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'''Michka Assayas''' est un [[journaliste]] et [[écrivain]] français, né le {{date|2|novembre|1958}}<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120946289/PUBLIC Assayas, Michka (1958-....)], notice {{numéro}}FRBNF12094628, catalogue Bn-Opale plus, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]]. Créée le 20 avril 1984, mise à jour le 21 décembre 2000.</ref>.
'''Michka Assayas''' est un [[journaliste]] et [[écrivain]] français, né le {{date de naissance|2|novembre|1958}}<ref>[http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb120946289/PUBLIC Assayas, Michka (1958-....)], notice {{numéro}}FRBNF12094628, catalogue Bn-Opale plus, [[Bibliothèque nationale de France|BnF]]. Créée le 20 avril 1984, mise à jour le 21 décembre 2000.</ref> à [[Paris]].


== Biographie ==
== Biographie ==
Il est le fils du scénariste et écrivain Raymond Assayas (dit [[Jacques Rémy (scénariste)|Jacques Rémy]]) et de la styliste [[Catherine de Károlyi]], et le frère du réalisateur [[Olivier Assayas]] et le demi-frère du diplomate [[György Károlyi|Georges Károlyi]].
Il est le fils du scénariste et écrivain Raymond Assayas (dit [[Jacques Rémy (scénariste)|Jacques Rémy]]) et de la styliste [[Catherine de Károlyi]], le frère du réalisateur [[Olivier Assayas]] et le demi-frère du diplomate [[György Károlyi|Georges Károlyi]].


Ancien élève de l'[[École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud]]<ref>{{Article|langue=|auteur1=Raphaëlle Rérolle|titre=Michka Assayas, la génération du vide|périodique=Le Monde|date=2002-12-25|issn=|lire en ligne=|pages=22}}</ref>, il a collaboré dès le début des années 1980 à ''[[Rock & Folk]]'' où il défendit ardemment certains groupes [[post-punk]] comme [[Joy Division]] en 1981<ref>Michka Assayas. Rock & Folk. n°170, mars 1981. "Je ne sais plus quoi faire pour briser l’image déplorable, scandaleuse, projetée ici par Joy Division. Comme tout groupe dont la réputation demeure stupidement occulte et les disques difficilement trouvables, Joy Division est toujours passé en France pour un machin sinistre et vaguement branché acheté par trois pelés qui en plus ne l’écoutent jamais."</ref> et [[New Order]] en 1983<ref>Michka Assayas, chronique de l'album de New Order, Power Corruption and lies. Rock & Folk. n°196, mai 1983. "Bien. Pour ceux qui ne lisent pas les chroniques de disques, voici l’essentiel : cet album de New Order vaut quatre étoiles, vingt sur vingt, il prend aux tripes, il est génial. Et j’oubliais : précipitez-vous chez votre disquaire, vous savez ce qui vous reste à faire."</ref>. Assayas travailla aussi pour ''[[Libération (journal)|Libération]]''. Il fut également éditorialiste dans la première mouture du magazine ''[[Les Inrockuptibles]]'' et a écrit pour ''[[VSD (magazine)|VSD]]'', ''[[7 à Paris]]'', ''[[Actuel (magazine)|Actuel]]'', ''Le Monde de la musique''.
Ancien élève de l'[[École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud]]<ref>{{lien web|auteur=Raphaëlle Rérolle|titre=Michka Assayas, la génération du vide|site=[[Le Monde]] |date=2002-12-25| url=https://www.lemonde.fr/archives/article/2002/12/24/michka-assayas-la-generation-du-vide_303363_1819218.html}}</ref>, il a collaboré dès le début des années 1980 à ''[[Rock & Folk]]'' où il défendit ardemment certains groupes [[post-punk]] comme [[Joy Division]] en 1981<ref>Michka Assayas. Rock & Folk. {{|170}}, mars 1981. "Je ne sais plus quoi faire pour briser l’image déplorable, scandaleuse, projetée ici par Joy Division. Comme tout groupe dont la réputation demeure stupidement occulte et les disques difficilement trouvables, Joy Division est toujours passé en France pour un machin sinistre et vaguement branché acheté par trois pelés qui en plus ne l’écoutent jamais."</ref> et [[New Order]] en 1983<ref>Michka Assayas, chronique de l'album de New Order, Power Corruption and lies. Rock & Folk. {{|196}}, mai 1983. "Bien. Pour ceux qui ne lisent pas les chroniques de disques, voici l’essentiel : cet album de New Order vaut quatre étoiles, vingt sur vingt, il prend aux tripes, il est génial. Et j’oubliais : précipitez-vous chez votre disquaire, vous savez ce qui vous reste à faire."</ref>. Assayas travailla aussi pour ''[[Libération (journal)|Libération]]''. Il fut également éditorialiste dans la première mouture du magazine ''[[Les Inrockuptibles]]'' et a écrit pour ''[[VSD (magazine)|VSD]]'', ''[[7 à Paris]]'', ''[[Actuel (magazine)|Actuel]]'', ''Le Monde de la musique''.
Il a été le maître d'œuvre du ''Dictionnaire du rock'' (3 volumes, 2.650 pages), paru en [[2000 en littérature|2000]] aux [[éditions Robert Laffont]] puis réédité dans une version actualisée en [[2014 en littérature|2014]], et a été un temps chroniqueur dans l'émission de [[Bernard Lenoir]] sur [[France Inter]]. Ami de longue date du chanteur [[Bono]] de [[U2]], il finit par le convaincre d'écrire un livre d'entretiens paru en [[2005]].
De [[septembre 2008]] à juin 2012, il a animé une émission hebdomadaire le dimanche à 22 h sur l'[[histoire du rock]], ''Subjectif 21'', sur [[France Musique]]<ref>[http://www.radiofrance.fr/francemusique/em/subjectif/emission.php?e_id=65000064 L'émission ''Subjectif 21''], sur le site de [[Radio France]].</ref>.


