« DJ Kool Herc » : différence entre les versions

Informations générales
Surnom	Kool DJ Herc, Kool Herc, Father of Hip Hop
Nom de naissance	Clive Campbell
Naissance	16 avril 1955 (69 ans); Kingston, Jamaïque
Activité principale	Disc jockey
Genre musical	Hip-hop
Années actives	Depuis 1967

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DJ Kool Herc, de son vrai nom Clive Campbell, né le 16 avril 1955 à Kingston, est un disc jockey américano-jamaïcain, crédité comme celui ayant lancé la musique hip-hop au début des années 1970^[1] dans le quartier du Bronx, à New York. Ses chansons de type hard funk inspirées de James Brown deviennent une alternative à la violence des gangs de rue et à la popularité naissante du disco dans les années 1970. Campbell commence à isoler une partie des instruments qu'il utilise créant ainsi le « break ».

Il appelle ses danseurs « break-boys » et « break-girls », ou simplement b-boys et b-girls. Le style de DJing de Campbell est rapidement repris par Afrika Bambaataa et Grandmaster Flash. Contrairement à eux, il ne s'engagera jamais dans le hip-hop commercial à ses premières années.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code]

Clive Campbell est le premier d'une fratrie de six enfants nés de Keith et Nettie Campbell à Kingston, en Jamaïque. Jeune, il entend parler et assiste aux sound systems de dancehalls dans le quartier, et les paroles des DJs qui accompagnent, connues sous le terme de toasting. Il immigre dans le quartier du Bronx, à New York, avec sa famille, à l'âge de 12 ans en novembre 1967^[2] où il réside à la 1520 Sedgwick Avenue.

Ils font face à de grandes difficultés sociales à la suite de la construction du Cross Bronx Expressway par Robert Moses (terminé en 1963, mais continué jusqu'en 1972) ; cette voie de circulation déstabilise des milliers de résidents forcés de partir, menant ainsi à un white flight après la chute des taux d'intérêts dans les quartiers situés à proximité^[3]. Plusieurs incendies criminels sont déclenchés afin de récupérer l'argent des assurances. Des gangs de rue violents essentiellement composés de jeunes émergent vers 1968, et prennent contrôle d'une grande partie du Bronx en 1973^[4].

Campbell étudie à la Alfred E. Smith Career and Technical Education High School du Bronx, dans laquelle sa taille, sa carrure et son attitude sur les terrains de basketball, lui valent le surnom d'« Hercules ». Il commence à trainer au sein d'un crew de graffiti appelé les Ex-Vandals, sous le surnom de Kool Herc^[5]. Herc raconte avoir persuadé son père d'acheter Sex Machine de James Brown, une chanson que peu de ses amis avaient en leur possession, et qu'il voulait leur faire écouter^[6]. Lui et sa sœur, Cindy, organisent des fêtes chez eux à la 1520 Sedgwick Avenue^[7]. Inspiré par la tradition jamaïcaine des bals en plein air, il est le premier à organiser des block parties, dans Cedar Park non loin de chez lui, entre Sedgwick et Cedar Avenue. Le premier soundsystem d'Herc, qu'il baptise Herculoids se compose de deux platines de mixage connectées à deux amplificateurs et d'un système Shure Vocal Master PA avec deux grandes colonnes de haut-parleurs sur lesquelles il jouait des chansons comme Give It Up Or Turnit A Loose de James Brown, It's Just Begun de The Jimmy Castor Bunch, et Melting Pot de Booker T. and the M.G.'s^[5]. Il débute généralement ses soirées avec Apache de l'Incredible Bongo Band, souvent considérée comme l'une des origines du hip-hop. Avec ses soirées, il se fait un nom dans le West Bronx et il propose ensuite aux meilleurs représentants des autres quartiers d'animer à tour de rôle la soirée, ce qui crée un phénomène de joute verbale, scandée et rythmée.

Kool DJ Herc crée un style. Lorsqu'il diffuse un morceau ou le plus souvent un court extrait, il ne propose que le tempo et l'utilisation des deux platines diffusant le même morceau en séquence successive (technique du double break) permet de le rallonger tout en augmentant l'énergie et l'intensité sur le dance floor. Le DJ n'a plus seulement pour rôle de passer de la musique enregistrée mais il crée sa propre composition.

