.</ref>.


En {{date-|décembre 1988}}, il présente sur TF1 ''[[Au nom du peuple français]]'', une émission de fiction historique (avec notamment [[Léon Zitrone]]) dans laquelle il réécrit le procès de {{Souverain2|Louis XVI}}, et à la fin de laquelle les Français sont appelés à voter : 55 % des suffrages exprimés se prononcèrent pour l'acquittement.
En {{date-|décembre 1988}}, Mourousi présente sur TF1 ''[[Au nom du peuple français (émission de télévision)|Au nom du peuple français]]'', émission de fiction historique avec notamment son collègue [[Léon Zitrone]], dans laquelle il réécrit le [[procès de Louis XVI]] et à la fin de laquelle les Français sont appelés à voter. Ainsi, 55 % des suffrages exprimés se prononcent pour l'acquittement.


=== L'après ''13 heures'' ===
=== L'après ''13 heures'' ===
De 1987 à 1989, Yves Mourousi est le directeur des opérations spéciales de [[TF1]]<ref>{{lien web |titre=Mourousi avant Pernaut |url=https://www.franceinter.fr/emissions/le-vif-de-l-histoire/le-vif-de-l-histoire-18-decembre-2020 |site=France Inter |date=18-12-2020 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Il occupe en effet encore cette fonction après son éviction du journal de 13 heures en {{date-|février 1988}}). De 1989 à 1991, il est le conseiller d'[[Hervé Bourges]], directeur général de [[RMC]], et animateur de ''La Politique autrement'' (interview politique quotidienne).
De 1987 à 1989, Yves Mourousi est le directeur des opérations spéciales de [[TF1]]<ref>{{lien web |titre=Mourousi avant Pernaut |url=https://www.franceinter.fr/emissions/le-vif-de-l-histoire/le-vif-de-l-histoire-18-decembre-2020 |site=France Inter |date=18-12-2020 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Il occupe cette fonction après son éviction du journal de 13 heures, en {{date-|février 1988}}. De 1989 à 1991, il devient conseiller d'[[Hervé Bourges]], directeur général de [[RMC]] et anime de ''La Politique autrement'', une interview politique quotidienne.


En 1990, il anime une interview dans l'émission ''[[Télé Zèbre]]'' de [[Thierry Ardisson]] sur [[Antenne 2]]<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : des Bains Douches au JT de 13h chez Thierry Ardisson - INA Arditube |url=https://www.youtube.com/watch?v=ugE_qg_xDRM |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
En 1990 sur [[Antenne 2]], il assure une interview dans l'émission ''[[Télé Zèbre]]'' de [[Thierry Ardisson]]<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi : des Bains Douches au JT de 13h chez Thierry Ardisson - INA Arditube |url=https://www.youtube.com/watch?v=ugE_qg_xDRM |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


[[Fichier:Yves Mourousi Césars.jpg|thumb|Yves Mourousi et son épouse Véronique, avec [[Nicole Garcia]] (à gauche), lors de la [[16e cérémonie des César|{{16e|cérémonie}} des César]] en 1991.]]
[[Fichier:Yves Mourousi Césars.jpg|thumb|Yves Mourousi et son épouse Véronique, avec [[Nicole Garcia]] (à gauche), lors de la [[16e cérémonie des César|{{16e|cérémonie}} des César]] en 1991.]]


De 1991 à 1994 il est le directeur des programmes et des opérations extérieures de RMC.
De 1991 à 1994, il est le directeur des programmes et des opérations extérieures de RMC.


En 1995, l’[[Institut national du sport, de l'expertise et de la performance|institut national des sports et de l’éducation physique]] (INSEP) lui confie la charge d'organiser son cinquantenaire. Mourousi organise donc à cette occasion, du 17 au {{date-|21 mai}}, le ''{{1er}} Sommet des géants du sport'', le plus grand événement sportif jamais organisé en France, hors compétitions, qui a réuni sur le site du célèbre institut plus de 600 champions et stars du sport, toutes générations confondues, et près de {{formatnum:350000}} personnes.
En 1995, l’[[Institut national du sport, de l'expertise et de la performance|institut national des sports et de l’éducation physique]] (INSEP) lui confie la charge d'organiser son cinquantenaire. Dans ce cadre, Yves Mourousi organise du 17 au {{date-|21 mai}}, le ''{{1er}} Sommet des géants du sport'', plus grand événement sportif jamais organisé en France, hors compétitions; lequel réunit sur le site du célèbre institut, plus de 600 champions et stars du sport, toutes générations confondues et près de {{formatnum:350000}} personnes.


De 1996 à 1998, il est responsable de la mission Paris 2000 de la [[Mairie de Paris]] chargée d'organiser les festivités de l'an 2000, sur proposition du maire de Paris [[Jean Tiberi]]. En 1997, il annonce dans le quotidien ''La Marseillaise'' son intention de poser sa candidature à la mairie de [[Cannes]] aux [[Élections municipales françaises de 2001|élections municipales de 2001]]. Pour cela, il souhaite {{citation|réunir, sans exclusive, et en dehors des habituels clivages politiques habituels}}. Mourousi ne concrétisera pas ce projet électoral et ne pourra mener sa tâche à son terme dans la capitale.
De 1996 à 1998, il est nommé responsable de la mission Paris 2000 de la [[Mairie de Paris]] chargée d'organiser les festivités de l'an 2000, sur proposition du maire de Paris [[Jean Tiberi]].
En 1997, il annonce dans le quotidien ''La Marseillaise'' son intention de poser sa candidature à la mairie de [[Cannes]] aux [[Élections municipales françaises de 2001|élections municipales de 2001]]. Dans cette perspective, il souhaite {{citation|réunir, sans exclusive, et en dehors des habituels clivages politiques habituels}}. Mourousi ne concrétisera pas ce projet électoral et ne pourra mener sa tâche à son terme dans la capitale.


=== Vie privée et mort ===
=== Vie privée et mort ===
[[Fichier:Yves Mourousi.jpg|thumb|Yves Mourousi et son épouse Véronique lors de leur mariage à Nîmes en 1985.]]
[[Fichier:Yves Mourousi.jpg|thumb|Yves Mourousi et son épouse Véronique lors de leur mariage à Nîmes en 1985.]]


