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L''''institut de physique du globe de Paris''' ('''IPGP''') est un [[grand établissement]] d'enseignement supérieur et de recherche français dont le site principal se situe dans le {{5e}} arrondissement de Paris, à Jussieu. Cet [[établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel]] étudie la Terre et les planètes depuis le noyau jusqu’aux enveloppes fluides les plus superficielles, à travers l’observation, l’expérimentation et la modélisation. Il a la charge de services d’observation labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion à travers ses observatoires permanents sur les îles de Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et à Chambon-la-Forêt (France métropolitaine).
L''''institut de physique du globe de Paris''' ('''IPGP''') est un [[grand établissement]] d'enseignement supérieur et de recherche français dont le site principal se situe dans le {{5e}} arrondissement de Paris, à Jussieu. Cet [[établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel]] étudie la Terre et les planètes depuis le noyau jusqu’aux enveloppes fluides les plus superficielles, à travers l’observation, l’expérimentation et la modélisation. Il a la charge de services d’observation labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion à travers ses observatoires permanents sur les îles de Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et à Chambon-la-Forêt (France métropolitaine).


Créé en 1921 sous la forme d'un institut de l'[[nouvelle université de Paris|université de Paris]], puis de l'[[université Paris-VI]], il est un établissement à part entière depuis 1990<ref>{{Lien web |titre=Décret fondateur {{!}} INSTITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS |url=http://www.ipgp.fr/fr/decret-fondateur |site=www.ipgp.fr |consulté le=2020-07-17}}</ref>. Il est responsable de plusieurs formations en collaboration avec l'[[Université Paris Cité]].
Créé en 1921 sous la forme d'un institut de l'[[nouvelle université de Paris|université de Paris]], puis de l'[[université Paris-VI]], il est un établissement à part entière depuis 1990<ref>{{Lien web |titre=Décret fondateur {{!}} INSTITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS |url=http://www.ipgp.fr/fr/decret-fondateur |site=www.ipgp.fr |consulté le=2020-07-17}}</ref>. Il est responsable de plusieurs formations en collaboration avec l'[[Université Paris Cité]].


Tout en préservant sa personnalité morale et juridique, l''''IPGP''' devient le 20 mars 2019 un établissement-composante de la nouvelle [[Université de Paris (2019)|Université Paris Cité]], issue de la fusion des universités [[Université Paris-Diderot|Paris Diderot]] et [[Université Paris-Descartes|Paris Descartes]]<ref>{{Ouvrage|titre=Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts|date=20 mars 2019|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038252458&categorieLien=id|consulté le=2020-07-14}}</ref>.
Tout en préservant sa personnalité morale et juridique, l'IPGP devient le 20 mars 2019 un établissement-composante de la nouvelle [[Université de Paris (2019)|Université Paris Cité]], issue de la fusion des universités [[Université Paris-Diderot|Paris Diderot]] et [[Université Paris-Descartes|Paris Descartes]]<ref>{{Ouvrage|titre=Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts|date=20 mars 2019|lire en ligne=https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038252458&categorieLien=id|consulté le=2020-07-14}}</ref>.


