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{{homonymes|SFX}}
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{{Infobox Société
{{Infobox Société
| couleur boîte = <!-- pour adapter la couleur de la boîte au logo -->
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| slogan =
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| action = retirée de cotation après la faillite de 2016
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| date de création = 2012
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| fondateur = Robert F. X. Sillerman (1948-2019)
| fondateur = Robert F. X. Sillerman (1948-2019)
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| siège (pays) = <!-- ne pas wikifier le nom du pays -->États-Unis
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| direction actuelle = <!-- le CEO ou PDG suffit -->Robert F. X. Sillerman <small>(jusque janvier 2016)</small><br />Michael Katzenstein <small>([[Intérim (travail)|intérim]] début 2016)</small><br>Randy Phillips
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{{terme défini|SFX Entertainment}}, renommée '''LiveStyle, Inc''' début 2017, est une entreprise américaine regroupant de nombreuses entités. SFX se concentre principalement sur des [[Événement (festival)|évènements]] en direct, des concerts et festivals ainsi que d'autres activités relatives à l'[[dance|EDM]] et la [[Culture techno|techno]]. Celle-ci est créée en {{date-|juin 2012}} par l'homme d'affaires Robert F. X. Sillerman comme une nouvelle incarnation de l'ancienne société du même nom, devenue depuis [[Live Nation Entertainment]].
'''SFX Entertainment''', renommée '''LiveStyle, Inc''' en début 2017, est une [[entreprise]] [[États-Unis|américaine]] regroupant de nombreuses entités. SFX se concentre principalement sur des [[Événement (festival)|évènements]] en direct, des concerts et festivals ainsi que d'autres activités relatives à l'[[electronic dance music|EDM]] et la [[Culture techno|techno]]. Celle-ci est créée en {{date-|juin 2012}} par l'homme d'affaires Robert F. X. Sillerman comme une nouvelle incarnation de l'ancienne société du même nom, devenue depuis [[Live Nation Entertainment]].


Ce holding est composé de divers grands promoteurs de la musique électronique ou de marques du festival, comme entre autres, Disco Donnie Presents, Creamfields Australia, Flavorus, Mounental Productions, Voodoo Experience, [[B2S|b2s]] ou l'allemand i-Motion. Mais également [[Tomorrowland (festival)|Tomorrowland]] hors Belgique, [[Thunderdome]], [[Trance Energy]], [[Q-dance]] et [[Sensation (festival)|Sensation]] de l'entreprise [[ID&T]], ainsi que des participations dans [[Rock in Rio (festival)|Rock in Rio]] ou Alda Events. SFX détient également le magasin de musique en ligne [[Beatport]], et plusieurs entreprises de développement web ou marketing axées sur la musique. La société se retrouve en faillite début 2016<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Apps|prénom1=Guettapen|titre=News : SFX Entertainment se déclare en faillite|url=http://www.guettapen.com/2016/02/02/news-sfx-entertainment-se-declare-en-faillite/|site=www.guettapen.com|consulté le=2020-03-27}}</ref>. L'action est retirée de cotation du NASDAQ ou elle avait le code SFXE depuis 2013.
Ce holding est composé de divers grands promoteurs de la musique électronique ou de marques du festival, comme entre autres, Disco Donnie Presents, Creamfields Australia, Flavorus, Mounental Productions, Voodoo Experience, [[B2S|b2s]] ou l'[[Allemands|Allemand]] i-Motion. Mais également [[Tomorrowland (festival)|Tomorrowland]] hors Belgique, [[Thunderdome]], Trance Energy, [[Q-dance]] et [[Sensation (festival)|Sensation]] de l'entreprise [[ID&T]], ainsi que des participations dans [[Rock in Rio (festival)|Rock in Rio]] ou Alda Events. SFX détient également le magasin de musique en ligne [[Beatport]], et plusieurs entreprises de développement web ou marketing axées sur la musique. La société se retrouve en faillite début 2016<ref>{{Lien web|langue=fr-FR|nom1=Apps|prénom1=Guettapen|titre=News : SFX Entertainment se déclare en faillite|url=http://www.guettapen.com/2016/02/02/news-sfx-entertainment-se-declare-en-faillite/|site=www.guettapen.com|consulté le=2020-03-27}}</ref>. L'action est retirée de cotation du NASDAQ ou elle avait le code SFXE depuis 2013.


== Historique ==
== Histoire ==
=== Préambule ===
=== Préambule ===
SFX Entertainment est fondée par {{Lien|langue=en|fr=Robert F. X. Sillerman}} dans les années 1990. Il commence à acheter des radios en 1978<ref name="BillBoard2012" /> et fait fortune dans ce domaine<ref name="NYT2012" />. Son modèle économique pour SFX se base sur l'acquisition et la consolidation des promoteurs de concerts régionaux dans une unique entité, créant ainsi des [[Synergie (entreprise)|synergies]]<ref name="NYT2012">{{Lien web|langue=en|auteur= Ben Sisario|url= https://www.nytimes.com/2012/06/06/business/media/mogul-to-increase-bets-on-electronic-dance-music.html |site= nytimes.com|date=5 juin 2012|consulté le=6 février 2016|titre= A Concert Mogul Is Betting on Electronic Dance Music}}</ref>. Dans les années qui suivent sa création, SFX achète une douzaine d'entreprises<ref name="NYT2012" />. En parallèle il crée {{nobr|SFX Broadcasting}} et fait l'acquisition de plus d'une centaine de radios, puis revend cette branche à [[IHeartMedia|Capstar Broadcasting]]<ref name="BillBoard2012" />. En quelques années, SFX représente plus d'un tiers du marché des concerts aux États-Unis<ref>{{Lien web|titre= Un festival belge pour un milliardaire américain|url= http://archives.lesoir.be/un-festival-belge-pour-un-milliardaire-americain_t-20120824-022FAE.html |site=archives.lesoir.be|éditeur=[[Le Soir]]|date=24 août 2012|consulté le=8 février 2016}}</ref>. En 2000, Robert Sillerman vend SFX Entertainement à [[Clear Channel Communications]] pour 4,4 milliards de dollars<ref name="NYT" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Clear Channel buys SFX |url=http://money.cnn.com/2000/02/29/bizbuzz/sfx/ |date=29 février 2000 |site=money.cnn.com |consulté le=5 février 2016}}</ref> ; Clear Channel Communications se divise ensuite en trois entités durant l'année 2005. Cette scission donne naissance à Live Nation. Après la fusion de cette dernière avec [[Ticketmaster]], la nouvelle structure se nomme [[Live Nation Entertainment]]<ref name="NYT2012" />. Celle-ci est le plus grand organisateur de concerts dans le monde<ref name="DJMag-Ca" />.
SFX Entertainment est fondée par {{Lien|langue=en|fr=Robert F. X. Sillerman}} dans les années 1990. Il commence à acheter des radios en 1978<ref name="BillBoard2012" /> et fait fortune dans ce domaine<ref name="NYT2012" />. Son modèle économique pour SFX se base sur l'acquisition et la consolidation des promoteurs de concerts régionaux dans une unique entité, créant ainsi des [[Synergie (entreprise)|synergies]]<ref name="NYT2012">{{Lien web|langue=en|auteur= Ben Sisario|url= https://www.nytimes.com/2012/06/06/business/media/mogul-to-increase-bets-on-electronic-dance-music.html |site= nytimes.com|date=5 juin 2012|consulté le=6 février 2016|titre= A Concert Mogul Is Betting on Electronic Dance Music}}</ref>. Dans les années qui suivent sa création, SFX achète une douzaine d'entreprises<ref name="NYT2012" />. En parallèle il crée {{nobr|SFX Broadcasting}} et fait l'acquisition de plus d'une centaine de radios, puis revend cette branche à [[IHeartMedia|Capstar Broadcasting]]<ref name="BillBoard2012" />. En quelques années, SFX représente plus d'un tiers du marché des concerts aux États-Unis<ref>{{Lien web|titre= Un festival belge pour un milliardaire américain|url= http://archives.lesoir.be/un-festival-belge-pour-un-milliardaire-americain_t-20120824-022FAE.html |site=archives.lesoir.be|éditeur=[[Le Soir]]|date=24 août 2012|consulté le=8 février 2016}}</ref>. En 2000, Robert Sillerman vend SFX Entertainement à [[iHeartMedia|Clear Channel Communications]] pour 4,4 milliards de dollars<ref name="NYT" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Clear Channel buys SFX |url=http://money.cnn.com/2000/02/29/bizbuzz/sfx/ |date=29 février 2000 |site=money.cnn.com |consulté le=5 février 2016}}</ref> ; Clear Channel Communications se divise ensuite en trois entités durant l'année 2005. Cette scission donne naissance à Live Nation. Après la fusion de cette dernière avec [[Ticketmaster]], la nouvelle structure se nomme [[Live Nation Entertainment]]<ref name="NYT2012" />. Celle-ci est le plus grand organisateur de concerts dans le monde<ref name="DJMag-Ca" />.