Yves Mourousi, un habitué de la vie nocturne parisienne avec ses excès (drogue, alcool et sexe)<ref name="Delahousse"/>, a une réputation de célibataire endurci. Il mène, jusqu'en 1985, une vie essentiellement [[homosexualité|homosexuelle]]<ref>{{lien web |auteur1=Hexagone Gay |titre=Paris - années 70 |url=http://www.hexagonegay.com/region/paris70-SainteAnne.html |site=hexagonegay.com |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, à l'insu du grand public mais sans que lui-même en fasse grand secret dans son milieu professionnel. [[Philippe Bouvard]] évoque « ses goûts » pour les hommes, dans son livre journal de bord ''Du vinaigre sur les Huiles'' en 1976, dans une chronique sur sa fausse idylle avec [[Mireille Mathieu]], mise en scène pour la presse<ref name="dm-xd36t6">[https://www.dailymotion.com/video/xd36t6_les-grands-hommes-du-petit-ecran-yv_shortfilms Les grands hommes du petit écran : Yves Mourousi, France 3, réalisé par Mireille Dumas, Anne Sedes, Alain Chaufour, première diffusion le 25 avril 2010]</ref>. En 1984, Yves Mourousi fait allusion à son homosexualité dans un entretien accordé au journal gay ''[[Magazine (revue gay)|Magazine]]''<ref>Yves Mourousi déclare notamment dans cette interview : {{citation|Ce que je reproche à la presse pédé c’est que j’en ai marre des codes postaux pour envoyer des réponses aux petites annonces ! Il faudrait qu’ils aient au moins la vigueur de donner tout de suite leur rendez-vous…}}, ''Magazine'', février 1984.</ref> mais, du fait de la faible circulation de ce périodique, l'entretien passe alors inaperçu<ref>[http://www.technikart.com/archives/3883-lhistoire-secrete-de-la-presse--magazine-1980-1986 L'histoire secrète de la presse : Magazine (1980-1986)], ''[[Technikart]]'', {{date|1|février|2002}}</ref>.
Yves Mourousi, habitué de la vie nocturne parisienne avec ses excès (drogue, alcool et sexe)<ref name="Delahousse"/>, a une réputation de célibataire endurci. Il mène, jusqu'en 1985, une vie essentiellement [[homosexualité|homosexuelle]]<ref>{{lien web |auteur1=Hexagone Gay |titre=Paris - années 70 |url=http://www.hexagonegay.com/region/paris70-SainteAnne.html |site=hexagonegay.com |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, à l'insu du grand public mais sans que lui-même en fasse grand secret dans son milieu professionnel.


En 1976, le journaliste [[Philippe Bouvard]] évoque « ses goûts » pour les hommes, dans son livre journal de bord ''Du vinaigre sur les Huiles'', dans une chronique sur sa fausse idylle avec [[Mireille Mathieu]], mise en scène pour la presse<ref name="dm-xd36t6">[https://www.dailymotion.com/video/xd36t6_les-grands-hommes-du-petit-ecran-yv_shortfilms Les grands hommes du petit écran : Yves Mourousi, France 3, réalisé par Mireille Dumas, Anne Sedes, Alain Chaufour, première diffusion le 25 avril 2010]</ref>.
Il épouse, le {{date-|28|septembre|1985}}, [[Véronique Mourousi|Véronique Audemard d'Alançon]] (1961-1992) à l'[[église Saint-Paul de Nîmes]], à deux pas des [[Arènes de Nîmes|arènes]]. Ce mariage est l'événement mondain de l'année 1985. Des milliers de personnes, dont de nombreux journalistes, sont présents à [[Nîmes]] car, très médiatique, le marié a fait venir le [[Tout-Paris]] : acteurs, réalisateurs, artistes, journalistes.


En 1984, Yves Mourousi fait allusion à son homosexualité dans un entretien accordé au journal gay ''[[Magazine (revue gay)|Magazine]]''<ref>Yves Mourousi déclare notamment dans cette interview : {{citation|Ce que je reproche à la presse pédé c’est que j’en ai marre des codes postaux pour envoyer des réponses aux petites annonces ! Il faudrait qu’ils aient au moins la vigueur de donner tout de suite leur rendez-vous…}}, ''Magazine'', février 1984.</ref> mais, du fait de la faible circulation de ce périodique, l'entretien passe alors inaperçu auprès du grand public<ref>[http://www.technikart.com/archives/3883-lhistoire-secrete-de-la-presse--magazine-1980-1986 L'histoire secrète de la presse : Magazine (1980-1986)], ''[[Technikart]]'', {{date|1|février|2002}}</ref>.
Selon divers témoignages, l'union d'Yves Mourousi avec Véronique Audemard d'Alançon est, contrairement aux rumeurs qui la veulent « bidon », un véritable mariage d'amour<ref name="Delahousse"/> : le journaliste aurait mal vécu de voir ses noces tournées en dérision par [[Coluche]] et [[Thierry Le Luron]] lors d'un mariage parodique, quelques jours avant la véritable cérémonie<ref>{{Article |auteur1=Fabien Randanne |titre=VIDEO. Star Clash des mariages «pour rire»: Coluche et Le Luron vs Hanouna et Combal |périodique=[[20 Minutes (France)|20 minutes]] |date=21-04-2016 |lire en ligne=https://www.20minutes.fr/television/1829195-20160421-video-star-clash-mariages-rire-coluche-luron-vs-hanouna-combal |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>Coluche c'est l'histoire d'un mec, ''[[Historia (revue)|Historia]]'', 1er juillet 2006.</ref>{{,}}<ref>[http://yagg.com/2010/03/23/quand-thierry-le-luron-epousait-coluche-retour-sur-une-drole-dhistoire/ ''Quand Thierry Le Luron « épousait » Coluche: retour sur une « drôle d’histoire »''], Yagg.com, 23 mars 2010.</ref>{{,}}<ref name="dm-xd36t6" />{{,}}<ref name="Delahousse"/>.


Le {{date-|28|septembre|1985}}, il épouse [[Véronique Mourousi|Véronique Audemard d'Alançon]] (1961-1992) et le mariage religieux est célébré à l'[[église Saint-Paul de Nîmes]], à deux pas des [[Arènes de Nîmes|arènes]]. Ce mariage est l'événement mondain de l'année 1985. Des milliers de personnes, dont de nombreux médias sont présents à [[Nîmes]] car le marié a convié le [[Tout-Paris]] : acteurs, réalisateurs, artistes, journalistes.
De cette union avec Véronique naît une fille, [[Sophie Mourousi|Sophie]], le {{date-|20 juillet 1986}}.