== Histoire ==
== Histoire ==
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== Implantation ==
== Implantation ==
[[Fichier:IPGPCuvier.jpg|thumb|L'IPGP à l'angle des rues Jussieu et Cuvier]]
[[Fichier:Observatoire magnétique national de Chambon-la-Forêt 02.JPG|thumb|L'observatoire magnétique national en forêt d'Orléans]]
[[Fichier:Observatoire magnétique national de Chambon-la-Forêt 02.JPG|thumb|L'observatoire magnétique national en forêt d'Orléans]]
Associé au [[Centre national de la recherche scientifique]], l'institut de physique du globe de Paris est situé au 1, [[rue Jussieu (Paris)|rue Jussieu]], à l'angle de la [[rue Cuvier (Paris)|rue Cuvier]] et face au [[Jardin des plantes de Paris]]. Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Jussieu (métro de Paris)|Jussieu]]. Une antenne de l'institut se trouve sur le campus de l'[[Université Paris Cité]] dans le [[13e arrondissement de Paris|13e arrondissement de la capitale]].
Associé au [[Centre national de la recherche scientifique|CNRS]], l'institut de physique du globe de Paris est situé au 1, [[rue Jussieu (Paris)|rue Jussieu]], à l'angle de la [[rue Cuvier (Paris)|rue Cuvier]] et face au [[Jardin des plantes de Paris]]. Ce site est desservi par la [[Liste des stations du métro de Paris|station de métro]] [[Jussieu (métro de Paris)|Jussieu]]. Une antenne de l'institut se trouve sur le campus de l'[[Université Paris Cité]] dans le [[13e arrondissement de Paris|13e arrondissement de la capitale]].


Outre son implantation parisienne, l'institut de physique du globe de Paris est également présent sur d'autres sites :
Outre son implantation parisienne, l'institut de physique du globe de Paris est également présent sur d'autres sites :
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À ses missions de création et de transmission du savoir dans les champs des [[géosciences]] s’ajoute une mission d’observation des phénomènes naturels en [[volcanologie]], [[sismologie]] et [[géomagnétisme]]. La surveillance des trois volcans actifs français, la [[Soufrière (Guadeloupe)|Soufrière]]<ref name="Guadeloupe"/>, la [[montagne Pelée]]<ref name="Martinique"/> et le [[Piton de la Fournaise]]<ref name="La Réunion"/>, est assurée par l'institut.
À ses missions de création et de transmission du savoir dans les champs des [[géosciences]] s’ajoute une mission d’observation des phénomènes naturels en [[volcanologie]], [[sismologie]] et [[géomagnétisme]]. La surveillance des trois volcans actifs français, la [[Soufrière (Guadeloupe)|Soufrière]]<ref name="Guadeloupe"/>, la [[montagne Pelée]]<ref name="Martinique"/> et le [[Piton de la Fournaise]]<ref name="La Réunion"/>, est assurée par l'institut.


L'institut collabore à plusieurs projets de recherche industrielle, tels que les missions [[Mars (planète)|martiennes]] au travers de la conception de la caméra chimique ''Chemcam'' qui équipe le rover MSL de la NASA, lancé le 25 novembre 2011<ref>{{Lien web|titre = The ChemCam Instrument Suite on the Mars Science Laboratory (MSL) Rover: Body Unit and Combined System Tests|url = https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00717246 |consulté le =31 octobre 2020 }}</ref>. Il participe également à des missions planétaires, notamment à travers le développement du sismomètre de la mission ''SELENE 2'' (Lune) et notamment [[InSight]] qui est installé sur [[Mars_(planète)|Mars]] depuis début février 2019<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Un instrument ultrasensible et ultrarésistant, déployé robotiquement |url=https://www.seis-insight.eu/fr/public/l-instrument-seis/accueil-instrument-seis |site=www.seis-insight.eu |date= |consulté le=2020-10-31}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=InSight dévoile le sous-sol martien |url=https://lejournal.cnrs.fr/articles/insight-devoile-le-sous-sol-martien |site=CNRS Le journal |consulté le=2020-10-31}}</ref>.
L'institut collabore à plusieurs projets de recherche industrielle, tels que les missions [[Mars (planète)|martiennes]] au travers de la conception de la caméra chimique ''Chemcam'' qui équipe le rover MSL de la NASA, lancé le 25 novembre 2011<ref>{{Lien web|titre = The ChemCam Instrument Suite on the Mars Science Laboratory (MSL) Rover: Body Unit and Combined System Tests|url = https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00717246 |consulté le =31 octobre 2020 }}</ref>. Il participe également à des missions planétaires, notamment à travers le développement du sismomètre de la mission ''SELENE 2'' (Lune) et notamment [[InSight]] qui est installé sur [[Mars (planète)|Mars]] depuis début février 2019<ref>{{Lien web |langue= |auteur= |titre=Un instrument ultrasensible et ultrarésistant, déployé robotiquement |url=https://www.seis-insight.eu/fr/public/l-instrument-seis/accueil-instrument-seis |site=www.seis-insight.eu |date= |consulté le=2020-10-31}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=InSight dévoile le sous-sol martien |url=https://lejournal.cnrs.fr/articles/insight-devoile-le-sous-sol-martien |site=CNRS Le journal |consulté le=2020-10-31}}</ref>.
On peut également citer d'autres axes comme le [[stockage géologique du dioxyde de carbone]] en collaboration avec [[Total (entreprise)|Total]] et [[Schlumberger (entreprise)|Schlumberger]].
On peut également citer d'autres axes comme le [[stockage géologique du dioxyde de carbone]] en collaboration avec [[Total (entreprise)|Total]] et [[Schlumberger (entreprise)|Schlumberger]].