=== Renaissance ===
=== Renaissance ===
Robert Francis Xavier Sillerman fonde une nouvelle entreprise en 2012, SFX Entertainment, du même nom que sa précédente<ref name="NYT2012" />. Le modèle économique reste lui aussi identique<ref name="billboard2013" />. Pourtant, si certains DJ ou quelques festivals rapportent beaucoup d'argent, le potentiel économique du marché mondial de l'[[dance|EDM]] reste flou, sans certitude de rendement financier ; Sillerman annonce {{Citation|vouloir régner en maitre sur le secteur de la Dance Music<ref name="djmag-2015">{{Article |langue=fr|titre=Le krach de SFX|périodique=[[DJ Mag]] |numéro=12 |date= décembre 2015 - janvier 2016 |pages=33 |issn=2271-006X |consulté le=6 février 2016 }}</ref>}}, par ailleurs domaine dont il dit lui-même ne rien connaitre, en regroupant de multiples petites entreprises<ref name="BillBoard2012" />. Il ne rentre pas directement en concurrence avec le leader Clear Channel qui gère une multitude d'évènements majeurs sans être centré exclusivement sur l'EDM<ref name="BillBoard2012" />.
Robert Francis Xavier Sillerman fonde une nouvelle entreprise en 2012, SFX Entertainment, du même nom que sa précédente<ref name="NYT2012" />. Le modèle économique reste lui aussi identique<ref name="billboard2013" />. Pourtant, si certains DJ ou quelques festivals rapportent beaucoup d'argent, le potentiel économique du marché mondial de l'[[Electronic dance music|EDM]] reste flou, sans certitude de rendement financier ; Sillerman annonce {{Citation|vouloir régner en maitre sur le secteur de la Dance Music<ref name="djmag-2015">{{Article |langue=fr|titre=Le krach de SFX|périodique=[[DJ Magazine|DJ Mag]] |numéro=12 |date= décembre 2015 - janvier 2016 |pages=33 |issn=2271-006X |consulté le=6 février 2016 }}</ref>}}, par ailleurs domaine dont il dit lui-même ne rien connaitre, en regroupant de multiples petites entreprises<ref name="BillBoard2012" />. Il ne rentre pas directement en concurrence avec le leader Clear Channel qui gère une multitude d'évènements majeurs sans être centré exclusivement sur l'EDM<ref name="BillBoard2012" />.


Il achète l'entreprise américaine organisatrice de [[Rave party|rave]], Disco Productions<ref name="NYT2012" /> puis l'organisateur de concerts colorés {{Lien|Life in Color}}<ref name="BillBoard2012">{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason |titre=Robert F.X. Sillerman's Empire State of Mind |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/1083962/robert-fx-sillermans-empire-state-of-mind |date=17 septembre 2012 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref group=n>L'entreprise est baptisée Life in Color à la suite de son achat mais s'appelle à l'origine DayGlow Tour.</ref>. SFX prend début 2013 les trois quarts du néerlandais [[ID&T]], alors organisateur ou coorganisateur de [[Q-dance]], [[Mystery Land]], [[Sensation (festival)|Sensation]], [[Tomorrowland (festival)|Tomorrowland]] et l'édition 2015 du festival new-yorkais multi-récompensé [[Electric Zoo]]<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=J.P. |url= https://www.nytimes.com/2015/09/07/arts/music/review-electric-zoo-a-menagerie-designed-for-dancing.html?_r=0 |site=nytimes.com |titre=Electric Zoo, a Menagerie Designed for Dancing|consulté le=8 février 2016|date=6 septembre 2015}}</ref> appartenant à Made Event, autre filiale de SFX<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Book|titre= SFX Entertainment buys Made Event, producer of New York City's Electric Zoo Festival |url= http://www.musictimes.com/articles/2126/20131105/sfx-entertainment-buys-made-event-producer-new-york-citys-electric.htm|date=5 novembre 2013|site= musictimes.com|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La totalité d'ID&T est acquise quelque temps après<ref name="100%IDT">{{lien web|langue=en|url=http://www.businesswire.com/news/home/20131021005421/en/SFX-Entertainment-Acquires-100-IDT-World-Leader|titre=SFX Entertainment Acquires 100% of ID&T, World Leader of Dance Music Events|site=[[Business Wire]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La [[coentreprise]] ainsi créée engendre ID&T North America<ref>{{Lien web|langue=en|auteur= Ray Waddell|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/1552460/sfx-entertainment-gets-funding-from-communications |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |date=18 mars 2013|consulté le=7 février 2016|titre= SFX Entertainment Gets Funding From Communications Giant WPP}}</ref>{{,}}<ref name="voodoo">{{Lien web|langue=en|auteur=Kerri Mason|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/touring/1521628/exclusive-sfx-acquires-idt-voodoo-experience |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |titre=SFX Acquires ID&T, Voodoo Experience |date=23 janvier 2013|consulté le=6 février 2016}}</ref> qui devient une filiale et développe ainsi {{Lien|langue=en|trad=TomorrowWorld|fr=TomorrowWorld (festival)|texte=TomorrowWorld}}<ref name="billboard2013">{{Lien web|langue=en|auteur=Kerri Mason|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/1553846/sfx-purchases-75-stake-in-idt-announce-us-edition-of-tomorrowland-at-ultra |titre= SFX Purchases 75% Stake in ID&T, Announce U.S. Edition of Tomorrowland at Ultra|date=21 mars 2013|consulté le=6 février 2016}}</ref>{{,}}<ref name="100%IDT" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason |titre=SFX's Inaugural US Launch of TomorrowWorld Draws 140K Without Incident |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/5740660/sfxs-inaugural-us-launch-of-tomorrowworld-draws-140k-without-incident |date=30 septembre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref> et Tomorrowland au Brésil. Les droits de Tomorrowland en Belgique sont repris par Manu et Michiel Beers créant ainsi une indépendance pour cette édition européenne par rapport à SFX et aux deux éditions se déroulant sur le [[continent américain]]<ref name="lecho-fevrier-sfx">{{Lien web|auteur= Salim Nesba|url= http://www.lecho.be/entreprises/divertissement/Tomorrowland_risque_de_perdre_un_soutien_de_taille.9727228-3057.art |site=lecho.be|éditeur=[[L'Écho]] |titre=Tomorrowland risque de perdre un soutien de taille|jour=1|mois=2|année=2016|consulté le=2 février 2016}}</ref>.
Il achète l'entreprise américaine organisatrice de [[Rave party|rave]], Disco Productions<ref name="NYT2012" /> puis l'organisateur de concerts colorés {{Lien|Life in Color}}<ref name="BillBoard2012">{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason |titre=Robert F.X. Sillerman's Empire State of Mind |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/1083962/robert-fx-sillermans-empire-state-of-mind |date=17 septembre 2012 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref group=n>L'entreprise est baptisée Life in Color à la suite de son achat mais s'appelle à l'origine DayGlow Tour.</ref>. SFX prend début 2013 les trois quarts du néerlandais [[ID&T]], alors organisateur ou coorganisateur de [[Q-dance]], [[Mystery Land]], [[Sensation (festival)|Sensation]], [[Tomorrowland (festival)|Tomorrowland]] et l'édition 2015 du festival new-yorkais multi-récompensé [[Electric Zoo]]<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=J.P. |url= https://www.nytimes.com/2015/09/07/arts/music/review-electric-zoo-a-menagerie-designed-for-dancing.html?_r=0 |site=nytimes.com |titre=Electric Zoo, a Menagerie Designed for Dancing|consulté le=8 février 2016|date=6 septembre 2015}}</ref> appartenant à Made Event, autre filiale de SFX<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Book|titre= SFX Entertainment buys Made Event, producer of New York City's Electric Zoo Festival |url= http://www.musictimes.com/articles/2126/20131105/sfx-entertainment-buys-made-event-producer-new-york-citys-electric.htm|date=5 novembre 2013|site= musictimes.com|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La totalité d'ID&T est acquise quelque temps après<ref name="100%IDT">{{lien web|langue=en|url=http://www.businesswire.com/news/home/20131021005421/en/SFX-Entertainment-Acquires-100-IDT-World-Leader|titre=SFX Entertainment Acquires 100% of ID&T, World Leader of Dance Music Events|site=[[Business Wire]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La [[coentreprise]] ainsi créée engendre ID&T North America<ref>{{Lien web|langue=en|auteur= Ray Waddell|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/1552460/sfx-entertainment-gets-funding-from-communications |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |date=18 mars 2013|consulté le=7 février 2016|titre= SFX Entertainment Gets Funding From Communications Giant WPP}}</ref>{{,}}<ref name="voodoo">{{Lien web|langue=en|auteur=Kerri Mason|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/touring/1521628/exclusive-sfx-acquires-idt-voodoo-experience |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |titre=SFX Acquires ID&T, Voodoo Experience |date=23 janvier 2013|consulté le=6 février 2016}}</ref> qui devient une filiale et développe ainsi [[Tomorrowland (festival)#TomorrowWorld|TomorrowWorld]]<ref name="billboard2013">{{Lien web|langue=en|auteur=Kerri Mason|url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/1553846/sfx-purchases-75-stake-in-idt-announce-us-edition-of-tomorrowland-at-ultra |titre= SFX Purchases 75% Stake in ID&T, Announce U.S. Edition of Tomorrowland at Ultra|date=21 mars 2013|consulté le=6 février 2016}}</ref>{{,}}<ref name="100%IDT" />{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason |titre=SFX's Inaugural US Launch of TomorrowWorld Draws 140K Without Incident |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/5740660/sfxs-inaugural-us-launch-of-tomorrowworld-draws-140k-without-incident |date=30 septembre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref> et Tomorrowland au Brésil. Les droits de Tomorrowland en Belgique sont repris par Manu et Michiel Beers créant ainsi une indépendance pour cette édition européenne par rapport à SFX et aux deux éditions se déroulant sur le [[Amérique|continent américain]]<ref name="lecho-fevrier-sfx">{{Lien web|auteur= Salim Nesba|url= http://www.lecho.be/entreprises/divertissement/Tomorrowland_risque_de_perdre_un_soutien_de_taille.9727228-3057.art |site=lecho.be|éditeur=[[L'Écho]] |titre=Tomorrowland risque de perdre un soutien de taille|jour=1|mois=2|année=2016|consulté le=2 février 2016}}</ref>.


