« Gion matsuri » : différence entre les versions

	Le Yamaboko Junkō, la cérémonie des chars du festival de Gion à Kyoto * Patrimoine culturel immatériel
	; Char décoré lors de la parade à Gion (17 juillet 2009).
Pays *	Japon
Subdivision	Préfecture de Kyoto
Liste	Liste représentative
Année d’inscription	2009
	* Descriptif officiel UNESCO
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Gion matsuri (祇園祭^?), est une fête qui se déroule à Kyōto, au Japon.

Cette fête fut instaurée en 869 comme un rite pour lutter contre la peste et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région.

Elle est l'un des trois grands festivals du Japon avec Tenjin matsuri et Kanda matsuri. Depuis 2009, les 33 grands chars de la 1re processus (saki-matsuri) sont reconnus à l'UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité sous le titre "Yama, Hoko, Yatai, festivals de chars au Japon"^[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

La principale rivière de Kyōto, la Kamo-gawa, était sujette à de violentes crues pendant la saison des pluies au mois de juin : par la suite ses eaux stagnaient et étaient la cause d'épidémies en été, qui faisaient de nombreuses victimes^[2]. À l’époque, on pensait que les catastrophes naturelles (crues, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques) étaient causées par les malédictions des âmes de morts brutales : c’est ainsi que le Gion Matsuri est né, étant à l’origine un goryō-e (御霊会^?, rite d’exorcisme et d’apaisement des âmes courroucées) du sanctuaire Gion-jinja, aujourd'hui le Yasaka-jinja^[2]. Quand la capitale revint à Kyoto à l’époque de Muromachi (1336-1573), les fabricants de saké et les financiers commençaient à former l’élite montante du commerce et de l’industrie^[2]. Pour le Gion Matsuri, chaque quartier tenait à présenter son char pour faire étalage de son abondance et de sa richesse^[2].

Festivités[modifier | modifier le code]

Le 17 juillet, jour du Shinkōsai (神幸祭^?), trois divinités sont déplacées en palanquin jusqu’à un o-tabisho (お旅所^?) où ils résident jusqu'au 24 juillet, jour de la fête du Kankôsai (還幸祭^?) où ils retournent alors dans leur sanctuaire^[2]. Les processions de chars se divisent en deux événements, l’un le 17 juillet pour inviter les dieux à sortir (saki-matsuri 前祭), et le 24 juillet pour remercier les dieux de leur visite (ato-matsuri 後祭). La deuxième procession ne se tenait plus à partir de 1966, mais elle a été reprise en 2014^[3].

Avant les processions, tous les quartiers traditionnels sont illuminés et décorés avec des lanternes, des tentures et des bannières de fleurs. La nuit du 16 au 17 juillet s'appelle yoiyama (宵山^?). Pendant les deux nuits précédentes, appelées yoiyoiyama (宵々山^?) le 15 juillet et yoiyoiyoiyama (宵々々山^?) le 14 juillet^[2], les rues sont réservées aux piétons et les vendeurs ambulants s'y installent. On peut visiter certains des 23 chars de la procession à venir pour un prix d'entrée ou à l'achat de produits reliés au festival^[4]. On peut les diviser en deux catégories : les yama, surmontés d'un pin et sont occupés par des mannequins représentant des personnages légendaires, et les hoko, plus hauts, surmontés d'un objet de métal (naginata, croissant de lune) et occupés par les musiciens, les deux servant à attirer l'attention des dieux^[2]^,^[4]. De la même manière, il y a un yoiyama de moindre envergure du 21 au 23 juillet pour les 11 chars du ato-matsuri qui participeront à la procession du 24 juillet^[5].

La grande procession du saki-matsuri, le Yamaboko Junkō (山鉾巡行^?) du 17 juillet, débute au sanctuaire Yasaka, près du quartier de Gion. A lieu alors un véritable défilé de 23 chars appelés yamaboko (山鉾^?), accompagnés d'ensembles de flûtes, de tambours et de gongs nommés Gion-bayashi^[2]. Le premier char s'appelle Naginata-hoko et il transporte un enfant maquillé, le chigo ("enfant immature") qui sortira du char tout à la fin de la procession, porté sur les épaules d'un homme^[6].