Selon divers témoignages, l'union d'Yves Mourousi avec Véronique Audemard d'Alançon est, contrairement aux rumeurs qui la veulent « bidon », un véritable mariage d'amour<ref name="Delahousse"/> : le journaliste aurait mal vécu de voir ses noces tournées en dérision par [[Coluche]] et [[Thierry Le Luron]] lors d'un mariage parodique, quelques jours avant la véritable cérémonie<ref>{{Article |auteur1=Fabien Randanne |titre=VIDEO. Star Clash des mariages «pour rire»: Coluche et Le Luron vs Hanouna et Combal |périodique=[[20 Minutes (France)|20 minutes]] |date=21-04-2016 |lire en ligne=https://www.20minutes.fr/television/1829195-20160421-video-star-clash-mariages-rire-coluche-luron-vs-hanouna-combal |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>Coluche c'est l'histoire d'un mec, ''[[Historia (revue)|Historia]]'', {{1er}} juillet 2006.</ref>{{,}}<ref>[http://yagg.com/2010/03/23/quand-thierry-le-luron-epousait-coluche-retour-sur-une-drole-dhistoire/ ''Quand Thierry Le Luron « épousait » Coluche: retour sur une « drôle d’histoire »''], Yagg.com, 23 mars 2010.</ref>{{,}}<ref name="dm-xd36t6" />{{,}}<ref name="Delahousse"/>.
Véronique Mourousi meurt en {{date-|juillet 1992}}, d'une [[méningite]] foudroyante<ref>{{lien web |auteur1=Florent Barraco |titre=Yves Mourousi, splendeurs et misères d'un présentateur de JT |url=https://www.lepoint.fr/medias/yves-mourousi-splendeurs-et-miseres-d-un-presentateur-de-jt-26-07-2020-2385590_260.php |site=lepoint.fr |date=26-07-2020 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=20 juillet 2012 - Sur les Mourousi et l'amour aussi. |url=https://bertrandbeyern.fr/20-juillet-2012-sur-les-mourousi-et-lamour-aussi/ |site=Bertrand Beyern |consulté le=08-04-2023}}.</ref>. Yves Mourousi meurt le {{Date-|7|avril|1998}} des suites d'un malaise cardiaque<ref>{{Lien web | titre=Yves Mourousi, bonsoir ! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. | url=http://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235258 | site=liberation.fr | date=9 avril 1998}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web | titre=La double vie d'Yves Mourousi | url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/76268/la-double-vie-d-yves-mourousi.html | éditeur=TVMag | site=lefigaro.fr | date=2013-07-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | titre=Acte de décès d'Yves Stanislas Jean Benoits Marie Mourousi | url=https://deces.matchid.io/id/yoK0QWGDv_Kb | site=[[Fichier des personnes décédées#MatchID|MatchID]] }}.</ref>. Il est enterré au [[cimetière du Montparnasse]] auprès de son épouse<ref>{{lien web |titre=20h France 2 du 08 avril 1998 - Mort d'Yves Mourousi / Archive INA |url=https://www.youtube.com/watch?v=0eafe4Ow-Bc |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Marie-Dominique Arrighi |auteur2=Odile BENYAHIA-KOUIDER |titre=Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=08-04-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235265/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi|url=http://comingout.chez-alice.fr/gpanau11.htm |site=comingout.chez-alice.fr|consulté le=08-04-2023}}.</ref>.

De cette union avec Véronique naît une fille, [[Sophie Mourousi|Sophie]], le {{date-|20 juillet 1986}}. Son épouse meurt en {{date-|juillet 1992}}, d'une [[méningite]] foudroyante<ref>{{lien web |auteur1=Florent Barraco |titre=Yves Mourousi, splendeurs et misères d'un présentateur de JT |url=https://www.lepoint.fr/medias/yves-mourousi-splendeurs-et-miseres-d-un-presentateur-de-jt-26-07-2020-2385590_260.php |site=lepoint.fr |date=26-07-2020 |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=20 juillet 2012 - Sur les Mourousi et l'amour aussi. |url=https://bertrandbeyern.fr/20-juillet-2012-sur-les-mourousi-et-lamour-aussi/ |site=Bertrand Beyern |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.

Yves Mourousi meurt le {{Date-|7|avril|1998}} des suites d'un malaise cardiaque<ref>{{Lien web | titre=Yves Mourousi, bonsoir ! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. | url=http://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235258 | site=liberation.fr | date=9 avril 1998}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web | titre=La double vie d'Yves Mourousi | url=http://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/article/people/76268/la-double-vie-d-yves-mourousi.html | éditeur=TVMag | site=lefigaro.fr | date=2013-07-09}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web | titre=Acte de décès d'Yves Stanislas Jean Benoits Marie Mourousi | url=https://deces.matchid.io/id/yoK0QWGDv_Kb | site=[[Fichier des personnes décédées#MatchID|MatchID]] }}.</ref>. Sa dépouille repose au [[cimetière du Montparnasse]], auprès de son épouse Véronique<ref>{{lien web |titre=20h France 2 du 08 avril 1998 - Mort d'Yves Mourousi / Archive INA |url=https://www.youtube.com/watch?v=0eafe4Ow-Bc |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{Article |auteur1=Marie-Dominique Arrighi |auteur2=Odile BENYAHIA-KOUIDER |titre=Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. |périodique=[[Libération (journal)|Libération]] |date=08-04-1998 |lire en ligne=https://www.liberation.fr/medias/1998/04/09/yves-mourousi-bonsoir-disparu-a-55-ans-l-ex-vedette-de-tf1-avait-invente-la-mise-en-scene-de-l-info_235265/ |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi|url=http://comingout.chez-alice.fr/gpanau11.htm |site=comingout.chez-alice.fr|consulté le=08-04-2023}}.</ref>.


== Attentat ==
== Attentat ==
{{article connexe|Attentat au domicile d'Yves Mourousi}}
{{article connexe|Attentat au domicile d'Yves Mourousi}}


Le {{Date-|31|août|1978}}, Yves Mourousi échappe à un attentat. Une bombe fait exploser son appartement et une partie de l'immeuble situé au 126 [[boulevard Suchet]], dans le [[16e arrondissement de Paris|16{{e}} arrondissement de Paris]]. L'attentat est revendiqué par un certain « Front uni arabe », une organisation qui n'a jamais existé. Un mystère entoure toujours cette affaire : Yves Mourousi a-t-il été réellement visé, ou est-ce alors son compagnon, [[Éric Yung]], qui, avant d'être journaliste et écrivain, a fait partie d'un service de la police judiciaire du [[36, quai des Orfèvres]] ? Mourousi aura tout de même le courage de présenter le 13 heures le jour même.
Le {{Date-|31|août|1978}}, Yves Mourousi échappe à un attentat à l'explosif, à son domicile. Une bombe fait exploser son appartement et une partie de l'immeuble situé au 126 [[boulevard Suchet]], dans le [[16e arrondissement de Paris|{{16e}} arrondissement de Paris]]. L'attentat est revendiqué par un certain « Front uni arabe », une organisation qui n'a jamais existé. Un mystère entoure toujours cette affaire : Yves Mourousi a-t-il été réellement visé ou serait-ce son compagnon, [[Éric Yung]], lequel, avant d'être journaliste et écrivain, a fait partie d'un service de la police judiciaire du [[36, quai des Orfèvres]] ? Pour autant, le jour même, Mourousi tient à présenter le journal de 13 heures de [[TF1]].