L'institut est responsable du parc instrumental de [[sismomètre en fond de mer]] de l'[[Institut national des sciences de l'univers]] ([[INSU]]) - CNRS<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = OBS INSU|url = http://parc-obs.insu.cnrs.fr/|site = Parc National INSU de sismométres fond de mer|date = |consulté le = }}</ref>.
L'institut est responsable du parc instrumental de [[sismomètre en fond de mer]] de l'[[Institut national des sciences de l'univers]] ([[INSU]]) - CNRS<ref>{{Lien web|langue = Français|titre = OBS INSU|url = http://parc-obs.insu.cnrs.fr/|site = Parc National INSU de sismométres fond de mer|date = |consulté le = }}</ref>.


Il est également responsable du [[Bureau central sismologique français]].
Il est également responsable du [[Bureau central sismologique français]].


L'IPGP héberge l'observatoire sismologique large bande [[Geoscope]].
L'IPGP héberge l'observatoire sismologique large bande [[Geoscope]].


L'IPGP propose un [[Master (France)|master]] professionnel en génie de l'environnement ou génie de subsurface, un master recherche en géophysique, géochimie ou géologie, cohabilité avec l'[[école normale supérieure de la rue d'Ulm]]. L'institut possède également une école doctorale des [[Sciences de la Terre]] en collaboration avec l'[[université Paris-Cité]] et l'école normal supérieure<ref>{{Lien web|url=http://ed109.ipgp.fr/index.php/Accueil |titre=L'école doctorale des Sciences de la Terre |auteur= |année= |éditeur= |site=[http://ed109.ipgp.fr ed109.ipgp.fr] |consulté le=13 avril 2010}}</ref>.
L'IPGP propose un [[Master (France)|master]] professionnel en génie de l'environnement ou génie de subsurface, un master recherche en géophysique, géochimie ou géologie, cohabilité avec l'[[École normale supérieure de la rue d'Ulm]]. L'institut possède également une école doctorale des [[Sciences de la Terre]] en collaboration avec l'[[université Paris-Cité]] et l'École normale supérieure<ref>{{Lien web|url=http://ed109.ipgp.fr/index.php/Accueil |titre=L'école doctorale des Sciences de la Terre |auteur= |année= |éditeur= |site=[http://ed109.ipgp.fr ed109.ipgp.fr] |consulté le=13 avril 2010}}</ref>.