Années récentes[modifier | modifier le code]

Kool Herc participe au film Beat Street (Orion, 1984), dans son propre rôle. Au milieu des années 1980, son père décède, et il devient accro à la cocaïne. « Je ne pouvais pas m'en remettre, alors il a fallu que je me soigne » dit-il à cette période^[8].

En 1994, Herc participe à l'album Super Bad de Terminator X et the Godfathers of Threatt^[5]. En 2005, il participe à l'ouvrage Can't Stop Won't Stop de Jeff Chang sur le hip-hop. La même année, il apparait sur le clip vidéo Top 5 (Dead or Alive) de Jin, issu de son album The Emcee's Properganda. En 2006, il est impliqué dans la commémoration du hip-hop aux musées de la Smithsonian Institution^[9].

Selon le fan blog de DJ Premier^[10], le site web du magazine The Source^[11] et d'autres sites, DJ Kool Herc tombe gravement malade au début de 2011 et semblerait n'avoir aucune mutuelle^[12]. Il se fait opérer des reins au St. Barnabas Medical Center^[13]. En avril 2013, Campbell récupère.

Discographie[modifier | modifier le code]

Album[modifier | modifier le code]

2019 - Last of the Classic Beats (avec Mr. Green)

Participations[modifier | modifier le code]

Terminator X - Herc's Message sur Super Bad (1994)^[14]
The Chemical Brothers - Elektrobank sur Dig Your Own Hole (1997)^[15]
Substantial - Sacrifice sur Sacrifice (2008)^[16]

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ Louis Madelaine, « Le hip-hop fête ses 50 ans : voilà pourquoi c'est la date du 11 aout 1973 qui a été retenue pour ses débuts », sur France Inter, 10 août 2023 (consulté le 12 août 2023)
↑ (en) Can't Stop Won't Stop: A History of the Hip-Hop Generation, p. 68–72.
↑ (en) Shapiro, p. IV.
↑ (en) Chang, pp. 48–65. Chang suggests a connection with the rise of the gangs to the assassinations of Martin Luther King, Jr. and Bobby Hutton, and to the decline of the Black Panther party in the face of COINTELPRO activities, among other factors.
↑ ^{a b et c} (en) Shapiro, pages 212–213.
↑ (en) Ogg, p. 13
↑ (en) Louise Roug, « Hip-hop may save Bronx homes », sur Los Angeles Times, 24 février 2008 (consulté le 30 mars 2016).
↑ (en) Michael A. Gonzales, « "The Holy House of Hip-hop: How the Rec Room Where Hip-hop Was Born Became a Battleground For Affordable Housing », sur New York, 6 octobre 2008 (consulté le 30 mars 2016).
↑ (en) Ben Sisario, « Smithsonian's Doors Open to a Hip-Hop Beat », The New York Times, The New York Times Company, 1^er mars 2006 (consulté le 30 mars 2016).
↑ (en) « Update-Donations To Kool Herc Via Paypal Now Available », sur djpremierblog.com (consulté le 30 janvier 2010).
↑ (en) « DJ Kool Herc – Health, Condition », sur archive.is, 30 janvier 2010 (consulté le 30 mars 2016).
↑ Headlines, Democracy Now, 1 February 2011. Retrieved 1 February 2011.
↑ (en) David Gonzales, « Kool Herc Is in Pain, and Using It to Put Focus on Insurance », The New York Times, 31 janvier 2011 (consulté le 16 avril 2011).
↑ (en) Wayne Marshall, « Kool Herc », dans Mickey Hess, Icons of Hip Hop: An Encyclopedia of the Movement, Music, and Culture, Greenwood Publishing Group, 2007 (ISBN 978-0-313-33902-8), p. 23.
↑ (en) Ian Wade, « The Chemical Brothers - Dig Your Own Hole - Review », BBC, 2011 (consulté le 16 juillet 2015).
↑ (en) Roman Cooper, « Substantial - Sacrifice », HipHopDX, 30 janvier 2008 (consulté le 16 juillet 2015).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Pionniers du Hip-Hop[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