Alors que le géant de la publicité [[WPP]] investi plusieurs millions de dollars dans SFX<ref>{{Lien web|langue=en|url= http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2013/03/18/wpp-invests-in-sfx-entertainment/?_r=0|éditeur= The New York Times|titre= WPP to Invest in SFX Entertainment |date=18 mars 2013|consulté le=7 février 2016|auteur=Ben Sisario}}</ref>, celle-ci fait l'acquisition partielle de [[Beatport]]<ref name="NYT">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Buys Electronic Dance Music Site |site=[[The New York Times]]|date= 26 février 2013|url= http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2013/02/26/sfx-entertainment-buys-electronic-dance-music-site/?_r=0 |consulté le=6 février 2016}}</ref> en 2013. Dans la même période, c'est une partie de l'entreprise néerlandaise [[B2S|b2s]] ainsi que l'agence [[marketing]] {{Lien|langue=en|fr=Fame House}}, la plateforme digitale [[:en:Derrick Fung#Tunezy|Tunezy]] et le développeur d'applications Arc90<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Glenn Peoples|url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/5770373/sfx-beefing-up-digital-capabilities-plans-to-buy-tunezy |titre= SFX Beefing Up Digital Capabilities, Plans to Buy Tunezy, Fame House and Arc90|date=24 octobre 2013|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref> qui passent sous le giron de SFX. L'entreprise devient majoritaire dans Beatport l'année suivante<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.edmtunes.com/2014/03/sfx-acquires-another-event-organizer-dutch-company-b2s/|titre=SFX Acquires Another Event Organizer: Dutch Company b2s |auteur=James Brannigan |date=6 mars 2014|site=edmtunes.com |consulté le=6 février 2016}}</ref> et achète le réseau social {{Lang|en|Listn}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre= SFX Buys Listn (via Beatport) and Immediately Shuts It Down, Acquires Staff |auteur=Ryan Book|url=http://www.musictimes.com/articles/13241/20141023/sfx-buys-listn-via-beatport-immediately-shuts-down-acquires-staff.htm |site= musictimes.com |date=23 octobre 2014|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur= Julien Brault |url= https://www.lesaffaires.com/blogues/julien-brault/acquise-par-sfx-entertainment-listn-retire-son-lecteur-de-musique-de-l-app-store/573102 |éditeur=[[Les Affaires]] |date=20 octobre 2014|consulté le=7 février 2016|titre= Acquise par SFX Entertainment, Listn retire son lecteur de musique de l'App Store}}</ref>.
Alors que le géant de la publicité [[WPP]] investi plusieurs millions de dollars dans SFX<ref>{{Lien web|langue=en|url= http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2013/03/18/wpp-invests-in-sfx-entertainment/?_r=0|éditeur= The New York Times|titre= WPP to Invest in SFX Entertainment |date=18 mars 2013|consulté le=7 février 2016|auteur=Ben Sisario}}</ref>, celle-ci fait l'acquisition partielle de [[Beatport]]<ref name="NYT">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Buys Electronic Dance Music Site |site=[[The New York Times]]|date= 26 février 2013|url= http://mediadecoder.blogs.nytimes.com/2013/02/26/sfx-entertainment-buys-electronic-dance-music-site/?_r=0 |consulté le=6 février 2016}}</ref> en 2013. Dans la même période, c'est une partie de l'entreprise néerlandaise [[B2S|b2s]] ainsi que l'agence [[marketing]] {{Lien|langue=en|fr=Fame House}}, la plateforme digitale [[:en:Derrick Fung#Tunezy|Tunezy]] et le développeur d'applications Arc90<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Glenn Peoples|url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/5770373/sfx-beefing-up-digital-capabilities-plans-to-buy-tunezy |titre= SFX Beefing Up Digital Capabilities, Plans to Buy Tunezy, Fame House and Arc90|date=24 octobre 2013|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref> qui passent sous le giron de SFX. L'entreprise devient majoritaire dans Beatport l'année suivante<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.edmtunes.com/2014/03/sfx-acquires-another-event-organizer-dutch-company-b2s/|titre=SFX Acquires Another Event Organizer: Dutch Company b2s |auteur=James Brannigan |date=6 mars 2014|site=edmtunes.com |consulté le=6 février 2016}}</ref> et achète le réseau social {{Lang|en|Listn}}<ref>{{Lien web|langue=en|titre= SFX Buys Listn (via Beatport) and Immediately Shuts It Down, Acquires Staff |auteur=Ryan Book|url=http://www.musictimes.com/articles/13241/20141023/sfx-buys-listn-via-beatport-immediately-shuts-down-acquires-staff.htm |site= musictimes.com |date=23 octobre 2014|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|auteur= Julien Brault |url= https://www.lesaffaires.com/blogues/julien-brault/acquise-par-sfx-entertainment-listn-retire-son-lecteur-de-musique-de-l-app-store/573102 |éditeur=[[Les Affaires]] |date=20 octobre 2014|consulté le=7 février 2016|titre= Acquise par SFX Entertainment, Listn retire son lecteur de musique de l'App Store}}</ref>.