En 2010, l'établissement compte dix-sept équipes de recherche<ref>{{Lien web|url = http://www.ipgp.fr/fr/organigramme-de-recherche|titre = Les équipes de recherche|auteur = |année = |éditeur = |site = [http://www.ipgp.fr www.ipgp.fr]|consulté le = 13 avril 2010}}</ref> associées dans leur ensemble au [[centre national de la recherche scientifique]], à [[Sorbonne Université]], à l'[[université Paris-Cité]] et à l'[[université de la Réunion]] sous la forme d'une unité mixte de recherche<ref>[http://www.upmc.fr/fr/recherche/pole_3/pole_terre_vivante_et_environnement/institut_de_physique_du_globe_de_paris_ipgp_umr_7154.html Institut de physique du Globe de Paris (IPGP) - UMR 7154], consulté sur www.upmc.fr, le {{date-|24 juillet 2011}}</ref>.
En 2010, l'établissement compte dix-sept équipes de recherche<ref>{{Lien web|url = http://www.ipgp.fr/fr/organigramme-de-recherche|titre = Les équipes de recherche|auteur = |année = |éditeur = |site = [http://www.ipgp.fr www.ipgp.fr]|consulté le = 13 avril 2010}}</ref> associées dans leur ensemble au [[centre national de la recherche scientifique]], à [[Sorbonne Université]], à l'[[université Paris-Cité]] et à l'[[université de la Réunion]] sous la forme d'une unité mixte de recherche<ref>[http://www.upmc.fr/fr/recherche/pole_3/pole_terre_vivante_et_environnement/institut_de_physique_du_globe_de_paris_ipgp_umr_7154.html Institut de physique du Globe de Paris (IPGP) - UMR 7154], consulté sur www.upmc.fr, le {{date-|24 juillet 2011}}</ref>.


L'institut est aussi partenaire du laboratoire international associé ''[[SALADYN]]'' créé en [[2013]]<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.ambafrance-cn.org/IMG/pdf/newsletter_13_final_-_fr.pdf |titre= Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » | site=[http://www.ambafrance-cn.org ambafrance-cn.org] | auteur = |consulté le=23 mai 2013.}}</ref>.
L'institut est aussi partenaire du laboratoire international associé ''[[SALADYN]]'' créé en [[2013]]<ref>{{pdf}}{{Lien web |url=http://www.ambafrance-cn.org/IMG/pdf/newsletter_13_final_-_fr.pdf |titre= Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » | site=[http://www.ambafrance-cn.org ambafrance-cn.org] | auteur = |consulté le=23 mai 2013.}}</ref>.

== Administration ==
L'institut a compté douze directeurs différents ; le premier d'entre eux, Charles Maurain, effectua le plus long mandat (20 années)<ref name="Historique"/>.

{{boîte déroulante/début|titre=Liste des directeurs successifs de l'institut de physique du globe de Paris}}
{| border="0" align="center" style="border: 1px solid #999; background-color:#FFFFFF" text-align: "center"; cellspacing="3px" cellpadding="10px"
|-align="center" bgcolor="#CCCCCC"
! Nom !! Début !! Fin
|-
| [[Charles Maurain]] || [[1921 en science|1921]] || [[1941 en science|1941]]
|-
| [[Jean Coulomb]] || [[1941 en science|1941]] || [[1958 en science|1958]]
|-
| [[Émile Thellier]] || [[1958 en science|1958]] || [[1967 en science|1967]]
|-
| [[Jean Delloue]] || [[1967 en science|1967]] || [[1971 en science|1971]]
|-
| [[Georges Jobert]] || [[1971 en science|1971]] || [[1976 en science|1976]]
|-
| [[Claude Allègre]] || [[1976 en science|1976]] || [[1991 en science|1991]]
|-
| [[Jean-Louis Le Mouël]] || [[1991 en science|1991]] || [[1996 en science|1996]]
|-
| [[Vincent Courtillot]] || [[1996 en science|1996]] || [[1999 en science|1999]]
|-
| [[Claude Jaupart]] || [[1999 en science|1999]] || [[2004 en science|2004]]
|-
| [[Vincent Courtillot]] || [[2004 en science|2004]] || [[2011 en science|2011]]
|-
| [[Claude Jaupart]] || [[2011 en science|2011]] || [[2015 en science|2015]]
|-
| [[Marc Chaussidon]] || [[2016 en science|2016]] || en cours
|}
{{boîte déroulante/fin}}