DJ Kool Herc, sur Wikiquote

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) Jeff Chang, Can't Stop Won't Stop : A History of the Hip-Hop Generation, New York, St. Martin's Press, 2005, 560 p. (ISBN 978-0-312-42579-1)
(en) Brian Cross, It's Not About A Salary...Rap, Race and Resistance in Los Angeles, New York, Verso, 1993, 335 p. (ISBN 978-0-86091-620-8)
(en) Steven Hager, « Afrika Bambaataa's Hip-Hop », Village Voice, New York, Cepeda, Raquel,‎ 1982 (ISBN 978-0-571-21159-3)
(en) Alex Ogg et David Upshall, The Hip Hop Years : A History of Rap, Londres, Macmillan, 1999, 221 p. (ISBN 978-0-7522-1780-2)
(en) Shapiro, Peter, Rough Guide to Hip-Hop, Londres, Rough Guides, 2005 (ISBN 978-1-84353-263-7)
(en) Toop, David, Rap Attack, 3^e éd., Londres, Serpent's Tail, 2000 (ISBN 978-1-85242-627-9)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

DJ Kool Herc, sur Wikimedia Commons

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Ressource relative à l'audiovisuel :
- IMDb
Ressources relatives à la musique :
(en) Biographie de Kool Herc

[1] Louis Madelaine, « Le hip-hop fête ses 50 ans : voilà pourquoi c'est la date du 11 aout 1973 qui a été retenue pour ses débuts », sur France Inter, 10 août 2023 (consulté le 12 août 2023)

[2] (en) Can't Stop Won't Stop: A History of the Hip-Hop Generation, p. 68–72.

[3] (en) Shapiro, p. IV.

[4] (en) Chang, pp. 48–65. Chang suggests a connection with the rise of the gangs to the assassinations of Martin Luther King, Jr. and Bobby Hutton, and to the decline of the Black Panther party in the face of COINTELPRO activities, among other factors.

[shapiro-5] {a b et c} (en) Shapiro, pages 212–213.

[6] (en) Ogg, p. 13

[LAT-7] (en) Louise Roug, « Hip-hop may save Bronx homes », sur Los Angeles Times, 24 février 2008 (consulté le 30 mars 2016).

[8] (en) Michael A. Gonzales, « "The Holy House of Hip-hop: How the Rec Room Where Hip-hop Was Born Became a Battleground For Affordable Housing », sur New York, 6 octobre 2008 (consulté le 30 mars 2016).

[9] (en) Ben Sisario, « Smithsonian's Doors Open to a Hip-Hop Beat », The New York Times, The New York Times Company, 1^er mars 2006 (consulté le 30 mars 2016).

[10] (en) « Update-Donations To Kool Herc Via Paypal Now Available », sur djpremierblog.com (consulté le 30 janvier 2010).

[11] (en) « DJ Kool Herc – Health, Condition », sur archive.is, 30 janvier 2010 (consulté le 30 mars 2016).

[12] Headlines, Democracy Now, 1 February 2011. Retrieved 1 February 2011.

[13] (en) David Gonzales, « Kool Herc Is in Pain, and Using It to Put Focus on Insurance », The New York Times, 31 janvier 2011 (consulté le 16 avril 2011).

[14] (en) Wayne Marshall, « Kool Herc », dans Mickey Hess, Icons of Hip Hop: An Encyclopedia of the Movement, Music, and Culture, Greenwood Publishing Group, 2007 (ISBN 978-0-313-33902-8), p. 23.

[15] (en) Ian Wade, « The Chemical Brothers - Dig Your Own Hole - Review », BBC, 2011 (consulté le 16 juillet 2015).

[16] (en) Roman Cooper, « Substantial - Sacrifice », HipHopDX, 30 janvier 2008 (consulté le 16 juillet 2015).

