« Darkcore » : différence entre les versions
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Le '''darkcore''', ou '''doomcore'''<ref name=generation-ecstasy-p207-208/>, est un [[genre musical]] dérivé de la [[techno hardcore]], caractérisé par un tempo lent oscillant généralement entre 130 et 160 [[battement par minute|BPM]], et d'une ligne de [[grosse caisse|kicks]] semi-[[distorsion (musique)|distordus]]. Le genre musical emprunte typiquement le thème et les motifs sonores dissonants des [[film d'horreur|films d'horreur]], accompagnés d'une atmosphère sombre et oppressante, le tout mélangé avec une sonorité [[musique bruitiste|bruitiste]] et [[musique industrielle|industrielle]]. Le [[breakcore]] est dérivé du darkcore. le darkcore est aussi parfois appelé hardcore rave |
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Le '''Darkcore''' (ou '''Doomcore''') est un sous-genre du [[Techno Hardcore|Hardcore]]. Il est caractérisé par un [[tempo]] lent, oscillant de 130 à 160 [[BPM]] (faisant de ce genre l'un des plus lents du genre ''Hardcore''), et d'un [[kick]] semi-distordu. Certains des [[samples]] du Darkcore/Doomcore sont repris de [[films d'horreur]] et de [[bruit]]s industriels.<ref name=Dark>{{en}} [http://corehistory.blogspot.com/2009/12/doomcore-aka-darkcore.html Histoire du Darkcore]. Consulté le 9 août 2010.</ref> |
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== Histoire == |
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Contrairement au [[Terrorcore]], le Darkcore est appelé à être moins agressif mais beaucoup plus détaillé dans ces basses et dans son thème. Les [[Synthétiseur|synths]] sont plus criards et l'ambiance de ces musiques est similaire aux musiques industrielles. Bon nombre d'artistes utilisent le terme de ''Darkcore'' comme référence pour décrire un style de ''Hardcore'' malsain.<ref name=Dark/> |
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Les origines du darkcore peuvent être retracées au début des [[années 1990]], bien que la chanson ''{{lang|en|[[We Have Arrived (chanson de Mescalinum United)|We Have Arrived]]}}'' de [[Marc Acardipane|Mescalinum United]], la toute première musique [[techno hardcore]] soit initialement parue en 1989 ; cette chanson peut actuellement être répertoriée dans la catégorie darkcore de par sa sonorité sombre et son [[tempo]] lent. Fin 1992, les musiques dites ''happy'' (mélodieuses avec un thème non agressif) sont composées en parallèle à un autre genre musical plus sombre appelé {{citation|darkside}} ou {{citation|darkcore}}<ref name=generation-ecstasy-p207-208/>. À cette même période, nombre de musiques darkcore ont été composées par Marc Trauner sous divers alias. Le terme de darkcore émerge entre autres grâce au [[label discographique]] Supreme Intelligence dirigé par [[Patrick van Kerckhoven|DJ Ruffneck]], pour définir le style. Bien que Supreme Intelligence soit inactif depuis le début des années 2000, une sonorité similaire continue à être composée dans d'autres labels connexes tels que [[Enzyme Records|Enzyme X]] et Genosha. |
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Au début des [[années 2000]], certains artistes tentent de faire connaître le darkcore au grand public. Quelques années plus tard, des modifications ont été apportées au darkcore, les types de kicks et des synthétiseurs avaient évolué dans un style plus créatif et plus criard. Quelques artistes tels que {{Dr}}. Strange ou Joshua sont souvent référencés doomcore, mais il est noté que leur style est bien plus différent que le doomcore de l'époque, bien qu'ils suivent parfaitement le terme du malsain et du genre hardcore. |
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== Historique == |
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Les origines stylistiques du Darkcore datent du début des années [[1990]], après la création du ''[[techno hardcore|Hardcore]]'', retraçant un style bien similaire ''Hardcore'' de l'époque. ''We Have Arrived'' de Mescalinum United ([[Marc Trauner]]) du [[label]] ''R & S Records'' est le premier titre Darkcore paru en 1992.<ref>{{en}} [http://www.discogs.com/Mescalinum-United-We-Have-Arrived-Remixes-By-Aphex-Twin-The-Mover/master/6696 We Have Arrived] sur [[Discogs]]. Consulté le 9 août 2010.</ref>. Bon nombre des titres Darkcore ont été produits par Marc Trauner (mieux connu sous le nom de scène de [[Marc Acardipane]]).<ref name=Dark/> Au début des années [[2000]], certains artistes tentent de faire connaître le Darkcore au grand public. Quelques années plus tard, des modifications ont été apportées au Darkcore, le [[kick]] et le [[synth]] avait évolué dans un style plus créatif et plus criard. Quelques artistes tels que ''Dr.Strange'' or ''Joshua'' sont souvent référencé Doomcore, mais il est noté que leur style est bien plus différent que le Doomcore de l'époque, bien qu'ils suivent parfaitement le terme du malsain et du genre ''Hardcore''. |