Dans la même période, SFX prend des droits dans plusieurs boîtes de nuit situées dans la région de Miami<ref name="NYT" /> appartenant à Opium Group et Miami Marketing Group<ref name="voodoo" />, ainsi que dans MMG Nightlife issu de la même ville de la [[Côte Est des États-Unis|côte Est]], puis les entreprises de [[Nouvelle-Orléans]] {{Lien|Voodoo Experience}}<ref name="voodoo" /> et {{Lien|Huka Entertainment}} ainsi que React Presents qui organise entre autres le festival {{Lien|trad=Spring Awakening (festival)|fr=Spring Awakening (festival)|texte=Spring Awakening}}<ref name="DJMag-Ca">{{Lien web|url=http://quebec.djmag.ca/blog/2014/02/25/sfx-entertainment-poursuit-ses-acquisitions/|titre=SFX ENTERTAINMENT poursuit ses acquisitions|site=quebec.djmag.ca|éditeur=[[DJ Magazine]] (Canada)|date=2014|consulté le=8 février 2016|auteur=Cassandria Daiva|brisé le=}}</ref>. De l'autre côté du globe, SFX fait l'acquisition de l'australien Totem OneLove Group<ref name="totem">{{Lien web |langue=en |auteur=Andrew Flanagan |titre=SFX Acquires Australian Promoter and Dance Festival House Totem OneLove |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/5770714/sfx-acquires-australian-promoter-and-dance-festival-house-totem |date=30 octobre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref group=n>Totem OneLove Group est le résultat de la fusion en 2007 de Totem Industries and Hardware Corp. avec OneLove Music Group.</ref>, mettant ainsi la main sur les festivals {{Lien|langue=en|fr=Creamfields Australia}} ou {{Lien|langue=en|fr=Stereosonic}}. SFX achète également l’organisateur allemand du festival [[Nature One]], i-Motion puis, un an plus tard, prend la moitié du néerlandais [[Alda Events]], [[Tournée|tourneur]] de [[Armin van Buuren]] ou [[Hardwell]], coorganisateur de l'[[Amsterdam Music Festival]] ; SFX se renforce ainsi en Europe<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Andrew Flanagan |titre= SFX Acquires Major German Promoter i-Motion for $21 Million |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/5793299/sfx-acquires-major-german-promoter-i-motion-for-21-million |date=19 novembre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton |url= http://www.musictimes.com/articles/17546/20141126/sfx-purchases-50-percent-stake-alda-events-dutch-dance-music-event-promoter.htm|titre= SFX Purchases 50% Stake in Alda Events, Dutch Dance Music Event Promoter|site=musictimes.com|date= 26 novembre 2014|consulté le=7 février 2016}}</ref>. En {{date-|septembre 2014}}, c'est le brésilien Plus Talent qui est acquis, cette nouvelle filiale prenant en charge les futures éditions de Tomorrowland dans son pays<ref>{{Lien web |langue=en |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/6251385/sfx-buys-brazilian-agency-promoter-plus-talent|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |date=12 septembre 2014|consulté le=7 février 2016|titre=SFX Buys Brazilian Agency, Promoter Plus Talent}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Morgan Susalka|url= http://www.edmtunes.com/2014/09/sfx-acquires-brazilian-agency-promoter-event-producer-plus-talent/ |site=edmtunes.com| titre=SFX acquires Brazilian agency, promoter and event producer, ‘Plus Talent’|date=15 septembre 2014|consulté le=8 février 2016}}</ref>.
Dans la même période, SFX prend des droits dans plusieurs boîtes de nuit situées dans la région de Miami<ref name="NYT" /> appartenant à Opium Group et Miami Marketing Group<ref name="voodoo" />, ainsi que dans MMG Nightlife issu de la même ville de la [[Côte est des États-Unis|côte Est]], puis les entreprises de [[La Nouvelle-Orléans]] {{Lien|Voodoo Experience}}<ref name="voodoo" /> et {{Lien|Huka Entertainment}} ainsi que React Presents qui organise entre autres le festival {{Lien|trad=Spring Awakening (festival)|fr=Spring Awakening (festival)|texte=Spring Awakening}}<ref name="DJMag-Ca">{{Lien web|url=http://quebec.djmag.ca/blog/2014/02/25/sfx-entertainment-poursuit-ses-acquisitions/|titre=SFX ENTERTAINMENT poursuit ses acquisitions|site=quebec.djmag.ca|éditeur=[[DJ Magazine]] (Canada)|date=2014|consulté le=8 février 2016|auteur=Cassandria Daiva|brisé le=}}</ref>. De l'autre côté du globe, SFX fait l'acquisition de l'australien Totem OneLove Group<ref name="totem">{{Lien web |langue=en |auteur=Andrew Flanagan |titre=SFX Acquires Australian Promoter and Dance Festival House Totem OneLove |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/5770714/sfx-acquires-australian-promoter-and-dance-festival-house-totem |date=30 octobre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref group=n>Totem OneLove Group est le résultat de la fusion en 2007 de Totem Industries and Hardware Corp. avec OneLove Music Group.</ref>, mettant ainsi la main sur les festivals {{Lien|langue=en|fr=Creamfields Australia}} ou {{Lien|langue=en|fr=Stereosonic}}. SFX achète également l’organisateur allemand du festival [[Nature One]], i-Motion puis, un an plus tard, prend la moitié du néerlandais [[Alda Events]], [[Tournée|tourneur]] de [[Armin van Buuren]] ou [[Hardwell]], coorganisateur de l'[[Amsterdam Music Festival]] ; SFX se renforce ainsi en Europe<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Andrew Flanagan |titre= SFX Acquires Major German Promoter i-Motion for $21 Million |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/5793299/sfx-acquires-major-german-promoter-i-motion-for-21-million |date=19 novembre 2013 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton |url= http://www.musictimes.com/articles/17546/20141126/sfx-purchases-50-percent-stake-alda-events-dutch-dance-music-event-promoter.htm|titre= SFX Purchases 50% Stake in Alda Events, Dutch Dance Music Event Promoter|site=musictimes.com|date= 26 novembre 2014|consulté le=7 février 2016}}</ref>. En {{date-|septembre 2014}}, c'est le brésilien Plus Talent qui est acquis, cette nouvelle filiale prenant en charge les futures éditions de Tomorrowland dans son pays<ref>{{Lien web |langue=en |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/global/6251385/sfx-buys-brazilian-agency-promoter-plus-talent|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]] |date=12 septembre 2014|consulté le=7 février 2016|titre=SFX Buys Brazilian Agency, Promoter Plus Talent}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Morgan Susalka|url= http://www.edmtunes.com/2014/09/sfx-acquires-brazilian-agency-promoter-event-producer-plus-talent/ |site=edmtunes.com| titre=SFX acquires Brazilian agency, promoter and event producer, ‘Plus Talent’|date=15 septembre 2014|consulté le=8 février 2016}}</ref>.