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+'''DJ Kool Herc''', de son vrai nom '''Clive Campbell''', né le {{date de naissance|16|avril|1955}} à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], est un [[disc jockey]] [[États-Unis|américano]]-[[Jamaïque|jamaïcain]], crédité comme celui ayant lancé la [[hip-hop|musique hip-hop]] au début des [[années 1970]]<ref>{{lien web|langue=fr|auteur=Louis Madelaine|url=https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-hip-hop-fete-ses-50-ans-pourquoi-c-est-la-date-du-11-aout-1973-qui-a-ete-retenue-pour-ses-debuts-3107673|titre=Le hip-hop fête ses 50 ans : voilà pourquoi c'est la date du 11 aout 1973 qui a été retenue pour ses débuts|site=[[France Inter]]|date=10 août 2023|consulté le=12 août 2023}}</ref> dans le quartier du [[Bronx]], à [[New York]]. Ses chansons de type [[funk|hard funk]] inspirées de [[James Brown]] deviennent une alternative à la violence des gangs de rue et à la popularité naissante du [[disco]] dans les années 1970. Campbell commence à isoler une partie des instruments qu'il utilise créant ainsi le {{citation|[[break (musique)|break]]}}.
-Il appelle ses danseurs ''{{citation|break-boys}}'' et ''{{citation|break-girls}}'', ou simplement [[b-boying|b-boys]] et b-girls. Le style de DJing de Campbell est rapidement repris par [[Afrika Bambaataa]] et [[Grandmaster Flash]]. Contrairement à eux, il ne s'engagera jamais dans le hip-hop commercial à ses premières années.
+Il appelle ses danseurs ''{{citation|break-boys}}'' et ''{{citation|break-girls}}'', ou simplement [[breakdance|b-boys]] et b-girls. Le style de DJing de Campbell est rapidement repris par [[Afrika Bambaataa]] et [[Grandmaster Flash]]. Contrairement à eux, il ne s'engagera jamais dans le hip-hop commercial à ses premières années.
 == Biographie ==
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 [[Fichier:1520 Sedwick Ave., Bronx, New York1.JPG|vignette|gauche|La 1520 Sedgwick Ave., où Kool Herc vivait avec sa famille, et où il jouait pour la première fois lors d'événements.]]
-Clive Campbell est le premier d'une fratrie de six enfants nés de Keith et Nettie Campbell à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], en [[Jamaïque]]. Jeune, il entend parler et assiste aux ''{{lang|en|[[sound system]]s}}'' de [[dancehall]]s dans le quartier, et les paroles des DJs qui accompagnent, connues sous le terme de ''{{lang|en|toasting}}''. Il immigre dans le quartier du [[Bronx]], à [[New York]], avec sa famille, à l'âge de 12 ans en novembre 1967<ref>{{en}} {{harvsp|Chang|texte=Can't Stop Won't Stop: A History of the Hip-Hop Generation|2005|page=68–72}}.</ref> où il résident à la 1520 Sedgwick Avenue.
+Clive Campbell est le premier d'une [[fratrie]] de six enfants nés de Keith et Nettie Campbell à [[Kingston (Jamaïque)|Kingston]], en [[Jamaïque]]. Jeune, il entend parler et assiste aux ''{{lang|en|[[sound system]]s}}'' de [[dancehall]]s dans le quartier, et les paroles des DJs qui accompagnent, connues sous le terme de ''{{lang|en|toasting}}''. Il immigre dans le quartier du [[Bronx]], à [[New York]], avec sa famille, à l'âge de 12 ans en novembre 1967<ref>{{en}} {{harvsp|Chang|texte=Can't Stop Won't Stop: A History of the Hip-Hop Generation|2005|page=68–72}}.</ref> où il réside à la 1520 Sedgwick Avenue.