== Notes et références ==
== Notes et références ==
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=== Lien externe ===
=== Lien externe ===
{{Liens}}
{{Liens}}
* {{fr}}{{en}}[http://www.ipgp.fr Site officiel de l'Institut de physique du globe de Paris]
* {{mul|fr|en}} [http://www.ipgp.fr Site officiel de l'Institut de physique du globe de Paris]


{{Palette|Université Paris-Cité|Recherche publique française|Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel|Nouvelle université de Paris}}
{{Palette|Université Paris-Cité|Recherche publique française|Établissements publics à caractère scientifique, culturel et professionnel|Nouvelle université de Paris}}

Dernière version du 9 avril 2024 à 03:15

Institut de physique du globe de Paris
Logo de l'Institut de physique du globe de Paris
Histoire
Fondation
Cadre
Sigle
IPGPVoir et modifier les données sur Wikidata
Codes
UMR7154, UMS3454Voir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Enseignement supérieurVoir et modifier les données sur Wikidata
Campus
Siège
Pays
Coordonnées
Organisation
Directeur
Marc Chaussidon (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Organisations mères
Affiliation
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates
UAI
0753428UVoir et modifier les données sur Wikidata
Carte

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L'institut de physique du globe de Paris (IPGP) est un grand établissement d'enseignement supérieur et de recherche français dont le site principal se situe dans le 5e arrondissement de Paris, à Jussieu. Cet établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel étudie la Terre et les planètes depuis le noyau jusqu’aux enveloppes fluides les plus superficielles, à travers l’observation, l’expérimentation et la modélisation. Il a la charge de services d’observation labellisés en volcanologie, sismologie, magnétisme, gravimétrie et érosion à travers ses observatoires permanents sur les îles de Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et à Chambon-la-Forêt (France métropolitaine).

Créé en 1921 sous la forme d'un institut de l'université de Paris, puis de l'université Paris-VI, il est un établissement à part entière depuis 1990[2]. Il est responsable de plusieurs formations en collaboration avec l'Université Paris Cité.

Tout en préservant sa personnalité morale et juridique, l'IPGP devient le 20 mars 2019 un établissement-composante de la nouvelle Université Paris Cité, issue de la fusion des universités Paris Diderot et Paris Descartes[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1921, Charles Maurain et Edmond Rothé fondent les instituts de physique du globe à Paris, Strasbourg, Bagnères-de-Bigorre, Clermont-Ferrand puis, un peu plus tard, à Tamanrasset en Algérie[1].

En 1924, l'observatoire de Saint-Maur-des-Fossés qui dépend du Service Météorologique, est rattaché à l’Institut de physique du globe de Paris.

Dans les années 1930, un laboratoire d'observation est créé au pied du volcan martiniquais de la montagne Pelée[4].

En 1935, l’observatoire magnétique national est transféré du Val-Joyeux[1] à Chambon-la-Forêt[5].

En 1950, un laboratoire d'observation est créé au pied du volcan guadeloupéen de la Soufrière[6].

À la fin de l'année 1979, un observatoire est ouvert à proximité du volcan du Piton de la Fournaise à la Réunion[7].

Direction[modifier | modifier le code]

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[...]

Implantation[modifier | modifier le code]

L'observatoire magnétique national en forêt d'Orléans

Associé au CNRS, l'institut de physique du globe de Paris est situé au 1, rue Jussieu, à l'angle de la rue Cuvier et face au Jardin des plantes de Paris. Ce site est desservi par la station de métro Jussieu. Une antenne de l'institut se trouve sur le campus de l'Université Paris Cité dans le 13e arrondissement de la capitale.

Outre son implantation parisienne, l'institut de physique du globe de Paris est également présent sur d'autres sites :

Activités[modifier | modifier le code]

À ses missions de création et de transmission du savoir dans les champs des géosciences s’ajoute une mission d’observation des phénomènes naturels en volcanologie, sismologie et géomagnétisme. La surveillance des trois volcans actifs français, la Soufrière[6], la montagne Pelée[4] et le Piton de la Fournaise[7], est assurée par l'institut.