Environ les trois quarts des revenus de SFX proviennent alors des festivals et tournées d'artistes avec la branche {{nobr|SFX Global Touring}}, le reste étant le téléchargement légal, des activités marketing ou la vente de billets<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Glenn Peoples et Megan Buerger |titre= Restructuring, Possible Layoffs to Come at SFX |url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/legal-and-management/6319779/restructuring-possible-layoffs-to-come-at-sfx |date=14 novembre 2014 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La prise de participation majoritaire de l'entreprise néerlandaise Paylogic fin 2013 (revendue plus tard) permet de renforcer cette dernière activité déjà réalisée par [[Eventbrite]] et d'utiliser son savoir-faire, en matière de commercialisation de tickets, aux États-Unis, principalement pour les marques d'ID&T s'exportant de l'autre côté de l'Atlantique<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Mitchell Peters |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/touring/5812319/sfx-enters-ticketing-business-with-162-million-acquisition-of|titre= SFX Enters Ticketing Business with $16.2 Million Acquisition of Europe's Paylogic|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|date=3 décembre 2013|consulté le=7 février 2016}}</ref>. Dans le même domaine d'activité, SFX établit en 2014 un accord commercial pour cinq ans avec l'entreprise de revente de billets [[Viagogo]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/6128679/sfx-and-viagogo-sign-five-year-75-million-global |site=billboard.com |éditeur=[[Billboard]] |titre= SFX and Viagogo Sign Five-Year, $75 Million Global Sponsorship Deal|date=20 juin 2014|auteur=Richard Smirke|consulté le=15 février 2016}}</ref>. Mais deux ans plus tard rien ne va plus entre les deux entreprises : Viagogo attaque SFX devant les tribunaux américains, cette dernière n'ayant jamais réussi à s'entendre avec le revendeur, elle lui doit {{nombre|1.6 million}} de dollars<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Public falling out for Viagogo and SFX |url=https://www.iq-mag.net/2016/08/public-falling-out-viagogo-sfx-entertainment/#.XE8Qz_xCdBw |date=8 août 2016 |site=iq-mag.net |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Chris Cooke |titre=Viagogo given green light to pursue legal action against SFX |url=https://completemusicupdate.com/article/viagogo-given-green-light-to-pursue-legal-action-against-sfx/ |date=10 septembre 2016 |site=completemusicupdate.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://themusicnetwork.com/ticket-reseller-viagogo-seeks-usdollar16m-from-sfx/ |site=themusicnetwork.com| date=10 août 2016|titre=Ticket reseller viagogo seeks US$1.6M+ from SFX }}</ref>. SFX perd de l'argent depuis le début ; juste avant l'entrée en bourse, toutes ses acquisitions laissent toujours dubitatifs les analystes sur la rentabilité du modèle économique<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason|titre= EDM's Dead, Long Live... EMC? SFX's IPO Looms Large While the Industry Sells Out |url = http://www.billboard.com/biz/articles/news/branding/5657763/edms-dead-long-live-emc-sfxs-ipo-looms-large-while-the-industry?page=0%2C2 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}} (3 pages)</ref>.
Environ les trois quarts des revenus de SFX proviennent alors des festivals et tournées d'artistes avec la branche {{nobr|SFX Global Touring}}, le reste étant le téléchargement légal, des activités marketing ou la vente de billets<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Glenn Peoples et Megan Buerger |titre= Restructuring, Possible Layoffs to Come at SFX |url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/legal-and-management/6319779/restructuring-possible-layoffs-to-come-at-sfx |date=14 novembre 2014 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}}</ref>. La prise de participation majoritaire de l'entreprise néerlandaise Paylogic fin 2013 (revendue plus tard) permet de renforcer cette dernière activité déjà réalisée par [[Eventbrite]] et d'utiliser son savoir-faire, en matière de commercialisation de tickets, aux États-Unis, principalement pour les marques d'ID&T s'exportant de l'autre côté de l'Atlantique<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Mitchell Peters |url= http://www.billboard.com/biz/articles/news/touring/5812319/sfx-enters-ticketing-business-with-162-million-acquisition-of|titre= SFX Enters Ticketing Business with $16.2 Million Acquisition of Europe's Paylogic|site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|date=3 décembre 2013|consulté le=7 février 2016}}</ref>. Dans le même domaine d'activité, SFX établit en 2014 un accord commercial pour cinq ans avec l'entreprise de revente de billets [[Viagogo]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=http://www.billboard.com/biz/articles/news/digital-and-mobile/6128679/sfx-and-viagogo-sign-five-year-75-million-global |site=billboard.com |éditeur=[[Billboard]] |titre= SFX and Viagogo Sign Five-Year, $75 Million Global Sponsorship Deal|date=20 juin 2014|auteur=Richard Smirke|consulté le=15 février 2016}}</ref>. Mais deux ans plus tard rien ne va plus entre les deux entreprises : Viagogo attaque SFX devant les tribunaux américains, cette dernière n'ayant jamais réussi à s'entendre avec le revendeur, elle lui doit {{nombre|1.6 million}} de dollars<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre=Public falling out for Viagogo and SFX |url=https://www.iq-mag.net/2016/08/public-falling-out-viagogo-sfx-entertainment/#.XE8Qz_xCdBw |date=8 août 2016 |site=iq-mag.net |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Chris Cooke |titre=Viagogo given green light to pursue legal action against SFX |url=https://completemusicupdate.com/article/viagogo-given-green-light-to-pursue-legal-action-against-sfx/ |date=10 septembre 2016 |site=completemusicupdate.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://themusicnetwork.com/ticket-reseller-viagogo-seeks-usdollar16m-from-sfx/ |site=themusicnetwork.com| date=10 août 2016|titre=Ticket reseller viagogo seeks US$1.6M+ from SFX }}</ref>. SFX perd de l'argent depuis le début ; juste avant l'entrée en bourse, toutes ses acquisitions laissent toujours dubitatifs les analystes sur la rentabilité du modèle économique<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Kerri Mason|titre= EDM's Dead, Long Live... EMC? SFX's IPO Looms Large While the Industry Sells Out |url = http://www.billboard.com/biz/articles/news/branding/5657763/edms-dead-long-live-emc-sfxs-ipo-looms-large-while-the-industry?page=0%2C2 |site= billboard.com|éditeur=[[Billboard]]|consulté le=7 février 2016}} (3 pages)</ref>.
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Fin 2013 SFX est cotée en bourse à treize dollars l'action<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario et Michael J. de la Merced|url= https://www.nytimes.com/2013/10/09/business/media/sfx-entertainment-prices-its-ipo-at-13-a-share.html |titre=SFX Entertainment Prices Its I.P.O. at $13 a Share |date=8 octobre 2013|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>. La valeur de celle-ci chute à neuf dollars en quelques jours<ref name="totem" />, puis descend à moins d'un dollar fin 2015<ref name="djmag-2015" />{{,}}<ref name="chute2015">{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/49764/20151001/sfx-entertainment-extends-bid-deadline-sale-assets.htm |site=musictimes.com |titre=SFX Entertainment Extends Bid Deadline For Sale Of Company Assets|date=1{{er}} octobre 2015|consulté le=8 février 2016}}</ref>. Car entre-temps, le [[Fonds de placement|fonds d'investissement]] Maglan Capital cède la participation qu'il détient dans SFX, ainsi que le fond Virtual Point Holdings, ce dernier n'ayant conservé les actions que six semaines. Robert Sillerman s'est engagé en juin, lors de la cession des titres aux fonds d'investissement, à racheter ces actions à un peu plus de cinq dollars<ref name="NYT-12aout" />. Sillerman possède déjà 40 % de son entreprise<ref name="NYT2016" /> et souhaite posséder l'ensemble. Après une proposition vers trois dollars l'action, il fait finalement marche arrière et retire son offre<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/55209/20151119/robert-sillerman-withdraws-offer-sfx-private.htm |titre=Robert Sillerman Withdraws Offer To Take SFX Private|date=19 novembre 2015|consulté le=5 février 2016 |site=musictimes.com}}</ref>. Malgré sa fortune personnelle, les marchés doutent de sa capacité à financer cette acquisition et le titre plonge plus encore<ref name="NYT-12aout">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario|url=https://www.nytimes.com/2015/08/13/business/money-ills-raise-doubts-on-plan-to-take-sfx-entertainment-private.html?ref=topics |titre=Money Ills Raise Doubts on Plan to Take SFX Entertainment Private |date=12 août 2015|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |url = https://www.nytimes.com/2015/08/15/business/media/sfx-entertainment-is-back-on-the-block.html?ref=topics |date=14 août 2015|titre= SFX Entertainment Is Back on the Block|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref> ; la valeur de l’entreprise est divisée par douze<ref>{{Lien web|auteur=Belga News |titre=Un partenaire étranger du festival Tomorrowland au bord de la faillit |url= https://www.rtbf.be/info/economie/detail_un-partenaire-etranger-du-festival-tomorrowland-au-bord-de-la-faillite?id=9063578 |date=27 août 2015 |site=rtbf.be |consulté le=5 février 2016}}</ref> et de sérieuses rumeurs de vente des entreprises détenues apparaissent<ref name="musictimes-sept2015">{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/49562/20150929/sfx-reportedly-planning-asset-firesale-tomorrowworld-nightmare.htm |site=musictimes.com |titre= SFX Reportedly Planning Asset Firesale After TomorrowWorld Nightmare |date=29 septembre 2015 |consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url = http://www.musictimes.com/articles/56438/20151130/sfx-entertainment-restructure-debts-sell-assets.htm |titre= SFX Entertainment Looks To Restructure Debts, Sell Assets|date=30 novembre 2015|consulté le=7 février 2016|site=musictimes.com}}</ref>.
Fin 2013 SFX est cotée en bourse à treize dollars l'action<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario et Michael J. de la Merced|url= https://www.nytimes.com/2013/10/09/business/media/sfx-entertainment-prices-its-ipo-at-13-a-share.html |titre=SFX Entertainment Prices Its I.P.O. at $13 a Share |date=8 octobre 2013|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>. La valeur de celle-ci chute à neuf dollars en quelques jours<ref name="totem" />, puis descend à moins d'un dollar fin 2015<ref name="djmag-2015" />{{,}}<ref name="chute2015">{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/49764/20151001/sfx-entertainment-extends-bid-deadline-sale-assets.htm |site=musictimes.com |titre=SFX Entertainment Extends Bid Deadline For Sale Of Company Assets|date=1{{er}} octobre 2015|consulté le=8 février 2016}}</ref>. Car entre-temps, le [[Fonds de placement|fonds d'investissement]] Maglan Capital cède la participation qu'il détient dans SFX, ainsi que le fond Virtual Point Holdings, ce dernier n'ayant conservé les actions que six semaines. Robert Sillerman s'est engagé en juin, lors de la cession des titres aux fonds d'investissement, à racheter ces actions à un peu plus de cinq dollars<ref name="NYT-12aout" />. Sillerman possède déjà 40 % de son entreprise<ref name="NYT2016" /> et souhaite posséder l'ensemble. Après une proposition vers trois dollars l'action, il fait finalement marche arrière et retire son offre<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/55209/20151119/robert-sillerman-withdraws-offer-sfx-private.htm |titre=Robert Sillerman Withdraws Offer To Take SFX Private|date=19 novembre 2015|consulté le=5 février 2016 |site=musictimes.com}}</ref>. Malgré sa fortune personnelle, les marchés doutent de sa capacité à financer cette acquisition et le titre plonge plus encore<ref name="NYT-12aout">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario|url=https://www.nytimes.com/2015/08/13/business/money-ills-raise-doubts-on-plan-to-take-sfx-entertainment-private.html?ref=topics |titre=Money Ills Raise Doubts on Plan to Take SFX Entertainment Private |date=12 août 2015|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |url = https://www.nytimes.com/2015/08/15/business/media/sfx-entertainment-is-back-on-the-block.html?ref=topics |date=14 août 2015|titre= SFX Entertainment Is Back on the Block|site=nytimes.com |consulté le=5 février 2016}}</ref> ; la valeur de l’entreprise est divisée par douze<ref>{{Lien web|auteur=Belga News |titre=Un partenaire étranger du festival Tomorrowland au bord de la faillit |url= https://www.rtbf.be/info/economie/detail_un-partenaire-etranger-du-festival-tomorrowland-au-bord-de-la-faillite?id=9063578 |date=27 août 2015 |site=rtbf.be |consulté le=5 février 2016}}</ref> et de sérieuses rumeurs de vente des entreprises détenues apparaissent<ref name="musictimes-sept2015">{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/49562/20150929/sfx-reportedly-planning-asset-firesale-tomorrowworld-nightmare.htm |site=musictimes.com |titre= SFX Reportedly Planning Asset Firesale After TomorrowWorld Nightmare |date=29 septembre 2015 |consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|url = http://www.musictimes.com/articles/56438/20151130/sfx-entertainment-restructure-debts-sell-assets.htm |titre= SFX Entertainment Looks To Restructure Debts, Sell Assets|date=30 novembre 2015|consulté le=7 février 2016|site=musictimes.com}}</ref>.