Les trois moments les plus spectaculaires sont ceux où chaque char tourne à angle droit au coin d’une rue, appelé tsujimawashi (辻廻し^?, virage aux carrefours). Comme les essieux des chars ne sont pas directionnels, il faut les faire pivoter à 90° en disposant des bambous mouillés sous les roues pour leur permettre de glisser^[2].

On peut apercevoir des geiko et des maiko sur le seuil de leur maison lors de ce festival^[2].

Dans la culture populaire[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Dans son roman Kyoto, paru au Japon en 1962, l'écrivain japonais Yasunari Kawabata évoques les festivités de Gion matsuri.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ UNESCO, « Décision du Comité intergouvernemental: 11.COM 10.B.19 » (consulté le 17 juillet 2022)
↑ ^{a b c d e f g h i et j} Gion Matsuri et l’hospitalité légendaire des Kyotoïtes | nippon.com, Nippon.com, le 3 octobre 2013
↑ Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri), « La fête de Gion », sur Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri), 2014 (consulté le 17 juillet 2022)
↑ ^{a et b} (en + ja) Gion Matsuri Yamahoko Association, « Yamaboko ni tsuite (À propos des yamaboko) » (consulté le 17 juillet 2022)
↑ (ja) Gion Matsuri Yoiyama Kaigi (Assemblée des yoiyama du Gion Matsuri), « Gion Matsuri Guide » (consulté le 17 juillet 2022)
↑ (en) Catherine Pawasarat, « The Long Sword Float » (consulté le 17 juillet 2022)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Gion matsuri, sur Wikimedia Commons

Liens externes[modifier | modifier le code]

« Association des yama-hoko de Gion matsuri », sur www.gionmatsuri.or.jp (consulté le 17 juillet 2022).
(ja) « Volontaires de Gion matsuri », sur www.gionmatsuri.jp (consulté le 1^er novembre 2019).

[1] UNESCO, « Décision du Comité intergouvernemental: 11.COM 10.B.19 » (consulté le 17 juillet 2022)

[Nippon-2] {a b c d e f g h i et j} Gion Matsuri et l’hospitalité légendaire des Kyotoïtes | nippon.com, Nippon.com, le 3 octobre 2013

[3] Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri), « La fête de Gion », sur Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri), 2014 (consulté le 17 juillet 2022)

[:0-4] {a et b} (en + ja) Gion Matsuri Yamahoko Association, « Yamaboko ni tsuite (À propos des yamaboko) » (consulté le 17 juillet 2022)

[5] (ja) Gion Matsuri Yoiyama Kaigi (Assemblée des yoiyama du Gion Matsuri), « Gion Matsuri Guide » (consulté le 17 juillet 2022)

[6] (en) Catherine Pawasarat, « The Long Sword Float » (consulté le 17 juillet 2022)