Il a été le maître d'œuvre du ''Dictionnaire du rock'' (3 volumes, {{nb|2650}} pages), paru en [[2000 en littérature|2000]] aux [[éditions Robert Laffont]]<ref>{{lien web|auteur=Stéphane Davet|titre=B comme blues, F comme folk, P comme pop|site=[[Le Monde]] |date=14 avril 2000| url=https://www.lemonde.fr/archives/article/2000/04/14/b-comme-blues-f-comme-folk-p-comme-pop_3681539_1819218.html}}</ref> puis réédité dans une version actualisée en [[2014 en littérature|2014]]<ref>{{Lien web|auteur=Julien Bordier|site=[[L'Express]]|titre=Le Nouveau Dictionnaire du rock, une encyclopédie de poids |url=https://www.lexpress.fr/culture/livre/le-nouveau-dictionnaire-du-rock-une-encyclopedie-de-poids_1535250.html|date=3 mai 2014}}.</ref> et a été un temps chroniqueur dans l'émission de [[Bernard Lenoir]] sur [[France Inter]]. Ami de longue date du chanteur [[Bono]] de [[U2]], il finit par le convaincre d'écrire un livre d'entretiens paru en [[2005]].
A partir du 8 novembre 2015, il anime sur [[France Inter]] l'émission hebdomadaire ''Very Good Trip,'' le dimanche à 16 h, après le succès de la même émission, quotidienne, diffusée en août 2015. L'émission devient par la suite quotidienne et est programmée de 21 h à 22 h<ref name="">https://www.franceinter.fr/emissions/very-good-trip</ref>.
De {{date|septembre 2008}} à {{date-|juin 2012}}, il a animé une émission hebdomadaire le dimanche à {{heure|22}} sur l'[[histoire du rock]], ''Subjectif 21'', sur [[France Musique]].