 Ils font face à de grandes difficultés sociales à la suite de la construction du [[Cross Bronx Expressway]] par [[Robert Moses]] (terminé en 1963, mais continué jusqu'en 1972) ; cette voie de circulation déstabilise des milliers de résidents forcés de partir, menant ainsi à un ''[[white flight]]'' après la chute des taux d'intérêts dans les quartiers situés à proximité<ref>{{en}} Shapiro, p. IV.</ref>. Plusieurs incendies criminels sont déclenchés afin de récupérer l'argent des assurances. Des gangs de rue violents essentiellement composés de jeunes émergent vers 1968, et prennent contrôle d'une grande partie du Bronx en 1973<ref>{{en}} Chang, pp. 48–65. ''Chang suggests a connection with the rise of the gangs to the assassinations of [[Martin Luther King, Jr.]] and Bobby Hutton, and to the decline of the Black Panther party in the face of [[COINTELPRO]] activities, among other factors''.</ref>.
-Campbell étudie à la Alfred E. Smith Career and Technical Education High School du Bronx, dans laquelle sa taille, sa carrure et son attitude sur les terrains de basketball, lui valent le surnom d'{{citation|[[Héraclès|Hercules]]}}. Il commence à trainer au sein d'un crew de [[graffiti]] appelé les Ex-Vandals, sous le surnom de Kool Herc<ref name=shapiro>{{en}} Shapiro, pages 212–213.</ref>. Herc raconte avoir persuadé son père d'acheter ''{{lang|en|Sex Machine}}'' de [[James Brown]], une chanson que peu de ses amis avaient en leur possession, et qu'il voulait leur faire écouter<ref>{{en}} Ogg, p. 13</ref>. Lui et sa sœur, [[Cindy Campbell|Cindy]], organisent des fêtes chez eux à la 1520 Sedgwick Avenue<ref name=LAT>{{lien web|langue=en|auteur=Louise Roug|url=http://articles.latimes.com/2008/feb/24/nation/na-bronx24|titre=Hip-hop may save Bronx homes|site=Los Angeles Times|date=24 février 2008|consulté le=30 mars 2016}}.</ref>. Inspiré par la tradition jamaïcaine des bals en plein air, il est le premier à organiser des ''{{lang|en|block parties}}'', dans Cedar Park non loin de chez lui, entre Sedgwick et Cedar Avenue. Le premier ''{{lang|en|soundsystem}}'' d'Herc, qu'il baptise ''Herculoids'' se compose de deux platines de mixage connectées à deux [[Amplificateur électronique|amplificateurs]] et d'un système Shure ''Vocal Master'' PA avec deux grandes colonnes de haut-parleurs sur lesquelles il jouait des chansons comme ''{{lang|en|Give It Up Or Turnit A Loose}}'' de [[James Brown]], ''{{lang|en|It's Just Begun}}'' de [[The Jimmy Castor Bunch]], et ''{{lang|en|Melting Pot}}'' de [[Booker T. and the M.G.'s]]<ref name=shapiro/>. Il débute généralement ses soirées avec ''[[Apache (chanson)|Apache]]'' de l'[[Incredible Bongo Band]], souvent considérée comme l'une des origines du [[hip-hop]]. Avec ses soirées, il se fait un nom dans le West Bronx et il propose ensuite aux meilleurs représentants des autres quartiers d'animer à tour de rôle la soirée, ce qui crée un phénomène de joute verbale, scandée et rythmée.
+Campbell étudie à la Alfred E. Smith Career and Technical Education High School du Bronx, dans laquelle sa taille, sa carrure et son attitude sur les terrains de basketball, lui valent le surnom d'{{citation|[[Héraclès|Hercules]]}}. Il commence à trainer au sein d'un crew de [[graffiti]] appelé les Ex-Vandals, sous le surnom de Kool Herc<ref name=shapiro>{{en}} Shapiro, pages 212–213.</ref>. Herc raconte avoir persuadé son père d'acheter ''[[Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine|Sex Machine]]'' de [[James Brown]], une chanson que peu de ses amis avaient en leur possession, et qu'il voulait leur faire écouter<ref>{{en}} Ogg, p. 13</ref>. Lui et sa sœur, [[Cindy Campbell|Cindy]], organisent des fêtes chez eux à la 1520 Sedgwick Avenue<ref name=LAT>{{lien web|langue=en|auteur=Louise Roug|url=http://articles.latimes.com/2008/feb/24/nation/na-bronx24|titre=Hip-hop may save Bronx homes|site=Los Angeles Times|date=24 février 2008|consulté le=30 mars 2016}}.