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+{{titre en italique}}
 {{Infobox Patrimoine culturel immatériel de l'humanité
-| Nom         = Le Yamahoko, la cérémonie des chars du festival de Gion à Kyoto
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-{{japonais|'''Gion Matsuri'''|祇園祭}}, est une [[Matsuri|fête]] qui se déroule à [[Kyōto]], dans le quartie de [[Gion]] ; elle a été initialement instaurée en [[869]] comme un rite pour lutter contre la [[peste]] et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région.
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+Cette fête fut instaurée en [[869]] comme un rite pour lutter contre la [[peste]] et autres catastrophes naturelles qui ravageaient la région.
-== Histoire ==
+Elle est l'un des trois grands festivals du Japon avec ''[[Tenjin matsuri]]'' et ''[[Kanda matsuri]]''. Depuis 2009, les 33 grands chars de la 1re processus (saki-matsuri) sont reconnus à l'UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité sous le titre "Yama, Hoko, Yatai, festivals de chars au Japon"<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=UNESCO |titre=Décision du Comité intergouvernemental: 11.COM 10.B.19 |url=https://ich.unesco.org/fr/decisions/11.COM/10.B.19?dec=decisions&ref_decision=11.COM |consulté le=17 juillet 2022}}</ref>.
-La principale rivière de Kyōto, la [[Kamo-gawa]], était sujette à de violentes crues pendant la [[Tsuyu|saison des pluies]] au mois de juin : par la suite ses eaux stagnaient et étaient la cause d'épidémies en été, qui faisaient de nombreuses victimes<ref name="Nippon"/>. D'autres régions du Japon étaient victimes de catastrophes naturelles, notamment le [[Liste_de_séismes_au_Japon#Ann.C3.A9e_869|tremblement de terre de Jōgan de 869]] au large de la côte de {{lien|Sanriku}} dans le Nord-Est, de magnitude de 8,4 et qui a provoqué un tsunami<ref name="Nippon"/>. À l’époque, on pensait que les catastrophes naturelles (crues, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques) étaient causées par les malédictions des âmes de morts brutales : c’est ainsi que le Gion Matsuri est né, étant à l’origine un {{japonais|''goryō-e''|御霊会||rite d’exorcisme et d’apaisement des âmes courroucées}} du sanctuaire Gion-jinja, aujourd'hui le [[Yasaka-jinja]]<ref name="Nippon"/>.
+== Histoire ==
-Le 17 juillet, jour du {{japonais|Shinkōsai|神幸祭}}, trois divinités étaint déplacées en palanquin jusqu’à un {{japonais|''o-tabisho''|お旅所}} où ils résidaient jusqu'au 24 juillet, jour de la fête du {{japonais|Kankôsai|還幸祭}}, ils retournaient alors dans leur sanctuaire<ref name="Nippon"/>. Les processions de chars se divisaient alors en deux événements, l’un le 16 juillet pour inviter les dieux à sortir, et le 25 juillet pour remercier les dieux de leur visite, la deuxième procession ayant depuis disparue<ref name="Nippon"/>. Quand la capitale revint à Kyoto à l’[[époque de Muromachi]] (1336-1573), les fabricants de saké et les financiers commençaient à former l’élite montante du commerce et de l’industrie<ref name="Nippon"/>. Pour le Gion Matsuri, chaque quartier tenait à présenter son char pour faire étalage de son abondance et de sa richesse<ref name="Nippon"/>.
+La principale rivière de Kyōto, la [[Kamo-gawa]], était sujette à de violentes crues pendant la [[Tsuyu|saison des pluies]] au mois de juin : par la suite ses eaux stagnaient et étaient la cause d'épidémies en été, qui faisaient de nombreuses victimes<ref name="Nippon"/>. À l’époque, on pensait que les catastrophes naturelles (crues, séismes, tsunamis, éruptions volcaniques) étaient causées par les malédictions des âmes de morts brutales : c’est ainsi que le Gion Matsuri est né, étant à l’origine un {{japonais|''goryō-e''|御霊会||rite d’exorcisme et d’apaisement des âmes courroucées}} du sanctuaire Gion-jinja, aujourd'hui le [[Yasaka-jinja]]<ref name="Nippon"/>. Quand la capitale revint à Kyoto à l’[[époque de Muromachi]] (1336-1573), les fabricants de saké et les financiers commençaient à former l’élite montante du commerce et de l’industrie<ref name="Nippon" />. Pour le Gion Matsuri, chaque quartier tenait à présenter son char pour faire étalage de son abondance et de sa richesse<ref name="Nippon" />.