À partir du {{date-|8 novembre 2015}}, il anime sur [[France Inter]] l'émission hebdomadaire ''Very Good Trip,'' le dimanche à {{heure|16}}, après le succès de la même émission, quotidienne, diffusée en {{date-|août 2015}}. L'émission devient par la suite quotidienne et est programmée de {{heure|21}} à {{heure|22}}<ref>[https://www.franceinter.fr/emissions/very-good-trip ''Du lundi au jeudi à 21h par Michka Assayas''], [[France Inter]]</ref>.
Il a aussi été un détracteur de plusieurs groupes comme [[Siouxsie and the Banshees]], critiquant en 1982 les riffs « fangeux » de leur guitariste [[John McGeoch]]<ref>Michka Assayas. "Siouxsie and the Banshees - A kiss in the Dreamhouse [chronique d'album]". ''Rock'n'folk''. janvier 1983. "Vampirella commet tous les ans des albums où, sur fond de roulements de tambour mystérieux et de riffs fangeux, elle lance les mêmes imprécations satanico-infantiles avec une constance qui confine à la sénilité précoce. Cette fois-ci, les Banshees ont retrouvé des chutes inédites de «A Saucerful Of Secrets» qu’ils ont adroitement remontées pendant le sommeil de leur égérie. La sorcière ne s’est rendu compte de rien, et pendant qu’elle poursuit ses vociférations, les Banshees farceurs se tordent de rire. Si elle savait ce que ça allait donner ! Hi hi hi !"</ref>. Le travail de John McGeoch, au sein de cette formation post-punk, a par la suite été cité en référence par certains musiciens loués par le journaliste, dont Johnny Marr des [[Smiths]] et Johnny Greenwood de [[Radiohead]]<ref>Simon Goddard. "Mozzipedia: the encyclopedia of Morrissey and the Smiths [Siouxsie entry]". 2012. P.393. "Johnny Marr would later praise the McGeoch-era Banshees as a significant inspiration"</ref>{{,}}<ref>[http://www.muchmusic.com/artists/257/radiohead/more/ Radiohead Biographie officielle MuchMusic.com] - Extrait : {{citation|''Colin Greenwood remembers : "The running joke when we were making this record was that if we recorded a track that stretched over 3mn 50 sec., we'd say "Oh fuck, we've buggered it then. It's gone on too long." Of course, the irony is that the first single we're releasing is actually the longest song on the record. ("There There"). It was all recorded live in Oxford. We all got excited at the end because Nigel was trying to get Jonny to play like John McGeoch in Siouxsie And The Banshees. All the old farts in the band were in seventh heaven."}}.</ref>
Il a aussi été un détracteur de plusieurs groupes comme [[Siouxsie and the Banshees]], critiquant en 1982 les riffs « fangeux » de leur guitariste [[John McGeoch]]<ref>Michka Assayas. "Siouxsie and the Banshees - A kiss in the Dreamhouse [chronique d'album]". ''Rock'n'folk''. janvier 1983 :'' "Vampirella commet tous les ans des albums où, sur fond de roulements de tambour mystérieux et de riffs fangeux, elle lance les mêmes imprécations satanico-infantiles avec une constance qui confine à la sénilité précoce.''</ref>. Le travail de John McGeoch, au sein de cette formation post-punk, a par la suite été cité en référence par certains musiciens loués par le journaliste, dont Johnny Marr des [[The Smiths|Smiths]] et Jonny Greenwood de [[Radiohead]]<ref>Simon Goddard. "Mozzipedia: the encyclopedia of Morrissey and the Smiths [Siouxsie entry]". 2012. P.393. "Johnny Marr would later praise the McGeoch-era Banshees as a significant inspiration"</ref>{{,}}<ref>[http://www.muchmusic.com/artists/257/radiohead/more/ Radiohead Biographie officielle MuchMusic.com] - Extrait : {{citation|''Colin Greenwood remembers : "The running joke when we were making this record was that if we recorded a track that stretched over 3mn 50 sec., we'd say "Oh fuck, we've buggered it then. It's gone on too long." Of course, the irony is that the first single we're releasing is actually the longest song on the record. ("There There"). It was all recorded live in Oxford. We all got excited at the end because Nigel was trying to get Jonny to play like John McGeoch in Siouxsie And The Banshees. All the old farts in the band were in seventh heaven.''}}.</ref>