Cette affaire est relayée dans son journal mais Mourousi laisse le soin à [[Michel Denisot]] de l'annoncer. Mourousi ne veut faire aucun commentaire, d’autant que cela supposerait d’évoquer son compagnon (or, si Yves Mourousi est un habitué des boites de nuit gay, son homosexualité n’est pas publique) mais il remercie les personnes qui l'ont soutenu après cette épreuve.
L'affaire est relayée dans le journal télévisé mais Mourousi laisse le soin à [[Michel Denisot]] de l'annoncer. Mourousi ne veut faire aucun commentaire, d’autant plus que cela pourrait impliquer son compagnon à l'antenne et dévoiler ainsi sa vie intime. Le présentateur remercie toutefois les personnes qui l'ont soutenu lors de cette épreuve.


== Spectacles et chansons ==
== Spectacles et chansons ==
* 1980 : Yves Mourousi fait partie de l'association de la presse du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) créée par [[Jacqueline Cartier]], avec le soutien amical de [[Pierre Cardin]], qui rassemble notamment [[Guy des Cars]], [[Christian Boner]], [[Francis Fehr]] et [[Jean-Pierre Thiollet]]. Il est également membre à ce titre du jury du premier ''Festival mondial du cirque de demain''.
* 1980 : Yves Mourousi fait partie de l'association de la presse du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) créée par [[Jacqueline Cartier]], avec le soutien amical de [[Pierre Cardin]], qui rassemble notamment [[Guy des Cars]], [[Christian Boner]], [[Francis Fehr]] et [[Jean-Pierre Thiollet]]. Il est également membre du jury du premier ''Festival mondial du cirque de demain''.
* Président d'honneur du « Monde Festif en France », principale association des forains de France, qui lui doivent leur installation chaque année dans les jardins des Tuileries, il organise et met en scène de nombreux spectacles, la comédie musicale ''[[Barnum (comédie musicale)|Barnum]]'', ''Les Nuits de l'armée''... Véritable succès le premier soir de la représentation, ''Barnum'' connaît par la suite l'échec.
* Président d'honneur du « Monde Festif en France », principale association des forains de France, qui lui doivent leur installation chaque année dans les jardins des Tuileries, il organise et met en scène de nombreux spectacles, la comédie musicale ''[[Barnum (comédie musicale)|Barnum]]'', ''Les Nuits de l'armée''... Véritable succès le premier soir de la représentation, ''Barnum'' connaît par la suite l'échec.
* En 1985, il interprète deux chansons : la première qui s'appelle ''Ça va ?'' produite par [[Mort Shuman]] et co-écrite avec Shuman, enregistrée au [[Palais des congrès de Paris]]. La seconde, intitulée ''Dix-Neuf'', évoque la guerre du Viêt Nam et de ses conséquences sur la jeunesse américaine<ref>[http://www.bide-et-musique.com/song/777.html]</ref>. C'est la version française de ''[[19 (chanson)|19]]'', succès international du musicien [[Paul Hardcastle]]. Paul Hardcastle a lui-même demandé à Mourousi de poser sa voix sur la PBO.
* En 1985, il interprète deux chansons : la première qui s'appelle ''Ça va ?'' produite par [[Mort Shuman]] et co-écrite avec Shuman, enregistrée au [[Palais des congrès de Paris]]. La seconde, intitulée ''Dix-Neuf'', évoque la guerre du Viêt Nam et de ses conséquences sur la jeunesse américaine<ref>[http://www.bide-et-musique.com/song/777.html]</ref>; version française du titre ''[[19 (chanson)|19]]'', succès international signé par le musicien [[Paul Hardcastle]]. Le musicien aurait lui-même demandé à Mourousi de poser sa voix sur la bande musicale.


== Documentaires ==
== Documentaires ==

Plusieurs documentaires hommages lui sont rendus, d'abord quelques jours après sur [[Canal+]]{{quoi}}<ref>{{lien web |titre=CANAL+ T.V.+ spécial hommage à Yves Mourousi du 11 avril 1998 |url=https://www.youtube.com/watch?v=WFqNMmcr0xs |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref> puis par les internautes 20 ans après son décès<ref>{{lien web |titre=Yves Mourousi, 20 ans après sa mort…|url=https://www.youtube.com/watch?v=MOgR6E7Fh98 |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, hommage également sur sa tombe 12 ans après<ref>{{lien web |titre=Tombe d'Yves Mourousi au cimetière de Montparnasse |url=https://www.youtube.com/watch?v=X839gJhVNvU |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>, enfin un plus complet sur lui et présenté par le journaliste [[Laurent Delahousse]]<ref>{{lien web |titre=- YouTube |url=https://www.youtube.com/watch?v=A7aTwzTEK6E |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>{{,}}<ref>''Un jour, un destin''.</ref>.
* Quelques jours après sa mort, sur [[Canal+]], un documentaire proposé par [[Michel Denisot]] et [[Marc-Olivier Fogiel]] lui rend hommage<ref>{{lien web |titre=CANAL+ T.V.+ spécial hommage à Yves Mourousi du 11 avril 1998 |url=https://www.youtube.com/watch?v=WFqNMmcr0xs |format=vidéo |site=[[YouTube]] |consulté le=08-04-2023}}.</ref>.
* En 2012, l'une des numéros d'''[[Un jour, un destin]]'', présentée par le journaliste [[Laurent Delahousse]], lui est consacré<ref>{{Lien web |auteur=Alexandre Raveleau |titre=Un jour, un destin : un nouveau record d’audience avec Yves Mourousi |url=https://www.toutelatele.com/un-jour-un-destin-un-nouveau-record-d-audience-avec-yves-mourousi-64590 |site=toutelatele.com |date=13 octobre 2014 |consulté le=1 decembre 2023}}</ref>.