 == Festivités ==
+Le {{date-|17 juillet}}, jour du {{japonais|Shinkōsai|神幸祭}}, trois divinités sont déplacées en palanquin jusqu’à un {{japonais|''o-tabisho''|お旅所}} où ils résident jusqu'au {{date-|24 juillet}}, jour de la fête du {{japonais|Kankôsai|還幸祭}} où ils retournent alors dans leur sanctuaire<ref name="Nippon" />. Les processions de chars se divisent en deux événements, l’un le {{date-|17 juillet}} pour inviter les dieux à sortir (''saki-matsuri'' 前祭), et le {{date-|24 juillet}} pour remercier les dieux de leur visite (''ato-matsuri'' 後祭). La deuxième procession ne se tenait plus à partir de 1966, mais elle a été reprise en 2014<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri) |titre=La fête de Gion |url=http://www.gionmatsuri.or.jp/foreign/fra/ |site=Gion Matsuri Yamahoko Rengôkai (Association des chars du Gion Matsuri) |date=2014 |consulté le=17 juillet 2022}}</ref>.
-Le soir du [[16 juillet]], tous les quartiers traditionnels sont illuminés et décorés avec des lanternes, des tentures et des bannières de fleurs. La nuit du 16 au 17 juillet s'appelle {{japonais|''yoiyama''|宵山}}. Pendant les deux nuits précédentes, appelées {{japonais|''yoiyoiyama''|宵々山}} le [[15 juillet]] et {{japonais|''yoiyoiyoiyama''|宵々々山}} le [[14 juillet]]<ref name="Nippon">[http://www.nippon.com/fr/views/b03301/ Gion Matsuri et l’hospitalité légendaire des Kyotoïtes | nippon.com], Nippon.com, le 3 octobre 2013</ref>, les rues sont réservées aux piétons et les vendeurs ambulants s'y installent.
+Avant les processions, tous les quartiers traditionnels sont illuminés et décorés avec des lanternes, des tentures et des bannières de fleurs. La nuit du 16 au {{date-|17 juillet}} s'appelle {{japonais|''yoiyama''|宵山}}. Pendant les deux nuits précédentes, appelées {{japonais|''yoiyoiyama''|宵々山}} le [[15 juillet]] et {{japonais|''yoiyoiyoiyama''|宵々々山}} le [[14 juillet]]<ref name="Nippon">[http://www.nippon.com/fr/views/b03301/ Gion Matsuri et l’hospitalité légendaire des Kyotoïtes | nippon.com], Nippon.com, le 3 octobre 2013</ref>, les rues sont réservées aux piétons et les vendeurs ambulants s'y installent. On peut visiter certains des 23 chars de la procession à venir pour un prix d'entrée ou à l'achat de produits reliés au festival<ref name=":0">{{Lien web |langue=anglais, japonais |auteur=Gion Matsuri Yamahoko Association |titre=Yamaboko ni tsuite (À propos des yamaboko) |url=http://www.gionmatsuri.or.jp/yamahoko/ |consulté le=17 juillet 2022}}</ref>. On peut les diviser en deux catégories : les ''yama'', surmontés d'un pin et sont occupés par des mannequins représentant des personnages légendaires, et les ''hoko'', plus hauts, surmontés d'un objet de métal (naginata, croissant de lune) et occupés par les musiciens, les deux servant à attirer l'attention des dieux<ref name="Nippon" />{{,}}<ref name=":0" />. De la même manière, il y a un ''yoiyama'' de moindre envergure du 21 au 23 juillet pour les 11 chars du ''ato-matsuri'' qui participeront à la procession du 24 juillet<ref>{{Lien web |langue=japonais |auteur=Gion Matsuri Yoiyama Kaigi (Assemblée des yoiyama du Gion Matsuri) |titre=Gion Matsuri Guide |url=https://stroly.com/viewer/1654747691/?zoom=3 |consulté le=17 juillet 2022}}</ref>.