En 2009, lors du renouvellement de son [[passeport]], à la suite des [[Lois_Pasqua-Debré|circulaires Pasqua]] étendues en 2005, il est sommé par le "pôle de la nationalité française", rattaché au [[Ministère de la Justice (France)|ministère de la Justice]], de prouver sa [[nationalité française]]. Dans un contexte d'utilisation politique du thème d'{{citation|[[identité nationale]]}}, répondant au président en exercice [[Nicolas Sarkozy]] selon lequel {{citation|le sentiment de perdre son identité peut être une cause de souffrance profonde}}, il dénonce dans un article intitulé {{citation|Comment j'ai perdu mon identité nationale}}<ref>[https://www.lemonde.fr/idees/article/2009/12/30/comment-j-ai-perdu-mon-identite-nationale-par-michka-assayas_1286018_3232.html Comment j'ai perdu mon identité nationale, par Michka Assayas], Le Monde, 30/12/2009</ref> sa situation, créant selon lui {{citation|une forme inédite de ségrégation}} appliquée à {{citation|des dizaines de milliers de Français}}, ainsi que le {{citation|double langage hypocrite}} des administrations et de leurs fonctionnaires. Il raconte en 2011 dans ''Faute d'identité'' son expérience, qui l'a contraint à fouiller dans ses archives familiales et à réfléchir sur l'idée de l'[[Identité_(sciences_sociales)|identité]]<ref>[https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/05/05/faute-d-identite-de-michka-assayas_1517168_3260.html "Faute d'identité", de Michka Assayas : cauchemar bureaucratique]''Le Monde'', Marc Weitzmann, 05/05/2011</ref>.
En 2009, lors du renouvellement de son [[passeport]], à la suite des [[Lois Pasqua-Debré|circulaires Pasqua]] étendues en 2005, il est sommé par le « pôle de la nationalité française », rattaché au [[Ministère de la Justice (France)|ministère de la Justice]], de prouver sa [[nationalité française]]. Dans un contexte d'utilisation politique du thème d'{{citation|[[identité nationale]]}}, répondant au président en exercice [[Nicolas Sarkozy]] selon lequel {{citation|le sentiment de perdre son identité peut être une cause de souffrance profonde}}, il dénonce dans un article intitulé ''Comment j'ai perdu mon identité nationale''<ref>Michka Assayas, [https://www.lemonde.fr/idees/article/2009/12/30/comment-j-ai-perdu-mon-identite-nationale-par-michka-assayas_1286018_3232.html Tribune - Comment j'ai perdu mon identité nationale, par Michka Assayas], [[Le Monde]], 30 décembre 2009</ref> sa situation, créant selon lui {{citation|une forme inédite de ségrégation}} appliquée à {{citation|des dizaines de milliers de Français}}, ainsi que le {{citation|double langage hypocrite}} des administrations et de leurs fonctionnaires. Il raconte en 2011 dans ''Faute d'identité'' son expérience, qui l'a contraint à fouiller dans ses archives familiales et à réfléchir sur l'idée de l'[[Identité (sciences sociales)|identité]]<ref>Marc Weitzmann, [https://www.lemonde.fr/livres/article/2011/05/05/faute-d-identite-de-michka-assayas_1517168_3260.html ''"Faute d'identité", de Michka Assayas : cauchemar bureaucratique''], ''[[Le Monde]]'', 5 mai 2011</ref>.


== Œuvres ==
== Œuvres ==
=== Romans ===
=== Romans ===
* [[1990 en littérature|1990]] : ''Les Années vides''
* [[1990 en littérature|1990]] : ''Les Années vides'', L'Arpenteur Gallimard (réédition en 2013 chez Le Mot et le Reste).
* [[1994 en littérature|1994]] : ''Dans sa peau''
* [[1994 en littérature|1994]] : ''Dans sa peau'', L'Arpenteur Gallimard (réédition en 2014 chez Le Mot et le Reste).
* [[2002 en littérature|2002]] : ''[[Exhibition (roman)|Exhibition]]'' – [[prix des Deux Magots]]
* [[2002 en littérature|2002]] : ''[[Exhibition (roman)|Exhibition]]'' – [[prix des Deux Magots]], l'Arpenteur Gallimard, Folio Gallimard, 2004.
* [[2009 en littérature|2009]] : ''Solo''
* [[2009 en littérature|2009]] : ''Solo'', Grasset.
* [[2011 en littérature|2011]] : ''Faute d'identité''
* [[2011 en littérature|2011]] : ''Faute d'identité'', Grasset.
* [[2016 en littérature|2016]] : ''Un autre monde''
* [[2016 en littérature|2016]] : ''[[Un autre monde (roman)|Un autre monde]]'', Rivages.