== Filmographie ==
== Filmographie ==
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* P. Horay, ''Barnum, roi du bluff'' (préface et postface d'Yves Mourousi), 1981
* P. Horay, ''Barnum, roi du bluff'' (préface et postface d'Yves Mourousi), 1981
* Yves Mourousi, avec [[Marie-Laure Augry]], ''Les Vainqueurs 1985-1986'', Édition Atlas, 1985
* Yves Mourousi, avec [[Marie-Laure Augry]], ''Les Vainqueurs 1985-1986'', Édition Atlas, 1985
* Yves Mourousi, ''Il est temps de parler'', Flammarion/RMC Editions, 1986
* Yves Mourousi, ''Il est temps de parler'', Flammarion / RMC Editions, 1986
* Yves Mourousi, ''Salut Mathias'', Michel Lafon, 1987
* Yves Mourousi, ''Salut Mathias'', Michel Lafon, 1987
* Yves Mourousi, ''Brando, le destin'', Michel Lafon, 1991
* Yves Mourousi, ''Brando, le destin'', Michel Lafon, 1991


== Distinctions ==
== Distinctions ==
* {{Déco|CLH}} en 1995<ref>{{Lien web|auteur=|url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000001210955|titre=ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination|site=[[Journal officiel de la République française]]|date=2 janvier 1996}}</ref>
* {{Déco|CLH}} en 1995<ref>{{Lien web|url=https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000001210955|titre=ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination|site=[[Journal officiel de la République française]]|date=2 janvier 1996}}</ref>
* {{Déco|OONM}}
* {{Déco|OONM}}
* {{Déco|CdrOAL}}
* {{Déco|CdrOAL}}
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=== Bibliographie ===
=== Bibliographie ===
* [[Christophe Carrière]], ''Yves Mourousi, ombre et lumière'', [[Éditions Balland|Balland]], 2013.
* [[Christophe Carrière]], ''Yves Mourousi, Ombre et lumière'', [[Éditions Balland|Balland]], 2013.


=== Article connexe ===
=== Article connexe ===
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=== Liens externes ===
=== Liens externes ===
* [http://unpieddansleshowbiz.hautetfort.com/tag/Jacques+chazot Le mariage d'Yves et Véronique Mourousi]
{{Liens}}
{{Liens}}
* [http://unpieddansleshowbiz.hautetfort.com/tag/Jacques+chazot Le mariage d'Yves et Véronique Mourousi]
* [https://www.youtube.com/watch?v=MOgR6E7Fh98 Yves Mourousi (extraits de journaux télévisés)]


{{Succession/Début}}
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[[Catégorie:Journaliste français du XXe siècle]]
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[[Journal télévisé de la mi-journée]]
[[Catégorie:Rédacteur en chef]]
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[[Catégorie:Personnalité masculine française de la radio]]
[[Catégorie:Personnalité masculine française de la radio]]
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[[Catégorie:Étudiant de la faculté de droit de Paris]]
[[Catégorie:Étudiant de la faculté de droit de Paris]]
[[Catégorie:Élève de l'Institut national des langues et civilisations orientales]]
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[[Catégorie:Personnalité liée au secteur de la motocyclette]]
[[Catégorie:Personnalité liée à la motocyclette]]
[[Catégorie:Sociétaire des Grosses Têtes]]
[[Catégorie:Sociétaire des Grosses Têtes]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1942]]
[[Catégorie:Naissance en juillet 1942]]

Version du 17 avril 2024 à 22:38

Yves Mourousi
Yves Mourousi en 1983, à Toulouse.
Fonctions
Animateur de télévision
Journal de 13 heures de TF1
-
Rédacteur en chef
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Yves Stanislas Jean Benoist Marie MourousiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Véronique Mourousi (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
France Inter (à partir de )
TF1
RMCVoir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Vue de la sépulture.

Yves Mourousi, né le à Suresnes et mort le à Paris 8e, est un journaliste français de télévision et de radio[1].

De 1975 à 1988, il est notamment le présentateur des journaux d’informations télévisés IT1 13 Heures puis TF1 Actualités 13 Heures et du JT de 13 heures de TF1 pendant 13 ans, de 1975 à 1988[2].

Célèbre pour son apostrophe « Bonjour ! » à chaque ouverture d'émission ou ses clins d'œil complices à l'actualité à l'entame de ses journaux télévisés, Yves Mourousi est à l'origine d'un changement de style et d'innovations dans la présentation des informations télévisées en France.

Biographie

Famille et enfance

Né de père inconnu, le jeune Yves Mourousi est élevé par sa grand-mère, Marie Figueira d'Almeida (1888-1971) et s'invente une mère parfaite[3].

En réalité, princesse Euphrosine Mourousi (1907-1965), émigrée russe de noblesse phanariote[4] mais désargentée[5], a été intrigante collaboratrice des Allemands, pendant la Seconde Guerre mondiale[6], considérée comme faisant partie des « comtesses de la Gestapo ». Pour gagner sa vie durant l'Occupation, cette trentenaire toxicomane profite du trafic de cigarettes et dénonce des familles juives et d'immigrés russes. D'après l'historien Cyril Eder[7], elle aurait fait de la prison pour avoir escroqué les Nazis et en serait sortie pour accoucher en d'Yves Mourousi.

Durant sa jeunesse, l'enfant se pose longtemps des questions sur sa filiation; sa mère ayant eu des aventures avec des Français et des officiers allemands ; elle lui annonce que son père serait un certain Richard Glorieux (1905-1954), collaborateur français. En avril 1947, elle est arrêtée et emprisonnée[8]. En 1950, elle est condamnée à trois ans de prison, pour intelligence avec l'ennemi[3]. Elle meurt à Athènes (Grèce), en 1965[9].

Yves Mourousi effectue ses études secondaires au lycée Lakanal de Sceaux[10],[11]. Il entre ensuite à la faculté de droit de Paris et à l'École des langues orientales[12].

Débuts journalistiques

Devenu journaliste radio à l'ORTF en 1966 à la station France Inter[13], Yves Mourousi effectue un stage d'été comme journaliste à la Maison de la radio en . Le , il réalise son premier reportage radio lors d'un important séisme à Arette, dans le Béarn. Alors qu'il se trouve en vacances dans la région, il impose ainsi à l'ORTF de rapporter l'événement en direct durant quatre jours de suite[14]. Il revient en triomphe à la maison ronde de la radio, à l'été 1967[15],[16].

Lors des événements de mai 1968, Mourousi réalise sa première interview télévisée en interrogeant Alain Peyrefitte, ministre de l’Éducation nationale. Le , il présente pour la première fois le journal de 13 heures de France Inter, après avoir été rédacteur puis rédacteur en chef d’Inter actualités magazine, la tranche d'information de la mi-journée[3].