-Le [[17 juillet]], la grande procession {{japonais|''Yamaboko Junkō''|山鉾巡行}} débute au [[Yasaka-jinja|sanctuaire Yasaka]], près du quartier de [[Gion]]. A lieu alors un véritable défilé de {{unité|33|chars}} appelés appelés {{japonais|''yama-hoko''|山鉾}}, accompagnés d'ensembles de flûtes, de tambours et de gongs nommés ''[[Matsuri-bayashi|Gion-bayashi]]''<ref name="Nippon"/>. Ces chars représentent les différents quartiers ou corporations de la ville. On peut diviser les chars en deux catégories : les ''yama'', qui n’ont pas de toit et sont occupés par des mannequins décoratifs posés sur le char, et les ''hoko'', plus grands, avec un toit, et occupés par les musiciens<ref name="Nippon"/>. Le moment le plus spectaculaire est celui où chaque char tourne à angle droit au coin d’une rue, appelé {{japonais|''tsujimawashi''|辻廻し||virage aux carrefours}} : les essieux des chars ne sont pas directionnels, il faut donc les faire pivoter à 90°, en disposant des bambous sous les roues pour leur permettre de glisser<ref name="Nippon"/>.
+La grande procession du ''saki-matsuri'', le {{japonais|''Yamaboko Junkō''|山鉾巡行}} du [[17 juillet]], débute au [[Yasaka-jinja|sanctuaire Yasaka]], près du quartier de [[Gion]]. A lieu alors un véritable défilé de {{unité|23|chars}} appelés {{japonais|''yamaboko''|山鉾}}, accompagnés d'ensembles de flûtes, de tambours et de gongs nommés ''Gion-[[Matsuri-bayashi|bayashi]]''<ref name="Nippon" />. Le premier char s'appelle Naginata-hoko et il transporte un enfant maquillé, le ''chigo'' ("enfant immature") qui sortira du char tout à la fin de la procession, porté sur les épaules d'un homme<ref>{{Lien web |langue=anglais |auteur=Catherine Pawasarat |titre=The Long Sword Float |url=https://www.gionfestival.org/yamaboko-floats/saki-matsuri/naginata-boko/ |consulté le=17 juillet 2022}}</ref>.
+Les trois moments les plus spectaculaires sont ceux où chaque char tourne à angle droit au coin d’une rue, appelé {{japonais|''tsujimawashi''|辻廻し||virage aux carrefours}}. Comme les essieux des chars ne sont pas directionnels, il faut les faire pivoter à 90° en disposant des bambous mouillés sous les roues pour leur permettre de glisser<ref name="Nippon" />.
-On peut apercevoir des ''[[Geisha|geiko]]'' et des ''maiko'' sur le seuil de leur maison lors de ce festival<ref name="Nippon"/>.
+On peut apercevoir des ''[[Geisha|geiko]]'' et des ''[[Maiko (geisha)|maiko]]'' sur le seuil de leur maison lors de ce festival<ref name="Nippon"/>.
-== Références ==
-{{Références|colonnes=1}}
-== Liens externes ==
+== Dans la culture populaire ==
+=== Littérature ===
+Dans son roman ''[[Kyoto (roman)|Kyoto]]'', paru au Japon en [[1962 en littérature|1962]], l'écrivain japonais [[Yasunari Kawabata]] évoques les festivités de ''Gion matsuri''.
+== Notes et références ==
-{{Autres projets|commons=Category:Gion Matsuri}}
+{{Références|taille=40}}
+== Voir aussi ==
-* {{ja}} [http://www.gionmatsuri.or.jp/index.html Association des ''yama-hoko'' de Gion Matsuri]
+{{Autres projets|commons=Category:Gion Matsuri}}
-* {{ja}} [http://www.gionmatsuri.jp/index.htm Volontaires de Gion Matsuri]
+=== Liens externes ===
+* {{lien web |url=http://www.gionmatsuri.or.jp/foreign/fra/ |titre=Association des ''yama-hoko'' de ''Gion matsuri'' |site=www.gionmatsuri.or.jp |consulté le=17 juillet 2022}}.
+* {{lien web | langue = ja | url = http://www.gionmatsuri.jp/index.htm | titre = Volontaires de ''Gion matsuri'' | site = www.gionmatsuri.jp | consulté le = {{1er}} novembre 2019}}.
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v · m Patrimoine culturel immatériel de l'humanité au Japon
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