Les déboires s'accumulent tout au long de cette année, entre Beatport qui annonce ne pas verser de [[royalties]] aux labels<ref name="NYT-12aout" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|date=9 août 2015|consulté le=8 février 2016|url= http://www.musictimes.com/articles/45059/20150809/sfx-beatport-apologizes-suspending-label-royalty-payments.htm |site=musictimes.com |titre=SFX, Beatport Apologize For Suspending Label Royalty Payments }}</ref>, l'édition catastrophique de TomorrowWorld en septembre<ref name="chute2015" />{{,}}<ref name="musictimes-sept2015" />, les poursuites juridiques envers SFX<ref>{{Lien web |langue=en|url= http://www.prnewswire.com/news-releases/abbey-spanier-llp-announces-shareholder-class-action-against-sfx-entertainment-inc-sfxe-300141834.html |site= prnewswire.com|titre= Abbey Spanier, LLP Announces Shareholder Class Action Against SFX Entertainment, Inc. (SFXE) |consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton| url= http://www.musictimes.com/articles/63195/20160126/sfx-settle-lawsuit-accusing-sillerman-stealing-idea-behind-company-bankruptcy.htm |site=musictimes.com|titre=SFX Settle Lawsuit Accusing Sillerman Of Stealing Idea Behind Company |date=26 janvier 2016|consulté le=7 février 2016}}</ref> ou plusieurs affaires en cours qui terminent par un échec<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/60096/20151230/live-nation-exec-will-not-join-sfx-spotify-tmwrk-terminate-agreements.htm |site=musictimes.com| titre=Live Nation Exec Will Not Join SFX, Spotify, TMWRK Terminate Agreements With Company |date=30 décembre 2015|consulté le=7 février 2016 }}</ref>. Dette importante, peu de [[Liquidité (finance d'entreprise)|liquidités]], mauvaises affaires font que début 2016, SFX, pourtant qualifié de {{Citation|mastodonte de la nouvelle industrie {{abréviation discrète|EDM|Electronic Dance Music}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Micke Gomes|auteur2=Ludovic Rambaud |titre=L'exportation des festivals : emblème d'une industrie en pleine forme |périodique=[[DJ Magazine]] (Belgique)|lieu=Lyon|numéro= 6|date=septembre - octobre 2014 |pages=10 |issn=2271-006x|consulté le=30 mai 2016<!-- édition belge équivalente à la française -->}}</ref>}} se place sous la protection du [[Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jamie Lambersky |titre=SFX Files for Bankruptcy - Future of a Major Festival is Unsure |url= http://edm.com/articles/2016-02-01/sfx-files-for-chapter-11-bankruptcy |date=1{{er}} février 2016 |site=edm.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>{{,}}<ref name="NYT2016">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Declares Bankruptcy |site=[[The New York Times]]|date=1{{er}} février 2016 |url= https://www.nytimes.com/2016/02/02/business/media/sfx-entertainment-declares-bankruptcy.html?_r=0|consulté le=6 février 2016}}</ref> et entame une période de redressement en bloquant sa dette<ref>{{Lien web|auteur= Ludovic Rambaud|url= http://www.djmag.fr/articles/2035-le-geant-de-l-edm-sfx-entrevoit-une-sortie-de-crise |site= djmag.fr|éditeur=[[DJ Magazine]] |titre=Le géant de l'EDM, SFX, entrevoit une sortie de crise...|date=4 février 2016|consulté le=12 février 2016}}</ref>. Robert Sillerman perd sa place de [[Directeur général|CEO]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/63903/20160201/sfx-entertainment-files-for-chapter-11-bankrupcy-ceo-sillerman-being-replaced.htm |titre= SFX Entertainment Files For Chapter 11 Bankrupcy, CEO Sillerman Being Replaced|site=musictimes.com|date= 1{{er}} février 2016 |consulté le=7 février 2016}}</ref> et l'entreprise quitte le Nasdaq<ref>{{Lien web|langue=en|url= https://www.bloomberg.com/research/stocks/private/snapshot.asp?privcapId=232335127 |site=bloomberg.com |éditeur=[[Bloomberg News|Bloomberg]]|date=5 février 2016|consulté le=8 février 2016|titre=SFX Entertainment To Be Delisted From NASDAQ }}</ref>. Trop acquisitions payées trop chères relate ''[[Billboard magazine|Billboard]]''<ref name=billbo>{{Lien web |langue=en |auteur=Robert Levine |titre=Former SFX CEO Robert Sillerman Speaks Out for the First Time About His Company's Implosion: 'I Don't Begrudge the Employees' Anger' |url=https://www.billboard.com/articles/business/7400341/edm-sickest-robert-sillerman-sfx-fiasco-feature |date=9 juin 2016 |site=billboard.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>.
Les déboires s'accumulent tout au long de cette année, entre Beatport qui annonce ne pas verser de ''[[Redevance|royalties]]'' aux labels<ref name="NYT-12aout" />{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|auteur=Ryan Middleton|date=9 août 2015|consulté le=8 février 2016|url= http://www.musictimes.com/articles/45059/20150809/sfx-beatport-apologizes-suspending-label-royalty-payments.htm |site=musictimes.com |titre=SFX, Beatport Apologize For Suspending Label Royalty Payments }}</ref>, l'édition catastrophique de TomorrowWorld en septembre<ref name="chute2015" />{{,}}<ref name="musictimes-sept2015" />, les poursuites juridiques envers SFX<ref>{{Lien web |langue=en|url= http://www.prnewswire.com/news-releases/abbey-spanier-llp-announces-shareholder-class-action-against-sfx-entertainment-inc-sfxe-300141834.html |site= prnewswire.com|titre= Abbey Spanier, LLP Announces Shareholder Class Action Against SFX Entertainment, Inc. (SFXE) |consulté le=7 février 2016}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton| url= http://www.musictimes.com/articles/63195/20160126/sfx-settle-lawsuit-accusing-sillerman-stealing-idea-behind-company-bankruptcy.htm |site=musictimes.com|titre=SFX Settle Lawsuit Accusing Sillerman Of Stealing Idea Behind Company |date=26 janvier 2016|consulté le=7 février 2016}}</ref> ou plusieurs affaires en cours qui terminent par un échec<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/60096/20151230/live-nation-exec-will-not-join-sfx-spotify-tmwrk-terminate-agreements.htm |site=musictimes.com| titre=Live Nation Exec Will Not Join SFX, Spotify, TMWRK Terminate Agreements With Company |date=30 décembre 2015|consulté le=7 février 2016 }}</ref>. Dette importante, peu de [[Liquidité (finance d'entreprise)|liquidités]], mauvaises affaires font que début 2016, SFX, pourtant qualifié de {{Citation|mastodonte de la nouvelle industrie {{abréviation discrète|EDM|Electronic Dance Music}}<ref>{{Article |langue=fr |auteur1=Micke Gomes|auteur2=Ludovic Rambaud |titre=L'exportation des festivals : emblème d'une industrie en pleine forme |périodique=[[DJ Magazine]] (Belgique)|lieu=Lyon|numéro= 6|date=septembre - octobre 2014 |pages=10 |issn=2271-006x|consulté le=30 mai 2016<!-- édition belge équivalente à la française -->}}</ref>}} se place sous la protection du [[Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Jamie Lambersky |titre=SFX Files for Bankruptcy - Future of a Major Festival is Unsure |url= http://edm.com/articles/2016-02-01/sfx-files-for-chapter-11-bankruptcy |date=1{{er}} février 2016 |site=edm.com |consulté le=5 février 2016}}</ref>{{,}}<ref name="NYT2016">{{Lien web|langue=en|auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Declares Bankruptcy |site=[[The New York Times]]|date=1{{er}} février 2016 |url= https://www.nytimes.com/2016/02/02/business/media/sfx-entertainment-declares-bankruptcy.html?_r=0|consulté le=6 février 2016}}</ref> et entame une période de redressement en bloquant sa dette<ref>{{Lien web|auteur= Ludovic Rambaud|url= http://www.djmag.fr/articles/2035-le-geant-de-l-edm-sfx-entrevoit-une-sortie-de-crise |site= djmag.fr|éditeur=[[DJ Magazine]] |titre=Le géant de l'EDM, SFX, entrevoit une sortie de crise...|date=4 février 2016|consulté le=12 février 2016}}</ref>. Robert Sillerman perd sa place de [[Directeur général|CEO]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur=Ryan Middleton|url= http://www.musictimes.com/articles/63903/20160201/sfx-entertainment-files-for-chapter-11-bankrupcy-ceo-sillerman-being-replaced.htm |titre= SFX Entertainment Files For Chapter 11 Bankrupcy, CEO Sillerman Being Replaced|site=musictimes.com|date= 1{{er}} février 2016 |consulté le=7 février 2016}}</ref> et l'entreprise quitte le Nasdaq<ref>{{Lien web|langue=en|url= https://www.bloomberg.com/research/stocks/private/snapshot.asp?privcapId=232335127 |site=bloomberg.com |éditeur=[[Bloomberg News|Bloomberg]]|date=5 février 2016|consulté le=8 février 2016|titre=SFX Entertainment To Be Delisted From NASDAQ }}</ref>. Trop acquisitions payées trop chères relate ''[[Billboard]]''<ref name=billbo>{{Lien web |langue=en |auteur=Robert Levine |titre=Former SFX CEO Robert Sillerman Speaks Out for the First Time About His Company's Implosion: 'I Don't Begrudge the Employees' Anger' |url=https://www.billboard.com/articles/business/7400341/edm-sickest-robert-sillerman-sfx-fiasco-feature |date=9 juin 2016 |site=billboard.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>.