</ref>. Inspiré par la tradition jamaïcaine des bals en plein air, il est le premier à organiser des ''{{lang|en|block parties}}'', dans Cedar Park non loin de chez lui, entre Sedgwick et Cedar Avenue. Le premier ''{{lang|en|soundsystem}}'' d'Herc, qu'il baptise ''Herculoids'' se compose de deux platines de mixage connectées à deux [[Amplificateur électronique|amplificateurs]] et d'un système Shure ''Vocal Master'' PA avec deux grandes colonnes de haut-parleurs sur lesquelles il jouait des chansons comme ''{{lang|en|Give It Up Or Turnit A Loose}}'' de [[James Brown]], ''{{lang|en|It's Just Begun}}'' de [[Jimmy Castor|The Jimmy Castor Bunch]], et ''{{lang|en|Melting Pot}}'' de [[Booker T. and the M.G.'s]]<ref name=shapiro/>. Il débute généralement ses soirées avec ''[[Apache (chanson)|Apache]]'' de l'[[Incredible Bongo Band]], souvent considérée comme l'une des origines du [[hip-hop]]. Avec ses soirées, il se fait un nom dans le West Bronx et il propose ensuite aux meilleurs représentants des autres quartiers d'animer à tour de rôle la soirée, ce qui crée un phénomène de joute verbale, scandée et rythmée.
 Kool DJ Herc crée un style. Lorsqu'il diffuse un morceau ou le plus souvent un court extrait, il ne propose que le tempo et l'utilisation des deux platines diffusant le même morceau en séquence successive (technique du ''{{lang|en|double break}}'') permet de le rallonger tout en augmentant l'énergie et l'intensité sur le dance floor. Le DJ n'a plus seulement pour rôle de passer de la musique enregistrée mais il crée sa propre composition.
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 * [[Substantial]] - ''{{lang|en|Sacrifice}}'' sur ''{{lang|en|Sacrifice}}'' (2008)<ref>{{lien web|langue=en|prénom=Roman|nom=Cooper|url=http://hiphopdx.com/reviews/id.907/title.substantial-sacrifice|titre=Substantial - Sacrifice|série=[[HipHopDX]]|date=30 janvier 2008|consulté le=16 juillet 2015}}.</ref>
-== Bibliographie ==
+== Notes et références ==
+{{Références|colonnes=2}}
+== Voir aussi ==
+=== Pionniers du Hip-Hop ===
+*[[Pete DJ Jones]]
+*[[Grandmaster Flowers]]
+*[[DJ Hollywood]]
+*[[Disco King Mario]]
+{{autres projets|q=DJ Kool Herc}}
+=== Bibliographie ===
 * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Jeff|nom1=Chang|titre=Can't Stop Won't Stop|sous-titre=A History of the Hip-Hop Generation|éditeur=St. Martin's Press|lieu=New York|année=2005|pages totales=560|isbn=978-0-312-42579-1}}
 * {{Ouvrage|langue=en|prénom1=Brian|nom1=Cross|titre=It's Not About A Salary...Rap, Race and Resistance in Los Angeles|éditeur=Verso|lieu=New York|année=1993|pages totales=335|isbn=978-0-86091-620-8}}
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 * {{Ouvrage|langue=en|nom1=Toop, David|titre=Rap Attack'', {{3e}} éd.|éditeur=Serpent's Tail|lieu=Londres|année=2000|isbn=978-1-85242-627-9}}
-== Notes et références ==
+=== Liens externes ===
+{{Autres projets
-{{Références|colonnes=2}}
+|w=DJ Kool Herc
+|commons=Category:DJ Kool Herc}}
-== Liens externes ==
 * {{Site officiel}}
 * {{Autorité}}
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 * {{en}} [http://www.jahsonic.com/KoolHerc.html Biographie de Kool Herc]
-{{Portail|hip-hop|États-Unis|Afro-Américains}}
+{{Portail|hip-hop|Jamaïque|États-Unis|Afro-Américains}}
 [[Catégorie:Disc jockey américain]]
-[[Catégorie:Producteur américain de hip-hop]]
-[[Catégorie:Naissance en avril 1955]]
 [[Catégorie:Disc jockey jamaïcain]]
+[[Catégorie:Artiste de hip-hop old school]]
+[[Catégorie:Producteur américain de hip-hop]]
+[[Catégorie:Hip-hop dans le Bronx]]
 [[Catégorie:Producteur américain de musique]]
 [[Catégorie:Producteur jamaïcain de musique]]
 [[Catégorie:Musicien afro-américain]]
+[[Catégorie:Breakdance]]
+[[Catégorie:Naissance en avril 1955]]
+[[Catégorie:Naissance à Kingston (Jamaïque)]]