En 1972, le rédacteur en chef Christian Bernadac sélectionne plusieurs de ses jeunes journalistes de France Inter pour qu'ils produisent et fournissent à la toute nouvelle troisième chaîne de l'ORTF des sujets d'actualités quotidiens intitulés « Inter 3 »; Mourousi est choisi, ainsi que, parmi ses collègues journalistes, Jean-Claude Bourret et Régis Faucon[17].

Fin 1974, Christian Bernadac prend les commandes de la première chaîne ORTF qui va devenir TF1, et entraîne son équipe de « la trois » vers « la une »[18].

En 1975, alors que l'arrivée du Tour de France doit se dérouler à la Cipale dans le bois de Vincennes depuis 1968, Yves Mourousi et Félix Lévitan, codirecteur du Tour de France, suggèrent l'idée d'une arrivée finale sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris[19]. Mourousi contacte personnellement le nouveau président de la République Valéry Giscard d'Estaing, pour qu'il autorise l'administration à réaliser ce projet[20]. Ainsi, le 20 juillet 1975 la première arrivée du Tour de France se tient sur l'avenue des Champs-Élysées.

Consécration : la présentation du journal de 13 heures de TF1

Du , premier jour marquant la naissance à l'antenne de TF1 en replacement de la première chaîne de l'ORTF et jusqu’à , Yves Mourousi est le présentateur et rédacteur en chef du journal « IT1 13 Heures ». Il devient ensuite le présentateur de « TF1 Actualités 13 Heures », avec à ses côtés successivement Claude Pierrard, Michel Denisot, Jean-Pierre Pernaut et, à partir de 1981 avec le journal de 13 heures de TF1, Marie-Laure Augry constituant ainsi un duo quotidien.

Mourousi apporte un changement radical aux journaux télévisés en France en étant le premier à faire sortir régulièrement le journal de son studio, avec au minimum, un direct en extérieur chaque semaine. Il est également le premier après Léon Zitrone en 1971[21] à faire l'interview mais en direct, du secrétaire général du Parti communiste soviétique Léonid Brejnev, depuis la place Rouge à Moscou; époque de l'URSS. Il est également en direct de Pologne en 1977 puis de la place Tian'anmen à Pékin en 1979.

Depuis les quatre coins du monde et chaque jour, il lance à l'antenne son célèbre « Bonjour ! »[22]. Cette apostrophe est peu conforme aux usages conservateurs de l'époque ; il crée ce gimmick, à la suite de sa première présentation à la radio, le car tétanisé, il oublie de saluer les auditeurs[3].

À cette époque, la durée du journal télévisé de TF1 s'étend sur une heure, avec une première partie consacrée à l'actualité et une seconde partie plus tournée vers la culture, l'innovation et les arts. Mourousi présente certains de ses journaux dans des lieux insolites, par exemple un bloc opératoire d'où les téléspectateurs peuvent suivre en direct l'opération d'un malade à cœur ouvert, une centrale nucléaire, un sous-marin en plongée, un porte-avions de la marine française, à bord de l'avion supersonique Concorde ou encore au stade Geoffroy-Guichard à Saint-Étienne, le jour du quart de finale de la Coupe d'Europe des clubs Champions contre Liverpool en 1977[23].

En 1985, il réalise en duplex et en direct, l'interview du président de la Côte d'Ivoire, Félix Houphouët-Boigny, depuis le studio du journal de 13 h, à la suite de l'élection de ce dernier pour un sixième mandat, avec une question audacieuse : « Un sixième mandat pour quoi faire, monsieur le président ? ».

Il se distingue aussi par ses facéties liées à l'actualité :

Le , après un an de conflit avec la nouvelle direction de TF1 (Francis Bouygues et Patrick Le Lay), il présente avec Marie-Laure Augry son dernier journal télévisé, cédant alors sa place à Jean-Pierre Pernaut[3],[26],[27].

Activités annexes à la même période

En 1976, Yves Mourousi crée avec Jacques Plaine, président de la Fédération française des syndicats des libraires, la Fête du livre aux Tuileries.

En 1978, il est nommé « Monsieur Moto », chargé de mission auprès du ministre de la Jeunesse et des Sports. À cette occasion, il est l'initiateur du projet de construction du circuit Carole en région parisienne.

Du au , il présente le magazine d'information Aventures inattendues sur TF1[28]. Dans cette émission, une thématique liée à la consommation, l'industrie ou la recherche est abordée. Le magazine est articulé autour d'un reportage, une rencontre et un débat.

En mai 1984, Yves Mourousi ouvre son bar « Le Look » dans le quartier des Halles, au 49 rue Saint-Honoré, dans le centre de Paris alors en pleine mutation avec le « trou des Halles »[29].

En 1985, il enregistre un disque intitulé 19 (dix-neuf), adaptation française de la chanson Nineteen de Paul Hardcastle, un texte déclamé sur une musique pop, évoquant les faits relatifs à la guerre du Vietnam relatés sur un mode journalistique. L'âge moyen des soldats du Viet-Nam s'élève à 19 ans, expression répétée en boucle, le chiffre 19 devenant le leitmotiv du morceau. Il enregistre un second disque intitulé « ça va ? » en cette même année 1985[30].

En 1985 et 1986, ne craignant pas d'inviter pour son interview des personnes faisant partie des grands de ce monde[31], il conçoit et anime à trois reprises l'émission Ça nous intéresse... Monsieur le Président avec François Mitterrand. La 1re émission est diffusée en direct le dimanche . Mourousi fait sensation lorsque, assis sur le coin du bureau présidentiel, il interroge le chef de l'État, en lui demandant s'il est « un président chébran ». Lors de l'émission suivante, le , Mourousi cède ensuite sa place à un jeune prodige de 14 ans et demi, Cyrille de Vignemont, surdoué de l'informatique, lequel questionne le président Mitterrand. La dernière émission est diffusée le , une quinzaine de jours avant le premier tour des élections législatives[32].

En , Mourousi présente sur TF1 Au nom du peuple français, émission de fiction historique avec notamment son collègue Léon Zitrone, dans laquelle il réécrit le procès de Louis XVI et à la fin de laquelle les Français sont appelés à voter. Ainsi, 55 % des suffrages exprimés se prononcent pour l'acquittement.

L'après 13 heures

De 1987 à 1989, Yves Mourousi est le directeur des opérations spéciales de TF1[33]. Il occupe cette fonction après son éviction du journal de 13 heures, en . De 1989 à 1991, il devient conseiller d'Hervé Bourges, directeur général de RMC et anime de La Politique autrement, une interview politique quotidienne.