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La différence notable entre le doomcore et le darkcore démontre que le darkcore actuel utilise souvent un kick distordu contrairement au doomcore. Il existe aussi une [[compilation (musique)|compilation]] [[Pays-Bas|hollandaise]] simplement intitulée ''Darkcore''<ref>{{lien web|lang=nl|url=https://partyflock.nl/party/4933:Darkcore|titre= Darkcore · The CD Release Party photos|site=[[Partyflock]]|consulté le=1 avril 2024}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|lang=en|url=https://www.mastersofhardcore.com/darkcore-9-out-now/|titre=Darkcore 9 out now!|date=12 décembre 2005|site=[[Masters of Hardcore]]|consulté le=1 avril 2024}}.</ref>, mais cet album ne contient que des titres plus rapides et plus mainstream ainsi que les compilations ''DNA - Dark Negative Antisocial'' et d'autres du label DNA Tracks. Il existe également un autre terme de darkcore faisant référence à un sous-genre de la [[jungle (musique)|musique jungle]]. |
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Le terme Darkcore a été créé grâce au label ''Supreme Intelligence'' de ''DJ Ruffneck'', pour définir le style. ''Supreme Intelligence'' est actuellement inactif, mais un son continue de vibrer dans d'autres labels tels qu' ''Enzyme X''. Ce son est similaire à l' [[Industrial Hardcore]], oscillant typiquement à 150-180 [[BPM]], alors que le Doomcore est généralement plus lent. |
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== Caractéristiques == |
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La différence notable entre le Doomcore et le Darkcore démontre que le Darkcore d'aujourd'hui utilise souvent un kick distordu contrairement au Doomcore. Il existe aussi une [[compilation]] [[Pays-Bas|hollandaise]] intitulée ''Darkcore'', mais cet album ne contient que des titres plus rapides et plus ''mainstream''. Il existe également un autre terme de Darkcore faisant référence à un sous-genre de la musique [[Jungle]].<ref name=Dark/> |
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Le darkcore est caractérisé par un tempo lent (avec quelques exceptions) oscillant généralement entre 130 et 160 [[battement par minute|BPM]], ce qui en fait l'un des sous-genres musicaux les plus lents dérivés de la [[techno hardcore]]. L'atmosphère des musiques, sombre et oppressante, est souvent similaire à celle de la [[musique industrielle]], du [[doom metal]] et du [[dark ambient]]. Typiquement, le darkcore imite ou utilise les motifs sonores dissonants développés par les compositeurs de musiques de [[film d'horreur|films d'horreur]] et thrillers<ref name=generation-ecstasy-p207-208>{{ouvrage|langue=en|auteur1=[[Simon Reynolds (critique musical)|Simon Reynolds]]|titre=Generation Ecstasy|sous-titre=Into the World of Techno and Rave Culture|éditeur=|année=2013|pages totales=480|page=207-208|isbn=978-1-136-78317-3|isbn2=1-136-78317-2|lire en ligne=https://books.google.fr/books?id=bAvy3S242wQC&pg=PA207&dq=darkcore+hardcore|consulté le={{1er}} mars 2014}}.</ref>. Techniquement, il se caractérise par une ligne de [[grosse caisse|kicks]] semi-[[distorsion (musique)|distordus]]. |
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== Artistes notables == |
== Artistes notables == |
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Ils comprennent : [[Marc Acardipane|Mescalinum United]], Fifth Era, [[Manu le Malin]], [[Dione (musicien)|E-Noid]]<ref name=":0">{{lien web|lang=nl|url=https://partyflock.nl/news/11535:Darkcore-vs-Terror|titre=Darkcore vs Terror|date=18 juillet 2008|auteur=Peppermill, Heerlen|site=[[Partyflock]]|consulté le=1 avril 2024}}.</ref>, [[Negative A]]<ref name=":0"/>, et [[DJ Plague]]<ref name=":0"/>. |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} [[DJ Dione]] |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} DJ Ruffneck |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Enzyme X |
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* {{drapeau|France}} Joshua |
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* {{drapeau|Allemagne}} [[Marc Acardipane]] |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Meagashira |
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* {{drapeau|Italie}} [[Meccano Twins]] |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Negative A |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Ophidian |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} The Outside Agency |
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== Notes et références == |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Bionic Recordings |
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* {{drapeau|Pays-Bas}} Enzyme X (label) |
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* {{drapeau|Allemagne}} Planet Core Productions |
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* {{drapeau|Allemagne}} S-G-C Records |
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{{Palette|Techno hardcore|Gabber|Musique électronique}} |
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[[Catégorie:Techno hardcore]] |
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[[ja:ダークコア]] |
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[[nl:Darkcore]] |
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Dernière version du 5 avril 2024 à 21:01
Cet article concerne le genre dérivé de la techno hardcore. Pour le genre drum and bass, voir Darkcore (drum and bass).