=== Chroniques ===
=== Chroniques ===
* [[1991]] : ''Contre-feu''
* [[1991]] : ''Contre-feu'', Balland.


=== Sur le rock ===
=== Sur le rock ===
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Les [[The Beatles|Beatles]] et les années 60'' (en collaboration avec Claudius)
* [[1996 en littérature|1996]] : ''Les [[The Beatles|Beatles]] et les années 60'' (en collaboration avec Claudius), Fontaine-Mango.
* [[2000 en littérature|2000]] : ''Dictionnaire du rock'' (direction d'ouvrage) et ''Le nouveau dictionnaire du rock'' (id.), mi-mars [[2014 en littérature|2014]]
* [[2000 en littérature|2000]] : ''Dictionnaire du rock'' (direction d'ouvrage) et ''Le Nouveau Dictionnaire du rock'' (id.), mi-mars [[2014 en littérature|2014]], Guy Schoeller.
* [[2005 en littérature|2005]] : ''Bono par Bono'', conversations avec Michka Assayas
* [[2005 en littérature|2005]] : '' [[Bono]] par Bono : Conversations avec Michka Assayas'', [[Éditions_Grasset|Grasset]], (réédition en 2020 chez [[Le Mot et le Reste]]).
* 2005 : ''John Lennon : Unfinished Music'' (en collaboration avec Claude Chastagner, Emma Lavigne et Grazia Caroni).
* 2005 : ''[[John Lennon]] : Unfinished Music'' (en collaboration avec Claude Chastagner, Emma Lavigne et Grazia Caroni), Cité de la Musique.
* [[2009 en littérature|2009]] : ''New Wave, photo-journal 1977-1983'' (avec Pierre René Worms).
* [[2009 en littérature|2009]] : ''[[New Wave]], album - 1977-1983 : Photo-journal des années modernes'' (avec Pierre René Worms et François Gorin), Fetjaine.
* [[2013 en littérature|2013]] : ''In a lonely place : Écrits rock'', Le Mot et Le Reste.
* [[2018 en littérature|2018]] : ''Very Good Trip : Le Rock au pays des rêves'', Le Mot et Le Reste.
* [[2019 en littérature|2019]] : ''[[Festival de Woodstock|Woodstock]] - Three days of peace and music'', GM Éditions.
* [[2020 en littérature|2020]] : ''[[Brian Wilson]] : Interview, Malibu, 1992'', Le Mot et le Reste.
* [[2021 en littérature|2021]] : ''Remèdes musicaux : De [[Wolfgang_Amadeus_Mozart|Mozart]] à [[Clara Luciani]], 200 moments pour tous les moments de la vie'' (livre collectif écrit avec Alexandre Fillon et [[Benoît Duteurtre]]), Buchet-Chastel.
* [[2021 en littérature|2021]] : The Beatles Get Back, traduction en français, Apple/Editions Seghers
* [[2022 en littérature|2022]] : ''Very Good Trip - Une histoire intime de la musique'' (Entretiens avec Maud Berthomier), GM Éditions.
* [[2023 en littérature|2023]] : ''Very Good [[David_Bowie|Bowie]] Trip'', GM Éditions.


=== Scénarios ===
=== Scénarios ===
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=== Préfaces ===
=== Préfaces ===
* [[1987 en littérature|1987]] : ''Le Feu à sa vie'' de [[Jean-René Huguenin]]
* [[1987 en littérature|1987]] : ''Le Feu à sa vie'' de [[Jean-René Huguenin]], Seuil
* [[2004 en littérature|2004]] : ''Syd Barrett: le génie perdu de Pink Floyd de Tim Willis. Traduction française de Marina Dick et [[Jean-Michel Espitallier]].
* [[2004 en littérature|2004]] : ''[[Syd Barrett]] : le génie perdu de [[Pink Floyd]]'' de Tim Willis. Traduction française de Marina Dick et [[Jean-Michel Espitallier]], Le Castor astral
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie : Rock, Hip Hop, Soul, Dance, World music, Pop, Techno...''
* [[2006 en littérature|2006]] : ''Les 1001 albums qu'il faut avoir écoutés dans sa vie : Rock, Hip Hop, Soul, Dance, World music, Pop, Techno...'', Flammarion

=== Acteur ===
* [[2021 au cinéma|2021]] : ''[[La Tour de Nesle (film, 2021)|La Tour de Nesle]]'' de [[Noël Herpe]] : [[Louis X]]


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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Michka Assayas est un journaliste et écrivain français, né le [1] à Paris.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est le fils du scénariste et écrivain Raymond Assayas (dit Jacques Rémy) et de la styliste Catherine de Károlyi, le frère du réalisateur Olivier Assayas et le demi-frère du diplomate Georges Károlyi.