Durant le premier semestre 2016, SFX essaye de vendre Beatport alors en déficit, ainsi que l'entreprise de marketing numérique {{Lien|Fame House}} acquise trois ans plus tôt et maintenant très intégrée à SFX<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.billboard.com/articles/business/6897144/sfx-selling-beatport |site=billboard.com|consulté le=28 janvier 2019|date=1 mars 2016|titre=SFX to Auction Off Beatport in May, Looks to Sell Fame House}}</ref>. Fame House est finalement cédé, avec ses dettes, à [[Universal Music Group|Universal Music]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre= Universal Music buys digital marketing agency Fame House |url=https://www.bizjournals.com/losangeles/news/2016/05/31/universal-music-buys-digital-marketing-agency-fame.html |date=31 mai 2016 |site=bizjournals.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref> puis le vendeur de billet Flavorus, peu après, à [[Vivendi]]<ref name=billbo/>. À la fin de l'année, SFX change de nom pour LiveStyle INC. et déménage à Los Angeles. Randy Phillips, venant de chez [[Anschutz Entertainment Group|AEG Live]] prend la tête de l'entreprise et réoriente celle-ci, passant de l'[[Electronic Dance Music|EDM]] à un panel plus large de musique électronique<ref name=nyt2016>{{Lien web |langue=en |auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Emerges From Bankruptcy With New Name: LiveStyle |url=https://www.nytimes.com/2016/12/07/business/media/sfx-entertainment-livestyle.html?_r=0 |date=7 décembre 2016 |site=[[nytimes.com]] |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>. Ce dernier possède une solide expérience dans l'organisation d'événements<ref name=RL>{{Lien web |langue=en |auteur=Robert Levine |titre=SFX Emerges From Bankruptcy with a New Name, LiveStyle, and New Leader in Randy Phillips |url= https://www.billboard.com/articles/business/7604354/sfx-emerges-bankruptcy-new-name-livestyle-new-leader-randy-phillips|date= 7 décembre 2016 |site= billboard.com|consulté le=28 janvier 2019}}</ref>. LiveStyle est encore propriétaire de Beatport et de marques fortes telles Paylogic, Life in Color ou [[Electric Zoo Festival]]<ref name=nyt2016/>. En parallèle, plusieurs entreprises, achetées précédemment, continuent leurs activités en autonomie de la maison mère<ref name=billbo/> ; celles-ci sont destinées à être mieux intégrées afin de réduire les coûts et aucune ne doit être cédée d'après Randy Phillips<ref name=RL/>. Pourtant, LiveStyle revend Paylogic à une filiale d'[[Universal Music Group]]<ref>{{Lien web|url=https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/vivendi-see-tickets-rachete-le-neerlandais-paylogic-a-livestyle-1757154.php |site=investir.lesechos.fr| date=16 avril 2018|titre=See Tickets rachète le néerlandais Paylogic à LiveStyle}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://completemusicupdate.com/article/see-tickets-acquires-paylogic/ |site=completemusicupdate.com|date=17 avril 2018|titre=See Tickets acquires Paylogic|auteur=Andy Malt }}</ref> ainsi que la part qu'il possède dans [[Rock in Rio (festival)|Rock in Rio]] à [[Live Nation Entertainment|Live Nation]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.billboard.com/articles/business/8448558/live-nation-acquires-rock-in-rio-festival|titre=Live Nation Acquires Rock in Rio Festival|site=Billboard|date=2 mai 2018|consulté le=28 janvier 2019|auteur=Dave Brooks}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://variety.com/2018/biz/news/live-nation-acquires-rock-in-rio-festival-1202794887/|titre=Live Nation Acquires Rock in Rio Festival|date=2 mai 2018|site=Variety|langue=en|consulté le=28 janvier 2019}}</ref>.
Durant le premier semestre 2016, SFX essaye de vendre Beatport alors en déficit, ainsi que l'entreprise de marketing numérique {{Lien|Fame House}} acquise trois ans plus tôt et maintenant très intégrée à SFX<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.billboard.com/articles/business/6897144/sfx-selling-beatport |site=billboard.com|consulté le=28 janvier 2019|date=1 mars 2016|titre=SFX to Auction Off Beatport in May, Looks to Sell Fame House}}</ref>. Fame House est finalement cédé, avec ses dettes, à [[Universal Music Group|Universal Music]]<ref>{{Lien web |langue=en |auteur= |titre= Universal Music buys digital marketing agency Fame House |url=https://www.bizjournals.com/losangeles/news/2016/05/31/universal-music-buys-digital-marketing-agency-fame.html |date=31 mai 2016 |site=bizjournals.com |consulté le=28 janvier 2019}}</ref> puis le vendeur de billet Flavorus, peu après, à [[Vivendi]]<ref name=billbo/>. À la fin de l'année, SFX change de nom pour LiveStyle INC. et déménage à Los Angeles. Randy Phillips, venant de chez [[Anschutz Entertainment Group|AEG Live]] prend la tête de l'entreprise et réoriente celle-ci, passant de l'[[Electronic dance music|EDM]] à un panel plus large de musique électronique<ref name=nyt2016>{{Lien web |langue=en |auteur=Ben Sisario |titre=SFX Entertainment Emerges From Bankruptcy With New Name: LiveStyle |url=https://www.nytimes.com/2016/12/07/business/media/sfx-entertainment-livestyle.html?_r=0 |date=7 décembre 2016 |site=[[The New York Times|nytimes.com]] |consulté le=28 janvier 2019}}</ref>. Ce dernier possède une solide expérience dans l'organisation d'événements<ref name=RL>{{Lien web |langue=en |auteur=Robert Levine |titre=SFX Emerges From Bankruptcy with a New Name, LiveStyle, and New Leader in Randy Phillips |url= https://www.billboard.com/articles/business/7604354/sfx-emerges-bankruptcy-new-name-livestyle-new-leader-randy-phillips|date= 7 décembre 2016 |site= billboard.com|consulté le=28 janvier 2019}}</ref>. LiveStyle est encore propriétaire de Beatport et de marques fortes telles Paylogic, Life in Color ou [[Electric Zoo|Electric Zoo Festival]]<ref name=nyt2016/>. En parallèle, plusieurs entreprises, achetées précédemment, continuent leurs activités en autonomie de la maison mère<ref name=billbo/> ; celles-ci sont destinées à être mieux intégrées afin de réduire les coûts et aucune ne doit être cédée d'après Randy Phillips<ref name=RL/>. Pourtant, LiveStyle revend Paylogic à une filiale d'[[Universal Music Group]]<ref>{{Lien web|url=https://investir.lesechos.fr/actions/actualites/vivendi-see-tickets-rachete-le-neerlandais-paylogic-a-livestyle-1757154.php |site=investir.lesechos.fr| date=16 avril 2018|titre=See Tickets rachète le néerlandais Paylogic à LiveStyle}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://completemusicupdate.com/article/see-tickets-acquires-paylogic/ |site=completemusicupdate.com|date=17 avril 2018|titre=See Tickets acquires Paylogic|auteur=Andy Malt }}</ref> ainsi que la part qu'il possède dans [[Rock in Rio (festival)|Rock in Rio]] à [[Live Nation Entertainment|Live Nation]]<ref>{{Lien web|langue=en|url=https://www.billboard.com/articles/business/8448558/live-nation-acquires-rock-in-rio-festival|titre=Live Nation Acquires Rock in Rio Festival|site=Billboard|date=2 mai 2018|consulté le=28 janvier 2019|auteur=Dave Brooks}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|url=https://variety.com/2018/biz/news/live-nation-acquires-rock-in-rio-festival-1202794887/|titre=Live Nation Acquires Rock in Rio Festival|date=2 mai 2018|site=Variety|langue=en|consulté le=28 janvier 2019}}</ref>.


== Notes et références ==
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=== Notes ===
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=== Références ===
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* [[Anschutz Entertainment Group|AEG]]
* [[Anschutz Entertainment Group|AEG]]

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* {{Lien web|langue=en|auteur= Steven Davidoff Solomon |url= http://dealbook.nytimes.com/2010/08/11/another-deal-from-hell-ckx/|date=11 août 2010|titre= Another Deal From Hell: CKX|éditeur=[[The New York Times]] |consulté le=6 février 2016}}
* {{Lien web|langue=en|auteur= Steven Davidoff Solomon |url= http://dealbook.nytimes.com/2010/08/11/another-deal-from-hell-ckx/|date=11 août 2010|titre= Another Deal From Hell: CKX|éditeur=[[The New York Times]] |consulté le=6 février 2016}}


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SFX Entertainment
logo de SFX Entertainment

Création 2012
Disparition 2016 (faillite)
Fondateurs Robert F. X. Sillerman (1948-2019)
Action Retirée de cotation après la faillite de 2016
Siège social Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Robert F. X. Sillerman (jusque janvier 2016)
Michael Katzenstein (intérim début 2016)
Randy Phillips
Actionnaires Axar Capital Management, Allianz Global Investors[1]
Activité EDM, évènements, Industrie du spectacle
Filiales ID&T, Beatport
Site web livestyle.com

Fonds propres 50 millions de dollars env. (2015)
Dette 300 millions de dollars env. (2015)

SFX Entertainment, renommée LiveStyle, Inc en début 2017, est une entreprise américaine regroupant de nombreuses entités. SFX se concentre principalement sur des évènements en direct, des concerts et festivals ainsi que d'autres activités relatives à l'EDM et la techno. Celle-ci est créée en par l'homme d'affaires Robert F. X. Sillerman comme une nouvelle incarnation de l'ancienne société du même nom, devenue depuis Live Nation Entertainment.

Ce holding est composé de divers grands promoteurs de la musique électronique ou de marques du festival, comme entre autres, Disco Donnie Presents, Creamfields Australia, Flavorus, Mounental Productions, Voodoo Experience, b2s ou l'Allemand i-Motion. Mais également Tomorrowland hors Belgique, Thunderdome, Trance Energy, Q-dance et Sensation de l'entreprise ID&T, ainsi que des participations dans Rock in Rio ou Alda Events. SFX détient également le magasin de musique en ligne Beatport, et plusieurs entreprises de développement web ou marketing axées sur la musique. La société se retrouve en faillite début 2016[2]. L'action est retirée de cotation du NASDAQ ou elle avait le code SFXE depuis 2013.