L'institut collabore à plusieurs projets de recherche industrielle, tels que les missions martiennes au travers de la conception de la caméra chimique Chemcam qui équipe le rover MSL de la NASA, lancé le 25 novembre 2011[11]. Il participe également à des missions planétaires, notamment à travers le développement du sismomètre de la mission SELENE 2 (Lune) et notamment InSight qui est installé sur Mars depuis début février 2019[12],[13]. On peut également citer d'autres axes comme le stockage géologique du dioxyde de carbone en collaboration avec Total et Schlumberger.

L'institut est responsable du parc instrumental de sismomètre en fond de mer de l'Institut national des sciences de l'univers (INSU) - CNRS[14].

Il est également responsable du Bureau central sismologique français.

L'IPGP héberge l'observatoire sismologique large bande Geoscope.

L'IPGP propose un master professionnel en génie de l'environnement ou génie de subsurface, un master recherche en géophysique, géochimie ou géologie, cohabilité avec l'École normale supérieure de la rue d'Ulm. L'institut possède également une école doctorale des Sciences de la Terre en collaboration avec l'université Paris-Cité et l'École normale supérieure[15].

En 2010, l'établissement compte dix-sept équipes de recherche[16] associées dans leur ensemble au centre national de la recherche scientifique, à Sorbonne Université, à l'université Paris-Cité et à l'université de la Réunion sous la forme d'une unité mixte de recherche[17].

L'institut est aussi partenaire du laboratoire international associé SALADYN créé en 2013[18].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a b et c « L'historique de l'institut », sur www.ipgp.fr, institut de physique du globe de Paris (consulté le )
  2. ↑ « Décret fondateur | INSTITUT DE PHYSIQUE DU GLOBE DE PARIS », sur www.ipgp.fr (consulté le )
  3. ↑ Décret n° 2019-209 du 20 mars 2019 portant création de l'université de Paris et approbation de ses statuts, (lire en ligne)
  4. ↑ a b et c « L'observatoire volcanologique et sismologique de Martinique », sur www.ipgp.fr (consulté le )
  5. ↑ « Un observatoire unique », sur www.loiret.com, Conseil général du Loiret, (consulté le )
  6. ↑ a b et c « L'observatoire volcanologique et sismologique de Guadeloupe », sur www.ipgp.fr, institut de physique du globe de Paris (consulté le )
  7. ↑ a b et c « L'observatoire volcanologique du Piton de la Fournaise », sur www.ipgp.fr (consulté le )
  8. ↑ « M. Jean-Louis Le Mouël directeur de l'Institut de physique du globe de Paris », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  9. ↑ « Décret du 24 mars 2016 portant nomination du directeur de l'Institut de physique du Globe de Paris - M. CHAUSSIDON (Marc) » (consulté le )
  10. ↑ « L'observatoire magnétique national », sur www.ipgp.fr (consulté le )
  11. ↑ « The ChemCam Instrument Suite on the Mars Science Laboratory (MSL) Rover: Body Unit and Combined System Tests » (consulté le )
  12. ↑ « Un instrument ultrasensible et ultrarésistant, déployé robotiquement », sur www.seis-insight.eu (consulté le )
  13. ↑ « InSight dévoile le sous-sol martien », sur CNRS Le journal (consulté le )
  14. ↑ « OBS INSU », sur Parc National INSU de sismométres fond de mer
  15. ↑ « L'école doctorale des Sciences de la Terre », sur ed109.ipgp.fr (consulté le )
  16. ↑ « Les équipes de recherche », sur www.ipgp.fr (consulté le )
  17. ↑ Institut de physique du Globe de Paris (IPGP) - UMR 7154, consulté sur www.upmc.fr, le
  18. ↑ [PDF]« Le Laboratoire International Associé du CNRS « SALADYN » », sur ambafrance-cn.org (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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