Ancien élève de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud[2], il a collaboré dès le début des années 1980 à Rock & Folk où il défendit ardemment certains groupes post-punk comme Joy Division en 1981[3] et New Order en 1983[4]. Assayas travailla aussi pour Libération. Il fut également éditorialiste dans la première mouture du magazine Les Inrockuptibles et a écrit pour VSD, 7 à Paris, Actuel, Le Monde de la musique.

Il a été le maître d'œuvre du Dictionnaire du rock (3 volumes, 2 650 pages), paru en 2000 aux éditions Robert Laffont[5] puis réédité dans une version actualisée en 2014[6] et a été un temps chroniqueur dans l'émission de Bernard Lenoir sur France Inter. Ami de longue date du chanteur Bono de U2, il finit par le convaincre d'écrire un livre d'entretiens paru en 2005. De à , il a animé une émission hebdomadaire le dimanche à 22 h sur l'histoire du rock, Subjectif 21, sur France Musique.

À partir du , il anime sur France Inter l'émission hebdomadaire Very Good Trip, le dimanche à 16 h, après le succès de la même émission, quotidienne, diffusée en . L'émission devient par la suite quotidienne et est programmée de 21 h à 22 h[7]. Il a aussi été un détracteur de plusieurs groupes comme Siouxsie and the Banshees, critiquant en 1982 les riffs « fangeux » de leur guitariste John McGeoch[8]. Le travail de John McGeoch, au sein de cette formation post-punk, a par la suite été cité en référence par certains musiciens loués par le journaliste, dont Johnny Marr des Smiths et Jonny Greenwood de Radiohead[9],[10]

En 2009, lors du renouvellement de son passeport, à la suite des circulaires Pasqua étendues en 2005, il est sommé par le « pôle de la nationalité française », rattaché au ministère de la Justice, de prouver sa nationalité française. Dans un contexte d'utilisation politique du thème d'« identité nationale », répondant au président en exercice Nicolas Sarkozy selon lequel « le sentiment de perdre son identité peut être une cause de souffrance profonde », il dénonce dans un article intitulé Comment j'ai perdu mon identité nationale[11] sa situation, créant selon lui « une forme inédite de ségrégation » appliquée à « des dizaines de milliers de Français », ainsi que le « double langage hypocrite » des administrations et de leurs fonctionnaires. Il raconte en 2011 dans Faute d'identité son expérience, qui l'a contraint à fouiller dans ses archives familiales et à réfléchir sur l'idée de l'identité[12].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans[modifier | modifier le code]

  • 1990 : Les Années vides, L'Arpenteur Gallimard (réédition en 2013 chez Le Mot et le Reste).
  • 1994 : Dans sa peau, L'Arpenteur Gallimard (réédition en 2014 chez Le Mot et le Reste).
  • 2002 : Exhibitionprix des Deux Magots, l'Arpenteur Gallimard, Folio Gallimard, 2004.
  • 2009 : Solo, Grasset.
  • 2011 : Faute d'identité, Grasset.
  • 2016 : Un autre monde, Rivages.

Chroniques[modifier | modifier le code]

  • 1991 : Contre-feu, Balland.