En 1990 sur Antenne 2, il assure une interview dans l'émission Télé Zèbre de Thierry Ardisson[34].

Yves Mourousi et son épouse Véronique, avec Nicole Garcia (à gauche), lors de la 16e cérémonie des César en 1991.

De 1991 à 1994, il est le directeur des programmes et des opérations extérieures de RMC.

En 1995, l’institut national des sports et de l’éducation physique (INSEP) lui confie la charge d'organiser son cinquantenaire. Dans ce cadre, Yves Mourousi organise du 17 au , le 1er Sommet des géants du sport, plus grand événement sportif jamais organisé en France, hors compétitions; lequel réunit sur le site du célèbre institut, plus de 600 champions et stars du sport, toutes générations confondues et près de 350 000 personnes.

De 1996 à 1998, il est nommé responsable de la mission Paris 2000 de la Mairie de Paris chargée d'organiser les festivités de l'an 2000, sur proposition du maire de Paris Jean Tiberi.

En 1997, il annonce dans le quotidien La Marseillaise son intention de poser sa candidature à la mairie de Cannes aux élections municipales de 2001. Dans cette perspective, il souhaite « réunir, sans exclusive, et en dehors des habituels clivages politiques habituels ». Mourousi ne concrétisera pas ce projet électoral et ne pourra mener sa tâche à son terme dans la capitale.

Vie privée et mort

Yves Mourousi et son épouse Véronique lors de leur mariage à Nîmes en 1985.

Yves Mourousi, habitué de la vie nocturne parisienne avec ses excès (drogue, alcool et sexe)[3], a une réputation de célibataire endurci. Il mène, jusqu'en 1985, une vie essentiellement homosexuelle[35], à l'insu du grand public mais sans que lui-même en fasse grand secret dans son milieu professionnel.

En 1976, le journaliste Philippe Bouvard évoque « ses goûts » pour les hommes, dans son livre journal de bord Du vinaigre sur les Huiles, dans une chronique sur sa fausse idylle avec Mireille Mathieu, mise en scène pour la presse[36].

En 1984, Yves Mourousi fait allusion à son homosexualité dans un entretien accordé au journal gay Magazine[37] mais, du fait de la faible circulation de ce périodique, l'entretien passe alors inaperçu auprès du grand public[38].

Le , il épouse Véronique Audemard d'Alançon (1961-1992) et le mariage religieux est célébré à l'église Saint-Paul de Nîmes, à deux pas des arènes. Ce mariage est l'événement mondain de l'année 1985. Des milliers de personnes, dont de nombreux médias sont présents à Nîmes car le marié a convié le Tout-Paris : acteurs, réalisateurs, artistes, journalistes.

Selon divers témoignages, l'union d'Yves Mourousi avec Véronique Audemard d'Alançon est, contrairement aux rumeurs qui la veulent « bidon », un véritable mariage d'amour[3] : le journaliste aurait mal vécu de voir ses noces tournées en dérision par Coluche et Thierry Le Luron lors d'un mariage parodique, quelques jours avant la véritable cérémonie[39],[40],[41],[36],[3].

De cette union avec Véronique naît une fille, Sophie, le . Son épouse meurt en , d'une méningite foudroyante[42],[43].

Yves Mourousi meurt le des suites d'un malaise cardiaque[44],[45],[46]. Sa dépouille repose au cimetière du Montparnasse, auprès de son épouse Véronique[47],[48],[49].

Attentat

Le , Yves Mourousi échappe à un attentat à l'explosif, à son domicile. Une bombe fait exploser son appartement et une partie de l'immeuble situé au 126 boulevard Suchet, dans le 16e arrondissement de Paris. L'attentat est revendiqué par un certain « Front uni arabe », une organisation qui n'a jamais existé. Un mystère entoure toujours cette affaire : Yves Mourousi a-t-il été réellement visé ou serait-ce son compagnon, Éric Yung, lequel, avant d'être journaliste et écrivain, a fait partie d'un service de la police judiciaire du 36, quai des Orfèvres ? Pour autant, le jour même, Mourousi tient à présenter le journal de 13 heures de TF1.

L'affaire est relayée dans le journal télévisé mais Mourousi laisse le soin à Michel Denisot de l'annoncer. Mourousi ne veut faire aucun commentaire, d’autant plus que cela pourrait impliquer son compagnon à l'antenne et dévoiler ainsi sa vie intime. Le présentateur remercie toutefois les personnes qui l'ont soutenu lors de cette épreuve.

Spectacles et chansons

  • 1980 : Yves Mourousi fait partie de l'association de la presse du music-hall et du cirque (PAVDEC-Presse associée de la variété, de la danse et du cirque) créée par Jacqueline Cartier, avec le soutien amical de Pierre Cardin, qui rassemble notamment Guy des Cars, Christian Boner, Francis Fehr et Jean-Pierre Thiollet. Il est également membre du jury du premier Festival mondial du cirque de demain.
  • Président d'honneur du « Monde Festif en France », principale association des forains de France, qui lui doivent leur installation chaque année dans les jardins des Tuileries, il organise et met en scène de nombreux spectacles, la comédie musicale Barnum, Les Nuits de l'armée... Véritable succès le premier soir de la représentation, Barnum connaît par la suite l'échec.
  • En 1985, il interprète deux chansons : la première qui s'appelle Ça va ? produite par Mort Shuman et co-écrite avec Shuman, enregistrée au Palais des congrès de Paris. La seconde, intitulée Dix-Neuf, évoque la guerre du Viêt Nam et de ses conséquences sur la jeunesse américaine[50]; version française du titre 19, succès international signé par le musicien Paul Hardcastle. Le musicien aurait lui-même demandé à Mourousi de poser sa voix sur la bande musicale.