Histoire[modifier | modifier le code]

Préambule[modifier | modifier le code]

SFX Entertainment est fondée par Robert F. X. Sillerman (en) dans les années 1990. Il commence à acheter des radios en 1978[3] et fait fortune dans ce domaine[4]. Son modèle économique pour SFX se base sur l'acquisition et la consolidation des promoteurs de concerts régionaux dans une unique entité, créant ainsi des synergies[4]. Dans les années qui suivent sa création, SFX achète une douzaine d'entreprises[4]. En parallèle il crée SFX Broadcasting et fait l'acquisition de plus d'une centaine de radios, puis revend cette branche à Capstar Broadcasting[3]. En quelques années, SFX représente plus d'un tiers du marché des concerts aux États-Unis[5]. En 2000, Robert Sillerman vend SFX Entertainement à Clear Channel Communications pour 4,4 milliards de dollars[6],[7] ; Clear Channel Communications se divise ensuite en trois entités durant l'année 2005. Cette scission donne naissance à Live Nation. Après la fusion de cette dernière avec Ticketmaster, la nouvelle structure se nomme Live Nation Entertainment[4]. Celle-ci est le plus grand organisateur de concerts dans le monde[8].

Renaissance[modifier | modifier le code]

Robert Francis Xavier Sillerman fonde une nouvelle entreprise en 2012, SFX Entertainment, du même nom que sa précédente[4]. Le modèle économique reste lui aussi identique[9]. Pourtant, si certains DJ ou quelques festivals rapportent beaucoup d'argent, le potentiel économique du marché mondial de l'EDM reste flou, sans certitude de rendement financier ; Sillerman annonce « vouloir régner en maitre sur le secteur de la Dance Music[10] », par ailleurs domaine dont il dit lui-même ne rien connaitre, en regroupant de multiples petites entreprises[3]. Il ne rentre pas directement en concurrence avec le leader Clear Channel qui gère une multitude d'évènements majeurs sans être centré exclusivement sur l'EDM[3].

Il achète l'entreprise américaine organisatrice de rave, Disco Productions[4] puis l'organisateur de concerts colorés Life in Color (en)[3],[n 1]. SFX prend début 2013 les trois quarts du néerlandais ID&T, alors organisateur ou coorganisateur de Q-dance, Mystery Land, Sensation, Tomorrowland et l'édition 2015 du festival new-yorkais multi-récompensé Electric Zoo[11] appartenant à Made Event, autre filiale de SFX[12]. La totalité d'ID&T est acquise quelque temps après[13]. La coentreprise ainsi créée engendre ID&T North America[14],[15] qui devient une filiale et développe ainsi TomorrowWorld[9],[13],[16] et Tomorrowland au Brésil. Les droits de Tomorrowland en Belgique sont repris par Manu et Michiel Beers créant ainsi une indépendance pour cette édition européenne par rapport à SFX et aux deux éditions se déroulant sur le continent américain[17].

Alors que le géant de la publicité WPP investi plusieurs millions de dollars dans SFX[18], celle-ci fait l'acquisition partielle de Beatport[6] en 2013. Dans la même période, c'est une partie de l'entreprise néerlandaise b2s ainsi que l'agence marketing Fame House (en), la plateforme digitale Tunezy et le développeur d'applications Arc90[19] qui passent sous le giron de SFX. L'entreprise devient majoritaire dans Beatport l'année suivante[20] et achète le réseau social Listn[21],[22].

Dans la même période, SFX prend des droits dans plusieurs boîtes de nuit situées dans la région de Miami[6] appartenant à Opium Group et Miami Marketing Group[15], ainsi que dans MMG Nightlife issu de la même ville de la côte Est, puis les entreprises de La Nouvelle-Orléans Voodoo Experience (en)[15] et Huka Entertainment (en) ainsi que React Presents qui organise entre autres le festival Spring Awakening (en)[8]. De l'autre côté du globe, SFX fait l'acquisition de l'australien Totem OneLove Group[23],[n 2], mettant ainsi la main sur les festivals Creamfields Australia (en) ou Stereosonic (en). SFX achète également l’organisateur allemand du festival Nature One, i-Motion puis, un an plus tard, prend la moitié du néerlandais Alda Events, tourneur de Armin van Buuren ou Hardwell, coorganisateur de l'Amsterdam Music Festival ; SFX se renforce ainsi en Europe[24],[25]. En , c'est le brésilien Plus Talent qui est acquis, cette nouvelle filiale prenant en charge les futures éditions de Tomorrowland dans son pays[26],[27].

Environ les trois quarts des revenus de SFX proviennent alors des festivals et tournées d'artistes avec la branche SFX Global Touring, le reste étant le téléchargement légal, des activités marketing ou la vente de billets[28]. La prise de participation majoritaire de l'entreprise néerlandaise Paylogic fin 2013 (revendue plus tard) permet de renforcer cette dernière activité déjà réalisée par Eventbrite et d'utiliser son savoir-faire, en matière de commercialisation de tickets, aux États-Unis, principalement pour les marques d'ID&T s'exportant de l'autre côté de l'Atlantique[29]. Dans le même domaine d'activité, SFX établit en 2014 un accord commercial pour cinq ans avec l'entreprise de revente de billets Viagogo[30]. Mais deux ans plus tard rien ne va plus entre les deux entreprises : Viagogo attaque SFX devant les tribunaux américains, cette dernière n'ayant jamais réussi à s'entendre avec le revendeur, elle lui doit 1,6 million de dollars[31],[32],[33]. SFX perd de l'argent depuis le début ; juste avant l'entrée en bourse, toutes ses acquisitions laissent toujours dubitatifs les analystes sur la rentabilité du modèle économique[34].

Difficultés financières[modifier | modifier le code]

Fin 2013 SFX est cotée en bourse à treize dollars l'action[35]. La valeur de celle-ci chute à neuf dollars en quelques jours[23], puis descend à moins d'un dollar fin 2015[10],[36]. Car entre-temps, le fonds d'investissement Maglan Capital cède la participation qu'il détient dans SFX, ainsi que le fond Virtual Point Holdings, ce dernier n'ayant conservé les actions que six semaines. Robert Sillerman s'est engagé en juin, lors de la cession des titres aux fonds d'investissement, à racheter ces actions à un peu plus de cinq dollars[37]. Sillerman possède déjà 40 % de son entreprise[38] et souhaite posséder l'ensemble. Après une proposition vers trois dollars l'action, il fait finalement marche arrière et retire son offre[39]. Malgré sa fortune personnelle, les marchés doutent de sa capacité à financer cette acquisition et le titre plonge plus encore[37],[40] ; la valeur de l’entreprise est divisée par douze[41] et de sérieuses rumeurs de vente des entreprises détenues apparaissent[42],[43].

Les déboires s'accumulent tout au long de cette année, entre Beatport qui annonce ne pas verser de royalties aux labels[37],[44], l'édition catastrophique de TomorrowWorld en septembre[36],[42], les poursuites juridiques envers SFX[45],[46] ou plusieurs affaires en cours qui terminent par un échec[47]. Dette importante, peu de liquidités, mauvaises affaires font que début 2016, SFX, pourtant qualifié de « mastodonte de la nouvelle industrie EDM[48] » se place sous la protection du Chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis[49],[38] et entame une période de redressement en bloquant sa dette[50]. Robert Sillerman perd sa place de CEO[51] et l'entreprise quitte le Nasdaq[52]. Trop acquisitions payées trop chères relate Billboard[53].

Durant le premier semestre 2016, SFX essaye de vendre Beatport alors en déficit, ainsi que l'entreprise de marketing numérique Fame House (en) acquise trois ans plus tôt et maintenant très intégrée à SFX[54]. Fame House est finalement cédé, avec ses dettes, à Universal Music[55] puis le vendeur de billet Flavorus, peu après, à Vivendi[53]. À la fin de l'année, SFX change de nom pour LiveStyle INC. et déménage à Los Angeles. Randy Phillips, venant de chez AEG Live prend la tête de l'entreprise et réoriente celle-ci, passant de l'EDM à un panel plus large de musique électronique[56]. Ce dernier possède une solide expérience dans l'organisation d'événements[1]. LiveStyle est encore propriétaire de Beatport et de marques fortes telles Paylogic, Life in Color ou Electric Zoo Festival[56]. En parallèle, plusieurs entreprises, achetées précédemment, continuent leurs activités en autonomie de la maison mère[53] ; celles-ci sont destinées à être mieux intégrées afin de réduire les coûts et aucune ne doit être cédée d'après Randy Phillips[1]. Pourtant, LiveStyle revend Paylogic à une filiale d'Universal Music Group[57],[58] ainsi que la part qu'il possède dans Rock in Rio à Live Nation[59],[60].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. L'entreprise est baptisée Life in Color à la suite de son achat mais s'appelle à l'origine DayGlow Tour.
  2. Totem OneLove Group est le résultat de la fusion en 2007 de Totem Industries and Hardware Corp. avec OneLove Music Group.

Références[modifier | modifier le code]

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Annexes[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]