Sur le rock[modifier | modifier le code]

  • 1996 : Les Beatles et les années 60 (en collaboration avec Claudius), Fontaine-Mango.
  • 2000 : Dictionnaire du rock (direction d'ouvrage) et Le Nouveau Dictionnaire du rock (id.), mi-mars 2014, Guy Schoeller.
  • 2005 : Bono par Bono : Conversations avec Michka Assayas, Grasset, (réédition en 2020 chez Le Mot et le Reste).
  • 2005 : John Lennon : Unfinished Music (en collaboration avec Claude Chastagner, Emma Lavigne et Grazia Caroni), Cité de la Musique.
  • 2009 : New Wave, album - 1977-1983 : Photo-journal des années modernes (avec Pierre René Worms et François Gorin), Fetjaine.
  • 2013 : In a lonely place : Écrits rock, Le Mot et Le Reste.
  • 2018 : Very Good Trip : Le Rock au pays des rêves, Le Mot et Le Reste.
  • 2019 : Woodstock - Three days of peace and music, GM Éditions.
  • 2020 : Brian Wilson : Interview, Malibu, 1992, Le Mot et le Reste.
  • 2021 : Remèdes musicaux : De Mozart à Clara Luciani, 200 moments pour tous les moments de la vie (livre collectif écrit avec Alexandre Fillon et Benoît Duteurtre), Buchet-Chastel.
  • 2021 : The Beatles Get Back, traduction en français, Apple/Editions Seghers
  • 2022 : Very Good Trip - Une histoire intime de la musique (Entretiens avec Maud Berthomier), GM Éditions.
  • 2023 : Very Good Bowie Trip, GM Éditions.

Scénarios[modifier | modifier le code]

Préfaces[modifier | modifier le code]

Acteur[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Assayas, Michka (1958-....), notice no FRBNF12094628, catalogue Bn-Opale plus, BnF. Créée le 20 avril 1984, mise à jour le 21 décembre 2000.
  2. Raphaëlle Rérolle, « Michka Assayas, la génération du vide », sur Le Monde,
  3. Michka Assayas. Rock & Folk. no 170, mars 1981. "Je ne sais plus quoi faire pour briser l’image déplorable, scandaleuse, projetée ici par Joy Division. Comme tout groupe dont la réputation demeure stupidement occulte et les disques difficilement trouvables, Joy Division est toujours passé en France pour un machin sinistre et vaguement branché acheté par trois pelés qui en plus ne l’écoutent jamais."
  4. Michka Assayas, chronique de l'album de New Order, Power Corruption and lies. Rock & Folk. no 196, mai 1983. "Bien. Pour ceux qui ne lisent pas les chroniques de disques, voici l’essentiel : cet album de New Order vaut quatre étoiles, vingt sur vingt, il prend aux tripes, il est génial. Et j’oubliais : précipitez-vous chez votre disquaire, vous savez ce qui vous reste à faire."
  5. Stéphane Davet, « B comme blues, F comme folk, P comme pop », sur Le Monde,
  6. Julien Bordier, « Le Nouveau Dictionnaire du rock, une encyclopédie de poids », sur L'Express, .
  7. Du lundi au jeudi à 21h par Michka Assayas, France Inter
  8. Michka Assayas. "Siouxsie and the Banshees - A kiss in the Dreamhouse [chronique d'album]". Rock'n'folk. janvier 1983 : "Vampirella commet tous les ans des albums où, sur fond de roulements de tambour mystérieux et de riffs fangeux, elle lance les mêmes imprécations satanico-infantiles avec une constance qui confine à la sénilité précoce.
  9. Simon Goddard. "Mozzipedia: the encyclopedia of Morrissey and the Smiths [Siouxsie entry]". 2012. P.393. "Johnny Marr would later praise the McGeoch-era Banshees as a significant inspiration"
  10. Radiohead Biographie officielle MuchMusic.com - Extrait : « Colin Greenwood remembers : "The running joke when we were making this record was that if we recorded a track that stretched over 3mn 50 sec., we'd say "Oh fuck, we've buggered it then. It's gone on too long." Of course, the irony is that the first single we're releasing is actually the longest song on the record. ("There There"). It was all recorded live in Oxford. We all got excited at the end because Nigel was trying to get Jonny to play like John McGeoch in Siouxsie And The Banshees. All the old farts in the band were in seventh heaven. ».
  11. Michka Assayas, Tribune - Comment j'ai perdu mon identité nationale, par Michka Assayas, Le Monde, 30 décembre 2009
  12. Marc Weitzmann, "Faute d'identité", de Michka Assayas : cauchemar bureaucratique, Le Monde, 5 mai 2011

Liens externes[modifier | modifier le code]