Documentaires

Filmographie

Publications

  • Yves Mourousi, Les 300 inévitables, Julliard, 1973
  • P. Horay, Barnum, roi du bluff (préface et postface d'Yves Mourousi), 1981
  • Yves Mourousi, avec Marie-Laure Augry, Les Vainqueurs 1985-1986, Édition Atlas, 1985
  • Yves Mourousi, Il est temps de parler, Flammarion / RMC Editions, 1986
  • Yves Mourousi, Salut Mathias, Michel Lafon, 1987
  • Yves Mourousi, Brando, le destin, Michel Lafon, 1991

Distinctions

Notes et références

  1. « Généalogie de Yves MOUROUSI », sur Geneanet (consulté le ).
  2. « TF1 13H Titres [Mort d'Yves Mourousi] 08/04/1998 (Jean-Pierre Pernaut) » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  3. a b c d e f g et h Laurent Delahousse, « Yves Mourousi : les mystères d'un prince », émission Un jour, un destin sur France 2, 12 septembre 2012.
  4. généalogie d'Yves Mourousi
  5. Rémy FIERE, « Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. Le Parisien, « La face cachée d'Yves Mourousi », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Cyril Eder, Comtesses de la Gestapo, ed. Grasset, 2007.
  8. France-Soir, 22 avril 1947 : « En vertu d'un mandat d'amener du juge d'instruction Muller chargé de l'information contre les membres de l'Institut antijuif, la princesse Euphrasine Mourouzi (sic), arrêtée dans la région de Montpellier, a été conduite à Paris et hospitalisée à l'Hôtel-Dieu, après avoir été déférée devant le juge d'instruction. La princesse Mourouzi avait joué un rôle particulièrement actif dans plusieurs affaires intéressant des israélites appartenant au monde politique. »
  9. Jean-Alphonse Richard et Émilien Vinee, « Yves Mourousi : "Ne me parlez pas de cette mère indigne" » [audio], sur RTL (consulté le ).
  10. « La photo de classe 1ère M », sur Copains d'avant (consulté le ).
  11. « Les 3 plus beaux lycées d'Île-de-France », sur France Bleu, (consulté le ).
  12. « Yves Mourousi : une vie à cent à l'heure » Accès payant, sur letelegramme.fr, (consulté le ).
  13. Philippa de Roten,, « Télévision: Yves Mourousi a disparu, mais l'info-spectacle reste », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Yves Mourousi », sur mesannees8090.wordpress.com, (consulté le ).
  15. Rémy FIERE, « Retour sur Seine. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  16. « Yves MOUROUSI », sur paris70.free.fr (consulté le ).
  17. Jean-Claude Bourret et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel , (ISBN 978-2813230423), p. 14
  18. Jean-Claude Bourret et Bérangère Danigo - La Cinq, l'histoire secrète - Les éditions Trédaniel , (ISBN 978-2813230423), p. 15
  19. « Cyclisme : quand Paris était interdit au Tour de France » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  20. Lucas Besançon, « 1975 : Yves Mourousi invente l’arrivée sur les Champs », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Interview de Leonid Brejnev par Léon Zitrone » [vidéo], sur ina.fr (consulté le ).
  22. « 40 ans du 13H de TF1 : voici à quoi ressemblait le 1er JT », LCI.fr, 16 février 2021.
  23. INA
  24. Le Monde, « Trois présentateurs de TF 1 victimes de la guerre de l'audience Yves Mourousi abandonne le journal de 13 heures », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le ).
  25. « EXCLUSIF Christophe Carrière, auteur de "Yves Mourousi - ombre et lumière", raconte le mariage du présentateur vedette, à Nîmes ! », sur Objectif Gard (consulté le ).
  26. « Larmes, rires, rancœurs… Les adieux marquants des présentateurs de JT », sur maville.com (consulté le ).
  27. Odile BENYAHIA-KOUIDER, « Télé Balladur, le rêve raté des Bouygues. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Aventures inattendues - L'Encyclopédie des Émissions TV, sur Toutelatele.com.
  29. Hexagone Gay, « Les années 80 » Accès libre, sur Site historique communautaire, ne sais pas (consulté le )
  30. Franck, « Yves Mourousi par Franck : ) », sur over-blog.com, Années 80 : La Communauté Fan des 80's !!!, (consulté le ).
  31. « Yves Mourousi : la grande star des JT des années 80 ! », sur Eighties.fr, (consulté le ).
  32. « Ça nous intéresse… Monsieur le Président - L'Encyclopédie des émissions TV », sur Toutelatele.com (consulté le ).
  33. « Mourousi avant Pernaut », sur France Inter, (consulté le ).
  34. « Yves Mourousi : des Bains Douches au JT de 13h chez Thierry Ardisson - INA Arditube » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  35. Hexagone Gay, « Paris - années 70 », sur hexagonegay.com (consulté le ).
  36. a et b Les grands hommes du petit écran : Yves Mourousi, France 3, réalisé par Mireille Dumas, Anne Sedes, Alain Chaufour, première diffusion le 25 avril 2010
  37. Yves Mourousi déclare notamment dans cette interview : « Ce que je reproche à la presse pédé c’est que j’en ai marre des codes postaux pour envoyer des réponses aux petites annonces ! Il faudrait qu’ils aient au moins la vigueur de donner tout de suite leur rendez-vous… », Magazine, février 1984.
  38. L'histoire secrète de la presse : Magazine (1980-1986), Technikart,
  39. Fabien Randanne, « VIDEO. Star Clash des mariages «pour rire»: Coluche et Le Luron vs Hanouna et Combal », 20 minutes,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Coluche c'est l'histoire d'un mec, Historia, 1er juillet 2006.
  41. Quand Thierry Le Luron « épousait » Coluche: retour sur une « drôle d’histoire », Yagg.com, 23 mars 2010.
  42. Florent Barraco, « Yves Mourousi, splendeurs et misères d'un présentateur de JT », sur lepoint.fr, (consulté le ).
  43. « 20 juillet 2012 - Sur les Mourousi et l'amour aussi. », sur Bertrand Beyern (consulté le ).
  44. « Yves Mourousi, bonsoir ! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », sur liberation.fr, .
  45. « La double vie d'Yves Mourousi », sur lefigaro.fr, TVMag, .
  46. « Acte de décès d'Yves Stanislas Jean Benoits Marie Mourousi », sur MatchID.
  47. « 20h France 2 du 08 avril 1998 - Mort d'Yves Mourousi / Archive INA » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  48. Marie-Dominique Arrighi et Odile BENYAHIA-KOUIDER, « Yves Mourousi, bonsoir! Disparu à 55 ans, l'ex-vedette de TF1 avait inventé la mise en scène de l'info. », Libération,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Yves Mourousi », sur comingout.chez-alice.fr (consulté le ).
  50. [1]
  51. « CANAL+ T.V.+ spécial hommage à Yves Mourousi du 11 avril 1998 » [vidéo], sur YouTube (consulté le ).
  52. Alexandre Raveleau, « Un jour, un destin : un nouveau record d’audience avec Yves Mourousi », sur toutelatele.com, (consulté le )
  53. « ORDRE DE LA LEGION D'HONNEUR Décret du 30 décembre 1995 portant promotion et nomination », sur Journal officiel de la République française,

Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

Liens externes

Journal télévisé de la mi-journée