| Origines stylistiques | Techno hardcore, musique industrielle, jungle |
|---|---|
| Origines culturelles | Milieu des années 1990 |
| Instruments typiques | Boîte à rythmes, clavier, échantillonneur, séquenceur, synthétiseur |
| Popularité | Underground |
| Scènes régionales | Pays-Bas |
Le darkcore, ou doomcore[1], est un genre musical dérivé de la techno hardcore, caractérisé par un tempo lent oscillant généralement entre 130 et 160 BPM, et d'une ligne de kicks semi-distordus. Le genre musical emprunte typiquement le thème et les motifs sonores dissonants des films d'horreur, accompagnés d'une atmosphère sombre et oppressante, le tout mélangé avec une sonorité bruitiste et industrielle. Le breakcore est dérivé du darkcore. le darkcore est aussi parfois appelé hardcore rave
Histoire[modifier | modifier le code]
Les origines du darkcore peuvent être retracées au début des années 1990, bien que la chanson We Have Arrived de Mescalinum United, la toute première musique techno hardcore soit initialement parue en 1989 ; cette chanson peut actuellement être répertoriée dans la catégorie darkcore de par sa sonorité sombre et son tempo lent. Fin 1992, les musiques dites happy (mélodieuses avec un thème non agressif) sont composées en parallèle à un autre genre musical plus sombre appelé « darkside » ou « darkcore »[1]. À cette même période, nombre de musiques darkcore ont été composées par Marc Trauner sous divers alias. Le terme de darkcore émerge entre autres grâce au label discographique Supreme Intelligence dirigé par DJ Ruffneck, pour définir le style. Bien que Supreme Intelligence soit inactif depuis le début des années 2000, une sonorité similaire continue à être composée dans d'autres labels connexes tels que Enzyme X et Genosha.
Au début des années 2000, certains artistes tentent de faire connaître le darkcore au grand public. Quelques années plus tard, des modifications ont été apportées au darkcore, les types de kicks et des synthétiseurs avaient évolué dans un style plus créatif et plus criard. Quelques artistes tels que Dr. Strange ou Joshua sont souvent référencés doomcore, mais il est noté que leur style est bien plus différent que le doomcore de l'époque, bien qu'ils suivent parfaitement le terme du malsain et du genre hardcore.
La différence notable entre le doomcore et le darkcore démontre que le darkcore actuel utilise souvent un kick distordu contrairement au doomcore. Il existe aussi une compilation hollandaise simplement intitulée Darkcore[2],[3], mais cet album ne contient que des titres plus rapides et plus mainstream ainsi que les compilations DNA - Dark Negative Antisocial et d'autres du label DNA Tracks. Il existe également un autre terme de darkcore faisant référence à un sous-genre de la musique jungle.
Caractéristiques[modifier | modifier le code]
Le darkcore est caractérisé par un tempo lent (avec quelques exceptions) oscillant généralement entre 130 et 160 BPM, ce qui en fait l'un des sous-genres musicaux les plus lents dérivés de la techno hardcore. L'atmosphère des musiques, sombre et oppressante, est souvent similaire à celle de la musique industrielle, du doom metal et du dark ambient. Typiquement, le darkcore imite ou utilise les motifs sonores dissonants développés par les compositeurs de musiques de films d'horreur et thrillers[1]. Techniquement, il se caractérise par une ligne de kicks semi-distordus.
Artistes notables[modifier | modifier le code]
Ils comprennent : Mescalinum United, Fifth Era, Manu le Malin, E-Noid[4], Negative A[4], et DJ Plague[4].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Simon Reynolds, Generation Ecstasy : Into the World of Techno and Rave Culture, , 480 p. (ISBN 978-1-136-78317-3 et 1-136-78317-2, lire en ligne), p. 207-208.
- (nl) « Darkcore · The CD Release Party photos », sur Partyflock (consulté le ).
- (en) « Darkcore 9 out now! », sur Masters of Hardcore, (consulté le ).
- (nl) Peppermill, Heerlen, « Darkcore vs Terror », sur Partyflock, (consulté le ).
